Définition de l'unité islamique

Par l'unité islamique, nous ne voulons pas l'unification des différentes branches islamiques. Le champ de confrontation des écoles islamiques, des convictions scolastiques et de jurisprudence - toute école à ses propres croyances - relève du domaine scientifique. C'est en effet le champ scientifique, le champ de Fiqh, du débat scolastique et des différences entre les convictions d'ordre du fiqh et de scolastiques qui pourrait d’ailleurs ne pas avoir aucun effet sur le plan de la réalité de la vie ou de la politique. Par l'unité du monde de l'Islam nous entendons l'absence de conflit, pas de conflit pas de différends.

(Audience accordés aux participants à la Conférence internationale de l'Unité islamique, 21 août 2007).

 

La nature de l'unité islamique

Avant son avènement, la Révolution islamique a adressé ce message à tous les musulmans. A l'époque postrévolutionnaire jusqu'à présent, nous avons recommandé aux frères musulmans dans les quatre coins du monde que l’Umma  islamique, loin des divergences de vue religieuses et celles concernant la scolastique et le Fiqh, soit placée devant un monde qui est sérieusement contre l'Islam. On doit employer cette cohésion au profit de l'Islam et des Musulmans.

(Audience accordée aux responsables de l'Assemblée mondiale de l’Ahl-ul-Bayt, mars 1997)

 

La diversité au sein du monde islamique, point faible ou point fort ?

L’Umma  islamique est constituée des nations et des adeptes de différentes écoles. Cette diversité avec la pluralité géographique dans une partie névralgique et importante du globe terrestre peut être considérée comme un point fort de la grande Umma de l'Islam. Par la suite le patrimoine, la culture et l'histoire communs de cette dernière, s'avéreraient plus efficaces dans cette immense contrée en mettant à son service les capacités humaines et naturelles. Le colonialisme occidental dès son ingérence dans les pays islamiques a pris en considération ce même point en semant partout la discorde.

Les hommes d'Etats colonialistes étaient bien conscients que si l'identité homogène du monde de l'Islam était formée, les chemins seraient fermés sur leur hégémonie politique et économique.Ainsi, dans un effort assidu et à long terme, ils ont accentué les divergences de vue entre les Musulmans en exploitant l'ignorance des masses et la faiblesse des dirigeants politiques et culturels, et ils ont ainsi continué à conforter leur hégémonie dans les pays musulmans.

(Message au Congrès du Hadj, 30 octobre 2006)  

 

Qu'est-ce qu’on entend par « s'accrocher au lien de Dieu »

Quel est le sens de cette expression coranique « s'accrocher au lien de Dieu » ?

Cela signifie avoir foi en Dieu, tout en qualifiant d'impie le Taghout, celui qui est rebelle à Son Souveraineté. Les différents groupes d'Umma islamiques croient en Dieu mais ne considèrent pas le Taghout comme une impiété. On doit rejeter le Taghout. Sinon on ne parviendra pas au seuil de la cour divine. Nous n'invitons pas les pays, les gouvernements et les nations à se précipiter pour faire la guerre contre l'Amérique, nous les invitons plutôt à refuser de se soumettre à l'Amérique. Nous les appelons à ce qu'ils ne coopèrent pas avec les ennemis de l'Islam et les musulmans. Par exemple on ne doit pas coopérer avec eux en ce qui concerne l'unité de l’Umma  islamique, on doit reconnaître l’Umma  islamique avec son propre trait, c'est-à-dire l'unité.

(Audience accordée aux participants à la Conférence internationale sur l'unité islamique, 21 août 2006)

 

La nécessité de l'unité au sein du monde de l'Islam et face à l'Amérique et ses alliés

Le monde de l'Islam a plus que jamais besoin de l'unité du Verbe. Les nations musulmanes font l'objet de la tyrannie exercée par les ennemis de l'Islam et par l'arrogance. Les nations musulmanes se sentent affligées de ce qu'ils constatent en Irak, en Palestine et en Afghanistan. Leur cœur est empli de chagrins et leur gorge pleine de cris ; les Etats islamiques doivent utiliser cette force.

Aujourd'hui, le monde de l'Islam doit résister en bloc devant les violations de l'arrogance américaine et de ses alliés, en tout lieu et sous toute circonstance. Il doit savoir qu'il n'existe aucune autre solution que la résistance pour anéantir cet élément maléfique, en l'occurrence l'Amérique et l'arrogance, il doit savoir qu'aucune flexibilité, négligence et retrait n'assouviraient l'appétit insatiable des arrogants.

L'Amérique et l'arrogance mondiale ne souhaitent que leur domination absolue sur le monde de l'Islam, notamment sur la région du Moyen-Orient.

(Audience accordée aux responsables de l’ordre à l’occasion de l’anniversaire de naissance du vénéré Mohammad (SAWS), septembre 2004).

 

L’impératif de l'unité du monde de l'Islam

Aujourd'hui, le monde de l'Islam plus que tout autre moment a besoin de l'unité et d'union et les musulmans doivent s'unir comme des frères. Cette union ne se concrétise contre aucun pays du monde, plutôt elle constitue un facteur important et fondamental pour maintenir et protéger les intérêts de l’Umma  islamique.

(Propos lors de la rencontre du président du Zanzibar, Salmine Amor et la délégation accompagnant, octobre 1999).

Aujourd'hui, le monde de l'Islam pour sa survie, son honneur et son salut et pour hisser le drapeau de l'Islam a besoin de l'unité. Laquelle logique pourrait résister devant ces questions ? Si l'on peut y résister, alors des divergences de vue seront créées.

L'unité va avant toutes les nécessités et les priorités, elle est la priorité des priorités. Pourquoi nous ne comprenons plus la nécessité de l'unité entre les musulmans ?

(Audience accordée aux responsables de l'Ordre et aux participants à la Conférence sur l'unité, avril 2004)

Aujourd'hui, plus que jamais, le monde de l'Islam a besoin de l'union, de solidarité et du recours au Coran. D'une part, les capacités du monde de l'Islam pour le développement, la gloire et le pouvoir ont été révélées au grand jour plus que par le passé ; et aujourd'hui, la grandeur de l’Umma  islamique est devenue un grand motif et une grande revendication des jeunes et des élites. Les slogans hypocrites des arrogants ont perdu de leur efficacité et les visées funestes de ces derniers ont été progressivement dévoilées par l’Umma  islamique et de l'autre, les mondivores qui rêvent toujours la souveraineté sur le monde entier, craignent constamment le réveil et l'unité de l’Umma  islamique en le considérant comme un grand obstacle devant leurs funestes complots et feront tout leur possible dans cette voie. Aujourd'hui, c'est le jour de fraternité dans tous les domaines et face à tous les complots. C'est un jour où le terrain est préparé à la parousie du Vénéré Mahdi- que Dieu hâte sa venue.(Message au grand Congrès du Hadj, janvier 2004)

La question de l'unité constitue le plus important sujet du monde de l'Islam. Si cette unité se réalisait, nous pourrions enregistrer des progrès scientifiques et politiques.

(Audience accordée aux participants à la conférence internationale de l'Unité islamique, 21 août 2007)

 

L'unité des musulmans, la condition à la réalisation de la promesse divine

Dieu le Tout-Puissant a promis: Dieu vous aidera, Dieu vous guidera. Notre cher Imam Khomeiny aussi a promis pratiquement cette leçon à la nation iranienne et notre nation a vu de ses propres yeux le résultat, le monde aussi en a été témoin.

Il n’y a aucun doute que la promesse divine sera accomplie: la promesse sera sans doute pratiquée et réalisée. Mais à condition de la résistance, de ne pas perdre le chemin et l'objectif, de maintenir l'unité et la confiance  au Tout Puissant.

(juin 2006)

 

Le Prophète de l'Islam, axe principal de l'union islamique

Le Grand Prophète de l'Islam est l'axe autour duquel pivote l'unité. Le monde de l'Islam est capable de se nouer à ce point. Ici c'est le lieu où les sentiments de tous les musulmans sont concentrés. Ici c'est le foyer de l'amour, d'affection et du monde de l'Islam. Vous constatez comment les plumes des mercenaires des Sionistes attaquent ce foyer en l'offensant. Ils prennent en compte ce point afin que l'on oublie l'importance de l'outrage fait à l’Umma  islamique. C'est le point principal ; les politiciens, les élites scientifiques et culturels, les écrivains, les poètes et les artistes s'appuient sur ce même point et c'est grâce à cette devise que les musulmans se rapprochent les uns des autres. Les musulmans ne doivent pas mettre l’accent sur les divergences de vue, ils ne doivent pas accuser les uns les autres, ils ne doivent pas considérer comme impie, l'un et l'autre, ils ne doivent pas s'écarter de la religion. Le cœur de l’Umma  islamique bat au rythme du rappel du prophète, nous sommes tous les épris de ce vénéré prophète.

(Audience accordée aux responsables de l'Ordre à l’occasion de l’anniversaire de la naissance du très vénéré messager de l'Islam, avril 2007)

Ce qui est important pour nous les musulmans c'est d'approfondir notre connaissance de l'Islam et du grand Prophète de l'Islam. Aujourd'hui, dans le monde de l'Islam la discorde et la séparation constituent un véritable problème. Le Prophète constitue l'axe de l'unité du monde de l'Islam, le point de croyance de tout, le point de concentration de tous les sentiments. Nous les musulmans, nous ne connaissons aucun autre point clair que le prophète. Tout le monde le croit, outre cela, un lien affectif et spirituel relie les cœurs et les sentiments des musulmans à l'existence bénie du prophète.

Ceci constitue le centre de l'unité..... Les oulémas de l'Islam, les intellectuels musulmans, les écrivains, les poètes et les artistes au sein du monde de l'Islam sont chargés aujourd'hui de tracer, dans la mesure du possible, l'immense personnalité du Prophète et ses dimensions sublimes pour les musulmans et les non musulmans, ce qui contribue à l'union de l’Umma  islamique et à l'épanouissement de l'éveil islamique de ses jeunes.

(Audience accordée aux responsables de l'Ordre, juin 2000).

 

Les maux chroniques du monde de l'Islam

De nos jours, le monde de l'Islam est aux prises avec des maux chroniques. Peut-être, parmi lesquels, les plus importants sont: les conflits politiques et religieux, l'ébranlement de la morale et de la foi, l'arriération scientifique et industrielle, la dépendance politique et économique, l'aristocratie, l'excès et l'orgueil et tout cela sur le fonde de la misère, de la faim et du malheur, de l'absence de la confiance en soi, le désespoir, l'isolement de la religion et la séparation de celle-ci de la politique et de la vie, l'absence d'initiative dans la création de nouveaux termes dont le Coran est la source inépuisable, l'apathie envers l'offensive culturelle de l'Occident et en fin de compte le fait de fouler aux pieds l'honneur et la gloire des nations musulmanes à l'ombre des tergiversations et des tromperies de certains dirigeants politiques. Ces maladies sont créées les unes par les autres et tout au long du temps à la suite de la trahison, de l'absence de volonté, de l'ignorance et du despotisme des éléments à l'intérieur ou bien des ennemis et de la tyrannie des étrangers; ce qui a assené un coup dur à l’Umma  islamique.

(Message adressée à l'occasion des jours du pèlerinage et des cérémonies du désaveu des mécréants, mars 2000)

On doit lutter contre certains facteurs qui perturbent l'unité, par exemple, les différends interethniques, les divergences interconfessionnelles, les litiges politiques. En s'appuyant sur le nom sacré du Prophète et en se rappelant que ce vénéré est l'axe de l'unité de l’Umma  islamique, on s’emparera de ces différends. Pires encore ce sont les différends aboutissant à la discorde semée parmi l’Umma  islamique.

Sur le fonde de ces différends interethniques et interconfessionnels, les ennemis de l'Islam poursuivant la même ligne politique, sèment la discorde entre les Musulmans.  Les manipulations de l'ennemi, leurs complots et leurs réflexions sont bien manifestes à travers ces différends; on doit les éliminer. Les dirigeants de l’Umma  de toutes les ethnies ne doivent pas permettre que les troubles créés parmi les musulmans de la part des ennemis de l'Islam mettent davantage en danger la paix, l'amitié et l'affection. Le Coran recommande à l'unité. Le Coran nous a prévenus que si nous perdions notre unité et solidarité; notre honneur, gloire et pouvoir seraient anéantis.

(Audience accordée aux responsables de l'Ordre et aux dirigeants des pays islamiques, avril 2006)

Nous souffrons d'une maladie dangereuse, qui demande un grand effort pour l'éliminer. Divergences, incohérences, inimité sont de maladies très dangereuses. Et je tiens à vous rappeler que si, dans le passé, une telle maladie se trouvait de manière normale, dans le corps du monde de l'Islam et de l’Umma  musulmane, de nos jours la politique politicienne cherche à tout prix de l'aggraver. Nous en constatons de si terribles et nombreux exemples au sein du monde de l'Islam, qui font trembler tout homme lucide. Nous ne craignons pas l'animosité externe. L'aspect imposant de l'Amérique et des puissances arrogantes ne nous a pas jusqu'ici faits peur, ni intimidés. Les campagnes venimeuses aux niveaux politique, militaire, propagandiste et économique ne sont absolument pas parvenues à nous rendre passifs et n'y parviendront jamais. Or, c'est cette maladie, rongeant de l'intérieur le monde de l'Islam, qui nous fait trembler et que nous craignons. Trouvez-en un remède.

(Audience accordée aux participants de la Conférence internationale de l'Unité islamique, 21 août 2006)

 

Le remède aux maux du monde de l'Islam

« L'unité de l’Umma  islamique » est la priorité de nos priorités au sein du monde de l'Islam. Si nous arrivons à surmonter la perfidie de l'ennemi et à déjouer ses complots divisionnistes, nous saurons régler un grand nombre de nos problèmes. Le problème des minorités islamiques est un de ces problèmes qui sera surmonté.

(Audience accordée aux participants de la Conférence internationale de l'Unité islamique, 21 août 2006)

Le renforcement de l'esprit et de l'identité islamique constituent le vrai remède de toutes les difficultés actuelles du monde de l'Islam. Les Chiites ont toujours le porte-étendard de l'unité islamique et la République Islamique d’Iran prenant en considération cette question, définit comme sa propre tâche la défense de l’Umma  islamique.

(Propos lors de la rencontre avec les participants à la conférence de l'Assemblée mondiale de l’Ahl-ul-Bayt, octobre 2003).

Fort d'un milliard et demi d'âmes, riche en multiples et variés ressources, doté de nombreuses potentialités géographiques et naturelles, le monde de l'Islam qui dispose de capitaux uniques dans leur genre, est en mesure de bâtir un bloc uni et titanesque. Il fait maintenant plus de deux siècles que la bourse du colonialisme occidental se gonfle constamment des richesses de cette région. Que ce soit à l'ère du vieux colonialisme ou celle du néo-colonialisme ou celle des temps modernes, cette région a été d'une manière ou d’une autre au service des objectifs politiques de l'Arrogance, à sa tête l'Amérique. Si l’Umma  islamique restitue son unité, si la puissance islamique, dans le sens propre du terme, se manifeste, si l'indépendance islamique, la véritable indépendance, se réalise dans son sens véridique, l'hégémonie économique, politique et culturelle de l'ennemi sera éradiquée. Une telle chose n'est pas à leur goût, ils feront tout leur possible pour que cela ne se produise pas. Diviser, semer la discorde est le moyen qu'ils ont trouvé ; et cette maladie s'est malheureusement ancrée dans le corps du monde de l'Islam.

(Audience accordée aux participants de la Conférence internationale de l'Unité islamique, 21 août 2006)

 

La mission des Etats islamiques et des élites dans l'unité de l’Umma  islamique

Aujourd'hui l'unité au sein du monde de l'Islam constitue l'ultime objectif que si cette unité est réalisée en ce moment là, il pourra, en vérité garantir l'honneur et la gloire de tout un chacun, permettant de mettre en application les verdicts et les principes islamiques. Le monde de l'Islam est capable de le faire. Et pour cela, les Etats et même les peuples doivent aider.

Les gouvernements aussi doivent contribuer à mettre en application cette unité, cette solidarité. L’Umma  islamique, si elle retrouvait sa place véritable sur la scène internationale, elle saurait ensuite à même soutenir ces Etats et d'autres états islamiques ne seront plus contraints de se soumettre, désormais, à l'Amérique et à l'Angleterre, car en ce moment c'est l’Umma  islamique qui les protégerait et se trouverait derrière eux.

(Audience accordée aux participants au 2ème congrès marquant le souvenir d'Ibn Meiytham Bahrâni, 15 janvier 2007)

Il incombe à tout un chacun d'avoir une juste conception de cette force colossale et immense qu'est celle du peuple. L'initiative, la volonté, la sincérité dans le verbe et l'acte ainsi qu'un travail assidu s'avèrent nécessaires pour mettre une telle force au devant de la scène. Si la masse du peuple entre en scène et si les hommes politiques et les dirigeants des pays s'approchent aux masses populaires, aucune puissance ne sera en mesure de les confronter, aucune menace ne les intimidera. Certes, l'homme ne parviendra à rien sans le Jihad, c'est au creuset des épreuves qu'il se formera. L’Umma  islamique doit endurer les difficultés pour réaliser ses objectifs sublimes. Voilà les importants devoirs qui nous incombent aujourd'hui, au sein du monde de l'Islam.

(Audience accordée aux participants de la Conférence internationale de l'Unité islamique, 21 août 2006)

Les Ulémas, les intellectuels, les grandes personnalités et les penseurs érudits du monde de l'Islam, ceux qui disposent de ces tribunes populaires et sont capables de construire l'opinion de leur peuple, ont une grande mission à accomplir ; ils doivent faire comprendre de la meilleure manière, à ce peuple, la force nationale, la force du peuple au sein du monde de l'Islam, car il y a des siècles, en l'occurrence, début de l'époque du colonialisme jusqu'à présent que l'arrogance mondiale a voulu suggérer aux nations musulmanes qu'ils sont incapables de d’entreprendre aucune actions, qu’ils ne peuvent rien faire.

(Audience accordée aux participants à la Conférence internationale sur l'unité islamique, 21 août 2006)

L'élite politique, religieuse, culturelle ainsi que la fleur des personnalités nationales, des jeunes et des universitaires assument une responsabilité plus lourde que les autres. Il incombe à ces élites de se choisir pour slogans l'unité et l'entente entre les adeptes des écoles islamiques, et de bannir le sectarisme et toutes les divergences qui en découlent.

(Message au Congrès grandiose du Hadj, 9 janvier 2007)

Les élites politiques et intellectuelles du monde de l'Islam sont chargées d'une lourde responsabilité. Que les penseurs musulmans transmettent, clair et éloquent, aux hommes le message émancipateur de l'Islam. Qu'ils donnent une juste conception de l'identité islamique des nations musulmanes. Qu'ils rappellent à la jeune génération les enseignements lumineux de la sainte religion, consacrés notamment à des thèmes tels que les droits de l'Homme, la liberté, la démocratie, les droits de la femme ainsi que la lutte contre la dépravation, la discrimination, la misère et l'arriération scientifique. Qu'ils mettent au grand jour la duperie médiatique de l'Occident à propos de la lutte anti-terrorisme et de l'action contre les ADM. De nos jours, le monde occidental doit relever ces défis, aussi bien sur le plan théorique que dans le pratique et c'est à lui d'en répondre devant l'opinion publique internationale. L'Occident doit répondre du massacre des enfants palestiniens, des droits de la femme et de la préservation de sa dignité, du droit à l'autodétermination des nations et de leur droit de disposer de leurs ressources et richesses et même du droit de ses propres citoyens. L'interdiction du port du voile islamique dans certains pays européens ne témoigne-t-elle pas de la fausseté de ses prétentions sur la liberté ?

Les hommes politiques et les responsables des pays islamiques sont aussi pour leur part, chargés d'importants devoirs historiques. Leur responsabilité majeure consiste à ne s'appuyer que sur leur propre nation et balayer d'un revers de la main les dictats infinis des puissances arrogantes. Qu'ils ne jettent pas aux oubliettes l'immense et puissante identité de l'« Umma islamique », qui est la clé à de nombreux problèmes. Que l'indice déterminant dans les prises de décision liées au monde de l'Islam repose sur les intérêts de l’Umma  islamique et le maintien de son autorité.

(Message au Congrès du Hadj, 1er février 2003)

 

La nécessité de la rédaction de la charte de l'unité islamique

Mettez en application le terme de l'unité islamique, préparez la charte que tous les ulémas, tous les intellectuels du monde, toutes les élites politiques ont confirmé sincèrement et pour sa mise en vigueur, ils ont fait tout leur possible et tout cela afin que désormais aucun musulman, adepte d'une école de l'Islam ne puisse condamner celui qui prononce le terme du monothéisme; nos frères doivent s'unir.

(Audience accordée aux participants à la Conférence internationale sur l'unité islamique, 21 août 2006)

 

Le Jihad, signe pratique de la solidarité entre les musulmans

Nous sommes tous témoins du fait qu'il (Imam Ali) a accompli de la meilleure manière le Jihad sur le sentier Dieu. C'est ce que nous lisons dans le pèlerinage de l'Emir des Croyants et des autres Imams (bénis soient-ils). Nous sommes tous chargé de ce Jihad. Le Jihad scientifique, le Jihad pratique, le Jihad à l'époque de la guerre, le Jihad à l'époque de la paix, le Jihad contre l'âme charnelle, le Jihad contre l'ennemi à l'extérieur, le Jihad contre la langue, tous sont des enseignements à apprendre. Tous ce que vous faites pour la promotion de la religion ou bien pour le rehaussement du niveau du rôle des musulmans constituent le Jihad. Ce que vous apprenez pour faire parvenir la nation islamique à la promotion générale s'appellent le Jihad. Les efforts déployés pour créer l'entente et l'affection parmi l’Umma  islamique et sa solidarité sont appelés aussi le Jihad. Lorsque vous luttez contre les désirs charnels et sataniques dans votre for intérieur, cela aussi est une sorte de Jihad ; lorsque vous considérez, dans le verbe et dans l'acte, comme ennemis, les ennemis de Dieu, de la religion et du Coran, est le Jihad. Tous ceux-ci constituent les leçons données par l'Emir des croyants (Imam Ali) et les leçons des grandes personnalités de la religion. Le Jihad ne se limite pas seulement à un champ de bataille et l’Umma  islamique en oubliant le Jihad dans la voie de Dieu se trouve aujourd'hui dans une situation inappréciable.

(Audience accordée aux différentes couches sociales au jour anniversaire du vénéré Imam Ali (S), 8 août 2007)

 

Divergence dans les écoles islamique : la somme du fanatisme et du colonialisme

Les divergences, sur le fond du fanatisme, entre les partisans de deux convictions, ont toujours existé et existent encore et sont normales. Ce ne sont pas propres aux chiites et sunnites. On peut constater au fil du temps, les divergences, même, entre les différentes branches du chiisme et du sunnisme. Tournez les pages de l'histoire, constatez les divergences entre les différentes branches sunnites - à titre d'exemple les acharites, et les mutazilites, les hanbalites, les hanafites et les shaféites, etc. - ainsi que parmi les diverses branches chiites, il y avait toujours des différends. Lorsque ces divergences arrivent aux échelles plus basses - chez la population - elles pourraient parvenir à des points dangereux et extrémistes, cela pourrait aboutir à des prises de bec. Les ulémas se retrouvent, entament un dialogue et discutent ; or, lorsque ce sera au tour de ceux qui sont dépourvus de moyens scientifiques, ils agissent sous l'impulsion des sentiments, ils agitent les poings et dégainent les armes ; voilà ce qui est dangereux. Il y avait toujours de telles choses dans le monde ; et il y avait toujours des croyants qui essayaient d'endiguer de tels comportements. Les oulémas et les élites se sont attelés à empêcher les couches sociales non scientifiques à s'accrocher. Or, depuis un certain temps, un autre facteur aussi y est intervenu et ce n'est que le « colonialisme ». Je ne voudrais pas dire que les divergences entre sunnites et chiites ont toujours été liées au colonialisme ; non, les sentiments y ont aussi leur part ; les ignorances, le fanatisme, les sentiments débridés et les préjudices y interviennent ; mais depuis que le colonialisme y est entré en plein pied, il a exploité a maxima, cette arme.

(Audience accordée aux participants au 2ème congrès marquant le souvenir d'Ibn Meiytham Bahrâni, 15 janvier 2007)

Nulle doute que le monde de l'Arrogance considère l'éveil des musulmans, l'unité islamique et le progrès de nos nations sur les scènes du savoir, de la politique et de l'innovation, comme le plus grand obstacle à leur hégémonie mondiale ; c'est pourquoi il s'en est pris de tous ses moyens. Nos nations musulmanes sont loin d'oublier l'expérience de l'époque du colonialisme et du néocolonialisme. Aujourd'hui, à cette période du post-néocolonialisme, il faut tirer leçon de ces expériences et ne pas permettre à l'ennemi d'imposer, encore une fois, pour une longue durée, son hégémonie sur notre sort.

(Message au Congrès grandiose du Hadj, 9 janvier 2007)

 

 

La discorde : un péché historique

Aujourd'hui, tout acte divisionniste au sein du monde de l'Islam sera jugé un péché historique. Ceux qui, dans un esprit d'animosité et sous des prétextes vains accusent d'infidélité les immenses masses de musulmans ; ceux qui, imbibés de fausses illusions, offensent les valeurs sacrées des différentes branches des musulmans ; ceux qui enfoncent lâchement leur sabre dans le dos des jeunes et dévoués libanais qui sont la fierté de l’Umma  islamique ; ceux qui pour amadouer l'Amérique et le régime sioniste parlent d'un présumé danger du « croissant chiite » ; ceux qui, en Irak, embrasent l'insécurité et procèdent au fratricide pour vouer à l'échec le gouvernement musulman et populaire ; ceux qui mettent sous pression de toutes parts, le gouvernement Hamas, ce gouvernement populaire et élu de la nation palestinienne ; qu'ils agissent sciemment ou inconsciemment, ils sont des criminels qui sont prohibés dans les annales de l'histoire de l'Islam et dans l'optique des générations futures.

(Message au Congrès grandiose du Hadj, 9 janvier 2007)

Exacerber les sensibilités religieuses et ‎attiser les divergences entre les Musulmans sont ‎considérés comme un péché et ceux qui commettent un ‎tel péché agissent, effectivement, dans le sens des ‎desseins néfastes des services de renseignements ‎américains et israéliens, et Dieu le Tout-Puissant leur réservera ‎un châtiment en proportion.

(Audience accordée aux responsables des affaires culturelles et exécutives du Hadj, 14 novembre 2007)

 

Les facteurs de la floraison et du déclin de la civilisation islamique

Le premier fruit politico-humain de l'Islam est l’Umma  musulmane, qui a vu le jour à Médine, la ville du Messager et qui s'est engagée de manière légendaire et surprenante dans la voie de la croissance qualitative et quantitative. Il n'était même pas écoulé un demi siècle de ce bienheureux événement qu'il avait traversé plus de la moitié des royaumes de trois grandes et anciennes civilisations, à savoir la Perse, la Rome et l'Egypte ; et un siècle après, il a jeté les bases d'une brillante civilisation et d'un gouvernement puissant au sein du monde, dont les frontières allait de l'est à l'ouest, de la Muraille de Chine jusqu'aux côtes de l'Atlantique, et du nord au sud, des steppes de la Sibérie jusqu'à l'océan Indien. Les 3ème et 4ème siècles de l'hégire lunaire (IXe et Xe siècles de l'ère chrétienne) et après, sont embellis d'une si brillante civilisation dont, même après des siècles durant, des bienfaits scientifiques et culturels sont toujours perceptibles dans la civilisation contemporaine. Quoique les historiens occidentaux, au moment de narrer l'histoire de la science et de la civilisation, ignorent en bloc cette grandiose et sans précédente renaissance et lient directement l'histoire de la science à la Grèce et à la Rome ! Comme si la science et la civilisation étaient mortes pendant un millénaire et ont revu le jour avec la Renaissance ! Or, la vérité est que le Moyen-âge n'était pour l'Europe médiévale qu’une période de ténèbres, d'ignorance et de terreur, tandis qu'il s'agit pour le monde de l'Islam, s'étalant sur une étendue beaucoup plus large que le Vieux Continent - de l'Andalousie à la Chine -, de la période de lumière, de l'éveil et du progrès scientifique.

(Les cérémonies d'ouverture du 8ème Sommet de l'OCI, décembre 1997)

 

Les défis et les déviations historiques de l’Umma  islamique

Confrontée aux défis et dérives, la grande Umma islamique a traversé au fil des siècles des montées et des descentes. Nous nous sommes éloignés de l'Islam pour nous occuper justement des choses que la sainte religion nous avait mises en garde. Durant toute cette longue histoire, nous nous sommes enlisés dans des guerres civiles ; les puissances rebelles nous ont occupés à des futilités. Et le résultat fut que la grande Umma islamique, tout au long des siècles, qui ont suivi les premiers siècles de l'Islam, n'est pas parvenue au but ultime que le Prophète de Dieu et la sainte religion lui avait prévu. Quoique le Seigneur ait gratifié les pays islamiques d'immenses richesses, pour ainsi assurer notre progrès, nous sommes en retard sur le plan scientifique, industriel et de nombreux autres indices du développement. L'Islam n'avait pas prescrit ni déterminé un tel sort pour nous ; cela relevait de notre ignorance, de notre laxisme, de notre acte inapproprié. Comme le dirait le saint Coran, « c'est nous-mêmes qui avons porté préjudice à nous », ce n'est que notre négligence et inertie, au fil du temps ; nous qui sommes responsables de la situation dans laquelle nous nous trouvons.

(Audience accordée aux responsables de l'Ordre, avril 2004)

 

Les facteurs internes du déclin de la civilisation islamique

Ce qui a bâti la civilisation [la civilisation islamique] - en d'autres termes l'Islam et ses directives édifiantes - sont aujourd'hui à notre disposition et nous avertissent :"Ô les croyants ! Cherchez à répondre à Dieu et au Messager lorsqu'il vous appelle à ce qui donne la vie, et sachez que Dieu s'interpose entre l'homme et son cœur, et que vers Lui vous serez rassemblés" (verset 24 de la sainte sourate 8). L'Islam a montré qu'il est en mesure de conduire son Umma vers la perfection civique et scientifique et lui assurer la grandeur et la puissance politique. La foi, la persévérance, et l'écart de discorde et de dissension sont les conditions nécessaires à la réalisation de cet objectif majeur. Dans ce sens, le Saint Coran nous enseigne notamment dans le verset 139 de la sourate 3: "Ne vous affaiblissez pas, ne vous affligez pas: vous serez les très-hauts, si vous êtes croyants.", ainsi que dans le verset 69 de la sourate 29. "Et quant à ceux qui, en Nous, luttent, très certainement Nous les guiderons en Nos sentiers. Et certes oui, Dieu est avec les bienfaisants." Le Saint Coran rappelle aussi dans le verset 46 de la sourate 8: "et obéissez à Dieu et à Son messager; et ne vous disputez pas, sans quoi vous fléchirez et votre bon vent s'en ira. Et endurez avec constance: oui, Dieu est ceux qui endurent avec constance." L'affaiblissement de ces trois facteurs est la cause de la situation déplorable dans laquelle se trouve aujourd'hui l’Umma  islamique.

(Les cérémonies d'ouverture du 8ème Sommet de l'OCI, décembre 1997)

 

La séparation de la religion de la politique : facteur du déclin de l’Umma  islamique

Depuis que l’Umma  islamique a séparé la religion de l'Etat, la morale de l’administration de la société, elle est victime de perturbation. En ce jour-là où les monarques au nom du Calife - à Bagdad, à Cham, par-ci par-là dans le monde entier - ont hissé le drapeau de l'Islam, mais sous la bannière de l'Islam, ils ont rassemblé l'âme charnelle, la vanité, l'arrogance royale, la cupidité, les richesses, leurs trésors, et ils se sont attachés à ces choses futiles, le terrain a été balisé au déclin du monde de l'Islam.

(Audience accordée aux différentes couches sociales, aux responsables de l'Ordre et aux ambassadeurs des pays islamiques à Téhéran, 22 août 2006)

 

Les facteurs externes du déclin de la civilisation islamique

Sur le volet des facteurs externes, causant la situation actuelle, j'y trouve l'assaut du front de l'Arrogance comme le facteur le plus efficace. Selon notre terminologie, l'Arrogance constitue cet ensemble de puissances qui, sur la base de leurs capacités politique, militaire, scientifique et économique, et dans une optique discriminatoire vis-à-vis de l'homme, met sous pression les immenses ensembles humains - les nations, les pays et les gouvernements - et les tiennent sous leur hégémonie arrogant et humiliant, dans le sens de leurs propres intérêts. L'Arrogance s'ingère dans leurs affaires intérieures, pille leurs richesses, réprime les nations, impose ses diktats aux gouvernements et offense leurs cultures et traditions. Des exemples manifestes de telles attitudes et démarches ont été appliqués par le vieux colonialisme, ensuite le néo-colonialisme, et tout récemment l'assaut tous azimuts sur les plans politique, économique, propagandiste et même militaire, de la part des ex-colonialistes et leurs héritiers, à l'encontre de nos nations. Les puissances occidentales ont profité dans cette offensive du progrès scientifique et technologique, ainsi que de certaines caractéristiques nationales et indigènes. Nous, nous ne reprochons pas nos ennemis. Sont reprochables ceux qui, par fainéantise, égoïsme et ignorance ont favorisé le terrain à la victoire de l'ennemi et à leur propre anéantissement. Dans ses offensifs tous azimuts, l'Occident a visé notamment notre foi et nos convictions islamiques, et à travers son savoir-faire dont tout le monde a besoin, il a propagé la culture de dépravation et de la négligence de la religion et de l'éthique - avec laquelle lui-même est aux prises - dans nos communautés. Nul doute que ce bourbier d'immoralité avalera, tôt ou tard, l'actuelle civilisation occidentale et l'anéantira. Harcelé par l'assaut de l'ennemi et confronté à des éléments internes, héritage des générations précédentes, le monde de l'Islam se trouve dans une situation déplorable.

(Les cérémonies d'ouverture du 8ème Sommet de l'OCI, décembre 1997)

 

Les nouvelles occasions pour le monde de l'Islam

Quoique le colonialisme, dans le passé, ait su conforter ses assises dans le monde de l'Islam et métamorphosé les musulmans en des nations dépendantes, de nouvelles occasions s'offrent maintenant au monde de l'Islam, qu'il doit saisir. La plus importante de ces occasions réside en l'Islam lui-même et en sa puissance ; puisque la sainte religion est en mesure d'équiper  les musulmans aussi bien sur le plan physique que spirituel, les unir sous une même bannière et assurer leur solidarité.

(Audience accordée aux oulémas, aux scientifiques, aux penseurs et aux intellectuels du monde de l'Islam, décembre 2003)

 

L'élite, responsable de la propagation de l'unité des écoles islamiques

L'élite politique, religieuse, culturelle ainsi que la fleur des personnalités nationales, des jeunes et des universitaires assument une responsabilité plus lourde que les autres. Il incombe à ces élites de se choisir pour slogans l'unité et l'entente entre les adeptes des écoles islamiques, et de bannir le sectarisme et toutes les divergences qui en découlent.

(Message au Congrès grandiose du Hadj, 9 janvier 2007)

 

Les responsabilités de l'élite intellectuelle et politique du monde de l'Islam

Les élites politiques et intellectuelles du monde de l'Islam sont chargées d'une lourde responsabilité. Que les penseurs musulmans transmettent, clair et éloquent, aux hommes le message émancipateur de l'Islam. Qu'ils donnent une juste conception de l'identité islamique des nations musulmanes. Qu'ils rappellent à la jeune génération les enseignements lumineux de la sainte religion, consacrés notamment à des thèmes tels que les droits de l'Homme, la liberté, la démocratie, les droits de la femme ainsi que la lutte contre la dépravation, la discrimination, la misère et l'arriération scientifique. Qu'ils mettent au grand jour la duperie médiatique de l'Occident à propos de la lutte anti-terrorisme et de l'action contre les ADM. De nos jours, le monde occidental doit relever ces défis, aussi bien sur le plan théorique que dans le pratique et c'est à lui d'en répondre devant l'opinion publique internationale. L'Occident doit répondre du massacre des enfants palestiniens, des droits de la femme et de la préservation de sa dignité, du droit à l'autodétermination des nations et de leur droit de disposer de leurs ressources et richesses et même du droit de ses propres citoyens. L'interdiction de porter du voile islamique dans certains pays européens ne témoigne-t-elle pas de la fausseté de ses prétentions sur la liberté ?

Les hommes politiques et les responsables des pays islamiques sont aussi pour leur part, chargés d'importants devoirs historiques. Leur responsabilité majeure consiste à ne s'appuyer que sur leur propre nation et balayer d'un revers de la main les diktats infinis des puissances arrogantes. Qu'ils ne jettent pas aux oubliettes l'immense et puissante identité de l'« Umma islamique », qui est la clé à de nombreux problèmes. Que l'indice déterminant dans les prises de décision liées au monde de l'Islam repose sur les intérêts de l’Umma  islamique et le maintien de son autorité.

(Message au Congrès grandiose du Hadj, 1er février 2003)

 

Les responsabilités du monde de l'Islam : connaître la force du peuple et la lutte sur le sentier divin

 

Il incombe à tout un chacun d'avoir une juste conception de cette force colossale et immense qu'est celle du peuple. L'initiative, la volonté, la sincérité dans le verbe et l'acte ainsi qu'un travail assidu s'avèrent nécessaires pour mettre une telle force au devant de la scène. Si la masse du peuple entre en scène et si les hommes politiques et les dirigeants des pays s'approchent aux masses populaires, aucune puissance ne sera en mesure de les confronter, aucune menace ne les intimidera. Certes, l'homme ne parviendra à rien sans le jihad, c'est au creuset des épreuves qu'il se formera. L’Umma islamique doit endurer les difficultés pour réaliser ses objectifs sublimes. Voilà les devoirs importants qui nous sont confiés aujourd'hui, au sein du monde de l'Islam.

(Audience accordée aux participants de la Conférence internationale de l'Unité islamique, 21 août 2006)

 

L'unité de l’Umma  islamique : la clé des problèmes des minorités musulmanes

L'unité de l’Umma  islamique » est la priorité de nos priorités au sein du monde de l'Islam. Si nous arrivons à surmonter la perfidie de l'ennemi et à déjouer ses complots divisionnistes, nous saurons régler un grand nombre de nos problèmes. Le problème des minorités islamiques est l'un de ces problèmes qui sera surmonté.

(Audience accordée aux participants de la Conférence internationale de l'Unité islamique, 21 août 2006)

 

Différend et inimité : une maladie maligne du monde de l'Islam

Nous souffrons d'une maladie dangereuse, qui demande un grand effort pour l'éliminer. Divergences, incohérences et inimité sont des maladies très dangereuses. Et je tiens à vous rappeler que si, dans le passé, une telle maladie se trouvait de manière normale dans le corps du monde de l'Islam et de l’Umma musulmane, de nos jours la politique politicienne cherche à tout prix de l'aggraver. Nous en constatons de si terribles et nombreux exemples au sein du monde de l'Islam, qui font trembler tout homme lucide. Nous ne craignons pas l'animosité externe. L'aspect imposant de l'Amérique et des puissances arrogantes ne nous a pas jusqu'ici faits peur ni intimidés. Les campagnes venimeuses aux niveaux politique, militaire, propagandiste et économique ne sont absolument pas parvenues à nous rendre passifs et n'y parviendront jamais. Or, c'est cette maladie, rongeant de l'intérieur le monde de l'Islam, qui nous fait trembler et que nous craignons. Trouvez-en un remède.

(Audience accordée aux participants de la Conférence internationale de l'Unité islamique, 21 août 2006)

 

Union : le point final de l'hégémonie de l'ennemi sur le monde de l'Islam

Fort d'un milliard et demi d'âmes, riche en multiples et variés ressources, doté de nombreuses potentialités géographiques et naturelles, le monde de l'Islam qui dispose de capitaux uniques dans leur genre, est en mesure de bâtir un bloc uni et titanesque. Il fait maintenant plus de deux siècles que la bourse du colonialisme occidental se gonfle constamment des richesses de cette région. Que ce soit à l'ère du vieux colonialisme ou celle du néo-colonialisme ou celle des temps modernes, cette région a été d'une manière ou d'une autre au service des objectifs politiques de l'Arrogance, à sa tête l'Amérique. Si l’Umma islamique restitue son unité, si la puissance islamique, dans le sens propre du terme, se manifeste, si l'indépendance islamique, la véritable indépendance, se réalise dans son sens véridique, l'hégémonie économique, politique et culturelle de l'ennemi sera éradiquée. Une telle chose n'est pas à leur goût, ils feront tout leur possible pour que cela ne se produise pas. Diviser, semer la discorde est le moyen qu'ils ont trouvé ; et cette maladie s'est malheureusement ancrée dans le corps du monde de l'Islam.

(Audience accordée aux participants de la Conférence internationale de l'Unité islamique, 21 août 2006)

 

Divergence chiite-sunnite : la somme du fanatisme et du colonialisme

Les divergences, sur le fond du fanatisme, entre les partisans des deux convictions, ont toujours existé et existent encore et sont normales. Ce ne sont pas propres aux chiites et sunnites. On peut constater au fil du temps, les divergences, même, entre les différentes branches du chiisme et du sunnisme. Tournez les pages de l'histoire, constatez les divergences entre les différentes branches sunnites - à titre d'exemple les acharites, et les mutazilites, les hanbalites, les hanafites et les chaféites, etc. - ainsi que parmi les diverses branches chiites, il y avait toujours des divergences. Lorsque ces divergences arrivent aux échelles plus basses - chez la population - elles pourraient arriver à des points dangereux et extrémistes, cela pourrait aboutir à des prises de bec. Les Ulémas se retrouvent, entament un dialogue et discutent ; or, lorsque ce sera au tour de ceux qui sont dépourvus de moyens scientifiques, ils agissent sous l'impulsion des sentiments, ils agitent les poings et dégainent les armes ; voilà ce qui est dangereux. Il y avait toujours de telles choses dans le monde ; et il y avait toujours des croyants qui essayaient d'endiguer de tels comportements. Les Ulémas et les élites se sont mis à empêcher les couches sociales non scientifiques à s'accrocher. Or, depuis un certain temps, un autre facteur aussi y est intervenu et ce n'est que le « colonialisme ». Je ne voudrais pas dire que les divergences entre sunnites et chiites ont toujours été liées au colonialisme ; non, les sentiments y ont aussi leur part ; les ignorances, le fanatisme, les sentiments débridés et les préjudices y interviennent ; mais depuis que le colonialisme y est entré en plein pied, il a exploité au maximum cette arme.

(Audience accordée aux participants au 2ème congrès marquant le souvenir d'Ibn Meiytham Bahrâni, 15 janvier 2007)

 

L'unité islamique, un barrage au post-néocolonialisme

Nulle doute que le monde de l'Arrogance considère l'éveil des musulmans, l'unité islamique et le progrès de nos nations sur les scènes du savoir, de la politique et de l'innovation, comme le plus grand obstacle à leur hégémonie mondiale ; c'est pourquoi il s'en est pris de tous ses moyens. Nos nations musulmanes sont loin d'oublier l'expérience de l'époque du colonialisme et du néocolonialisme. Aujourd'hui, à cette période du post-néocolonialisme, il faut tirer leçon de ces expériences et ne pas permettre à l'ennemi d'imposer, encore une fois, pour une longue durée, son hégémonie sur notre sort.

(Message au Congrès grandiose du Hadj, 9 janvier 2007)

 
Le Hadj et l'unité islamique
 

Le Hadj: une grande occasion pour l'unité des Musulmans

Si les Musulmans saisissent l'occasion d'or que leur fournit le Hadj et s'ils profitent bien de ce point d'appui et de ce grand rassemblement qui se tient, tous les ans, une grande partie de la déception et du sentiment de faiblesse, qui plane sur les nations, disparaîtront.Le grand rassemblement annuel du Hadj peut être une démonstration concrète de la grandeur, de la diversité et de la puissance spirituelle et humaine du monde de l'Islam. Ce rassemblement fournit une occasion aux élites et aux représentants des nations musulmanes pour mieux se connaître, établir des liens et échanger des points de vue. Lors du pèlerinage du Hadj, les pèlerins peuvent être informés de ce qui se passe, véritablement, dans les autres pays musulmans et ils pourront ainsi contre le vaste tapage et la campagne d'intoxication des ennemis du monde musulman. Et tout en bénéficiant de l'ambiance spirituelle de la Mecque, pour se préparer à un mouvement harmonieux et pur, en vue de favoriser le retour à la souveraineté de l'Islam, de retrouver leur dignité et leur indépendance et de créer une évolution fondamentale dans leurs pays respectifs.

(Message adressé aux pèlerins et à l'occasion du rituel du Hadj et de la cérémonie du désaveu des mécréants, le 15 mars 2000)

Aujourd'hui, l'un des objectifs essentiels de l'arrogance et des Etats-Unis est de créer les divergences entre les sunnites et les chiites, au sein du monde de l'Islam. En Irak, comme le voyez, les éléments à la solde de l'arrogance avancent des allégations, orchestrent des campagnes d'intoxication et sèment, à leur guise, la pomme de la discorde. Il s'agit d'une politique, suivie, depuis des années, par l'arrogance et des puissances maximalistes occidentales. Le Hadj, c'est une bonne occasion pour eux afin d'inciter les Chiites contre les Sunnites ou les Sunnites contre les Chiites, les poussant à profaner, leurs principes sacrés respectifs. (Propos tenus au cours d'une audience accordée aux responsables du Hadj, le 30 décembre 2004)

Soulignez la nécessité de l'unité. Je ne dis pas, bien entendu, que cette unité doit se réaliser, tout de suite. Tout naturellement, il y a une énorme distance entre la parole, l'idée et la conviction. Mais, aujourd'hui, on cherche à semer la discorde et nous en voyons des manifestations. Il faut y faire face. Il faut souligner que l'unité entre les Musulmans est une obligation, pour cent raisons et il faut dire qu'il y a une centaine de raisons qui montrent que la possibilité de la réalisation d'une telle unité existe. Qui sont les ennemis de cette unité ? Qui sont les partisans de cette unité ? Est-ce que Dieu, les anges, les prophètes et les grands dignitaires seront contents ou mécontents de cette unité ? On peut pleinement comprendre tout cela avec une conscience religieuse et islamique, qui est commune entre tous les Musulmans. (Propos tenus au cours d'une rencontre avec les organisateurs et les responsables du Hadj, le 3 mars 1998)

 

Le Hadj : Source de la solidarité interislamique

Le Hadj est une occasion exceptionnelle et hors commun, une période pendant laquelle les pèlerins se purifient le cœur et l'âme et jouissent, autant qu'ils puissent, de la pluie de clémence. En même temps, la grande Umma islamique, composée des nations, très diversifiées, au point de vue des races, des cultures et des géographies, peut parvenir à la solidarité, à la prise de conscience de soi et au réveil, ce dont, aujourd'hui, le monde de l'Islam a fortement besoin. (Message adressé au grand rassemblement du Hadj le 31 janvier 2004).

 

Les bienfaits du Hadj pour le monde de l'Islam

En Islam, la plupart des obligations religieuses, y compris la prière, ont un aspect social. Mais, l'aspect social du Hadj est beaucoup plus important. Il s'agit, en fait, d'un aspect éternel, qui marque la mémoire d'une nation, d'une Communauté. A vrai dire, par bien profiter, à juste titre, de l'aspect social du rituel du Hadj, ce rassemblement annuel suffit d'évoluer le monde de l'islam. Pendant cette période, des liens s'établissent, des cœurs se rapprochent et diverses nations se connaissent davantage et se familiarisent, réciproquement, avec des notions qui caractérisent leurs cultures. Les Musulmans devront se trouver, lors du Hadj et connaître le sens de ce rituel. Le Hadj peut, en réalité, corriger une nation. Et c'est un très grand bienfait.(Extrait des propos, tenus au cours d'une rencontre avec les organisateurs du Hadj, le 3 mars 1998).

 

Le Haje : Symbole et Facteur de l’Umma  islamique et de sa grandeur

Ce grand et magnifique rassemblement nous permet de découvrir la réalité de la grande Umma islamique, qui est, au-delà des nations, de toutes races, couleurs et langues confondues. C'est ensemble tissé et concerté, ces langues qui expriment la même parole, ces corps et ces cœurs, tournés vers la Qibla, ces gens qui représentent divers pays et nations, constituent un bloc uni qu'est l’Umma islamique. (Message adressé au grand congrès du Hadj, le 9 janvier 2005). Le Hadj est d'une part, le symbole de l'unité, permettant de créer des liens avec Dieu, de se familiariser avec les versets coraniques et de se rapprocher de la cour divine, et de l'autre, il est le symbole de l'unité et de la solidarité de l’Umma islamique, permettant de briser les murs, de lever les rideaux et d'éliminer l'écart créé au sein du monde musulman, soit par l'ennemi, soit par des fanatismes et des superstitions. Il s'agit d'une marche vers l’Umma unique islamique. Il s'agit également, d'un symbole du désaveu des ennemis de Dieu, des mécréants, des associationistes et des infidèles. Si ces trois dimensions se cristallisent, si Dieu le veut, dans le Hadj, cela rapportera ses bienfaits. Tout d'abord, vous, les pèlerins, vous bénéficiez des bienfaits du hadj et ensuite, le monde musulman et l’Umma islamique en tireront profit.(Propos tenus, au cours d'une rencontre avec les organisateurs du Hadj, le 15 février).

Le hadj doit être un facteur d'unité et non pas de division. Nous ne devons pas se réunir, dans un même endroit, pour se reprocher, mutuellement, car si tel est le cas, à quoi servira un tel rassemblement. S'il y a des divergences, elles ne devront pas apparaître, lors du Hadj, car Dieu a dit : « Rassemblez-vous pour y voir vos intérêts ». Il y ceux qui, en raison de leurs mauvais caractères, utilisent le rassemblement du Hadj pour grincer les dents, s'entêter, et froncer les sourcils, en mettant en avant les divergences ethniques et claniques, pour opposer les Sunnites et les Chiites, les uns contre les autres. Comme devons-nous dire qu'aujourd'hui plus que jamais, les ennemis de l'islam s'investissent en la matière pour attiser les divergences entre Chiites et Sunnites ? Ils sont prêts à dépenser des sommes colossales pour inciter les confrontations entre Chiites et Sunnites. Et l'intéressant, il y a des gens ignorants qui ne reçoivent pas des sommes colossales d'argent, mais qui agissent, gratuitement, dans le sens de la réalisation de cet objectif de l'arrogance. Alors, pourquoi ? Il s'agit d'une faute que Dieu ne pardonnera pas. Dieu appelle les Musulmans à se rassembler dans cet endroit pour assurer leurs intérêts et avoir le sentiment d'unité et de solidarité. Et si nous nous rassemblons pour nous dresser les uns contre les autres, attisant nos divergences, cela n'est pas une manière de s'entêter avec Dieu ?(Propos tenus au cours d'une rencontre avec les responsables de l'Organisation du Hadj et des affaires religieuses, le 13 décembre 2006)

Nous devons saisir l'occasion du Hadj, grand pèlerinage à la Mecque, pour expliquer à nos interlocuteurs, la grandeur et l'efficacité et l'ampleur que représente l’Umma islamique, dans divers domaines. Il y a, peut-être, pas des milliers, mais des centaines de millions de gens qui ignorent la grandeur, l'efficacité et la dimension incommensurable du monde de l'Islam et partant de là, ils font preuve de faiblesse et ont un sentiment d'impuissance face à l'arrogance. Or, il faut, expliquer ce qui constitue le monde de l'islam et l’Umma  islamique.(Propos tenus au cours d'une rencontre avec les responsables du Hadj, le 13 mars 1998)  

 

Les chiites : pionniers de l'Unité

L'évènement de Ghadir : source d'unité et non pas de division

Nous ne devons utiliser l'évènement de Ghadir, signe de la grande et de la globalité de l'Islam, pour affaiblir l'islam. Je considère comme mon devoir de rappeler cela à notre nation et à tous les musulmans, surtout, en ces jours où les ennemis avancent ce point particulier, qui est une source de la grandeur de l'islam, pour affaiblir l'Islam, tout en avançant la question de l'acceptation ou du rejet de l'évènement de Ghadir, entre Chiites et Sunnites. L'ennemi veut agir de manière à ce que la question de Ghadir soit une source de la guerre fratricide et de l'effusion du sang; ce alors que l'évènement de Ghadir peut constituer un moyen de l'alliance et de la fraternité entre les Musulmans. Avant la révolution islamique, le martyr Motahari a écrit un article très détaillé sur le livre « Al-Ghadir » rédigé par l'Allâmeh Amini et a prouvé que l'évènement de Ghadir est un moyen de l'unité entre les Musulmans, tan disque certains pensaient que le livre « Al-Ghadir » de l'Allâmeh Amini était une source de division. Nos frères sunnites peuvent traiter, sans aucun préjugé, l'évènement de Ghadir. Ils peuvent, ensuite, l'accepter ou le rejeter. Qu'ils l'acceptent ou pas, il deviendra clair que l'évènement de Ghadir ne suscitera pas la guerre et les conflits entre ceux qui l'admettent et ceux qui ne l'admettent pas. C'est pareil pour les Chiites. Les Chiites sont très reconnaissants que Dieu leur a accordé ce bienfait, cette croyance et cette connaissance. (Propos tenus devant les habitants de la ville sainte de Qom à l'occasion de la fête de Ghadir, le 8 janvier 2006)

 

L'Iran, modèle pour l'éveil islamique

Le drapeau de la lutte contre les ennemis de l'islam est entre les mains des adeptes de l'école des gens de la demeure prophétique, entre cette grande nation vaillante et courageuse qui ne craigne que Dieu. Aujourd'hui, c'est le cas de la nation iranienne. Aujourd'hui, le peuple iranien ne donne aucune importance aux éléments de l'arrogance et aux puissances, devant lesquelles sont intimidées, des peuples, des Etats, des régimes, des personnalités, des hommes intellectuels et culturels, partout dans le monde. Le peuple iranien assume ses devoirs et ses responsabilités et poursuit son chemin et sa lutte contre les puissances sataniques. Le plus grand combat, c'est de ne pas se soumettre aux exigences de l'arrogance et des puissances sataniques. Aujourd'hui, le peuple iranien s'est livré dans une telle lutte, et c'est notre cher Imam Khomeiny qui nous a tracé et ouvert ce chemin. Le peuple iranien a poursuivi ce chemin et il est parvenu, grâce à Dieu, à la dignité. Le peuple iranien est déterminé à poursuivre, avec force, ce chemin. Nous avons offert de grands martyrs. Nous avons fait beaucoup de sacrifices. Ceci dit, le peuple iranien voit sa dignité et sa grandeur dans la poursuite de ce chemin. Et la victoire appartient, selon une promesse divine à ceux qui marchent dans le sentier de Dieu.(Propos tenus au cours d'une rencontre avec les membres de l'Association de l'Ahl ul-Bayt, le 14 février 1998)
L'Iran fait partie du monde de l'Islam. Dès qu'il a décidé d'exercer sa volonté et de sauvegarder son identité, le monde bipolaire de l'époque, qui a pris aujourd'hui une autre forme, et ceux qui étaient au pouvoir, ont compris qu'ils ne pouvaient pas lui faire face et faire avancer leurs intentions. Certes, l'Iran n'a pas la prétention de dire qu'il a résisté de la meilleure manière. Il pouvait faire mieux. On peut donc comprendre ainsi la puissance de l’Umma  islamique. Si tous les gouvernements islamiques tenaient un seul discours, aucune puissance au monde ne serait en mesure de les contrarier. En ce même moment, si les Chefs d'Etats islamiques actuels disaient "non", dans une affaire économique ou politique, aucune puissance mondiale ne pourrait faire quoi que ce soit.(Propos tenus au cours d'une rencontre avec les responsables du Hadj, le 13 mars 1998)

Après des siècles de despotisme et deux siècles de domination étrangère, l'honorable Imam Khomeiny a réussi à restaurer notre grandeur. Les Anglais, les Russes et les Américains ont gouverné, en vérité, consécutivement, en Iran, même s'ils n'étaient pas, officiellement, au pouvoir, mais ils tiraient toutes les ficelles. Notre peuple était dépourvu de ses droits, de ses ressources, de sa grandeur et du véritable goût de sa religion. L'honorable Imam a réussi à couper les mains du despotisme et de la domination étrangère de longue date, par le retour à l'Islam, à nous faire retrouver notre grandeur, à donner à notre peuple son identité islamique, en lui faisant comprendre qu'il peut être indépendant, qu'il peut prendre des décisions et choisir de dire "non" ou "oui", dans les questions déterminantes. Pendant des siècles, notre peuple était dépourvu d'une telle liberté et indépendance, et c'est l'Islam qui nous les a redonnées. Partout, dans le monde, où le réveil islamique est renforcé et prend racines et où les peuples et les jeunes souhaitent se rapprocher de l'Islam, cette renaissance de l'identité et de la dignité se répète. (Rencontre avec les responsables iraniens à l'occasion de l'anniversaire du Prophète de l'Islam, le 19 mai 2003)

Depuis 18 ans, les politiciens de l'Arrogance dirigent une campagne d'intoxication pour que nos voisins du Golfe Persique aient peur de l'Iran islamique qui a dressé le drapeau de l'unité et de la fraternité. Je déclare qu'aucun danger ne menace quelque pays islamique que ce soit, de la part de l'Iran. En vivant sous les lois islamiques, l'Iran recherche, profondément, l'unité et la grandeur du monde islamique.(Cérémonies d'inauguration du 8ème Sommet de l'OCI, le 9 décembre 1997)