Le Guide suprême a reçu le président du Conseil de la Présidence de Bosnie-Herzégovine, Bakir Izetbegovic Le Guide suprême de la Révolution islamique d'Iran, l'Ayatollah Khamenei, a reçu le 25 octobre 2016 à Téhéran, le président du Conseil de la Présidence de Bosnie-Herzégovine, Bakir Izetbegovic. Lors de cette rencontre, le Guide suprême de la Révolution islamique a déclaré qu'il fallait surtout lutter contre les politiques de certains pays occidentaux qui cherchent à déclencher la guerre et alimentent le terrorisme. Il a ajouté que les pays indépendants avaient intérêt à renforcer leurs relations et à faire fi des politiques des États arrogants, pour pouvoir mettre fin aux guerres et aux tensions. Évoquant la vague de takfirisme et de terrorisme qui a frappé de plein fouet l'Europe et qui va probablement, créer une situation encore pire dans l'avenir, l'Ayatollah Khamenei a déclaré que l'administration américaine et ses alliés européens étaient à l'origine de l'émergence du terrorisme contrairement à ceux qui croient que ce phénomène venait des pays arabes. Il s'est ensuite attardé sur la soi-disant « coalition internationale anti-Daech », disant que cette coalition ne cherchait pas à éradiquer le terrorisme. « Il est possible qu'à un moment ou un autre, cette coalition soit entrée en conflit avec les terroristes, mais ni en Irak ni en Syrie, elle n'a pour objectif réel d'éradiquer le terrorisme. En effet, les politiques erronées et diaboliques des instigateurs de cette coalition ne font qu'accentuer les problèmes dont souffre l'Humanité », a-t-il précisé. L'Ayatollah Khamenei a assuré que cette crise ne pouvait être réglée sans l'identification et la connaissance de ses origines, et l'existence réelle de la volonté de les résoudre. « L'humiliation à laquelle de jeunes musulmans sont confrontés dans certains pays riches et puissants d'Europe, peut les pousser à rejoindre les groupes terroristes comme Daech et de retour en Europe, ils commettent des attentats à la bombe et des massacres », a-t-il averti. Le Guide suprême de la Révolution islamique a ensuite rappelé les relations amicales entre l'Iran et la Bosnie-Herzégovine lorsque cette dernière était touchée par la guerre. L'Ayatollah Khamenei a ensuite rappelé le souvenir de sa visite en Bosnie-Herzégovine au cours de son mandat de Président et l'accueil chaleureux et sincère que le peuple de Bosnie lui avait réservé. Louant la personnalité de l'ancien Président bosniaque, le défunt Alija Izetbegović, le leader de la Révolution islamique a ajouté: «Le gouvernement de la République islamique d'Iran est tout à fait prêt à renforcer sa coopération et ses contacts avec le gouvernement de Bosnie-Herzégovine dans divers domaines politiques, économiques et culturels pour la coordination [des positions des deux pays] dans les instances internationales ». Au cours de cette réunion à laquelle assistait le Président Hassan Rouhani, M. Bakir Izetbegović, président du Conseil de la présidence de la Bosnie-Herzégovine, a exprimé sa satisfaction de sa visite à Téhéran. Qualifiant ses négociations avec les responsables iraniens de « réussies », Izetbegović a exprimé l'espoir que les relations amicales entre les deux pays se traduiront par une coopération économique efficace, en faveur des deux pays Izetbegovic a déclaré que la politique de Sarajevo reposait sur l'essor et la consolidation de ses relations avec les pays musulmans, et soulignant la nécessité de renforcer la coopération dans la lutte contre la menace du terrorisme, il a ajouté : « Cette maladie dangereuse a conduit à des attaques contre des mosquées et le meurtre de gens innocents. En Bosnie-Herzégovine, toutes les personnalités désavouent catégoriquement la pensée des Takfiristes et s'y opposent ». Le président du Conseil de la présidence de Bosnie-Herzégovine a également déploré des conflits sectaires dans les sociétés islamiques, précisant que le renforcement de l'unité islamique était un devoir pour tous les musulmans et que les divisions affaiblissaient les sociétés islamiques.