L'Ayatollah Khamenei, Guide suprême de la Révolution islamique d'Iran, a reçu des milliers d'ouvriers et de responsables de centres de production, et a insisté sur les besoins du pays pour de grands élans dans le domaine économique.

Le Guide suprême a qualifié les élections de très importantes et a recommandé aux candidats d'évaluer leurs capacités. Dans l'optique du Guide suprême de la Révolution islamique, le peuple iranien a besoin d'un Président courageux sur la scène internationale, compétent, sage et respectueux des valeurs morales sur la scène nationale.

« Le pays et le peuple résistant d'Iran ont besoin d'un Président qui n'ait pas peur dans les combats internationaux et soit capable de gérer avec sagesse et programmation, les questions intérieures. Il doit croire à l'économie de résistance, avoir des slogans logiques conformes aux réalités, être d'une grande morale et opposé aux divergences et aux questions marginales », a-t-il dit.

Lors de cette réunion organisée à l'occasion de la semaine des ouvriers, l'Ayatollah Khamenei a déclaré : « Les ouvriers sont la colonne vertébrale du pays, et au cas où ils seraient absents ou affaiblis, le pays serait paralysé. Dans le cas contraire, si les ouvriers jouissent d'un bon niveau de vie et ont la sécurité professionnelle nécessaire, le pays progressera plus facilement et plus rapidement. ».

L'Ayatollah Khamenei a également apprécié le rôle et le statut des ouvriers dans la victoire de la Révolution islamique ainsi que dans les différents combats postrévolutionnaires, plus particulièrement pendant les huit années de la Défense Sacrée, et a dit : « Pendant les 34 ans qui ont suivi la Révolution, beaucoup d'efforts ont été déployés pour opposer les ouvriers au régime et à la Révolution, mais les ouvriers croyants et révolutionnaires, ont résisté avec courage à ces complots et ont été un honneur pour le pays et la classe ouvrière »

Rappelant la dénomination de l'année dernière, le Guide suprême a déclaré : « Le soutien à la production nationale qui était le slogan de l'année dernière, ne concerne pas une année particulière et doit être suivi de façon sérieuse et continue. Nous devons encourager les gens à consommer des produits intérieurs et faire comprendre que le choix d'un produit peut être profitable ou nuisible aux ouvriers iraniens. Je demande au peuple d'Iran d'aller de préférence, vers la consommation de produits nationaux. Le gouvernement ne doit absolument pas utiliser des produits étrangers et les producteurs, les investisseurs et les ouvriers doivent proposer des produits de qualité. »

Comparant la relation patron-ouvrier dans la vision islamique à celle qui existe dans les économies libérales et socialistes, l'Ayatollah Khamenei a fait remarquer que contrairement au capitalisme et au socialisme, l'islam avait choisi la modération et un regard humain et juste sur l'ouvrier, le propriétaire du capital et le travail. «Aujourd'hui, tout le monde se rend compte de l'incompétence du capitalisme, et les réactions dont nous sommes témoins en Europe et d'une autre manière, aux États-Unis, sont la preuve de la politique économique erronée du capitalisme. Les actuels incidents n'en sont qu'au début et les conditions vont se détériorer de jour en jour, car l'économie capitaliste est en plein déclin », a souligné le Guide suprême de la Révolution islamique pour qui « les problèmes économiques de l'Occident font partie des problèmes de la civilisation, de la morale et de la culture occidentale. »

L'Ayatollah Khamenei a attiré l'attention sur la dénomination de l'année en cours (désignée « L'année de l'épopée économique et politique ») et a signalé : « Le slogan de cette année sur l'épopée économique et politique signifie un mouvement de Djihad dans la société et de la part des responsables, avec la reconnaissance des problèmes et des lacunes, et une programmation pour les résoudre. Dans toutes les programmations, il faut tenir compte des classes défavorisées. Ces deux mouvements (l'épopée économique et l'épopée politique) sont complémentaires, se renforceront et s'appuient mutuellement ». A cet effet, comme l'a souligné l'Ayatollah Khamenei, les ennemis tentent par leurs pressions économiques, de diviser le peuple et le régime, et de décourager les gens, en prétendant qu'ils ne sont pas les ennemis de la nation ! « Si les progrès économiques sont le souci des responsables de l'exécutif et des législateurs, tous les complots économiques seront désamorcés et le peuple et les responsables doivent décourager l'ennemi dans le domaine économique», a noté l'Ayatollah Khamenei.

Quant à l'épopée politique, Son Éminence l'a définie comme la participation aux questions politiques et à la gestion du pays, dont le meilleur exemple est l'élection qui approche et qui se déroulera au moment prévu et avec une participation massive. Pour affaiblir cette épopée politique, les ennemis veulent, de l'avis de l'honorable Ayatollah Khamenei, faire croire que le peuple n'est pas motivé, pour participer aux élections. « Après tant d'années d'hostilités, ces comploteurs ne connaissent pas encore le peuple croyant et résistant iranien », a fait remarquer le Guide suprême de la Révolution islamique qui a souligné : « Si les responsables ont pu résister, c'est grâce à la résistance du peuple, et ce sera aussi le cas dans l'avenir. Un peuple vivant et dynamique qui s'appuie sur la volonté de Dieu et compte sur Son appui, sera victorieux dans tous les domaines tout comme dans le domaine électoral. »

L'Ayatollah Khamenei a également réitéré les conseils qu'il avait faits récemment à ceux qui envisagent de déposer leur candidatures pour les présidentielles de juin 2013, et a souligné que ceux qui entraient dans cette compétition électorale ne devaient pas se tromper dans l'évaluation de leurs capacités et de la place de l'exécutif dans le pays. « Les candidats doivent faire ces évaluations et c'est le peuple qui choisira en fin de compte », a-t-il ajouté.

Qualifiant de très compétent le système des élections en Iran, le Guide suprême a précisé : « Comme l'a dit à maintes reprises, l'imam Khomeiny, le rôle du Conseil des Gardiens de la Constitution dans le contrôle impartial et juste des candidatures, est un bienfait pour le pays. Après le contrôle des candidatures, c'est le peuple qui examinera les antécédents, les slogans et les discours des candidats, et choisira son Président. Les lois et les règlements qui existent sont très compétents et bénéfiques. »

Concernant les caractéristiques que doit posséder le prochain Président de la République islamique, l'Ayatollah Khamenei a déclaré : « le Président doit avant tout, avoir foi en Dieu et aux gens, et respecter la Constitution, et en second lieu, être doté d'un esprit de résistance, car le peuple d'Iran attend de grands travaux et n'acceptera pas de céder. Personne ne peut s'adresser à lui dans un discours de force, c'est pourquoi celui qui se trouvera à la tête de l'exécutif, doit pouvoir résister aux pressions des ennemis et ne pas abdiquer devant les problèmes éventuels. Tout comme en politique étrangère nous avons besoin de sagesse et d'un sens de l'honneur, dans les questions intérieures et les questions économiques, nous avons besoin d'une vision à long terme, juste et appropriée ».

L'Ayatollah Khamenei a déclaré que la répétition dans le travail, l'absence de compétences, le recours aux solutions étrangères et l'imposition de modèles occidentaux étaient dangereux pour notre politique économique et qu'il fallait recourir à l'économie de résistance dans l'élaboration de notre politique économique. « L'économie de résistance est une économie stable qui ne se déstabilisera pas dans les fluctuations mondiales », a-t-il précisé.

Le Leader de la Révolution a déclaré que le prochain Président devait avoir également une formation morale correcte et qu'il avait toujours soutenu les différents gouvernements, donné des conseils aux responsables et exigé d'eux des explications. « J'ai toujours conseillé aux responsables de ne pas créer de problèmes aux gens et de ne pas les inquiéter. Les candidats ne doivent pas faire des promesses qu'ils ne pourront pas remplir. Leurs discours doivent être logiques et réels, et s'appuyer sur Dieu. Toute personne qui s'oppose à ce peuple croyant, le fera à ses dépens», a-t-il conclu.