Le Guide suprême de la Révolution islamique, l'honorable Ayatollah Khamenei, a souligné, lors d'une audience accordée aux membres du Haut Conseil du Centre de modèle islamo-iranien, le lundi 25 avril, que l'objectif de la Révolution islamique est la réalisation de la civilisation islamique. En allusion aux références erronées et inefficaces de modèles de progression mondiale et à la nécessité de présenter un nouveau modèle islamo-iranien, il a vu en un travail révolutionnaire, l'exploitation de riche et puissante capacité des sources islamiques et des howzas [les écoles théologiques] et en le dialogue les moyens nécessaires à la production et à l'élaboration du modèle islamo-iranien de progrès.

L'Ayatollah Khamenei a ensuite expliqué les cinq phases de la réalisation des objectifs de la Révolution islamique et leur ascendance avec le modèle de progrès. « La première étape dans ce processus est l'avènement de la Révolution islamique ; suivie immédiatement par la mise en place de l'Ordre islamique, ce qui était la précieuse initiative de l'Imam Khomeiny », a fait remarquer le Guide suprême de la Révolution islamique.

« La troisième étape, celle dans laquelle nous nous trouvons actuellement, est la mise en place du gouvernement islamique, autrement dit un gouvernement basé sur les modèles et les critères purement islamiques », a précisé le Guide suprême, et d'ajouter : « tant que cette étape n'est pas entièrement réalisée, le tour n'arrivera pas à l'instauration de la société islamique ; dans ce cas, le mode de vie islamique se confinera uniquement au niveau de dialogue au sein de la société ».

« L'ultime pas dans le cadre des cinq phases des objectifs de la Révolution islamique est la réalisation de la civilisation islamique », a rappelé le Guide suprême, précisant : « la civilisation islamique ne signifie pas la conquête des pays, elle consiste à imprégner intellectuellement les peuples par l'Islam ».

Pour l'Ayatollah Khamenei, la production du modèle de progrès islamo-iranien est la condition sine qua none à la réalisation de la civilisation islamique. « Pourquoi les modèles existants et expérimentés dans le monde ne peuvent-ils pas être ceux qui seraient adéquats ? », s'est-il interrogé. « Parce que, a-t-il répondu, les modèles de progrès qui sont fréquents, reposent sur des bases erronées et puisent dans l'humanisme et des principes profanes d'autant qu'ils n'ont pas pu réaliser les promesses qu'ils avaient données à propos des valeurs telles que la liberté et l'équité ».

Le Leader de la Révolution islamique a rappelé que l'état défavorable de certains pays qui suivent ces modèles au niveau des critères tels que les dettes colossales des gouvernements, le chômage, la pauvreté, le grand fossé entre les couches sociales sont des signes de l'inefficacité de tels modèles. « Quoique ces sociétés aient enregistré des progrès, toutefois le progrès n'a pas affecté les couches profondes de la société et n'a pas abouti à l'éthique, à la justice, à la spiritualité et à la sécurité, et par conséquent, il nous incombe de définir et de présenter notre propre modèle de progrès sur la base des principes islamiques et de la culture iranienne », a noté le Guide suprême de la Révolution islamique.

Selon lui, la réalisation de ce fait est subordonnée aux recherches islamiques, à une relation constante et solide avec les écoles théologiques et aux penseurs érudits qui maîtrisent la philosophie et le fiqh.

Le Guide suprême de la Révolution islamique a également jugé importante la dimension iranienne du modèle islamo-iranien de progrès, soulignant : « l'Iran est le terrain de la réalisation de ce modèle ; si l'on ne tient pas compte des capitaux du pays au niveau humain et naturel, le modèle de progrès ne serait qu'un document irréalisable et futile ».

Après avoir évoqué l'importance et la nécessité que revêt le modèle de progrès islamo-iranien, le Guide suprême de la Révolution islamique s'est penché sur les moyens indispensables de sa production.

« La régulation et l'élaboration scientifique », « la préparation du terrain favorable aux débats et échanges de vue à propos de ce modèle », « la démarcation des frontières et des distinctions du modèle avec les nombreux modèles présentés par les différentes écoles de pensée dans le monde » et « la force et la résistance scientifiques face aux idées dissidentes et opposées » comptent parmi les moyens nécessaires à l'élaboration du modèle islamo-iranien de progrès.

L'Ayatollah Khamenei a ensuite tenu à donner des conseils à l'adresse des membres du Haut Conseil du Centre de modèle islamo-iranien de progrès. « Éviter la précipitation dans la préparation et l'élaboration du modèle », « procéder à la pathologie du bilan de cinq ans de ce Centre », « critiquer sérieusement les modèles de progrès en cours dans le monde », « un travail sérieux et révolutionnaire, tout en employant les jeunes chercheures, doués, croyants et révolutionnaires », « communiquer avec les appareils directionnels du pays » et « favoriser le dialogue », étaient des conseils du Guide suprême de la Révolution islamique aux membres du Haut Conseil du Centre de modèle islamo-iranien de progrès. « Il faut édifier le dialogue, en employant les appareils et les moyens, de sorte que le modèle islamo-iranien de progrès se transforme en un dialogue souverain dans l'esprit et le cœur des jeunes, c'est-à-dire la future génération des directeurs et administrateurs du pays », a réitéré le Guide suprême de la Révolution islamique, pour qui la foi ferme est la condition sine qua none au succès de toutes les démarches. Il a également tenu à remercier le président et les membres du Haut Conseil du Centre de modèle islamo-iranien de progrès pour leur travail assidu.

Avant les propos du Guide suprême de la Révolution islamique, le président du Haut Conseil du Centre de modèle islamo-iranien de progrès, M. Vaez-Zadeh a présenté un compte-rendu des activités et des programmes du Centre ainsi que des étapes de la préparation et de l'élaboration du modèle de base du progrès islamo-iranien.