Au Nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux

Louange à Allah, Seigneur de l'univers, et paix et salutations à notre Maître et Prophète, Ab-al-Qassem Al-Mustafa Muhammad, sa Lignée pure, immaculée et élue, en particulier celui qui représente le trésor d'Allah sur terre !

Je suis très reconnaissant aux frères et sœurs qui ont participé à cette réunion, en particulier ceux qui ont pris la parole. Je remercie également l'honorable présentateur qui a très bien géré la réunion jusqu'à cette heure. Heureusement, les déclarations des chers intervenants étaient assez diverses et incluaient des sujets scientifiques, des propositions - j'ai noté certaines de ces propositions - les affaires du pays, les questions politiques et sociales, les critiques, les plaintes et les approbations. Heureusement, leurs déclarations étaient complètes. C'était une réunion d’étudiants dans le vrai sens du terme.

Un point très intéressant et remarquable au sujet des discussions que les amis - les étudiants et les étudiantes - ont soulevées, est qu’en dépit de ces plaintes et de ces préoccupations, la réunion d'aujourd'hui a montré que le milieu étudiant est un milieu enthousiaste et animé. C'est exactement le contraire de ce que veulent les ennemis et les étrangers. Il y a des gens qui prétendent que les universités sont déprimées et découragées. Ce n'est pas le cas. Les universités sont animées. Bien entendu, vous ne représentez pas tous les étudiants du pays. Nous avons plus de quatre millions d'étudiants. Je ne veux pas dire que les quatre millions d'étudiants dans les universités, ont tous le même état d’esprit. Nous savons que ce n'est pas le cas. Cependant, il y a une orientation vive, active et enthousiaste dans les milieux étudiants. Les étudiants dans cette orientation, ont des perspectives et des positions différentes, mais ils sont tous motivés et ont un solide sentiment d'identité. Ceci est important pour moi. Les étudiants estiment qu'ils doivent exercer une influence et c'est pourquoi ils disent ce qu'ils pensent.

Vous vous êtes plaints des problèmes du pays, et beaucoup de ces plaintes sont légitimes – et non illégitimes - mais il y a une différence entre vous et moi qui ai passé plusieurs années dans ce monde: « Je suis resté longtemps dans ce vieux monde / jusqu'à ce que les discussions des mois de Dey et Bahman me fassent vieillir » [poème de Naser Khosrow].

Vous exprimez vos souhaits et vos désirs très facilement, mais je vois le décalage entre les réalités et les désirs, les obstacles et les conditions qui existent, en fonction de mes expériences. C’est notre différence. Beaucoup de ces critiques sont correctes, mais surmonter les problèmes n'est pas si facile. Cela nécessite des efforts et également certaines conditions préalables. Les conditions préalables et nécessaires sont votre présence, vos idées, votre travail et vos déclarations. J'ai préparé quelques points qui pourraient vous être utiles. Bien sûr, j'ai écrit les points principaux que vous avez soulevés et In-cha-Allah, je les poursuivrai, en particulier la partie consacrée à ma propre gestion et celle consacrée aux forces armées et autres qui font partie des responsabilités du Leader. Le Leader a un rôle de gestion dans le domaine des forces armées. Toutefois, l'IRIB (Radiotélévision nationale) et la branche judiciaire sont des choses différentes, et si le Leader nomme le chef de la branche judiciaire, il ne gère pas et ne dirige pas la branche judiciaire. Ces deux choses doivent être différenciées. Le leader ne gère non plus l'IRIB. Bien sûr, vous devez savoir que j'ai toujours eu un point de vue critique sur l'IRIB. Au cours du mandat du responsable actuel et des responsables précédents, j'ai toujours fait des critiques à propos de différentes choses, y compris les sujets que vous avez soulevés. De tels points existent aussi dans mon esprit et j'exprime mes critiques à l'IRIB. Bien entendu, on ne doit pas penser que les gestionnaires se comportent de manière obstinée envers nous. Ils veulent agir mais ce n'est pas facile et c’est plutôt difficile. La tâche fondamentale qui doit être accomplie - cela a également été souligné par certains amis au début de la réunion - est qu’il faut que des personnalités jeunes, pieuses, motivées et révolutionnaires entrent dans cette organisation. In-cha-Allah, ils ont l'intention de le faire et j'ai insisté sur ce sujet également. J'ai mis l'accent sur cette question à la fois à l'IRIB et dans d'autres centres - aux dirigeants des prières du vendredi et d'autres personnalités de ce genre. In-cha-Allah, les choses vont s'améliorer dans ce domaine. Vous devez savoir que nous avançons constamment. Il n’y a aucun doute que notre mouvement progresse et il existe de nombreuses preuves à cet égard. J'ai donc noté vos points. In-cha-Allah, je poursuivrai ceux qui dépendent de moi. Certains étudiants ont exprimé une plainte générale au sujet du service militaire. Je ne suis pas au courant des détails et je ne sais pas ce qu'ils veulent dire exactement. Ils devraient me présenter un rapport afin que je puisse poursuivre cette affaire. Cela est aussi vrai dans d'autres domaines. Le point principal est que vous préserviez cet esprit, ce sentiment, cette motivation et cette présence. C'est ce que nous espérons.

J'ai dit à plusieurs reprises, que l'avenir vous appartient et que vous devez vous préparer à une gestion future. Ce que je dis n'est pas une politesse ni une plaisanterie, mais une réalité. Bien sûr, vous devez rester sur le droit chemin. En d'autres termes, vous devez conserver les mêmes motivations. Il y avait - et il y a encore - beaucoup de personnes qui parlaient avec enthousiasme et ferveur, mais qui ont changé plus tard, dans des circonstances différentes. Vous ne devez pas laisser cela se produire en vous. Votre mouvement doit être un mouvement continu et infatigable, fondé sur l'assistance divine et l’espoir des récompenses divines. Vous devez avancer de cette manière et si vous le faites, votre mouvement conservera sa direction correcte. Dans de telles circonstances, l'avenir du pays - qui est entre vos mains, vous qui vous plaignez des conditions actuelles - sera un bel avenir. Si vous travaillez avec ces motivations, l’avenir sera naturellement bon. Donc, la conclusion est que malgré vos critiques et vos plaintes, et la réunion - en général - contenaient un bon message et étaient le signe d’un grand espoir. Cela montre que nos jeunes - au moins, une partie de nos jeunes étudiants - sont motivés, religieux, zélés et déterminés à agir. C'est un très bon signe. Cette réunion l’a prouvé. Ceux qui désespèrent de l'avenir devraient regarder cela de plus près et corriger leurs pensées.
Je voudrais entamer une discussion idéologique qui mette l'accent sur ce que j'ai toujours souligné et vise à préserver notre nature révolutionnaire et à avancer de manière révolutionnaire. J'ai une analyse idéologique de ce problème et quelques points à propos des questions, des orientations et des groupes d'étudiants, que je soulèverai  plus tard s'il me reste suffisamment de temps.

Dès le début de la Révolution, une fausse idée a progressé qui disait que « la Révolution devait continuer jusqu’à ce que le gouvernement soit établi. Quand le gouvernement sera formé et que les organisations, les règlementations et le système seront établis, la Révolution devra être poussée à la périphérie. Certains disaient que « quand le gouvernement sera établi, nous n'aurons plus besoin de la révolution ». Ils ont également défini la Révolution comme une tension, un conflit, une agitation et des activités d’exception. Une telle idée n'a pas été formulée récemment mais remonte au premier jour de la Révolution et cette idée est erronée.

La Révolution a des étapes. Ce qui est arrivé en 1979 - début de la Révolution – n’était que la première étape de la Révolution c’est à dire un soulèvement contre le régime illégal non divin (du Shah) et l'établissement d'un nouveau système, fondé sur de nouveaux idéaux et de nouvelles valeurs, avec une nouvelle terminologie et de nouveaux concepts. C'était donc la première phase de la Révolution. Ensuite, dans la deuxième phase, le système devait mettre en œuvre ces idéaux. Les idéaux et les valeurs auxquels je ferai référence doivent être mis en œuvre dans la société. Pour mettre en œuvre ces valeurs, il devait y avoir un système de gestion appelé « gouvernement révolutionnaire ». Ainsi, après l'établissement du système révolutionnaire c’était le tour de l'établissement du gouvernement révolutionnaire dont les bases et les piliers croient à la Révolution de tout leur cœur, et poursuivent sérieusement les objectifs de la Révolution. Après la mise en place du gouvernement révolutionnaire, les idéaux et les valeurs qui ont été introduits - nos grands rêves et aspirations révolutionnaires - doivent être atteints et réalisés un par un, grâce à des règlementations et des lois correctes - et grâce à une application correcte dont le résultat sera la formation d'une société révolutionnaire qui est la quatrième étape, le mouvement révolutionnaire, le système révolutionnaire, le gouvernement révolutionnaire et la société révolutionnaire - Après la formation de la société révolutionnaire, le terrain sera prêt pour l'établissement d’une civilisation révolutionnaire et islamique. J'ai utilisé le mot «révolutionnaire», mais vous pouvez utiliser le mot «islamique» au lieu de «révolutionnaire». En d'autres termes, vous pouvez parler d'un gouvernement islamique, d'une société islamique et d'une civilisation islamique. Ce sont les différentes étapes.

Donc, la Révolution ne prend pas fin. La Révolution continue et ne s'arrêtera pas. Il y aura toujours un besoin de changement et de développement. Le terme farsi "sirurat" signifie une transformation constante et un développement constant. Sur le chemin de la Révolution, il y a un développement constant qui mettra progressivement en œuvre, ces grandes aspirations, ces hautes valeurs et ces idéaux. Eh bien, quels sont ces grands idéaux ? Je voudrais ici mentionner six ou sept de ces grands idéaux. Bien entendu, la liste n’est pas exhaustive.

Un d’eux est la dignité nationale. C'est un des idéaux de la Révolution et c'est très important. La dignité nationale signifie un sentiment de fierté nationale fondé sur des réalités - au centre de la société et sur le terrain – et non sur des illusions et de fausses notions. À une époque, les gens étaient fiers des rois et de l'empire achéménide. Ce sont de fausses notions et des illusions qui ne sont pas une vraie source de fierté. La dignité nationale signifie avoir un sentiment de fierté fondé sur des réalités. C'est très important. La dignité nationale est un des critères sans lequel l'identité nationale sera ruinée. Si cela arrive, les gens dans un pays n'obtiendront rien.

Le deuxième idéal est la confiance en soi. J'ai déjà longuement parlé de la confiance en soi dans la nation. J'en ai parlé lors de grandes réunions au cours des années précédentes. La confiance en soi de la nation bloque le chemin de la dépendance. Si la confiance en soi de la nation existe, les gens n'auront pas l'impression d'avoir besoin d'être dépendants et éviteront même d'être dépendants des autres.

L'indépendance politique, économique et culturelle est un autre idéal. Une nation qui jouit de l'indépendance politique, économique et culturelle, qui nécessite une discussion détaillée, ne tolérera pas les menaces et les ordres des intimidateurs et des individus cupides qui sévissent dans le monde. Donc, l’une de nos aspirations est l'indépendance.

Quant à la liberté de pensée, d’expression et d'action, un de nos chers amis a mentionné brièvement la liberté, ce qui était tout à fait correct. La liberté est un de ces concepts qui exige absolument la loi et l'existence d'un cadre parce qu’une liberté sans loi et sans cadre, mènera à la transgression, à la décadence et aux choses négatives dont vous pouvez voir aujourd'hui, des exemples en Occident. Sans liberté, il n'y a pas de croissance. Sans liberté de pensée, d'expression et d'action dans la société, il n’y a pas de croissance. La croissance - la croissance spirituelle - et le progrès de la société ont besoin de ces formes de liberté.

L'instauration de la justice et la suppression des discriminations et des écarts de classes sont également nos grandes aspirations. Dans le Coran, l'établissement de la justice a été présenté comme l'objectif principal des prophètes : « Pour que les hommes puissent établir la justice » [Coran, 57: 25]. Nous aussi, nous voulons prendre le chemin des prophètes, le chemin de l'Islam et des prophètes. Par conséquent, la justice est certainement un des plus importants ou peut-être l'idéal le plus important et la valeur la plus importante que nous devons poursuivre. Cependant, la justice ne s’établit pas par des paroles. La justice est une chose difficile à administrer. L'établissement de la justice est une des tâches les plus difficiles.

Le progrès matériel et la création d’une civilisation à l'ombre de la science et de la technologie, est un autre idéal. Le pays doit être libéré du retard qu’il a pris.

Un autre idéal est l’amélioration des relations sociales. Les relations des gens entre eux, doivent être teintées de morale. La bonté, la charité, le sacrifice de soi, l'assistance, la coopération et d'autres concepts de ce genre font partie de cette morale sociale. Ces comportements doivent croître et se développer dans la société.

La préparation d’un environnement pour le développement spirituel et la libération de l'esclavage des passions et de l’agressivité, chez les individus talentueux, est un autre idéal. C'est une des aspirations les plus importantes qui la plupart du temps, ne reçoit pas l'attention qu’elle mérite. Les individus talentueux doivent jouir d’un environnement qui leur permette d’aller de l'avant et de se développer comme Hajj Mirza Ali Aqa Qazi ou l’Allamah Tabatabaï qui étaient des gens élevés et des élites qui ont réussi à se libérer et sont allés au-delà des choses matérielles. L'environnement doit être préparé à cette fin. Bien entendu, nous n'avons pas tous le talent pour de telles choses mais il y a parmi nous, des gens qui ont la capacité de lancer ce mouvement, particulièrement dans la jeunesse.

Dans un récit bien connu, Diogène de Sinope dit à Alexandre : «Tu es l'esclave de mes esclaves ». Le récit est qu’Alexandre rencontra Diogène qui ne lui prêta aucune attention. Alexandre lui demanda: «Pourquoi ne t'es-tu pas levé en ma présence? » Diogène répondit: «Parce que je n'ai aucune raison de le faire, tu es l'esclave de mes esclaves». Alexandre répondit: « Qu'est-ce que cela signifie ? Moi Alexandre, je serais ton esclave ? » Il répondit: « Oui, la luxure et la colère sont mes esclaves, elles sont sous mon contrôle et tu es esclave de la convoitise et de la colère, c’est à dire l’esclave de mes esclaves ». 

C’était une personne qui avait réussi à se libérer de la luxure et de l’agressivité. Ce sont les idéaux. Il est évident que les idéaux ne seront pas atteints en peu de temps. Si nous voulons que ces idéaux se réalisent dans la société, cela nécessite un mouvement à long terme. Qu'est-ce que cela veut dire ? Cela veut dire que la Révolution doit rester vivante. C’est ce que nous voulons dire quand nous disons que nous devons être et rester révolutionnaires. Si la Révolution continue, la réalisation de ces idéaux sera possible. Si ce mouvement s'accompagne de conscience, d'intelligence et de précision, la réalisation de ces idéaux sera certaine. Cependant, si nous arrivons à la conclusion, au milieu du chemin, que la Révolution n'est plus nécessaire et que la bureaucratie et le travail administratif doivent la remplacer, alors les idéaux ne seront pas atteints. Avons-nous mené la Révolution pour qu’on nous donne un gouvernement ? Avons-nous fait la révolution pour abattre le gouvernement ? Ceux qui se battaient, ceux qui se sont faits fouetter et ceux qui sont allés en prison, ne pensaient pas, si la Révolution remportait un jour la victoire, devenir des ministres, des avocats, des chefs, des patrons, ou occuper d’autres postes. Cela ne leur a jamais traversé l'esprit. Ils travaillaient pour atteindre un certain objectif. L'objectif n'était pas de prendre en main la gestion du pays comme les autres l’avaient fait, en étant de bons individus alors qu’eux étaient des méchants. Si nous avions eu de telles pensées, nous ne serions pas restés bons. On ne reste pas bons. La Révolution doit donc se poursuivre. Remarquez que j’ai donné des raisons pour être et rester révolutionnaire et aller de l'avant de manière révolutionnaire. Naturellement, agir de manière révolutionnaire a certaines exigences.

Sachez que je suis informé sur les problèmes du pays. Parfois, on dit que cette personne (le leader) a une orientation particulière. Ce n'est pas vrai. Je lis les rapports - à la fois les rapports formels et informels - et j'ai des contacts avec des gens différents. J'ai des contacts avec les gens et j'ai un bureau pour communiquer avec eux. Par conséquent, je suis conscient des problèmes de la société et j'ai autant d'informations qu'une personne comme moi doit en avoir. Je crois que nous avons progressé dans tous les domaines que j'ai mentionnés. Quand un jeune dit : «La situation est très mauvaise et catastrophique, et nous avons reculé », je respecte ses sentiments et son état d’esprit, mais je n’approuve pas du tout ses propos car ce n'est pas vrai. Vous n'avez pas connu le régime taghuti (du Shah) ni les conditions au début de la Révolution. Aujourd'hui, nous avons progressé dans tous les domaines et les idéaux que j'ai mentionnés. Bien entendu, comme je l'ai déjà dit, nous souffrons d'un certain retard dans le domaine de la justice, mais cela ne signifie pas que nous n'avons fait aucun progrès. Cela signifie que nous n'avons pas fait les progrès que nous aurions dû faire dans le domaine de la justice. Sinon, nous avons fait des progrès même dans le domaine de la justice. Vous ne savez pas ce qui se passait dans ce pays. J’avais votre âge et nous avons été témoins de nombreuses périodes difficiles. Au début de la réunion, un des messieurs a parlé du Sistan Baloutchistan. J'ai moi-même vécu au Sistan Baloutchistan et la situation du Sistan Baloutchistan a radicalement changé aujourd'hui, par rapport aux années 1977 et 1978 quand j'habitais là-bas. Il a dit qu'ils n'avaient pas d'air. Qu'est-ce que cela veut dire ? Cela signifie qu'il y a des particules de poussière à Zābol. Il y a des particules de poussière pendant trois ou quatre mois de l'année. Il a raison. Mais cela a toujours été un problème du Sistan Baloutchistan. Cependant, à cette époque, le peuple souffrait d'une grande pauvreté. Ils souffraient d’une pauvreté abjecte que j’ai vue de près. Après la Révolution, de nombreuses tâches ont été accomplies non seulement au Sistan Baloutchistan mais dans tout le pays. Beaucoup de travail a été fait dans le domaine de la justice.

Vous ne lisez malheureusement pas assez. Vous ne vous intéressez pas beaucoup à la lecture [Rires du Guide suprême et de l’audience], mais je suis un lecteur assidu. Je lis beaucoup de livres. J’aimerais que vous aussi, vous lisiez des livres. Dans les rapports sur les discussions entre Alam et le Chah - j'ai vu une autre partie de ces discussions il y a quelques jours - Mohammad Reza Shah dit à Alam d'un ton plaintif, que l'écart entre les revenus les plus bas et les plus élevés a augmenté de 100 fois. C'est une confession de Muhammad Reza Chah. L'écart était de 100 fois. Aujourd'hui, on parle de 12 à 14 fois. Bien entendu, cet écart est également trop grand, mais à l'époque, il était de 100. Nous voyions à cette époque, des choses indescriptibles sur les conditions de vie des gens, leur pauvreté et leur liberté. Maintenant, certaines personnes se plaignent qu'il n'y a pas de liberté et pourquoi telle ou telle personne ne peut pas exprimer certaine chose à la télévision, mais ce n'est pas une raison pour parler d’un manque de liberté. Ce serait mieux si cette personne pouvait exprimer ses idées, mais est-ce comparable à la période prérévolutionnaire ? Nous avions un ami qui faisait partie du clergé actif et avait fui au Pakistan où il est resté un certain temps. Une fois, il est venu à Machhad et m'a raconté qu’au Pakistan « nous marchions dans un parc dans une ville du Pakistan et mes compagnons ont distribué des tracts» Avec étonnement, je lui ai demandé comment ils pouvaient distribuer des tracts dans un parc. L'idée qu'on puisse distribuer des tracts dans un lieu public, était complètement incroyable pour nous. C'était vraiment le cas. Dans certains journaux - et encore plus dans le cyberespace où les critiques sont nombreuses - et même dans les programmes de l'IRIB, des critiques sont faites qui poussent les responsables à venir me voir pour se plaindre que le Programme d’actualités de 20:30 a dit telle ou telle chose alors que vous vous plaignez qu'ils ne font aucune critique. Ils se plaignent vraiment à moi constamment. D'un côté, vous vous plaignez que nous ne les critiquons pas et ils se plaignent des critiques, de l’autre côté ! A cette époque, était-il possible que les gens écrivent un seul mot sur des choses qui sont actuellement diffusées aux actualités de 20:30 et dans d'autres programmes et débats critiques de l'IRIB ? S'ils avaient trouvé des tracts de ce genre, ils les auraient complètement détruits. J'en ai déjà parlé, mais je n'ai pas le temps de m’attarder davantage sur ce sujet [à ce moment, certains participants demandent au Guide suprême de continuer ses propos après le repas d’iftar et le Guide suprême dit d'un ton humoristique qu’ils sont généreux avec son temps et le public rit]. C’étaient les conditions de cette époque.

La conclusion et c'est l'essentiel de mes déclarations, est que dans tous les domaines que j'ai mentionnés, les valeurs, les idéaux et les grandes aspirations - la Révolution a fait des progrès. C’est aussi ce que vous voyez dans le domaine de la science et de la technologie. Un de nos frères a déclaré dans ses propos, qu'il travaillait à l’institut Royan. Royan n'est qu'un exemple. Un jour, les jeunes travailleurs assidus de Royan ont acquis les compétences nécessaires pour développer la technologie des cellules souches. Ils ont apporté cette technologie au pays, développant ainsi l'industrie de production et de reproduction des cellules souches qui n'était auparavant disponible que dans trois ou quatre pays. Cela est aussi vrai dans d'autres domaines. Il existe de nombreux exemples de telles avancées industrielles, scientifiques et technologiques. Donc, il y a eu des progrès.

Nous ne devons pas commettre l'erreur de dire que ces tâches ne sont d'aucune utilité, qu’elles n'ont pas été réalisées, qu’il n'y a pas eu de progrès et que nous ne pourrons pas les accomplir dans l'avenir. Ce n'est pas le cas. Nous avons progressé et In-cha-Allah, nous continuerons à progresser. La route est ouverte. Nous ne devons pas considérer cette autoroute comme une impasse. La route est ouverte et nous pouvons avancer en particulier avec les ressources dont le pays jouit, sa main-d'œuvre et ses ressources naturelles. Ce jour-là aussi, lors d'une réunion avec des responsables gouvernementaux, j'ai longuement parlé des ressources et des capacités du pays. C'est un point. Maintenant, ce progrès doit continuer avec une intensité totale et une force complète, et nous ne devons pas être satisfaits de ce qui a été fait.

Il y a certains éléments qui peuvent nous aider et des obstacles qui doivent retenir notre attention. L'un des éléments est le gouvernement. Le gouvernement est un des éléments de progrès vers la réalisation de ces idéaux. Le gouvernement, le régime et l'administration révolutionnaires sont les éléments. S'il un obstacle parvient sur ce chemin, il y aura sûrement des problèmes. Nous devons faire en sorte que le mouvement du gouvernement du pays - quand je dis «gouvernement», je veux dire la direction générale du pays - et les fonctionnaires deviennent un mouvement révolutionnaire pour que ces idéaux progressent.

Les classes influentes de la société - les classes savantes et sociales, y compris les personnalités académiques, les religieux, les scientifiques et les artistes - doivent être actives dans ces domaines.

Et les forces jeunes- vous les jeunes - sont un autre élément. Les jeunes jouent le rôle de pionniers. Ces forces sont en fait, la locomotive qui tire le train. Bien entendu, ce rôle peut être rempli si les responsabilités qui incombent aux forces jeunes, sont correctement assumées.

L'espoir, la détermination et la planification - ces trois éléments - sont également nécessaires. Vous ne devez jamais perdre l’espoir. Ils (les ennemis) tentent constamment de décourager la société. Ceci est réel et c'est un plan d'action hostile. Ceux qui le font peuvent ne pas être vraiment des ennemis mais font le travail de l'ennemi. Quiconque engendre le désespoir, fait le travail de l'ennemi. Dire « Ce n'est pas possible, cela ne sert à rien, rien ne marche » est le travail de l'ennemi. L'espoir est une condition nécessaire. Les autres éléments sont la détermination et la volonté. Cela signifie les prises de décision. On doit prendre des décisions. Ces tâches nécessitent des prises de décision. Un autre élément est la planification. Ces tâches ne sont pas possibles sans planification. Vous devez avoir ces trois éléments ensemble.

Il y a également certains obstacles. Certains de ces obstacles sont des obstacles internes. Certains accusent les États-Unis et les autres de tous les problèmes. Bien entendu, que Dieu maudisse les États-Unis et cette Angleterre malfaisante qui sont responsables de beaucoup de nos problèmes. Cependant je pense que la plupart des problèmes viennent de nous-mêmes. Nos obstacles sont principalement des problèmes intérieurs dont les étrangers profitent. Il y a des obstacles à l’intérieur.

Un obstacle est le manque de compréhension des différentes questions. Ne pas comprendre correctement les affaires et les problèmes du pays et de la révolution, est un des obstacles. Cela exige que les étudiants et les autres personnalités intellectuelles  travaillent sur cette question. Un des chers frères m'a demandé de faire quelques recommandations afin que les intellectuels travaillent avec les étudiants. Il est absolument nécessaire que ceci se fasse. Les intellectuels croyants et révolutionnaires - que ce soit dans les centres islamiques ou les universités - doivent le faire. Vous-mêmes, vous devriez poursuivre cela et trouver les moyens de le faire. Par conséquent, ne pas comprendre les problèmes du pays est un des obstacles.

Le manque de compréhension de la situation est un autre obstacle. Il y a des gens qui ne comprennent pas la situation et quand cela arrive, il est fort probable que nous fassions des erreurs. Lorsque les soldats ne savent pas où ils sont et où se trouvent les ennemis et les amis, ils peuvent pointer leur arme sur leurs amis alors qu'ils croient tirer sur l'ennemi. La situation doit être identifiée correctement. Les différents fronts qui existent doivent être distingués. Certaines choses que font certaines personnes ressemblent à ce que fait une personne endormie dans une tranchée, qui se lève et entend des coups de feu. Il ne sait pas où est l'ennemi, il ne sait pas où sont ses amis et commence à tirer dans tous les sens et aussi sur ses amis. Certaines personnes agissent de cette manière et ne savent pas qui elles combattent. Par conséquent, la compréhension de l'environnement est absolument nécessaire.

Les autres obstacles sont l'indécision, la paresse et l'impatience. Lorsque vous mettez les aliments sur le feu, vous devez attendre que le repas cuise. Parfois, c’est ce qui arrive. Certaines tâches que les frères et sœurs révolutionnaires accomplissent, dans certains endroits, proviennent d’un manque de patience. La patience est nécessaire. La patience est une des caractéristiques de la Révolution. Bien sûr, nous avons une rigueur révolutionnaire, mais nous avons aussi une patience révolutionnaire. L'incarnation complète et parfaite de la justice est le Commandeur des Croyants (l’Imam Ali). Nous n'avons personne qui ait été plus équitable que lui. Cependant, le Commandeur des Croyants faisait preuve de patience à certains moments. Vous connaissez la biographie du Commandeur des croyants qui dit : « J'ai donc opté pour la patience, une épine dans les yeux et un os dans la gorge » [Nahj-ul-Balâghah, Sermon 3]. Il a fait preuve de patience face aux pressions des Khawarij lors de la bataille de Siffin et s'est soumis à l'arbitrage. Donc, la patience est nécessaire à certains endroits. Parfois, il faut faire preuve de patience car il n'y a pas d'autre choix, et parfois, il y a des choix, mais il faut quand même faire preuve de patience.

Un autre obstacle est de s'occuper de choses nuisibles comme les querelles sur des questions inutiles. De petites différences et de petits prétextes conduisent parfois à de graves conflits. Par exemple, il y a des problèmes marginaux dans notre pays. L'année dernière, je pense que c'est lors de cette réunion ou lors d'une réunion similaire au mois de Ramadan, que j'ai parlé d’une de ces questions marginales de ce moment-là. À mon avis, à l'heure actuelle, la question marginale qui retient notre attention plus que les questions fondamentales, est celle du cyberespace et de tel ou tel réseau social. Ce sont des questions marginales. Un travail doit être fait à cet égard et quelque chose a été fait. Accorder trop d'attention - des deux côtés et de différentes manières - à cette question est un exemple de question marginale. Ceci nous fait ignorer les tâches principales. Voilà nos obstacles internes.

Nous avons aussi des obstacles externes. Les principaux obstacles externes sont le sentiment de désespoir, d'instabilité et d'incapacité que les ennemis propagent. Comme vous l'avez dit, il ne faut pas utiliser des mots étrangers, mais je suis obligé ici de parler de « pompage ». Ces idées et le sentiment de désespoir et d'incapacité sont continuellement pompés dans la société.

Un autre obstacle externe est de donner de fausses explications sur différentes questions et de déformer les faits historiques. Bien sûr, ce n'est pas une question récente, mais cela fait maintenant plusieurs années qu'ils ont lancé un mouvement sournois pour réhabiliter le régime non divin (du Shah) comme s’il était possible d’innocenter ce régime qui ne peut être blanchi d'aucune façon. Ceux qui écrivent sur les personnalités de ce régime, sont forcés de reconnaître certaines choses bien qu'ils tentent de justifier leur comportement. Est-il possible de défendre un régime corrompu, faible, dépendant, déviant et très impopulaire, dont les éléments et les politiciens étaient uniquement à la recherche d’avantages personnels ? Hoveida est-il défendable ? Est-ce que Mohammad Reza est défendable ? Ils essaient de développer de telles idées car vous, les jeunes, vous n'avez pas connu cette époque. Un mouvement a été lancé pour que les jeunes disent « qu’ils n'étaient pas si méchants » et que « la situation n'était pas si mauvaise », et demandent pourquoi avoir fait une Révolution. Tous ces mouvements ont pour but la remise en question de la Révolution. Ce sont des mouvements créés à l'extérieur.

Ils créent également des obstacles concrets à la progression vers la réalisation des idéaux. Un de ces obstacles concrets est l'imposition de sanctions - sur les substances et les technologies. Ils créent divers obstacles, présentent les victoires comme des défaites, agrandissent les petites lacunes et accusent la République islamique d’incompétence dans la gestion. Si un gestionnaire dans une organisation, fait preuve de faiblesse ou commet un méfait, ils le mettent en relief afin de remettre en question la République Islamique et le système révolutionnaire. C'est ce que fait l'ennemi et vous devez prêter une attention sérieuse à cette question.

Un des amis a souligné la question des concerts. Sur plusieurs milliers de concerts, cinq par exemple, sont annulés, mais ils accusent le régime et prétendent que tous les concerts sont annulés alors que plusieurs milliers ou plusieurs centaines de concerts ont eu lieu sans aucune annulation. Seuls quelques concerts ont été annulés. Des responsable parmi tant de fonctionnaires dans le pays - par exemple 10, 15 ou 20 fonctionnaires - font quelque chose de mal et adoptent une mauvaise politique, on l’attribue alors non seulement à la direction générale du pays mais à toute la République Islamique ! Ce sont les œuvres que l'ennemi poursuit avec une planification minutieuse.

Ils qualifient la présente démocratie de dictature. Je crois qu'à l'heure actuelle, selon les informations que j'ai, il n'y a pas de démocratie dans le monde, aussi réelle que la nôtre. Autant que je sache, les relations entre les responsables du pays et les gens, sont des relations amicales et leur élection par le peuple, est plus réelle que partout dans le monde. Cependant, dans ses efforts continus de propagande, l'ennemi dépeint cela comme une dictature. Voilà ce qu’ils font. Ils essaient de montrer les choses ainsi. Ce sont donc les obstacles externes dans lesquels nos ennemis peuvent être impliqués.

Par conséquent, vous devez être conscients que la République Islamique est impliquée dans une grande bataille. Quand j'ai dit que nous devons savoir où nous sommes et identifier les choses correctement, l’essentiel de la question est que vous êtes au milieu d'une bataille - une bataille vaste et complète. Vous devez ressentir cette bataille, identifier l'autre côté et si cela est fait, les  devoirs de chacun seront clairs. Sans attitude révolutionnaire, le système est sans valeur, vraiment sans valeur. Si le système n'a pas une vision révolutionnaire, il n'atteindra pas les idéaux, ne poursuivra pas ces idéaux et ne sera pas différent des anciens régimes qui ont existé dans le pays, et cela n’aura aucune valeur.

Bien sûr, adopter une perspective révolutionnaire n'est possible que dans le cadre de la République islamique. Vous devriez également prêter attention à cet aspect de la question. Il ne faut pas que certaines personnes rejettent la République islamique au nom de leur révolutionnarisme ni qu'elles remettent en question les valeurs, les piliers et les fondements de la République islamique. Être révolutionnaire ne signifie pas faire un travail destructeur. La perspective révolutionnaire est une procédure correcte, intelligente, motivée, encourageante et courageuse vers de nobles objectifs. C'est la définition et la signification des perspectives révolutionnaires et ceci n'est possible que dans le cadre du gouvernement islamique – c'est-à-dire le gouvernement actuel. Ceci n'est pas possible en dehors de ce cadre. Les perspectives révolutionnaires ne signifient pas une rupture des structures et la destruction du régime issu de la Révolution. C'est un autre point.

Je voudrais souligner qu'aujourd'hui, nous avons un besoin urgent de répéter, de souligner, de travailler et de revendiquer les idéaux de notre société. De telles demandes sont très bonnes. Exiger la réalisation des idéaux est une des questions que nous ne devons pas abandonner. Si cette attaque immense et massive contre l’opinion publique - menée par les forces antirévolutionnaires - n'est pas confrontée à ces revendications, elle détruira tout. Mentionner, mettre en relief et poursuivre les idéaux, et revendiquer leur application est un barrage contre la destruction de l'opinion publique et des milieux intellectuels – car ils travaillent malheureusement aussi sur les milieux intellectuels - et les milieux de gestion. Malheureusement, de telles tentatives ont eu une certaine influence, dans certains cas. Donc, une armée de jeunes pieux et révolutionnaires, est nécessaire pour revendiquer la réalisation des idéaux. Les jeunes eux-mêmes, doivent aider à cette réalisation. Bien entendu, la façon dont ils peuvent aider nécessite une discussion séparée. Si nous avons assez de temps pour aborder la deuxième partie, je soulèverai également quelques points à ce sujet.

Par conséquent, il est nécessaire de mettre en relief les idéaux et cela doit être fait dans le langage spécial des jeunes, pieux et révolutionnaires, dont les caractéristiques sont le franc-parler et le courage dans l'expression de leurs idées. Ils expriment leurs idées avec courage. Aujourd'hui, c'était le cas. Nous avons senti qu'il y avait un désir courageux de dire certaines choses. Bien que je n’approuve pas certaines déclarations, j'approuve le courage et cet esprit de revendication qui existent chez les jeunes et les étudiants révolutionnaires. Ces valeurs doivent être continuellement, ouvertement et intelligemment revendiquées par des jeunes actifs. 

Il faut lutter contre le mode de vie aristocratique. L'opinion publique doit constater que ce mode de vie est rejeté. La dépendance intellectuelle doit également être rejetée. À l'heure actuelle, la question de la consommation de produits iraniens a été soulevée. Le principal problème que j'ai rencontré est un problème psychologique qui concerne les produits étrangers. Malheureusement, cela existe dans une grande partie de la société et c'est un héritage sinistre et inquiétant du régime taghuti (du Shah). À cette époque, les yeux étaient rivés sur les produits étrangers et tout ce qui était étranger était considéré comme meilleur. Bien entendu, il n'y avait à l’époque, aucun produit national digne d’être mentionné et ce problème a persisté. C’est un problème psychologique qui réclame un mouvement national et intellectuel, pour transformer ces façons de voir. Si nous pouvons effacer, dans l'esprit des gens, l’idée que les produits étrangers sont meilleurs, les gens chercheront naturellement à acheter des produits fabriqués dans le pays, et les avantages et les bénéfices de ce mouvement deviendront visibles. Exiger un mode de vie islamique et iranien, revendiquer une culture religieuse et lutter contre la décadence, l'indifférence, la paresse et le rejet de la religion, sont les tâches qui doivent être accomplies. Cependant, toutes ces tâches doivent être poursuivies avec patience et perspicacité.

Comme je l'ai dit, la patience révolutionnaire est comme la rigueur révolutionnaire. Après être devenu prophète, Moïse (as) est allé en Égypte, a fait des miracles et a invité les gens à obéir à Dieu. Les fils d’Israël attendaient sa venue. Il avait été prédit qu'un sauveur viendrait et que le sauveur serait Moïse. Moïse est venu en Égypte et ils attendaient qu'il transforme le régime du Pharaon, mais cela ne s'est pas produit. Le Coran mentionne qu'ils ont dit à Moïse (as) : « Nous avons été persécutés avant que tu viennes à nous et après ton arrivée » [Coran, 7 : 129]. Qu’est-ce que ta venue a changé ? Avant, nous étions opprimés et nous sommes encore opprimés aujourd’hui. Cela à cause de l’impatience du peuple d’Israël. Le prophète Moïse (as) leur a dit qu'ils devaient faire preuve de patience : « car la terre appartient à Dieu. Il en fait qui Il veut parmi Ses serviteurs. Et la fin (heureuse) sera aux pieux » [Coran, 7 : 128]. Si vous faites preuve de piété, la fin vous appartient mais la patience est aussi nécessaire. Vous ne devez pas être impatients et demander constamment pourquoi telle chose n'est pas arrivée et pourquoi les choses sont ainsi. C'est ce que je voulais dire à ce sujet.

Avec mes salutations et que la miséricorde d'Allah et Ses bénédictions vous accompagnent !