« Les États-Unis aujourd'hui, sont le pays le plus mal réputé dans le monde à cause de leur soutien explicite aux crimes du régime des Al Saoud au Yémen », a souligné le Guide suprême de la Révolution islamique avant de d'ajouter : « Les Saoudiens massacrent les civils innocents, les enfants et les femmes, sans aucune raison et sous le seul prétexte que le peuple yéménite ne veut pas du président que l'Arabie veut lui imposer. C'est un grand crime que soutiennent les Américains. La nation révolutionnaire du Yémen n'a aucunement besoin d'armes venant de l'étranger car elle contrôle tous les centres militaires et les casernes du Yémen. À cause du blocus imposé au Yémen, le peuple yéménite a besoin de nourriture, d'hydrocarbures et de médicaments, or la coalition a interdit l'atterrissage d'un avion du Croissant-Rouge iranien ».
Lors d'une audience accordée le 6 mai 2015, aux responsables de l'Éducation nationale et à des milliers d'enseignants iraniens, le Guide suprême de la Révolution islamique a dénoncé les menaces américaines d'intervention militaire au milieu des négociations nucléaires, et l'agression militaire du régime saoudien contre le Yémen.
« Le peuple iranien refuse de s'engager dans des négociations sous la menace », a déclaré le Guide suprême de la Révolution islamique faisant allusion aux récentes menaces proférées contre l'Iran par les responsables états-uniens, alors que les négociations nucléaires entre l'Iran et les 5+1 se poursuivent pour parvenir à un accord final.
Le Guide suprême de la Révolution islamique, l'Ayatollah Khamenei, a évoqué les négociations nucléaires avec les 5+1, et critiqué certains responsables américains qui ont proféré des menaces durant ces négociations : « Je désapprouve l'idée de négocier sous la menace et il revient aux responsables de la politique étrangère et aux négociateurs de respecter les lignes rouges, de défendre la grandeur et le prestige du peuple iranien, et de ne céder à aucune pression, humiliation ou menace», a-t-il dit.
Le Guide suprême de la Révolution islamique a rappelé qu'au cours de ces 35 dernières années, les ennemis de l'Iran ont toujours reconnu le prestige et la grandeur du peuple et de la République islamique d'Iran, en dépit de leurs très nombreuses attaques verbales contre les Iraniens ajoutant : « Le prestige et la grandeur du peuple iranien ne sont pas des illusions mais des réalités car l'Iran avec plus de 70 millions d'habitants, a un passé culturel et historique, une détermination authentique et profonde, et un courage exemplaire ».
L'Ayatollah Khamenei a précisé que ce peuple avait toujours défendu son prestige et sa grandeur même durant la Guerre imposée par l'Irak, et que tous les responsables politiques du monde qui croyaient pouvoir faire plier l'Iran, avaient échoué.
Son excellence a souligné que beaucoup de dirigeants politiques de différents pays, avaient avoué publiquement ou en privé, que les sanctions et l'embargo imposés à l'Iran, sans compter les pressions imposées au peuple iranien, auraient ruiné n'importe quel autre pays mais que la République islamique d'Iran était restée ferme et résistante.
« Ces questions et la réalité de l'Iran que les puissances mondiales cherchent à cacher aux peuples du monde, ne sont pas négligeables. Nombreux sont les peuples qui connaissent ces réalités et les dirigeants politiques dans le monde, les connaissent parfaitement mais préfèrent ne rien divulguer ou en parler de manière évasive », a précisé l'Ayatollah Khamenei.
S'adressant aux élites de la société iranienne et aux responsables de la politique étrangère, il a affirmé : « Sachez que si un peuple n'est pas en mesure de défendre sa grandeur et son identité face aux étrangers, il subira de sérieux revers. Il est donc primordial de connaitre l'identité et la personnalité d'un peuple ».
L'Ayatollah Khamenei a vilipendé les responsables américains qui ont récemment menacé de lancer une attaque militaire contre l'Iran, et a rappelé avoir dit à l'époque de l'administration de George W. Bush, qu'il était insensé de leur part, d'y penser un seul instant, car l'époque de l'unilatéralisme et du militarisme, et le temps où l'on pouvait lancer impunément une agression contre l'Iran étaient bel et bien révolus, et que et le peuple iranien riposterait avec force et ne laisserait pas tranquilles ceux qui oseraient l'agresser.
« Le comportement agressif des responsables américains vis-à-vis de Téhéran, risque de compromettre les chances de conclusion d'un accord final sur le nucléaire iranien, et les menaces adressées à l'Iran par des responsables officiels américains sont inacceptables », a-t-il poursuivi.
Dans une autre partie de son discours, l'Ayatollah Khamenei a déclaré que les États-Unis avaient plus ou moins besoin de ces négociations et même plus que l'Iran. « Nous voulons que les négociations aboutissent et que les sanctions soient levées, mais la participation de l'Iran aux négociations ne signifie pas que le pays est incapable de gérer ses affaires», a-t-il dit.
« Les États-Unis aujourd'hui, sont le pays le plus mal réputé dans le monde à cause de leur soutien explicite aux crimes du régime des Al Saoud au Yémen », a souligné le Guide suprême de la Révolution islamique avant de d'ajouter : « Les Saoudiens massacrent les civils innocents, les enfants et les femmes, sans aucune raison et sous le seul prétexte que le peuple yéménite ne veut pas du président que l'Arabie veut lui imposer. C'est un grand crime que soutiennent les Américains. La nation révolutionnaire du Yémen n'a aucunement besoin d'armes venant de l'étranger car elle contrôle tous les centres militaires et les casernes du Yémen. À cause du blocus imposé au Yémen, le peuple yéménite a besoin de nourriture, d'hydrocarbures et de médicaments, or la coalition a interdit l'atterrissage d'un avion du Croissant-Rouge iranien ».
Son excellence a souligné qu'aucune raison logique ne justifiait l'agression saoudienne contre le Yémen. « Les Américains qui soutiennent ces crimes, accusent la République islamique d'Iran qui a tenté à diverses occasions, d'envoyer des aides humanitaires au Yémen notamment des médicaments, d'ingérences et de fourniture d'armes », a-t-il dit.