L'Ayatollah Khamenei, Guide suprême de la Révolution islamique, le 16 septembre 2015, lors d'une audience accordée aux commandants et membres du Corps des Gardiens de la Révolution islamique, a qualifié cet organisme de grande bénédiction divine et de gardien perspicace et lucide de la Révolution islamique, dans les questions intérieures et extérieures.

Le Guide suprême a expliqué les impératifs et les dimensions de la défense de la Révolution islamique ajoutant : « L'ennemi misant sur l'illusion de la fin de la Révolution, cherche à s'infiltrer surtout dans les domaines politiques et culturels. Connaitre les complots de l'ennemi, renforcer l'esprit révolutionnaire et avancer vers la réalisation des idéaux, feront échouer les plans de l'ennemi»

L'Ayatollah Khamenei a considéré la vigilance et l'éveil comme deux autres conditions pour pouvoir protéger la Révolution, et a déclaré : « Nous n'avons jamais déclenché de guerre et ne le ferons pas mais la Révolution étant de manière permanente exposée aux menaces des opposants et des ennemis, la vigilance du Corps des gardiens ainsi qu'une préparation à la hauteur des menaces, sont évidemment nécessaires».

L'Ayatollah Khamenei a souligné ensuite que la connaissance de l'ennemi était une autre façon de défendre la Révolution et précisé : « Par ennemi, nous entendons l'Arrogance mondiale dont les États-Unis sont la parfaite manifestation et les régimes rétrogrades et les personnes faibles, leurs agents»

Le Guide suprême de la Révolution a évoqué certains points faibles et paradoxes de l'ennemi ajoutant : « Les ennemis de la Révolution islamique sont ceux qui sont venus il y a de longues années dans la région, avec les slogans de sécurité, de lutte contre le terrorisme, de démocratie et de paix, alors qu'aujourd'hui, les conséquences de leur présence sont l'insécurité, l'émergence d'un terrorisme barbare et le déclenchement de guerres dans la région».

Le Leader de la Révolution islamique a ajouté : «le slogan des Américains d'instauration de la démocratie dans la région, est devenu un de leurs principaux problèmes car aujourd'hui, les régimes les plus rétrogrades et les plus dictatoriaux de la région, forts du soutien des États-Unis, commettent impunément toutes sortes de crimes»

L'Ayatollah Khamenei a considéré la volonté de séparer l'idéologie de la diplomatie et de la politique intérieure comme un autre objectif de la propagande occidentale soulignant : « Ils veulent que nous ne fassions pas intervenir nos principes dans la politique alors que la pensée, l'idée et l'idéologie sont des guides déterminants dans toutes les affaires».

L'Ayatollah Khamenei a ensuite évoqué le paradoxe qui existe dans la propagande des étrangers expliquant que les ennemis déclaraient d'une part, que la République islamique jouissait d'une puissance et d'une influence dans la région, et en même temps, devait mettre de côté la pensée et l'esprit révolutionnaires pour être admise au sein de la communauté internationale.
Le Guide suprême de la Révolution islamique a conclu : « Ces deux déclarations sont contradictoires car notre puissance et notre influence relèvent de notre esprit et approche révolutionnaires et les abandonner nous s'affaiblirait» ajoutant que les ennemis voulaient que la nation iranienne abandonne sa pensée révolutionnaire pour perdre sa puissance et être absorbée et anéantie dans les complots d'une poignée de pays hégémoniques qui prétendent représenter la communauté internationale.

L'Ayatollah Khamenei a demandé au Corps des Gardiens de la Révolution Islamique de rester en garde face à toutes les menaces et a souligné : « Les tentatives de l'ennemi pour s'infiltrer comptent parmi les plus grandes menaces. Les ingérences économique et sécuritaires sont certes dangereuses et ont de lourdes répercussions mais les ingérences politiques et culturelles de l'ennemi sont un danger bien plus important qui exige que tout le monde reste attentif».

Avant les propos du Guide suprême de la Révolution islamique, l'Hojat-ol-islam Saïdi, représentant du Guide suprême au Corps des Gardiens de la Révolution islamique, et le Général Jaafari, commandant en chef du CGRI, ont présenté dans leur discours un rapport sur les activités du Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI).