"L'unité, la grandeur et la pluralité du monde de l'Islam se manifestent dans la période du Hadj", a affirmé le Guide suprême de la Révolution islamique lors d'une audience accordée, lundi 19 novembre 2012, aux responsables et aux organisateurs du Hadj.

L'Ayatollah Ali Khamenei a qualifié le Hadj d'"obligation exceptionnelle" et a insisté sur l'importante question de l'unité du monde de l'Islam :

"C'est pendant le Hadj que se manifestent l'unité, la grandeur et la pluralité du monde de l'Islam. Il convient donc de tirer profit de manière appropriée, de cette grande occasion", a précisé le Guide suprême ajoutant que le pèlerinage se composait de cultes et d'invocations mais signifiait aussi une présence politique et sociale.

Il a rappelé : "Avant la victoire de la Révolution islamique, les pèlerins iraniens n'étaient préoccupés que par l'accomplissement correcte des rituels du hadj alors que ce rassemblement massif et exceptionnel, comprend d'autres dimensions importantes comme la diversité, la grandeur et l'unité de la Communauté musulmane qui permettent de lancer un nouveau mouvement pour l'amélioration des individus et de la société, et réaliser l'unité islamique. Cette vision du hadj doit être transmise aux pèlerins non-iraniens."

En ce qui concerne les différences de points de vue entre Chiites et Sunnites, le Guide suprême de la Révolution islamique a affirmé que cette question n'avait rien de nouveau mais que ces différends avaient, anormalement augmenté ces dernières années, à cause d'ingérences étrangères au monde musulman.

L'Ayatollah Khamenei, au sujet de la Syrie a déclaré que les agitations en Syrie constituaient une des préoccupations des pèlerins du Hadj : "La logique de la République Islamique d'Iran sur l'affaire syrienne est tout à fait claire. La réalité est que le front de l'Arrogance cherche à détruire l'un des maillons de la chaîne de Résistance dans la région, placé d'ailleurs au voisinage du régime de l'occupant sioniste. Pour résoudre la crise en Syrie il faut, selon le Guide suprême de la Révolution islamique, empêcher l'envoi d'armes à l'intérieur de la Syrie. Dans n'importe quel pays, si l'opposition est armée de l'extérieur, le régime au pouvoir agira de cette manière", a souligné l'Ayatollah Khamenei.

Le Guide suprême de la Révolution islamique a également ajouté que si les opposants syriens acceptaient de se désarmer, il serait possible de demander au gouvernement syrien d'écouter l'avis de l'opposition et de permettre ainsi à l'opposition, d'exprimer ses positions.