« La politique de la République islamique d'Iran repose sur le développement des coopérations avec toutes les nations du monde », a souligné le Guide suprême de la Révolution islamique, l'Ayatollah Khamenei lors de sa rencontre, le 1er décembre 2015 à Téhéran, avec Viktor Orbán, Premier ministre hongrois. En allusion aux nombreux domaines de coopération irano-hongroise, le Guide suprême a indiqué : « La politique du gouvernement hongrois en Asie est une politique juste qui peut assurer un essor des relations bilatérales».

Le Leader de la Révolution islamique a rappelé que le peuple iranien n'avait aucun mauvais souvenir de la Hongrie et répondait à une amitié sincère et à des politiques loyales de la même manière et qu'il espérait que ce voyage sera un premier pas pour une plus grande coopération.

L'Ayatollah Khamenei a souligné que la politique de l'Iran était fondée sur la coopération avec les autres nations et les autres peuples, précisant pourtant qu'il existait bien entendu, quelques exceptions pour des raisons spécifiques mais qu'en dehors de ces cas, l'Iran répondra à la sympathie et aux politiques honnêtes avec la même manière sincérité.

L'Ayatollah Khamenei a ensuite considéré que l'absence de connaissance juste et réciproque, était à l'origine des hostilités et des animosités, et a souligné : « Dans l'ambiance médiatique qui règne aujourd'hui dans le monde, les réalités sont falsifiées et cette atmosphère brouillée est au détriment de l'Humanité».

Quant aux relations bonnes et amicales, entre le monde de l'Islam et le christianisme, établies par l'Iran, le Guide suprême de la Révolution islamique a souligné : « Profiter de ces occasions et de ces opportunités pour multiplier les points communs et éclaircir les vérités, est un pas dans le sens de cette connaissance juste et correcte et une des directives de l'Islam».

L'Ayatollah Khamenei a ajouté : « Un mouvement spirituel est en train de prendre forme tout doucement en Europe et aux États-Unis, chez les jeunes. Il est possible que l'Europe puisse créer dans l'avenir, une cohérence entre les progrès « matériels, scientifiques et technologiques » d'une part et la « spiritualité » d'autre part.

Pour sa part, le Premier ministre hongrois, Viktor Orbán, a exprimé sa satisfaction d'être venu en Iran et déclaré qu'il était venu à Téhéran avec une importante délégation économique et commerciale, afin de renforcer les relations bilatérales. « Je crois qu'il y a beaucoup de possibilités de coopération entre l'Iran et la Hongrie », a déclaré M. Orbán.

Évoquant la nécessité d'un renforcement du mécanisme de coopérations entre l'Iran et la Hongrie, et rappelant que la connaissance mutuelle était un0 fondement de coopérations durables, le Premier ministre hongrois a souhaité qu'étant donné le statut privilégié de l'Iran dans les équations internationales et le soutien du Guide suprême, des opportunités apparaissent pour des coopérations bilatérales dans divers domaines et à différents niveaux.

Faisant ensuite allusion aux déclarations du Guide suprême au sujet de la falsification des réalités par les appareils médiatiques, Monsieur Orbán a dit : « Les changements rapides dans les relations internationales a porté préjudice à l'image que l'Occident et des grandes puissances qui sont dans de mauvaises conditions du point de vue psychologique».

Le Premier ministre hongrois a ajouté qu'en se concentrant sur le « développement », l'Occident avait mis en danger ses critères passés dans les domaines de la morale, de la politique et de la religion. «Ces crises ont poussé l'Occident à chercher à rapprocher sa vision et son approche de l'Orient afin de trouver des solutions dans les valeurs spirituelles», a souligné le Premier ministre hongrois Viktor Orbán.