« Nos positions sur la question nucléaire iranienne sont celles que nous avons annoncées précédemment et à plusieurs reprises », a fait remarquer le Guide suprême de la Révolution islamique lors d'une audience accordée le 27 mai 2015, au président et aux députés du Parlement islamique d'Iran. L'Ayatollah Khamenei a souligné que les positions de la République islamique d'Iran dans divers domaines, notamment le domaine nucléaire, avaient été expliquées de façon orale et écrite, aux responsables iraniens.

« Les responsables travaillent de façon minutieuse et sérieuse», a affirmé le Guide suprême ajoutant qu'ils devaient rester sur leurs positions et que nous espérions qu'ils pourront assurer les intérêts du pays. Dans le cadre des questions entre l'Iran, les États-Unis, l'Occident et le sionisme, outre la question nucléaire, nous prévoyons que d'autres questions apparaitront comme par exemple, celle des droits de l'Homme, mais si nous nous appuyons sur les capacités intérieures, ces questions seront facilement résolues», a indiqué le Guide suprême de la Révolution islamique.

« Je sais que nous sommes confrontés à un manque de ressources et que les sanctions ont contribué à ce manque de ressources. Cependant, dans de telles circonstances, ne faut-il pas chercher une solution. Le manque de ressources n'est pas un problème insoluble », a déclaré le Guide suprême, ajoutant que le manque de ressources ne devait pas être un prétexte soulignant que la distinction des priorités dans l'attribution des ressources et la discipline dans le domaine financier, devaient être prises en compte.

Insistant sur la coopération entre le Parlement et les autres pouvoirs notamment le gouvernement, il a précisé : « La solution des problèmes économiques de l'Iran et de la question nucléaire est le recours aux capacités intérieures et à l'économie de résistance. Il n'y aucun problème insoluble en Iran. Le renforcement de la production intérieure et la discipline financière sont la solution capable de régler tous les problèmes ».

Plus loin dans ses propos, le Guide suprême de la Révolution islamique a ajouté que le gouvernement devait jouer le rôle de médiateur entre les trois pouvoirs et les autres appareils étatiques, et que ses réussites influeraient le mouvement des autres appareils. « La coopération avec le gouvernement est indispensable et est le signe réel de la solidarité », a-t-il déclaré.

Le Guide suprême a affirmé que la bonne foi était un facteur important dans ces relations qui étaient impossibles dans un contexte de compromis, de trahison et d'abus de l'autre partie, sachant que les bonnes intentions ne signifiaient pas se laisser duper. « Si le Parlement insiste sur les positions de principe du régime de la République islamique d'Iran, nous ne risquerons pas de tomber dans le piège de l'hégémonie mondiale, sinon, les dangers nous menaceront de toutes parts », a-t-il dit.