Le Guide suprême de la Révolution islamique, l'Ayatollah Sayed Ali Khamenei, a affirmé que « la probabilité d'une guerre militaire contre la République islamique d'Iran était très faible ». A l'occasion de l'anniversaire de la libération de la ville de Khorramchahr, le 24 mai 1982 (occupée jusque là par les forces irakiennes), l'Ayatollah Khamenei s'est rendu à l'École militaire Imam Hossein (AS) de Téhéran pour assister à la cérémonie de remise des grades des officiers et des cadres des Gardiens de la Révolution. Se référant à la logique du Coran pour expliquer le "Grand djihad", son Éminence a indiqué que par ce concept, il entendait la résistance et la non-soumission à l'arrogance ajoutant que les tentatives et les plans du front de l'arrogance pour transformer l'identité de la République islamique, devaient être empêchés et que c'était notre devoir et notre responsabilité. «Il est du devoir des centres universitaires, des écoles religieuses et de la jeunesse croyante et révolutionnaire, ainsi que des Gardiens de la Révolution, de prendre des initiatives conscientes et calculées pour mettre en valeur les slogans de la Révolution, éviter les mesures superficielles, préparer les cadres pour l'avenir et exploiter les réussites scientifiques et les expériences accumulées par la Révolution durant ces 38 années. Suivant cette logique, il est possible de libérer le monde entier dominé par l'Arrogance, il est possible de libérer la Palestine et il est également possible de faire qu'aucune nation ne soit plus opprimée. Toute nation qui suit cette logique, déploie ses efforts et fait confiance à Dieu, ne se laissera certainement pas intimider par la puissance militaire, financière, propagandiste et politique des grandes puissances », a déclaré le Guide suprême de la Révolution islamique. Le Leader de la Révolution islamique a qualifié la confrontation avec le Front de l'Arrogance d'asymétrique, et déclaré : « Dans cette guerre asymétrique, les deux parties jouissent de capacités et de forces dont la partie adverse est privée. Les bases du pouvoir du régime islamique sont sa confiance en la puissance divine, son espoir en la victoire et sa confiance en la volonté des croyants ». Notant que cette guerre asymétrique était aussi la «guerre des volontés», l'Ayatollah Khamenei a souligné : « Dans ce champ de bataille, celui dont la volonté est affaiblie sera définitivement vaincu. Par conséquent, nous devons être prudents et ne pas laisser la propagande et les tentations de l'ennemi affaiblir notre volonté. La probabilité d'une guerre militaire aujourd'hui, contre la République islamique d'Iran, est faible mais cela ne signifie pas qu'il n'y a plus de djihad, au contraire tous les modèles de djihad sont requis, notamment le "Grand jihad", fondé sur la logique coranique et islamique, qui signifie résister avec fermeté et ne pas obéir aux mécréants et aux associateurs ». Le Guide Suprême de la Révolution islamique a déclaré que le rejet de l'hégémonie de l'ennemi dans les domaines de l'économie, de la politique, de la culture et de l'art, était un grand djihad. Le Commandant en chef des Forces armées iraniennes a déclaré qu'aujourd'hui, le point d'achoppement entre la République islamique et le front de l'arrogance était la question de la «soumission», ajoutant : « Ils ont eu recours à tous les moyens [et] pressions, [ainsi qu'à] des efforts culturels, économiques, politiques et de propagande, et ont utilisé leurs agents et leurs traîtres, pour mettre le régime islamique à genoux et le forcer à la soumission, mais ce qui a rendu extrêmement furieuse l'arrogance contre la nation iranienne, est que les gens n'étaient pas prêts à plier car ils sont musulmans ». Plus loin dans ses propos, le Guide suprême de la Révolution islamique a noté que « la puissance nucléaire, le programme balistique et les droits de l'Homme n'étaient que des prétextes de l'ennemi pour exercer des pressions sur l'Iran et l'obliger à se soumettre à l'Arrogance mondiale. « Si le peuple iranien s'était soumis à leurs volontés, nos ennemis auraient accepté que l'Iran devienne une puissance nucléaire et le développement de son programme balistique, sans jamais évoquer la question des droits de l'Homme », a-t-il ajouté. En ce qui concerne le programme de missiles de l'Iran, l'Ayatollah Khamenei a précisé: « Ils (les ennemis) ont récemment lancé une énorme campagne médiatique, mais ils doivent savoir que ces cris n'auront aucun effet [sur l'Iran] et qu'ils ne pourront rien faire». L'Ayatollah Khamenei a précisé : « la résistance, l'insoumission à l'arrogance mondiale et la défense de l'identité islamique et révolutionnaire sont les trois piliers de la puissance du peuple iranien ». S'adressant à la jeunesse iranienne, il a déclaré : « Vous, les jeunes ! L'avenir vous appartient et vous devez tirer des leçons du passé pour un avenir glorieux. Vous êtes confrontés à des défis importants comme la guerre mais non sur la scène militaire. Le but n'est pas de détruire, mais de bâtir, ce qui est sans doute plus difficile à faire que de remporter un combat militaire ».