Le jour de la fête de la fin du mois de Ramadan, des millions d'Iraniens ont accompli la prière de ce jour, sous la direction de l'Ayatollah Khamenei, au Mossala de l'Imam Khomeiny.

Le Guide suprême de la Révolution a pris la parole après la prière, pour aborder différents sujets, intérieurs et internationaux.

L'Ayatollah Khamenei a tout d'abord présenté ses félicitations à l'occasion de cette fête, aux Iraniens et à tous les musulmans du monde, et a invité les croyants à préserver la spiritualité et la purification qu'ils avaient acquises pendant le mois de Ramadan, dans leur vie privée et sociale.

Il a considéré le contrôle des désirs, la lecture du saint Coran pendant le Ramadan, la prière et la supplication de Dieu pendant les nuits du Destin, comme les bases de la purification spirituelle et a ajouté que l'une des grandes leçons à tirer du Ramadan, était le renforcement de la volonté face aux tentations et aux désirs.

L'autre leçon à tirer du mois de Ramadan, réside, a-t-il déclaré, dans le développement de l'esprit d'entraide et de sacrifice.
L'Ayatollah Khamenei a considéré la participation du peuple, quelles que soient les tendances politiques ou sociales, et surtout de la jeunesse aux rassemblements religieux comme une grâce divine, et a recommandé aux fidèles de préserver l'atmosphère spirituelle du Ramadan, dans toute leur vie.

Saluant la mémoire de l'Imam Khomeiny, l'Ayatollah Khamenei a qualifié dans une autre partie de son discours, la journée mondiale de Qods, de manifestation de l'union du monde de l'Islam.

Il a également remercié les Iraniens pour leur présence massive à ces manifestations avant d'ajouter que cette année, de l'est à l'ouest du monde de l'Islam, et même dans les pays européens dont les gouvernements s'opposent généralement à de tels mouvements, et en un mot dans le monde entier, partout où les musulmans en avaient eu l'autorisation, ils avaient manifesté leur soutien à la nation opprimée de Palestine.

L'Ayatollah Khamenei a précisé que la Journée mondiale de Qods de cette année, prouvait la défaite de soixante années d'effort des usurpateurs de la Palestine et de leurs alliés, pour faire disparaître le souvenir et le nom de la Palestine.

"Grâce au réveil islamique, le monde de l'Islam est devenu aujourd'hui plus sensible à l'égard de la question palestinienne. Si cette prise de conscience avait existé au début de l'occupation de la Palestine, ce pays n'aurait jamais été occupé par les Sionistes", a déclaré l'Ayatollah Khamenei.

Le Guide suprême de la Révolution a considéré que la résistance du peuple courageux de Palestine était une des principales raisons du soutien des nations musulmanes à la question de Qods et a déclaré à la nation palestinienne, à son gouvernement légal et à son premier ministre Ismaïl Hanieh, que la nation iranienne ne les abandonnerait jamais.

L'Ayatollah Khamenei a évoqué les aveux de certains Sionistes au sujet de l'affaiblissement de ce régime, et a déclaré que la défaite et la disparition des Sionistes étaient un fait assuré, et il a souhaité que la jeune génération palestinienne soit témoin de ce grand jour.

Le Guide suprême de la Révolution a considéré l'union du monde de l'Islam comme la seule voie pour affronter l'agression des ennemis de l'Islam et a précisé que les intellectuels et les religieux musulmans avaient une grande responsabilité dans ce domaine.

"Les ennemis, effrayés par le réveil islamique, tentent de créer des divergences par différents moyens, médiatiques et psychologiques. Ils présentent la République islamique d'Iran aux pays musulmans comme une menace, alors que la République islamique considère tous ses acquis et tous ses progrès comme ceux de la communauté islamique, et dans toute circonstance a insisté sur la solidarité du monde de l'Islam."

Le leader de la République islamique a mis l'accent également sur l'unité nationale et a rappelé que l'union ne signifiait pas l'uniformisation des points de vue, mais le respect des points de vue différents qui existaient normalement dans toute société, et que tout le monde devait considérer les intérêts nationaux comme prioritaires.