Au nom de Dieu, le très Miséricordieux, le tout Miséricordieux

[...] Je parlerai tout d'abord de l'anniversaire de la Grande Dame des deux mondes (Fatima Zahra) et de la journée des femmes. Ce jour nous invite à porter un regard convenable et juste sur les femmes qui représentent la moitié de la population mondiale et dont le rôle comme se rendra compte l'humanité si elle y réfléchit, a été dans toute l'Histoire, le rôle le plus subtil, le plus durable et le plus décisif dans l'Histoire de l'Humanité et son parcours vers le Salut. C'est ainsi que Dieu a crée la femme.

Si l'on divise les travaux en deux groupes dans la création, nous voyons que la femme a été chargée des travaux délicats et subtils et que les hommes ont pris en charge les travaux pénibles comme la construction des bâtiments. Bref la femme a été chargée du développement des sentiments et des émotions humaines. La grande faute de la civilisation matérialiste a été d'affaiblir et parfois même de faire oublier ce rôle. Partout où on assiste à un affaiblissement de la famille, nous voyons que ce rôle a été négligé. Partout où on parle de négligence dans l'éducation des enfants et dans l'amour que leur apporte les bras maternels, c'est parce qu'on a négligé ce rôle. L'Occident a commis une grave faute en réduisant l'importance de ce rôle et parfois en le minimisant. Une grande partie de cette faute a été de la commettre au nom de la « défense de la femme », alors que ce n'était pas un soutien aux femmes mais une trahison des femmes et de l'Humanité.
L'importance de la femme se situe dès la grossesse et se poursuit jusqu'à la fin de la vie.

Le monde qui fait sortir la femme de la famille en lui faisant des promesses chimériques pour l'offrir, sans défense, aux regards corrompus de la société, et facilite ainsi la violation de ses droits, affaiblit non seulement la femme mais aussi la famille et les futures générations. Toute civilisation et culture fondées sur cette logique conduit à la catastrophe comme c'est le cas dans le monde contemporain. Je vous le dis c'est un de ces déluges dangereux dont les conséquences destructives apparaitront postérieurement et anéantiront les bases de la civilisation occidentale. Rien n'est visible à court terme, les résultats commenceront à se faire sentir dans 100 ou 200 ans, et des signes de cette crise morale se font sentir en Occident.

L'islam respecte la femme dans le sens vrai du terme. S'il insiste sur l'importance du rôle maternel et le respect à la mère au sein de la famille, ou encore sur son rôle, son influence, ses droits, ses responsabilités et ses limites dans la famille, cela ne veut pas dire qu'il interdit à la femme de participer aux activités sociales et d'intervenir dans les luttes et les activités publiques. Certains l'ont mal compris et certains individus hostiles en ont profité comme si la femme, pour rester une bonne mère et une bonne épouse, devait rester en retrait des activités sociales. Cela n'est pas vrai, la femme doit à la fois, être une bonne mère et une bonne épouse, et participer aussi aux activités sociales.

Fatima Zahra (que le salut divin lui soit accordé) est le symbole de l'union harmonieuse de ces différents aspects de la vie d'une femme. Zeynab Kobra en est un autre exemple. Les femmes célèbres des débuts de l'islam et d'autres femmes brillantes en sont d'autres exemples et étaient actives dans la société. L'ignorance du sens du respect de l'islam envers la femme a contribué au développement de l'idée que le monde occidental était plus respectueux envers la femme. Cela a contribué à un courant intellectuel erroné et à des amalgames. La femme, dans la famille, est au centre de la gestion, une lumière qui réunit les membres de la famille, le symbole de l'amour, de la patience et de la sérénité. La famille, qui est un refuge dans cette vie tumultueuse, est apaisée et plus sécurisante, grâce à la présence de la femme et chacun de ses rôles en tant qu'épouse, mère et fille, nécessite une suite d'éloges.