L'Ayatollah Khamenei, le Guide suprême de la Révolution islamique a rencontré le chef, les responsable du pouvoir judiciaire et les familles des martyrs du 28 juin 1981, réunis, à l'occasion des cérémonies d'hommage à la mémoire du feu Ayatollah Mohammad Béhechti, ancien chef du pouvoir judiciaire, et des 72 hauts responsables politiques, tombés en martyrs lors d'un attentat terroriste le 28 juin 1981.

Lors de cette réunion, l'Ayatollah Khamenei a considéré l'instauration de la justice comme le plus important devoir du pouvoir judiciaire, lequel exige avant tout le recours à la loi.
Faisant allusion aux récentes émeutes qui ont eu lieu dans le pays, le Guide suprême a souligné « la résolution de ces questions serra possible par les voies et les processus légaux et tous les élites et les activistes politiques de deux parties doivent éviter tout acte provocateur qui pourrait atteinte à la solidarité du pays. »

L'Ayatollah Khamenei a rendu hommage à la mémoire des martyrs de l'attentat terroriste du 28 juin 1981 et surtout le feu ayatollah Mohammad Béhechti et a déclaré que la caractéristique la plus importante de cet événement résidait dans la martyre d'un certain nombre de hautes personnalités, ministres, députés et élites politiques dans la voie des objectifs sublimes de la Révolution et de la République islamique.

Le but de tels actes terroristes au début de la Révolution était de priver la Révolution islamique de ses personnalités, pourtant, a poursuivi l'Ayatollah Khamenei, la Révolution islamique, loin de s'épuiser a consolidé davantage sa principale racine qui est basée sur sa relation étroite avec le peuple.

Le Guide suprême a rappelé que la réalisation de la justice dans la société était très difficile et qu'exigeait de différentes infrastructures softs et dures, « outre toutes ces exigences, la réalisation de la justice nécessite la confiance en Dieu et la ferme détermination, lesquelles doivent se développer dans le corps du pouvoir judiciaire. » a-t-il ajouté.

Faisant allusion aux obstacles qui ralentissent la réalisation de la justice, le Leader de la République islamique a déclaré : « l'étape la plus dure de l'application de la justice se trouve là où on est confronté à des puissants ambitieux et oppresseurs, face auxquels on doit résister et ne pas observer que Dieu et la loi. »
En ce qui concerne les questions relatives aux récentes élections, l'Ayatollah Khamenei a trouvé la solution dans le recours aux processus légaux et a averti les autorités de ne pas provoquer le public en particulier la jeunesse du pays sur ce sujet, et de ne pas les mettre l'un face à l'autre, car la nation iranienne, malgré les divergences de point de vue, est une nation unanime qui établit de très bonnes relations avec son régime.

Le Guide suprême a ajouté que la présence massive du peuple dans les élections faisait en soi preuve de sa confiance dans la République islamique et a affirmé que Dieu merci, la nation iranienne était une nation consciente, fidèle et vigilante et qu'elle s'accordait totalement avec le régime de la République islamique et que c'était plutôt à l'élite et à des politiciens de surveiller leur déclaration et leur comportement.

L'Ayatollah Khamenei a rappelé les déclarations de certaines autorités américaines et européennes sur les questions intérieures de l'Iran et a déclaré que ces dirigeants avec leurs déclarations infondées et légères sur l'Iran parlent comme si ils n'avaient plus aucun problème dans leur pays, et qu'il ne leur restait que la question de l'Iran.

L'Ayatollah Khamenei a qualifié la nation iranienne d'une nation intelligente et expérimentée et a signalé que de telles sortes d'ingérence auraient de résultat inverse, car pendant la Guerre imposée, ces gouvernements n'avaient pas montré aucune réaction face aux crimes et aux bombardements effectués par l'ennemi, et qu'en plus ils avaient assisté l'ennemi de la nation iranienne.

Le Guide suprême de la Révolution islamique a évoqué les crimes commis par les Etats-Unis et certains gouvernements européens en Irak, en Palestine, en Afghanistan et au Pakistan et a déclaré: "Il n'y a aucun signe de la miséricorde et de compassion pour l'humanité chez ces gouvernements. Et le peuple est au courant des intentions qui se cachent derrière leur soutien au peuple iranien et de certains individus à l'intérieur du pays. "

L'Ayatollah Khamenei a à la fin souligné: si on préserve l'unité et le sens de fraternité issus de la Révolution islamique, l'hostilité des ennemis vouera en échec et ils n'arriveront jamais à porter atteinte à la nation iranienne.