« Contrairement au passé, l'Europe n'affiche pas une volonté d'indépendance vis-à-vis des États-Unis. Les Européens devraient remédier à cette faiblesse. Le terrorisme est une maladie contagieuse. Si tout le monde lutte sérieusement contre cette peste, elle pourra être contrôlée mais malheureusement certains, avec ou sans intermédiaires, aident les courants terroristes », a fait remarquer le Guide suprême en allusion aux déclarations du Premier ministre grec concernant la question syrienne.
« Cette visite peut être un bon départ pour l'augmentation des échanges et le renforcement de la coopération à long terme, entre les deux pays », a affirmé l'Ayatollah Khamenei lors d'une rencontre le 8 février 2016, avec le Premier ministre grec Alexis Tsipras, en allusion aux brillants antécédents culturels et civilisationnels grecs et iraniens.
« Contrairement au passé, l'Europe n'affiche pas une volonté d'indépendance vis-à-vis des États-Unis. Les Européens devraient remédier à cette faiblesse. Le terrorisme est une maladie contagieuse. Si tout le monde lutte sérieusement contre cette peste, elle pourra être contrôlée mais malheureusement certains, avec ou sans intermédiaires, aident les courants terroristes », a fait remarquer le Guide suprême en allusion aux déclarations du Premier ministre grec concernant la question syrienne.
Son Éminence a évoqué les points communs et les politiques convergentes de l'Iran et de la Grèce, et déclaré : « Vous et votre administration avez une politique et des perspectives indépendantes. Nous espérons que vous pourrez surmonter les problèmes économiques et que ce voyage préparera le terrain pour des activités dans l'intérêt des deux pays ».
Alexis Tsipras, s'adressant à l'Ayatollah Khamenei, a déclaré : « Vous êtes le Guide d'un grand peuple auréolé de gloire, qui joue un rôle déterminant dans l'Histoire, la défense de ses idéaux et son indépendance. Cette visite est le signe d'une volonté politique conjointe de renforcer la coopération à tous les niveaux, et constitue un tournant dans les relations bilatérales, dans l'intérêt des peuples des deux pays ».
Monsieur Tsipras a souligné les perspectives et les intérêts contradictoires, et la complexité des problèmes de l'Europe, et déclaré : « Les économies des pays européens sont devenues dépendantes les unes des autres et il est très difficile d'apporter des changements. Afin de remédier à cette situation, la composition des pouvoirs doit changer au sein de l'Union européenne ».
Le Premier ministre grec a également abordé la question de la Syrie et déclaré : « Nous espérons que nous serons témoins de développements positifs dans la question de la Syrie, parce que c'est une crise qui a des dimensions humaines et à la suite de laquelle des centaines de milliers de personnes ont été forcées de quitter leur maison et de migrer vers d'autres pays - dont la Grèce - en raison des attaques terroristes ».