Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux

Louange à Allah, Seigneur de l'univers, et paix et salutations à notre maître et prophète Muhammad, et à sa Lignée immaculée et élue, en particulier celui qui représente le trésor d'Allah sur terre ! 

Soyez les Bienvenus, chers frères et sœurs, venus de villes éloignées par ces grandes chaleurs. Aujourd'hui, ce Husseinyah est éclairé par la pureté et la spiritualité qui existent chez beaucoup d'entre vous. Outre les aspects politiques, administratifs et internationaux, nous devons dans ces réunions, rechercher, revendiquer et en attendre également des aspects spirituels. Parmi vous, il y a sans aucun doute, des cœurs purs et éclairés, dont les prières sont sûrement acceptées et en qui nous plaçons notre espoir.

C’est aujourd’hui le premier jour du mois de Dzhu’l-Hadjah qui est un mois extraordinaire. C'est le mois de la supplication et du souvenir de la rencontre de Dieu avec le grand prophète [Muhammad (SAWA)]. Les plus grandes supplications et invocations, et le plus grand do’a sont ceux du jour d'Arafah où nous assistons à la conversation entre notre grand Imam martyr [l’Imam Hussein] et Dieu, le Tout-Puissant, dans le do’a d’Arafah avec ses significations profondes. Puis vient le jour de l'Eïd al-Adha, rappel du grand sacrifice : « Nous avons racheté son fils avec un grand sacrifice » [Coran, 37 : 107] qui est suivi de la deuxième décade du mois de Dzhu’l-Hadjah, c’est à dire la décade de Ghadir qui est un événement extraordinaire. C'est un mois important qui précède le mois de Muharram. Essayons de bien profiter de ces opportunités spirituelles.

Vous êtes jeunes pour la plupart d'entre vous, vos cœurs sont purs, vos âmes sont éclairées, vos impuretés sont infimes en comparaison avec ceux qui comme moi, ont vécu longtemps. Prêtez une attention particulière à Dieu et « demandez à Allah Sa grâce » [Coran, 4 : 32] dans toutes vos affaires - dans les aspects personnels, politiques et internationaux - et Dieu le Tout-Puissant répondra certainement. Lorsque vous croyez à la grâce et aux bénédictions de Dieu, le premier résultat est que vous vous sentez puissant et fort. La faiblesse et le découragement sont des sentiments éphémères : cela est extraordinaire et précieux. Un autre sentiment résultant de la confiance en Dieu – en Son pouvoir et Ses bénédictions infinies - est l’espoir. Vous aurez un sentiment d’espoir. L'espoir grandira et vos cœurs seront éclairés par la lumière de l'espoir. L'espoir, la confiance en Dieu, la confiance en soi et compter sur le pouvoir de Dieu rendent une nation invincible. Un être humain devient ainsi un élément de pouvoir, de mouvement et d'amélioration infinis. C’est le secret de l'insistance sur l’aide du Tout-Puissant et de la mendicité auprès du Tout-Puissant, selon les mots de nos Imams infaillibles (AS) et dans les Do’as. Lorsque vous comptez sur Dieu, vous dites comme l'Imam Sadjad (AS) qui nous apprend à prier et à supplier Dieu en ces termes dans le Sahifeh Sajjadiya (recueil de prières) : « Mon Dieu, ceux qui peuvent se sauver face aux tempêtes dans ce monde matériel, une partie de Ton pouvoir leur a été donnée. Octroie-nous donc une partie de Ton pouvoir ». Dans le Sahifeh Sajjadiya (recueil de prières), il nous est conseillé de supplier et d'être humble [devant Dieu], d'être conscient de notre statut et d'éviter de minimiser et de négliger nos erreurs. Si vous êtes connecté à la source divine et constante de force et de richesse, vous n'aurez besoin de personne d'autre. « Mon Dieu, rends-nous insensibles aux riches par Ta richesse, et soulage-nous de la peur de la solitude grâce à Ton lien ». Même si le monde entier vous tourne le dos, vous serez fort. Ce sentiment dans une certaine mesure, a émergé au sein de la nation iranienne. En conséquence, nous nous sommes opposés pendant quarante ans, de toutes nos forces, aux puissances hégémoniques, impertinentes et éhontées du monde. Ce que nous possédons dans cette affaire, est minime, mais plus cela grandit, plus cette force et cette capacité augmentent. Voilà [quelques remarques] pour le mois de Dhu'l-Hadjah.

Aujourd'hui, je voudrais aborder trois sujets. J'ai attrapé froid et je suis enroué, je m'excuse pour ma voix. Cela ne nous empêchera pas de dire ce que nous devons dire. Je voudrais aborder trois sujets, dans la mesure où les limites de cette réunion me le permettent. L'une concerne l'économie et les moyens de subsistance de la population, qui sont des préoccupations actuelles pour de nombreuses personnes. Je voudrais faire quelques remarques à ce sujet. Un autre sujet concerne les États-Unis, leur malfaisance et ce qui s’ensuit. Aujourd'hui, ils font de nouvelles déclarations dont nous parlerons brièvement. Un autre sujet concerne l’unité politique et générale entre le peuple et les responsables, et les synergies que dans tout le pays, la population et les fonctionnaires doivent essayer de créer pour être complémentaires.

Le premier sujet concerne les conditions économiques. Les problèmes de subsistance sont ressentis par les gens de toutes les couches sociales aujourd'hui. Un groupe est vraiment sous pression avec le taux d'inflation dans les produits alimentaires, la viande, les œufs, le poulet etc., les articles ménagers, les loyers, les meubles et d’autres produits, qui fait pression sur la population. Nous sommes confrontés à des problèmes économiques comme la réduction de la valeur de notre monnaie nationale.

Les experts économiques et de nombreux responsables s'accordent pour dire que les problèmes de subsistance actuels ne proviennent pas des sanctions étrangères mais sont liés à nos problèmes internes. Beaucoup de responsables l'ont explicitement mentionné. Autant que je sache, les experts sont également d'accord sur la responsabilité des « facteurs internes » dans la crise. Les sanctions ont peut-être joué un rôle dans l’évolution de la situation économique actuelle, mais les facteurs internes sont plus importants en la matière. Si des mesures sont prises de manière plus efficace, plus prudente, plus rapide et plus ferme, les sanctions ne pourront pas avoir beaucoup d'effet et nous pourrons leur résister. Le problème vient principalement de l'intérieur du pays. Par exemple, le problème des pièces d'or et des devises étrangères qui s’est développé au cours des deux derniers mois où de grosses sommes d'argent - on a parlé de 18 milliards de dollars de nos réserves en devises, ce qui représente une grande somme pour notre pays qui a des problèmes pour se fournir des devises étrangères et pour transférer sa propre monnaie d’un pays autre - à cause de la négligence et de la mauvaise gestion, ont été donnés à certaines personnes qui ne les utilisent pas correctement. Certains se sont inscrits pour un produit et ont importé un autre produit. Ils ont fait une demande pour un but particulier et n'ont pas utilisé la monnaie étrangère à cette fin. Ils ont dit qu'ils voulaient voyager mais ils n’ont pas voyagé. Les monnaies étrangères fournies étaient utilisées par un petit groupe, vendues à des contrebandiers qui les ont emportées à l’étranger, ou vendues à des gens qui les ont accumulées pour les revendre plus tard, deux ou trois fois plus cher, et obtenir une fortune en une seule nuit. Ce sont des problèmes de gestion qui ne sont pas liée aux sanctions. Les honorables responsables du pays reconnaissent les problèmes. Beaucoup de nos problèmes sont de cette nature et découlent de nos méthodes de gestion et de programmation politiques. Lorsque des devises et des pièces d’or sont distribuées pour de mauvaises raisons, cette distribution a deux parties : la partie qui les distribue et la partie qui les reçoit – ceux qui font de la contrebande et ceux qui les vendent. Nous sommes toujours à la recherche de ceux qui les reçoivent- les responsables de corruption économique ou les contrebandiers, alors que c'est principalement la faute de ceux qui les déboursent. Ce sont ces deniers qui doivent être poursuivis. L’objectif est de réaliser un travail approprié, récemment lancé par le pouvoir judiciaire. Il ne faudrait pas cependant, accuser les gens sans preuves suffisantes, et des crimes graves sont commis dans ce domaine. Je ne parlerai pas de trahison et ne qualifierai pas facilement certains de traîtres, mais il y a eu de grosses erreurs qui ont affecté les gens. Lorsque le prix des monnaies étrangères augmente de cette manière, et que le Rial iranien perd sa valeur face aux devises étrangères, c'est le travailleur journalier ou le salarié mal payé qui n'ont plus rien pour vivre. Lorsque la valeur du Rial iranien diminue, la valeur de notre monnaie nationale est réduite et nous sommes confrontés aux problèmes actuels que vous voyez. C'est un point. Bien que les sanctions aient joué un rôle qu’on ne peut nier, la principale raison des problèmes économiques actuels est une mauvaise gestion et des actions inappropriées.

Un autre point est que l’ennemi profite de ces lacunes. L'ennemi tend une embuscade là où c'est possible. Nous sommes une nation qui pour plusieurs raisons, a beaucoup d’ennemis, cruels et malfaisants. Les ennemis sont en embuscade et dès qu'ils remarquent un problème dans notre pays, ils en profitent. Ils cherchent à faire croire que la République islamique n’a pas réussi et qu’elle est incapable (de gérer le pays). Ils découragent et induisent les gens en erreur. L'ennemi fait de la propagande, comme vous le voyez. Je ne sais pas dans quelle mesure vous êtes au courant de la propagande mondiale. Aujourd'hui, tout le monde a accès à l'espace virtuel. La propagande commence, constamment et partout, contre le régime islamique, l'islam, la République islamique et tous les secteurs du pays, à cause d'une erreur commise par telle ou telle  personne. L'ennemi abuse de la situation de façon maléfique et veut faire croire au gens que le pays est dans l’impasse. Je tiens à dire qu’il n'y a pas d'impasse dans ce pays. Il n’y a pas d’impasse dans le domaine économique. Il est faux de dire que nous sommes sans solutions. Non ! Les problèmes du pays, les problèmes économiques sont connus et les solutions aussi sont connues. Les responsables doivent agir efficacement avec détermination, comme ils ont déjà commencé à le faire. Un travail a été accompli sur lequel je reviendrai plus tard. Je reçois fréquemment des suggestions, des lettres et des messages de jeunes croyants, révolutionnaires, enthousiastes et novateurs, que je transfère au secteurs exécutif pour qu’il les utilise. Récemment, un groupe de quarante experts économiques, dont certains sont des experts renommés, ont adressé une lettre au président, énumérant les problèmes économiques du pays et leurs solutions. J’ai lu attentivement la lettre et je peux dire qu'ils l’ont écrite en toute bonne foi. Ce sont des gens qui ne s'opposent pas au gouvernement, à l'administration actuelle ni au président. Ils font partie du mouvement activement impliqué dans les secteurs exécutifs, qui connaissent les lacunes structurelles de notre économie et les problèmes actuels et potentiels du mouvement économique du pays. Ils ont proposé vingt solutions. Quand je les ai lues - autant que je m'en souvienne – j’ai pensé que presque toutes les solutions proposées étaient exactes : ce sont les choses que j’ai mises en avant ces dernières années, dans les slogans de chaque année. Ce sont pour la plupart, les choses - je ne peux pas les énumérer toutes - que j'ai déjà mentionnées dans les politiques générales transmises aux trois branches du pouvoir. Ces experts et penseurs économiques indépendants les ont suggérées et les solutions existent. L'ennemi, suivi par quelques personnes viles à l'intérieur du pays, qui a annoncé dans un site Web ou dans un communiqué de presse, que « le pays est dans l’impasse et qu’il ne reste aucune solution, sauf chercher de l'aide auprès de ce diable ou de ce grand diable », agit par méchanceté. Les solutions existent et ont été livrées aux responsables qui peuvent les mettre en œuvre. J'ai mentionné que certaines mesures ont déjà été prises mais il faut agir avec plus de sérieux. Je vous le dis maintenant publiquement, mais j'ai souvent dit la même chose aux honorables fonctionnaires et responsables du pays qui suivent également les conseils et progressent dans la mesure de leurs capacités, qu’ils devraient choisir de bons effectifs et des coopérateurs parmi ces jeunes croyants. Nous ne manquons pas de ressources humaines. Nous ne manquons pas de force de travail humaine, qualifiée, sérieuse, motivée et compétente. Tout récemment, environ cinq mille étudiants ont écrit et signé une lettre qu’ils m’ont adressée. Je n'ai pas vu la lettre moi-même, mais j'en ai été informé. Ils disent qu'ils sont engagés dans la révolution, « prêts à agir et prêts à travailler ». Nous ne manquons pas de ressources humaines. Grâce à Dieu, nous avons un pays riche en ressources humaines qu’il faut intégrer dans le travail pour que les travaux avancent, avec la permission de Dieu. Lors d'une réunion publique à l’occasion de la prière de l'Eïd-ul-Fitr, j'ai mentionné aux responsables que de grandes liquidités existaient dans le pays, ce qui est également dû à des erreurs. C’est une de ces politiques défectueuses qui a entraîné une augmentation des liquidités et créé de nombreux problèmes. J'ai suggéré que les responsables du pays se rassemblent et réfléchissent davantage sur la façon d’orienter ces liquidités vers une économie productive, dans l'industrie, l'agriculture, le logement ou d'autres domaines, cette liquidité qui est une menace aujourd'hui, deviendra ainsi une opportunité plus tard. Même si la moitié de cette monnaie disponible peut être dirigée vers ces domaines, cela nous aidera.  Maintenant, je tiens à m'adresser aux chers responsables gouvernementaux - vous savez que je soutiens l'administration, que j’ai soutenu toutes les administrations – pour leur demander d’employer des gens intelligents, talentueux et conscients, sachant comment canaliser cette énorme quantité de liquidités vers la production. Cela est possible. C'est le devoir des chers responsables gouvernementaux et économiques. C'était le deuxième point que je voulais souligner.

Un autre point est que ceux qui analysent les questions économiques et préparent parfois des rapports qu’ils transfèrent aussi aux hauts responsables du pays, disent qu’ils s’attendaient aux problèmes rencontrés sur le marché et dans le monde des affaires, à la mi-août ou en novembre. Eh bien, si ces « spécialistes économiques » ont prédit les sanctions et « s’y étaient préparés », les responsables gouvernementaux auraient dû aussi s’y préparer. J'ai dit que l'impact des sanctions n'était pas si grand. Certains disent que l'impact des sanctions est de trente pour cent, certains disent vingt pour cent. Je ne mentionnerai pas de chiffres, mais je sais que leur effet est moindre [par rapport aux autres facteurs]. Si les sanctions sont vraiment efficaces, et vous saviez que nous allions être sanctionnés, vous auriez dû vous y préparer. Même maintenant, il n'est pas trop tard. Si quelqu'un dit qu'il est trop tard et que ce n'est pas possible, il parle de manière absurde : soit il est ignorant, soit il parle sans réfléchir. Non, il n'est pas tard. Les responsables peuvent dès maintenant, prendre des décisions et agir contre les mesures hostiles de l'ennemi - dont je parlerai plus tard - et prendre les mesures nécessaires. Si quelqu'un déclare que rien ne peut être fait, qu'il est trop tard et qu’on est dans l’impasse, il est soit ignorant et je ne veux qualifier personne de traître, mais cela ressemble à une trahison si ce n’est pas de l’ignorance. C'était un autre point.

Un autre sujet important est  la corruption. Une des mesures qui doit être prise est la lutte contre la corruption. La récente lettre que m'a adressée le chef du pouvoir judiciaire sur la lutte contre la corruption, à laquelle j'ai répondu et que j'ai soulignée, est une étape majeure dans la lutte contre la corruption économique et la punition des responsables de corruption économique. Pourquoi l'annonçons-nous publiquement et insistons-nous sur ce sujet ? C’est parce que, comme le montre l'expérience, la lutte contre la corruption et ses agents pousse certains à protester. Il y a une dizaine d'années, j'ai écrit une lettre aux responsables des trois branches du pouvoir, indiquant que la corruption était comme un dragon à sept têtes et que si vous coupiez une tête, plusieurs autres têtes apparaitraient. La corruption doit être totalement éradiquée. Nous l’annonçons publiquement pour que tout le monde sache que les condamnés vont être sérieusement punis, sans aucun compromis. (Un groupe d’auditeurs se met à scander : « Peine capitale pour les responsables de corruption économique !»). Attendez ! Représentez-vous le tribunal ? [L’Ayatollah Khamenei et le public rient.] Certains condamnés peuvent être condamnés à la peine capitale et d’autres à des peines de prison. Il ne faut pas créer une atmosphère négative en disant qu’ils doivent tous subir la peine capitale. J'ai écrit que le procès des condamnés devait être mené avec justice et minutie. Ici, il y a une question extrêmement importante concernant la corruption. Toute la nation iranienne doit prêter attention à ce point. J'ai toujours combattu la corruption et les agents de la corruption, et je suis toujours attaché à mes convictions. Mais certains vont trop loin quand ils parlent de corruption, faites attention à cela ! Ils étendent la corruption à l'ensemble du système et à tous les responsables : ce n'est pas juste. Un petit nombre est responsable de corruption bien que même un petit nombre soit de trop, et qu’il faille le combattre. C'est une chose mais accuser l'ensemble du système de corruption en est une autre. Certains utilisent même les termes étrangers de « corruption systématique ». Ce n'est pas le cas. Ceux qui voient une corruption systémique sont eux-mêmes, dans leur cerveau ou leurs regards, des gens corrompus. Il existe de nombreux dirigeants et responsables, honnêtes et dévoués, qui travaillent dans tout le pays pour différents secteurs. Pourquoi violer les droits de ces personnes ? Pourquoi dire des choses qui ne sont pas vraies ? Pourquoi violer les droits de la République islamique ? Je reconnais que dans le système islamique, personne ne doit être corrompu mais la réalité est que nous avons par exemple, dix personnes corrompues, et non dix mille personnes, il y a une grande différence. Faites attention ! Certains, dans leurs écrits et leurs discours, surtout maintenant que l’espace virtuel est disponible, mentionnent ou accusent facilement tout le monde. Ce n'est pas une bonne approche. Je reconnais que la corruption existe dans différents secteurs. Certains, par exemple, au Parlement (Majlis), en sont accusés mais quand on réfléchit, on voit que ces quelques personnes accusées ne nous permettent pas de généraliser. Cela pourrait ne pas être vrai. Certaines accusations peuvent être des mensonges, des choses irréelles ou fondées sur l'ignorance. Si elles sont vraies, elles ne concernent qu’un petit nombre, par opposition à un groupe beaucoup plus important. Faites attention, tomber dans les extrêmes dans tous les domaines, est une attitude erronée.

En conclusion, en ce qui concerne les questions économiques, dans notre pays, les problèmes économiques et leurs solutions sont connus, il existe à la fois des solutions structurelles et des solutions à court terme. J'ai demandé aux chers chefs des trois pouvoirs du gouvernement d'organiser une réunion commune pour trouver conjointement des solutions aux problèmes économiques du pays. Je l'ai exigé, il y a environ deux mois. Des réunions se tiennent régulièrement au cours desquelles les responsables des trois branches ainsi que des experts des trois branches, se rencontrent et discutent les questions économiques. C'est important. Je l'ai exigé et ils le font !

Les organismes de surveillance doivent également y contribuer avec force et conscience : les secteurs liés au renseignement, les secteurs de supervision du pouvoir judiciaire, les secteurs de supervision du parlement (Majlis) et toutes les personnes croyantes doivent se sentir responsables et agir avec vigueur. Dans un journal, j'ai lu que les personnes croyantes du Hezbollah ou du Bassij (forces de mobilisation populaires), devaient avertir les responsables au cas où elles constateraient une infraction à la loi, comme des stocks illégaux de marchandises. C'est une bonne idée. De nombreuses actions ont été faites avec l'aide de gens ordinaires.

Le gouvernement doit utiliser des effectifs motivés et talentueux - aux postes de direction de haut niveau, non seulement aux postes de direction mais aussi au niveau des ministères et des cadres supérieurs, et fermer toute voie conduisant à la corruption. Il est vrai que le pouvoir judiciaire est chargé de punir les condamnés mais au sein du pouvoir exécutif, il est possible de bloquer la corruption ou les possibilités de corruption. En ce qui concerne les monnaies étrangères et les pièces d'or, si la surveillance, l'attention et les poursuites avaient existé, la corruption aurait été bloquée. Le chemin de la corruption n'a pas été fermé et la corruption s'est produite. Les portes et les chemins de la corruption doivent être fermés.

Les gens doivent également agir avec perspicacité, face aux provocations de l'ennemi. Grâce à Dieu, notre peuple a toujours fait preuve de perspicacité. Je parlerai plus tard des événements de janvier dernier. (Même si cela prolonge la réunion, il n'y a pas de problème, vous aussi, vous êtes venus de loin, et je me suis senti mieux (de mon rhume), quand j'ai commencé à parler). Les gens ont agi avec perspicacité et maintenant, ils doivent encore agir avec perspicacité. Les gens doivent savoir que l'ennemi essaie de profiter de toute faiblesse qu'il voit en nous. Certaines faiblesses existent- nous l'admettons - mais l'ennemi veut profiter de ces faiblesses contre la nation iranienne, et à son propre bénéfice. L'ennemi ne cherche jamais à résoudre les problèmes : l'ennemi fait de son mieux pour aggraver les faiblesses dont il veut profiter. Les gens doivent continuer à se comporter avec perspicacité comme ils l’ont fait dans le passé.

Quant aux médias - la télévision, la presse ou les sites Web – ils ne doivent pas décourager et  décevoir les gens de l'islam. S'ils veulent critiquer, cela ne pose pas de problèmes et je ne suis pas contre une critique logique mais ils ne doivent pas susciter chez les gens, un sentiment de désespoir. Parfois, dans un journal, une émission de télévision ou une émission de radio, les choses sont présentées de telle manière que les gens pensent que toutes les portes sont fermées. Ce n'est pas le cas : les portes ne sont pas fermées. Pourquoi pensent-ils ainsi ? Sachez que le peuple d’Iran, la Révolution islamique et la République islamique d’Iran ont traversé des étapes difficiles auparavant et qu’ils passeront aussi facilement par ces étapes qui sont beaucoup plus faciles que les précédentes.

En ce qui concerne les Américains, je dois signaler que les États-Unis sont devenus plus audacieux et plus insolents dans leurs discours, ces derniers mois ou ces six derniers mois. Auparavant, ils n’étaient pas non plus très attentifs à l’éthique diplomatique, politique ou internationale, dans leur discours, mais ils sont devenus plus audacieux et plus impolis que dans le passé, non seulement envers nous, mais aussi envers toutes les nations et dans tous les domaines comme s’ils avaient perdu toute retenue. Ils disent des choses, prennent des mesures, adoptent des positions qui font qu'on se demande à quel genre de créature nous avons affaire et s’ils sont même des êtres humains. Par exemple, vous avez vu la semaine dernière, que les Saoudiens ont commis deux crimes contre les Yéménites en une semaine seulement. Au début de la semaine, ils ont attaqué un hôpital, tuant les malades avec des bombes et des missiles, et à la fin de la semaine, ils ont attaqué un bus scolaire avec à bord, des dizaines d’enfants innocents de 8 et 9 ans. Avez-vous des enfants de 8 ou 9 ans à la maison ? C'est une grande tragédie. Cela brise vraiment le cœur. Les Saoudiens ont perpétré ce crime horrible qui a secoué le monde. Des informations horribles ont secoué la conscience mondiale. D'autres États ont émis des messages et exprimé leurs condoléances, même s'ils n'étaient pas très sincères. Le monde entier a réagi à sa manière. Mais comment les États-Unis ont-ils réagi ? Au lieu de condamner ce crime évident, le porte-parole des États-Unis a déclaré « qu’ils avaient des relations stratégiques avec l’Arabie saoudite ». N’est-ce pas honteux ? Les États-Unis agissent de la même manière dans toutes les questions. Leurs actions révèlent leur cynisme. Par exemple, regardez ce que le président des États-Unis a fait avec des milliers d’enfants qu’ils ont séparés de leurs parents, sous le prétexte qu’ils étaient des « immigrants ». Ensuite, ils ne se sont pas occupés des enfants et les ont mis dans des cages. Ils ont séparé les enfants de leurs mères puis, pour les contrôler, ils les ont mis dans des cages. C'est un crime sans précédent dans l'histoire de l'humanité ! Ils [Les États-Unis] commettent de tels crimes sans aucune honte. En réalité, ces derniers temps, la rhétorique et la politique américaine sont devenues plus audacieuses et encore plus ignobles que dans le passé. Les États-Unis parlent également de la République islamique d’Iran, avec la même rhétorique insolente et éhontée. Qu'est-ce qu'ils disent ? En dehors des sanctions, ils parlent de deux choses : la guerre et les négociations. Bien entendu, ils ne parlent pas ouvertement de la guerre, mais ils veulent faire croire, par des allusions et des insinuations, qu’il pourrait y avoir une guerre. Ils brandissent le spectre de la guerre pour effrayer la nation iranienne ou les lâches. Nous avons aussi des gens lâches qu’ils veulent effrayer. D’une part, ils brandissent la menace de la guerre et d'autre part, ils parlent de négociations, affirmant qu'ils sont prêts à négocier avec l'Iran. En ce qui concerne les négociations, ils jouent un jeu démodé. L'un d'eux a dit : « négociations avec conditions préalables », un autre a dit « négociations sans conditions préalables ». C'est un jeu politique médiocre, indigne d'être traité. Permettez-moi de parler en quelques mots, de ces sujets, mais avant cela, je ferai référence à deux faits concrets, destinés à la nation iranienne. Il n'y aura pas de guerre et nous ne négocierons pas non plus avec les États-Unis. Voilà en résumé ce que tout le peuple iranien doit savoir. Il y a des arguments solides derrière cela. Il ne s'agit pas d'une simple déclaration ni d'un souhait ni d'un slogan. Ce sont des affirmations fondées sur un raisonnement. Aucune guerre n’aura lieu. Pourquoi ? Parce que dans une guerre il y a deux parties, nous et les États-Unis. Comme nous ne l’avons jamais fait auparavant, nous ne serons jamais l'initiateur d’une guerre. La République islamique est fière de n'avoir jamais commencé de guerre. Nous ayons eu des guerres, mais c’est toujours l'adversaire qui avait commencé. Si l'adversaire déclenche une guerre, nous agirons avec force mais nous ne déclencherons pas de guerre. Voilà en ce qui nous concerne. Les États-Unis eux, ne lanceront pas de guerre parce qu’ils savent qu’une guerre serait à leur détriment parce que la République islamique et la nation iranienne ont prouvé que toute invasion serait réprimée de façon très dure. Cela a été le cas jusqu'à présent. Les États-Unis nous ont attaqués une fois, vous vous souvenez, de l’opération « Eagle Claw » (serre d'aigle) au désert de Tabas en 1980 – où ils ont été forcés de battre en retraite de façon honteuse ! Ils ne comprennent peut-être pas grand-chose mais ils comprennent probablement le résultat d'une invasion de l'Iran. Il n'y aura sûrement pas de guerre.

En ce qui concerne les négociations, le président américain a déclaré qu’il était prêt à négocier avec nous. Des personnes ici - je ne sais pas comment appeler ce groupe – se sont extasiées sur le fait que les États-Unis avaient proposé des négociations avec nous. Que les États-Unis proposent de mener des négociations n’est pas une chose nouvelle. Au cours des quarante dernières années, ils ont toujours voulu négocier avec l’Iran. Ronald Reagan, le puissant président des États-Unis qui étaient était très différents des États-Unis actuels, et qui était lui-même aussi, plus puissant que le président actuel et les politiciens américains, avait envoyé secrètement un agent à Téhéran (le célèbre Robert McFarlane) à l'aéroport de Mehrabad, à l'époque de l'imam [Khomeiny], qui est rentré chez lui, les mains vides. Ce n'est pas la première fois qu'ils font cette demande [de négocier avec nous]! Ils l'ont toujours demandé, mais nous avons rejetés ces demandes. Plus tard, je vous dirai pourquoi nous n'avons pas accepté. Nous n'avons jamais accepté et nous ne l'accepterons pas maintenant. Les Américains ont toujours voulu négocier avec nous. Pourquoi ne négocions-nous pas aujourd’hui ? La raison est que les Américains ont une formule pour leurs négociations, que je vais vous expliquer. Ensuite, vous déciderez si un sage accepterait de négocier selon cette formule ou pas.

Premièrement, les négociations dans le code politique, ne sont pas un rassemblement pour des salutations et des discours. Négocier signifie conclure un marché : cela signifie que les deux parties discutent pour obtenir quelque chose et donner autre chose en retour. C'est ainsi qu’une vraie négociation politique s’effectue. Comme les Américains comptent sur leur puissance militaire, leur argent et le pouvoir des médias pour négocier, ils déterminent leurs objectifs principaux avant de commencer les négociations. Ils expriment parfois ouvertement certains de leurs objectifs, mais pas tous. Pendant les négociations, ils changent constamment de termes et ajoutent de nouvelles choses, ils négocient mais l’objectif principal est déterminé pour eux. C'est une chose.

Deuxièmement, ils ne s’éloignent jamais, même pas d’un pas, de ces objectifs. Parfois, ils mentionnent des objectifs marginaux sans importance qu’ils abandonnent pour faire semblant de se retirer. Néanmoins, ils n’abandonnent nullement leurs objectifs principaux et n’offrent aucun avantage.

Troisièmement, ils exigent de l’autre partie un profit immédiat. Ils n’acceptent pas les promesses et disent qu'ils ne font confiance à personne comme nous l’avons constaté dans les négociations sur le nucléaire ou dans d’autres cas. Maintenant qu'ils négocient avec la Corée du Nord, nous constatons la même chose, ils exigent des bénéfices immédiats. Si l’autre partie refuse de faire des concessions, ils font un vacarme dans le monde - par le biais de la propagande et des médias - disant que l’autre partie refuse de négocier pour que l'autre partie devienne passive. En conséquence, l’autre partie devient généralement passive face à toute cette propagande, ce tumulte et ce tapage médiatique.

Quatrièmement, les États-Unis eux, ne paient rien en échange de ce qu’ils reçoivent de l’autre partie. Dans toute transaction commerciale, si vous payez, vous devez recevoir un produit. Mais les États-Unis ne donnent rien en retour, ils en tirent un avantage immédiat, comme l’argent, et en échange, ils ne font que des promesses, des promesses fortes et fermes accompagnées de « sans aucun doute », « sans hésitation » ou « soyez sûr que… ». Les États-Unis ne font que des promesses faibles pour tromper l’autre partie qui croit à ces engagements et ces promesses faites dans un langage aussi fort et aussi solide.

Au stade final, après avoir reçu tous les avantages immédiats, les États-Unis violent leurs propres promesses et oublient leurs promesses fortement verbalisées. C'est la méthode de négociation des Américains. 

Maintenant, devons-nous négocier avec un tel intimidateur rusé ? Pourquoi devrions-nous négocier ? L’accord sur le nucléaire est un exemple clair alors que j'avais été très strict à ce sujet - les lignes rouges n'ont pas été respectées - et l'autre partie a agi de la sorte. Il est donc impossible de négocier avec ce gouvernement. Tout gouvernement qui a négocié avec ce gouvernement et les États-Unis, a eu des problèmes. À moins qu'ils aient des motifs communs, comme la Grande-Bretagne. Cependant, le gouvernement des États-Unis a même coincé le Royaume-Unis à maintes reprises. Les Américains contraignent même les Européens mais comme ils ont des objectifs communs, ils parviennent à agir et à travailler ensemble. C'est toujours le cas lorsque les États-Unis négocient avec une autre partie. La République islamique ne pourra négocier avec les États-Unis que quand elle aura atteint un niveau de pouvoir et d’autorité qui l’emportera sur les pressions et les efforts des dominateurs états-uniens, c’est à dire lorsque leurs efforts n'auront aucun effet sur l’Iran en raison de notre pouvoir, et quand l'Iran aura atteint un niveau favorable de pouvoir et d’autorité, sur les plans culturels et économiques. L'Iran pourra alors négocier avec les États-Unis. Aujourd'hui, ce n'est pas le cas pour l'Iran. Si nous négocions, cela serait sûrement à notre désavantage, par conséquent, les négociations avec les États-Unis ont été interdites par l'Imam [Khomeiny] et pour la même raison, je les interdis également. L'imam [Khomeiny] a déclaré : « Nous ne négocierons pas avant que les Américains n'agissent de manière appropriée ». Qu'est-ce que cela signifie ? Cela signifie que nous maintiendrons nos positions tant que les États-Unis soutiendront le régime sioniste et les forces du mal dans la région. Maintenant, si le gouvernement de la République islamique devait un jour négocier avec le régime américain, il ne négociera jamais avec le gouvernement actuel des États-Unis. Tout le monde - nos politiciens, nos diplomates, nos jeunes motivés, nos étudiants en sciences politiques ainsi que nos militants politiques- doivent savoir que négocier avec un régime d'intimidation comme celui des États-Unis n'est pas un moyen d'éliminer leur hostilité. Négocier n'est pas un moyen d'éliminer l'hostilité américaine, c'est un outil entre leurs mains, pour manifester leur hostilité. Vous voyez, c'est une formule définitivement confirmée par nos expériences et soulignée par diverses considérations politiques. Certains disent que les négociations réduiraient l'hostilité, non ! Cela ne réduira pas les hostilités. La négociation lui donne [à l'ennemi] le moyen d'accroître son hostilité. Donc, nous ne négocions pas et il est interdit de le faire - tout le monde doit le savoir.

Aujourd'hui, les États-Unis mènent une guerre économique contre nous. Il n'y a pas de guerre militaire et il n'y en aura pas. Mais il y a une guerre économique en cours. Ils se concentrent maintenant sur la guerre économique. Pourquoi ? Parce qu'ils n’ont aucun espoir dans une guerre militaire.

Ils n’ont même plus d’espoir dans la guerre culturelle. Durant les années 90, la deuxième décennie après notre Révolution, un complot culturel a été lancé contre notre pays. J'ai parlé « d'invasion culturelle » à cette époque, pour que les jeunes soient conscients et gardent les yeux ouverts, et pour que les gens soient avertis. Un vaste complot a été mis en place et a commencé dans les années 90 contre notre pays. Maintenant, ceux qui sont nés dans les années 90 meurt pour la défense du sanctuaire sacré [en Syrie], et leurs corps reviennent. Qui l'aurait cru ? Parallèlement à cette vaste attaque culturelle, des fleurs ont fleuri dans le jardin de la République islamique et ces jeunes arbres ont grandi. Des gens comme (le martyr) Hodjaji ont été formés. Nous sommes donc le côté victorieux dans la guerre culturelle, et nos ennemis sont les vaincus. Une autre guerre culturelle a commencé dans les années 90 et au début des années 2000, pour faire oublier les gloires de la Défense sacrée [contre l'Irak], et ils insistaient beaucoup là-dessus. La République islamique a innové en matière de propagande avec le grand mouvement de Rahiân-é Nour [Pionniers vers la Lumières, allusion aux visites des sites de la Défense sacrée] qui était le symbole d’une technologie de propagande douce. Des millions de jeunes sont allés visiter les fronts, ces centres de connaissance et de sainteté, ces lieux de sacrifice de soi, et ont vu quelle était la situation et ce qui s'était passé. Cela leur a été expliqué et ils ont été informés sur l'Histoire de la Défense sacrée. Oui, voilà la République islamique. Elle éduque des défenseurs des sanctuaires. Elle lance le mouvement des « pionniers vers la lumière ». Elle éduque des gens qui fréquentent les mosquées pour les retraites spirituelles d’Itikaf, qui sont pour la plupart, des jeunes et des symboles de pudeur et de pureté. Cela n'existait pas auparavant. Nous avons donc été victorieux dans la guerre culturelle contre l'ennemi, et également dans la guerre militaire.

Nous avons également gagné la guerre dans les domaines de sécurité et politiques. Cette guerre s'est produite pendant les événements de 2009. Ils ont travaillé de nombreuses années pour préparer ces événements. De tels événements ne peuvent être organisés en une heure ou un jour. Ils y ont travaillé pendant plusieurs années. Le peuple d'Iran et la République islamique ont vaincu et déjoué les complots de l'ennemi.

Maintenant, l'ennemi s'est concentré sur le front économique, après avoir échoué sur le front culturel, sur le front de la sécurité, sur le front politique et sur le front militaire. Je tiens à vous rassurer, sachez que l’ennemi sera également vaincu, par la grâce de Dieu, sur le front économique. Ils font tous les efforts possibles pour gagner cette guerre, ils parlent à la nation iranienne de façon traitresse et trompeuse. Vous avez vu cette personne mentalement incompétente, dans un programme télévisé, s'adresser à la nation iranienne en disant : « Votre gouvernement dépense votre argent en Syrie et en Irak ». Ce sont des ignorants, les personnes incompétentes sont celles dont le patron [Donald Trump] a déclaré : « Nous avons dépensé sept mille milliards de dollars dans la région - c'est-à-dire en Syrie et en Irak - et nous n'avons rien gagné ». Ils ont raison, ils ont dépensé des milliards de dollars et ils n'ont rien gagné jusqu'à présent. La République islamique n'a rien fait de comparable ! Les gouvernements de Syrie et d'Irak sont nos amis, ils étaient menacés par les États-Unis et par l'Arabie Saoudite, et nous les avons aidés. Nous les aiderons également dans l'avenir : nous aiderons tout gouvernement ami. Il ne s’agit pas de donner de l’argent ou d’autres choses mais d’échanges courants entre des États qui prennent, donnent, achètent et vendent. Néanmoins, lui [Trump] parle de cette façon pour créer des doutes au sein de la nation iranienne sur la valeur des positions du régime islamique et du gouvernement de la République islamique.

Dans la guerre économique, l'objectif des États-Unis est de créer un mécontentement, c’est ce qu’ils visent. Ils veulent créer un mécontentement, dans l’espoir de transformer ce mécontentement en agitation interne. Je dois vous annoncer une nouvelle - ce n'est pas une analyse, mais une nouvelle réelle-. Vous vous souvenez des événements de janvier dernier - il y a environ six ou sept mois – où pendant quelques jours, certains ont scandé des slogans [contre la République islamique]. Le gouvernement américain avait travaillé avec les sionistes et les Saoudiens, pendant trois ou quatre ans, pour créer ces événements. Dieu seul sait combien ils ont dépensé ! Ils ont travaillé pendant trois ou quatre ans pour rassembler des centaines ou des milliers de personnes dans quelques villes du pays en quelques jours, qui ont scandé certains slogans. La nation iranienne a réagi sans être sollicitée- le peuple a agi d’après sa propre compréhension des choses- et j'ai apprécié l'action de la nation à cette époque. Les gens ont agi eux-mêmes, de cette façon, ils ont éliminé toutes les impuretés et ont vaincu les rebelles. La nation iranienne a anéanti des années d'efforts de l'ennemi pour créer cet événement - en quelques jours ! Ensuite, ils [les ennemis] ont compris que leur plan comportait des lacunes et ils ont décidé de répéter ce complot cette année, en 2018, après les avoir corrigées. Le président américain a déclaré : « Dans six mois, vous entendrez des nouvelles importantes d’Iran ». "Six mois" c’était en effet au mois d’août pendant les récents événements d’août, quand certains se sont rassemblés pour scander quelques slogans. Ils [les Américains] dépensent beaucoup et font tous ces efforts pour créer des incidents et voilà le résultat. La nation iranienne est consciente : la nation est perspicace. Il est vrai que les problèmes économiques exercent des pressions sur la population. Beaucoup de gens ont des difficultés. Cependant, la nation iranienne ne cèdera  jamais devant le complot et la menace des États-Unis et de cet autre régime, misérables et infâme ! L'ennemi est faible, impuissant et vaincu, et dans l'avenir, l'ennemi sera certainement vaincu à condition que vous et moi, soyons en éveil, à condition que vous et moi agissions conformément à nos obligations, à condition que vous et moi ne perdions pas courage.

Certains parlent et agissent pour « améliorer la situation » et « défendre les plus faibles » mais en fait, agissent en faveur de l'ennemi sans le savoir. Ceux qui disent que le gouvernement doit démissionner ou d’autres choses de ce genre, agissent en faveur de l'ennemi. Non, le gouvernement doit rester fort et terminer le travail. Le président a été élu par le peuple tout comme le parlement. Le gouvernement a des droits, le parlement a aussi des droits. Chacun a des droits et des responsabilités. Ils doivent assumer leurs responsabilités et leurs droits et leur dignité doivent être préservés. Le parlement doit préserver la dignité du président et le président doit préserver la dignité du parlement. Ils doivent se soutenir mutuellement et créer une synergie. L'un des avantages de la récente réunion de haut niveau que j'ai organisée entre les chefs des trois pouvoirs, sur l'économie et d'autres questions importantes, doit être la création d'une synergie entre ces pouvoirs. Ils doivent aider à augmenter les moyens les uns des autres, et se compléter. Le peuple doit agir avec les yeux ouverts et être informé de ce qu'ils font, des actions qu’ils entreprennent, de ce qu'ils disent et de ce qu'ils veulent.

Je suis sûr que si Dieu le veut, la main puissante de Dieu soutient cette nation. Comme l’Imam [Khomeiny] me l'a dit - cela a été dit par l'Imam lui-même : « Je vois une main puissante se déplacer sur la tête de cette nation et de ce régime ». L'imam a vu la main puissante de Dieu. Nous voyons aussi la main puissante de Dieu et le pouvoir de Dieu est visible à travers le pouvoir et la foi du peuple. J'espère que Dieu, le Tout-Puissant, vous accordera à tous le succès. Je vous remercie encore d'être venus, et je prie Dieu, le Tout-Puissant, pour votre réussite.

Avec mes salutations et que la miséricorde d'Allah et Ses bénédictions vous accompagnent !