Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux le Très Miséricordieux

Louange à Allah, Seigneur de l’univers, et paix et salutations sur notre maître Mohammad, ses Descendants immaculés, purs et élus, et que Dieu maudisse tous leurs ennemis !

Soyez les bienvenus, chers habitants de Qom, frères et sœurs représentants du peuple et du centre islamique de Qom. Je vous souhaite la bienvenue à tous, et vous remercie d’avoir pris la peine d’assister à cette réunion.

Je voudrais commémorer ce grand et influent événement qui restera dans l’Histoire. J’ai dit beaucoup de choses sur l’événement du 9 janvier 1978 et les caractéristiques des gens de Qom. Quoi que je dise serait répétitif et dit à maintes reprises. Le résumé de ce que je veux dire est le sens de ce saint verset récité par notre honorable lecteur : « On ne peut comparer cependant celui d’entre vous qui a donné ses biens et combattu avant la conquête... ces derniers sont plus hauts en hiérarchie que ceux qui ont dépensé et ont combattu après» [Coran 57: 10]. Les gens de Qom ont déclenché un soulèvement avant le peuple d’Iran, qui a été très influent et a secoué l’Iran, attiré l’attention de tous les cœurs qui attendaient une opportunité, une possibilité et une vérité, et le mouvement a commencé jusqu’aux autres événements qui ont eu lieu et que vous connaissez. Il n’est pas nécessaire de répéter l’Histoire (de ce soulèvement). Ce qui est nécessaire est de tirer une leçon de tels événements. Chaque jour offre de nouvelles leçons. Chaque jour, le peuple, vous et moi devons tirer des leçons des événements passés.

Le point principal au sujet du soulèvement de Qom - que j’ai souligné maintes fois et que j’aimerais souligner à nouveau - est que les gens de Qom ont réagi à temps à cette époque. Chaque fois que le travail est fait à temps, il est influent et plus efficace. Si nous ne profitons pas des occasions pour accomplir une tâche et si nous l’effectuons tardivement, cela ne fonctionnera parfois pas ou aura peu d’impact. L’art des habitants de Qom était qu’ils ont rapidement compris et identifié l’ennemi, et ont répondu sans perdre de temps. S’ils avaient hésité quand l’ennemi s’est comporté d’une si mauvaise façon envers notre magnanime Imam Khomeiny, s’ils avaient relégué l’affaire au lendemain ou au mois suivant, les événements suivants n’auraient pas eu lieu. Il y a un temps précis pour accomplir un devoir. Les tâches doivent être effectuées au bon moment et le meilleur moment pour accomplir un devoir est le temps présent qui est un temps de grande valeur. Certaines personnes ne remplissent pas du tout leurs devoirs et disent «Oublions cela» ! Certains exercent leurs fonctions mais avec retard, et certains les exécutent quand le bon moment est passé. Un exemple est celui des Tavvabin (les repentis) qui ne sont pas entrés dans l’arène quand il le fallait c’est-à-dire le jour d’Achoura. Ils se sont décidés trop tard. Un autre exemple est le soulèvement du peuple de Médine sous la direction d’Abdallah ibn Hanzalah, contre Yazid et le souverain de Médine, mais qui avait aussi commencé trop tard. Ils auraient dû le faire quand ils ont appris que Hossein ibn Ali (salut soient sur lui) avait quitté Médine, mais ils ne l’ont pas fait. Ils y ont pensé trop tard, un an après cet événement. Le résultat a été ce que l’Histoire a enregistré. Ils ont été massacrés et anéantis. La tâche doit être effectuée au bon moment. Pour effectuer une tâche à temps, nous devons connaître la tâche elle-même.

Ce que je veux dire est que la Révolution a été un élan gigantesque du peuple de l’Iran pour se libérer de l’humiliation de la dépendance et du retard. La Révolution a été un grand mouvement pour faire disparaitre la dépendance et le retard - ces deux grandes humiliations - de la mémoire du peuple – grâce à l’Islam,  ses conseils et sa guidance. La dépendance et le retard étaient deux douleurs chroniques. Le but de la Révolution était de trouver un remède à ces douleurs. C’est la raison pour laquelle la Révolution est née et la République islamique a été fondée. Faites attention, lorsqu’un mouvement est lancé dans le but d’effacer la dépendance et le retard de la mémoire du peuple - dans le cas de notre Révolution, il a réussi à le faire - ceux qui auparavant, profitaient du retard et de la dépendance, se dresseront contre ce mouvement, cette révolution et ce système. C’est naturel. Ce n’est pas nous qui cherchons des ennemis ! Certains disent continuellement que nous cherchons des ennemis. C’est le mouvement du peuple qui fait surgir ces ennemis. Imaginez que quelqu’un s’empare de votre maison, de votre magasin, de votre lieu de repos et de vie. Quand vous le jetez dehors, vous ne faites que défendre vos droits et reprendre ce qui est à vous, mais il vous montrera de l’inimitié de toute façon, et continuera à vous frapper tant qu’il espèrera vous vaincre. Nous n’avons pas créé de nouveaux ennemis. Ce sont eux qui ont fait preuve d’inimitié. Ceux qui profitaient de la dépendance de l’Iran sont actuellement nos ennemis - des ennemis assoiffés de notre sang ! - Ceux qui profitaient du retard du peuple d’Iran sont maintenant nos ennemis - des ennemis intransigeants. Bien sûr, il est possible que cette inimitié ne dure pas jusqu’au Jour du Jugement : « Il se peut que Dieu établisse de l’amitié entre vous et ceux d’entre eux dont vous avez été les ennemis » [Coran 60: 7]. Cela peut se produire dans l’avenir, dans cinquante ou cent ans. Personne ne le sait. Cette hostilité pourrait s’arrêter dans l’avenir mais quelle condition est nécessaire pour qu’une inimitié s’arrête ? La condition est que l’ennemi désespère ou change de comportement. Bien sûr, ce dernier cas est peu probable. Il est peu probable que les superpuissances changent de comportement. Donc, cette inimitié continuera à exister. Pour agir à temps, nous devons connaitre l’ennemi, son orientation et sa direction. La chose suivante que nous devons faire est de développer notre perspicacité pour comprendre le but de chaque mouvement de l’ennemi. Si ses mouvements veulent nous porter atteinte, nous devons y remédier. Nous devons rester fermes et résister. C’est notre responsabilité. Je voudrais dire quelques mots au sujet de cette question aujourd’hui.

Tout d’abord, qui est l’ennemi ? Aujourd’hui, il est tout à fait clair que nos ennemis sont les Etats-Unis, l’Angleterre, les richissimes internationaux, les sionistes et leurs partisans. Bien sûr, leurs partisans ne sont pas très importants. Cela ne vaut même pas la peine de mentionner leurs noms. Les principaux ennemis sont ceux que je viens d’énumérer. Les Etats-Unis sont les ennemis de la République islamique, de l’Iran indépendant, développé et progressiste. L’Angleterre - ce vieux colonisateur d’antan qui veut exercer une influence à nouveau dans la région aujourd’hui - est un autre ennemi avec les sionistes, les capitalistes internationaux et les possesseurs des richesses dans le monde. Ce sont les principaux ennemis.

Bien sûr, je dois ajouter qu’ils ne sont pas les seuls ennemis. Il y a aussi un autre ennemi qui est notre moi intérieur. Que signifie le «moi intérieur» pour moi, pour vous, pour tel responsable et tel jeune. Quel est cet ennemi intérieur ? Cet ennemi intérieur est le manque de motivation, le découragement, l’ennui, le manque d’enthousiasme et la paresse. Nous avons des ennemis intérieurs contre lesquels nous devons lutter : « Je me refugie auprès de Toi contre la paresse, la décrépitude, la peur, l’avarice, l’ignorance, la dureté du cœur, la faiblesse et la pauvreté » [Al-Kafi, Vol. 2, page 586]. « Je me refugie auprès de Toi contre un moi qui ne peut pas être satisfait, un cœur qui ne montre pas d’humilité et une prière qui n’est pas entendue» [Al-Kafi, Vol. 2, p. 586]. Ce sont nos ennemis intérieurs. Nous ne rejetons pas toute la faute sur les étrangers. Si nous avons mal agi, si nous n’agissons pas à temps, si nous faisons preuve de paresse, si nous comprenons mal l’ennemi, si nous choisissons un mauvais compagnon qui deviendra notre Grand Satan à la place du vrai Grand Satan, nous échouerons. Ce sont nos ennemis et nous devons faire attention. Quand nous parlons d’un ennemi étranger, cela ne signifie pas que nous n’avons pas de défaut. Ce n’est pas le cas. Les mauvaises politiques, les politiques erronées, les mauvais comportements, les disputes inutiles, la paresse, le manque d’action et l’étroitesse d’esprit sont aussi des ennemis dont nous devons tenir compte.

Quand nous parlons des Etats-Unis, de l’Angleterre et de tel ou tel ennemi étranger, est-ce un simple slogan ? Ce n’est pas un simple slogan mais un slogan fondé sur des réalités. Nous sommes informés des événements dans le monde. Le secrétaire d’État américain, connu pour son sourire sournois, dans sa lettre d’adieu a conseillé à la nouvelle administration d’adopter une approche dure vis-à-vis de l’Iran, d’être strict envers l’Iran autant que possible, de préserver les sanctions et de savoir que la rigueur forcera l’Iran à faire des concessions, comme ils l’ont fait eux-mêmes. Il le dit parce qu’il est un ennemi même s’il est souriant. Un ennemi a dit ouvertement que l’Iran était l’axe du mal. Cependant, lui ne le dit pas ouvertement mais se comporte de la même manière. Donc, c’est un ennemi. Par conséquent, quand nous parlons de l’ennemi, ce n’est pas une illusion. Certains malveillants disent que nous avons échoué dans nos affaires intérieures et que nous nous inventons des ennemis. Ce n’est pas vrai. L’ennemi est devant vos yeux, si vous ouvrez les yeux, vous le verrez. Si vous fermez les yeux, vous ne le verrez pas évidemment. Si vous faites comme l’autruche, vous ne le verrez pas, si vous levez la tête et regardez bien, vous le verrez.

Nous avons également mentionné l’Angleterre. Les Anglais sont revenus dans le Golfe Persique. Bien sûr, nous le savons depuis un ou deux ans. Nous avons entendu dire qu’ils allaient venir dans le Golfe Persique et ils sont venus. Ils viennent dans la région et disent à quelques dirigeants des pays du Golfe Persique que l’Iran est une menace ! Bien sûr, il n’y a pas de relations étroites entre les Anglais et ces dirigeants. Nous ne devrions pas penser que les Anglais ont des relations amicales et étroites avec les dirigeants du Golfe Persique. Ce n’est pas le cas. Ils veulent seulement les utiliser. Ils savent qu’ils peuvent être manipulés. C’est pourquoi ils leur parlent ainsi et leur disent que l’Iran est une menace alors que les Anglais sont eux-mêmes, une menace. Aujourd’hui, les cercles de programmation anglais se réunissent et prennent des décisions pour la région et pour l’Iran islamique. Une de leurs décisions est de désintégrer les pays de la région. Ce que je dis n’est pas une analyse ni une prédiction mais une information précise. Ils disent que l’époque d’un seul Irak, d’une seule Syrie, d’un seul Yémen et d’une seule Libye est révolue. Cela signifie que l’Irak, la Syrie, la Libye et le Yémen doivent être désintégrés. Ils ne parlent pas de l’Iran parce qu’ils n’osent pas le faire. Ils ont très peur de l’opinion publique en Iran, sinon ils auraient dit la même chose que Mohammad Réza avait dite avant de quitter l’Iran quand il a dit : «  Si nous partons, l’Iran deviendra « l’Iranestan», c’est-à-dire un pays comme l’Afghanistan, le Turkménistan et d’autres pays semblables. Il voulait dire que seule une petite région, l’Iranestan, resterait de l’Iran, et que le reste serait divisé entre des gouvernements sécessionnistes. Ils veulent dire la même chose. Ils avaient le même espoir et ont fait de leur mieux pour y parvenir. Bien sûr, ils ont subi de grands échecs, mais cette idée existe toujours dans leur esprit même s’ils ne le mentionnent pas. Eh bien, c’est l’ennemi. Devrait-il faire quelque chose de plus malveillant pour être désigné comme un ennemi ? Ils pensent déjà à la période qui suivra le Plan Global d’Action Conjoint [sur le nucléaire iranien], et aux limites qu’ils devront imposer à l’Iran après la fin du Plan Global - dans 10 ou 12 ans. Ils réfléchissent déjà sur ce qu’ils devront faire et dire à l’Iran, et comment ils pourront imposer des restrictions. Y a-t-il un ennemi pire que celui-là ? Y a-t-il un ennemi plus malfaisant ? Quand je parle de «la malveillance de l’Angleterre», voilà de quoi il s’agit.

L’une des choses dont ils parlent ouvertement, est la formation et l’armement d’individus choisis et sélectionnés dans les pays de la région - y compris l’Iran – avec qui ils veulent établir des relations, qu’ils veulent former et équiper -  à l’heure actuelle, l’équipement des individus est facile avec l’Internet, le cyberespace et divers autres moyens de communication – pour nuire au pays, à la République islamique et au peuple. Ce sont des déclarations qu’ils font eux-mêmes. Eh bien, c’est ça l’ennemi.

Cet ennemi doit être connu. Comme je l’ai dit, l’ennemi et ses méthodes doivent être connus. Tout le monde doit connaître leurs méthodes et les orientations choisies pour manifester leur inimitié. Les responsables, les gens, les jeunes, les travailleurs et les personnalités académiques doivent connaître ces méthodes et savoir que l’objectif de l’ennemi est la nation iranienne, l’Iran islamique et la République islamique. Parfois, ils disent que leur cible sont telle et telle personne - par exemple, Ali Khamenei - mais ils mentent. S’ils sont hostiles à telle personne, telle organisation ou telle association, c’est parce qu’ils estiment que cette personne en particulier, s’oppose fermement à eux et qu’ils doivent donc l’éliminer. Je vais revenir sur cette question.

Que devons-nous faire en contrepartie ? Notre responsabilité est de renforcer le pays et sa résistance. Nous devons augmenter la puissance du pays et le rendre résistant. Comment la puissance du pays peut-elle augmenter ? Ce sont des questions sur lesquelles nous devons réfléchir et pour lesquelles nous devons planifier. Cette planification incombe à tout le monde, aux responsables, aux politiciens, aux étudiants des centres islamiques, aux universitaires et aux personnalités culturelles et politiques actives. Nous devons rendre le pays résistant et puissant.

Comment pouvons-nous le rendre puissant ? Quels sont les éléments de la puissance pour le pays ? J’en citerai quelques-uns comme la foi islamique et religieuse. La foi religieuse est un des éléments les plus importants de la résistance et du dynamisme de notre pays. Ce n’est pas particulier à l’heure actuelle. Depuis 130 ou 140 ans, la foi religieuse a été le premier élément important de tout mouvement influent et efficace, lancé dans ce pays. Commençons par le mouvement (d’interdiction) du tabac. Le mouvement du tabac, qui a été un grand mouvement populaire dans le pays, avait des éléments religieux. C’est un grand religieux (marja taqlid) qui a émis une fatwa. Le peuple a agi conformément à sa fatwa à cause de sa foi religieuse, et a empêché un grave acte de trahison qui aurait nui au peuple pendant de nombreuses années. C’est un exemple.

Un autre exemple est le Mouvement constitutionnel qui a réussi à progresser grâce à la direction des ulémas qui étaient les représentants de la piété du peuple. Bien sûr, certains intellectuels, écrivains et cercles secrets dans le pays, étaient également impliqués. Je ne dis pas qu’il n’y avait pas d’autres éléments, mais ces autres éléments n’auraient pas pu faire progresser quoi que ce soit parce qu’ils n’avaient aucune influence sur les gens. C’est la présence des ulémas de premier rang comme le feu Cheikh Fazlollah Nouri, le feu Sayed Mohammad Tabatabaï et le feu Sayed Abdullah Behbahani qui a amené le peuple dans l’arène lors du mouvement constitutionnel. Ils étaient des ulémas renommés. Il y avait de grands ulémas à Téhéran, Tabriz et Ispahan, dans les autres villes et dans la région de Fars. Les grands ulémas ont pris la tête et les gens les ont suivis. Cependant, les Anglais étaient plus habiles que nous. Ils ont créé des discordes parmi les ulémas et parmi le peuple. À Téhéran, ils ont créé des discordes entre ces grandes personnalités et le grand religieux et martyr Cheikh Fazlollah Nouri qui avait été le premier à défendre le Mouvement constitutionnel et a été accusé « d’opposition au Mouvement constitutionnel » et pendu ! C’est ce qu’ils ont fait. Ils ont attiré le peuple vers l’ambassade et certains ont offert le Mouvement constitutionnel aux Anglais de la façon la plus naïve possible ! Le Mouvement constitutionnel a entraîné l’émergence de Réza Khan et 50 à 60 ans de retard dans notre pays. Cependant, c’était de toute façon, le début d’un mouvement religieux dans notre pays.

Un autre exemple est la nationalisation de l’industrie pétrolière. Notez que ces événements sont des données historiques. C’est la raison pour laquelle je vous recommande constamment d’étudier l’Histoire et de réfléchir. Sans les ulémas et  la motivation religieuse, l’idée de la nationalisation de l’industrie pétrolière n’aurait certainement pas progressé. Tout le monde devrait le savoir. L’Ayatollah Cachani fut le pionnier de ce mouvement avec l’appui d’un « marja taqlid » comme le regretté Sayed Mohammad Taqi Khansari de Qom. Les initiateurs de ce projet étaient des gens de Qom et un savant religieux, un prédicateur de premier rang et un remarquable militant religieux, éloquent et intellectuel, de la ville de Machhad. Ils étaient les promoteurs de ce mouvement national. Le peuple est entré dans le combat à cause de la religion. Plus tard, quand ils ont séparé l’Ayatollah Cachani du mouvement, isolé les ulémas et  marginalisé les personnalités religieuses, Mosaddeq a échoué. Le mouvement progressa tant que la religion et la foi religieuse étaient dans l’arène, mais une fois ces éléments éliminés, le mouvement s’arrêta et échoua, et le résultat contraire s’est produit. Un Américain avec une valise pleine d’argent vint à Téhéran et mit tout à l’eau.

L'élément de la foi religieuse peut être clairement observé dans tous les mouvements, dans l’événement du 4 juin 1963, dans la Révolution islamique et dans la Défense Sacrée. Dans les différents événements, c'est la religion et la motivation religieuse qui ont attiré les gens dans l'arène. Une personne dont trois ou quatre fils sont tombés en martyrs dans la voie de Dieu, est fière de leur martyre. La motivation religieuse et la foi sont des éléments de pouvoir.

Par conséquent, cela devrait être préservé. Ils (les ennemis) sont hostiles à cet élément. Aujourd'hui, la motivation religieuse du peuple est attaquée de toutes parts. Leur but est de détruire la foi - la foi des jeunes d'abord et ensuite la foi des gens de diverses origines sociales - sous différents noms et de différentes façons. C'est ce que fait l'ennemi aujourd'hui.

En plus de la foi, la compréhension religieuse est aussi nécessaire. La foi religieuse doit s'accompagner d'une compréhension. Qu'est-ce que la compréhension religieuse ? C'est ce que le défunt Moddares a décrit en ces termes : « Notre religion est politique et notre politique est religieuse». Notre magnanime Imam Khomeiny l’a également souligné et a mis en œuvre le même concept. C'est un des éléments du pouvoir de notre pays. Aujourd'hui, l'une des principales recommandations des centres intellectuels américains et anglais à la presse, aux médias, sur l’Internet, aux militants politiques et autres, est la séparation du religieux et du politique. En d'autres termes, ils sont contre la religion politique et veulent séparer la religion de la politique, et la religion de la vie. Pour eux, la religion doit être limitée à la mosquée, à l'intérieur de la maison et du cœur, et ne doit pas être mise en pratique. Cela signifie que l'économie, la politique, céder à l'ennemi, lutter contre vos amis et soutenir l'ennemi, tout cela doit se faire dans une perspective laïque, contre les enseignements de la religion et si nécessaire, en préservant une apparence religieuse. C'est ce qu'ils veulent.

La compréhension religieuse signifie que la religion n'est pas séparée de l’état. Je parle de toutes les religions, toutes les religions sont identiques à ce propos même le christianisme, mais un exemple clair et évident est celui de l'Islam. La première chose que le Saint Prophète (SAWA) a faite après son isolement à La Mecque, a été l'établissement d'un gouvernement. Il a réussi à développer la religion en la versant dans le moule d’un état. La séparation entre la religion et l’état signifie que les religieux se contentent de parler et d’offrir des conseils, tandis que les superpuissances font ce qu'elles veulent, contrairement aux enseignements de la religion et contre la religion, et éjectent les partisans de la religion quand c’est nécessaire. C’est ce que signifie une religion non politique. C'est ce qu'ils veulent. C'est ce qu'ils poursuivent. Les gens doivent avoir la conviction que la religion n'est pas séparée de la politique. L'ennemi a peur de cela et d’une religion qui a un état, un pouvoir, une armée, une économie, un système financier et une administration. Il a peur d'une telle religion. Sinon, une religion où les gens ne font qu’aller à la mosquée et prier, leur convient très bien. Ils faire cela pendant cent ans. C'est donc un autre élément du pouvoir de notre pays. Vous devez savoir que ce lien entre la religion, la vie et la politique, et l’impact de la religion dans tous les aspects de la vie sociale, sont le résultat d’une compréhension correcte de la religion. Cela doit être réalisé et poursuivi. Sinon, la religion, le titre de religieux, notre turban et d'autres choses de ce genre n’auront aucun effet. Nous devons vraiment aller dans cette direction.

Un autre élément du pouvoir est un mouvement scientifique rapide. C'est le pouvoir scientifique. J'ai lu ce hadith à plusieurs reprises : « La science est la puissance » [Commentaire d’Ibn Abi al-Hadid du Nahjul Balaghah, Vol.30, p. 319]. Les ennemis s'opposent également à notre puissance scientifique.

Des mercenaires à l’intérieur du pays, que ce méchant Anglais a recommandé d’employer et d’équiper, essayent parfois dans les universités, de décourager nos jeunes de lancer un mouvement scientifique, et poussent les étudiants talentueux à émigrer vers les pays étrangers. Ils leur disent de partir dans tel pays et leur demandent pourquoi ils sont restés à gaspiller leurs talents. Ils sont prêts à leur donner de l'argent et des récompenses. Bien sûr, nos jeunes pieux restent fermes. Je peux en témoigner. En dépit des actes pervers de certains éléments dépendant de l'ennemi à l'intérieur et à l'extérieur des universités, pour semer les graines du désespoir, nos jeunes pieux et religieux ont résisté. Il y a quelques jours, j’ai rencontré les lauréats et des personnalités éminentes d'une université renommée [cf. Rencontre du Guide suprême avec les lauréats de l'Université Sharif, le 2 janvier 2017]. Nous avons vraiment été étonnés de la beauté et de l'exactitude de leurs déclarations.

Plus tard, j’expliquerai que les ennemis ne connaissent pas notre peuple mais que nous devons quand-même, connaître leurs complots. Une des façons de rendre le pays résistant est le mouvement scientifique qui ne doit ni s'arrêter ni diminuer.

Une autre question concerne le progrès économique et la résolution des problèmes du peuple. Un de leurs objectifs consiste à imposer des sanctions est à couper les gens de la République islamique. Ils veulent créer aux gens des problèmes et que le pays souffre du chômage, de la récession et de divers problèmes économiques. Ils veulent que nous continuions à parler alors que les gens sont confrontés à des problèmes économiques. Ils imposent des sanctions pour que cela arrive et quand ils semblent lever les sanctions, ils le font de sorte que les problèmes demeurent. Que devons-nous faire en réponse ? L’antidote est que nous fassions de notre économie, une économie forte, résistante et stable. C'est ce dont nous avons dit plusieurs fois, au sujet de l’économie de résistance qui un autre élément de puissance pour notre pays. Un pays puissant a une monnaie forte, une économie forte, des responsables forts et un peuple respecté à qui personne ne peut imposer quoi que ce soit. J'ai dit à maintes reprises, que nous devions nous séparer progressivement de la dépendance au pétrole. Nous devons diminuer progressivement cette dépendance. Les politiques pétrolières et les fluctuations du prix du pétrole dépendent des autres alors que le pétrole est à nous. Nous devons renforcer l'économie nationale. C'est un autre élément de puissance.

Préserver la dignité nationale dans les négociations et les réunions internationales, refuser de céder à l'intimidation et protéger la dignité nationale sont d’autres éléments de puissance pour le pays. Dans les réunions, l'autre partie observe notre moral, nos motivations et notre détermination, et se comporte envers nous en fonction de cette analyse. Nous devons protéger la dignité du peuple et du pays. Si cela se produit, les gens se sentiront aussi dignes. C'est une source de puissance pour le pays.

Si nous identifions ces moyens de résistance et l'orientation de l'ennemi, nous pourrons planifier contre l'ennemi et atteindre cette puissance. Si nous ne le faisons pas, nous pourrions parfois même aider l'ennemi. J'ai dit à maintes reprises qu’un soldat qui s’endort pourrait être surpris à son réveil et tirer sur sa propre armée. Si vous ne savez pas qui est votre ennemi et votre ami, il se peut que vous tiriez sur votre ami au lieu de votre ennemi. C'est pourquoi la perspicacité est nécessaire.

L'ennemi cherche à détruire les éléments de pouvoir auxquels j'ai fait allusion. C'est l'objectif de l'ennemi. Il cherche à détruire la foi et la morale, l'attachement aux principes religieux et la croyance dans l'autorité de la religion. Il cherche à entamer la dignité nationale, à arrêter le mouvement scientifique et à affaiblir les organisations et les groupes qui incarnent la puissance du pays et du peuple. Vous pouvez constater que le Corps des Gardiens de la Révolution islamique, le Bassidj et le Conseil des Gardiens sont les cibles de ses attaques. Ce sont leurs objectifs. Je n'ai rien à voir avec les récentes querelles entre les chefs des deux pouvoirs. Ce ne sont pas des questions importantes et elles prendront fin in-cha Allah. L'ennemi veut amplifier ces questions, mais tout le monde doit apprécier la valeur d'un pouvoir judiciaire indépendant, courageux et intransigeant, aider l’administration, le pouvoir judiciaire et le Parlement comme je le fais moi-même, et chercher ce qui peut faire échouer l'ennemi dans la réalisation de ses objectifs. Un système de sécurité solide, une puissante organisation militaire, un grand mouvement populaire comme le Bassidj, des religieux bien informés au courant des développements de leur époque et engagés, un pouvoir judiciaire puissant et un gouvernement courageux et compétent dans ses planifications, aideront le mouvement du peuple d'Iran et le pays à réussir. Ces choses doivent être réalisées et poursuivies. Nous devons remercier Dieu pour chacune de ces choses, les préserver et réaliser celles que nous n'avons pas actuellement.

Heureusement, de bons mouvements sont faits aujourd'hui, tant dans le domaine de la science et de la culture - dont j'ai parlé - que dans d'autres domaines. Les meilleurs médaillés du pays sont les jeunes du Bassidj. J'ai eu beaucoup de réunions avec des étudiants comme cette rencontre avec les lauréats du Bassidj et des jeunes de l'Université Sharif où il y avait des dizaines de lauréats et de jeunes étudiants éminents. C’est un exemple et il y a de nombreux autres exemples. Nous avons beaucoup de jeunes actifs, dynamiques et intelligents au sein des universités, et de professeurs d'université révolutionnaires, dotés de motivations et d’une détermination révolutionnaires. Cela existe aujourd'hui aussi dans le domaine de la culture, de l'art et de la politique. Nous devons faire de notre mieux pour aider ces jeunes motivés dans les domaines que j'ai mentionnés.

Bien sûr, j’ajouterai que les ennemis ne connaissent pas notre peuple en dépit de leurs efforts. Ils font des erreurs. Vous avez vu qu'ils ont fait une erreur en 2009 en provoquant cette fitna [allusion aux événements postélectoraux de juin 2009, ndt]. Ils croyaient avoir aidé la fitna à atteindre un point délicat et sensible. Cependant, le mouvement spontané et populaire du 9 Dey (29 décembre 2009) a étonné tout le monde et était semblable au mouvement du 19 Dey (9 janvier) que vous aviez lancé en 1978.

Tous les groupes actifs dans le pays - les religieux, les personnalités académiques, les responsables en particulier les hauts fonctionnaires, les députés du Parlement consultatif islamique, les intellectuels et les écrivains - doivent renforcer les éléments de puissance que nous avons mentionnés. Celui qui aime l'Iran doit savoir qu'attaquer la foi islamique des jeunes est un acte de trahison contre l'Iran ! Il y a des gens qui aiment l'Iran et le pays, mais ne sont pas très engagés ni enthousiastes à propos de la religion, de la charia et d'autres choses de ce genre. Cependant, ils doivent savoir que s'ils aiment vraiment l'Iran, s'ils ne sont pas vraiment des traîtres ni des ennemis déguisés en amis, ils ne doivent pas affaiblir la religion et la foi des jeunes. Celui qui affaiblit la foi des jeunes trahit le pays, pas seulement la religion. Les éléments de puissance du pays et du peuple doivent être renforcés, préservés et poursuivis par tous ces groupes.

Heureusement aujourd'hui, un grand nombre de personnes s'acquittent de cette responsabilité et leur nombre augmentera aussi dans l’avenir. La leçon que vous et moi devons tirer de l'événement du 19 Dey (9 janvier 1978) est que l'ennemi doit être identifié. Nous devons savoir que ses méthodes et ses orientations doivent être identifiées, et que nous devons nous battre contre lui en temps opportun et avec tous les moyens dont nous disposons. Si nous le faisons, sachez que nos ennemis internationaux - ceux que j'ai mentionnés – les Etats-Unis, l'Angleterre, le sionisme, les cartels et les capitalistes internationaux, et d'autres ennemis hostiles - ne seront pas capables de nuire au peuple d'Iran [l’audience scande "Allah-o-Akbar]. Heureusement ceux qui voulaient lancer un slogan ont réussi à le faire aux derniers moments de la réunion [l’audience et le Guide suprême rient].

Avec mes salutations et que la miséricorde d'Allah et Ses bénédictions vous accompagnent !