L'Ayatollah Khamenei : « Pour nous, le règlement de la crise syrienne ne peut pas venir de l'extérieur. Les Américains et les Européens ne peuvent imposer leurs idées à la nation syrienne, c'est au peuple syrien lui-même, de décider de son sort. Les groupes terroristes, actifs en Afrique et en Asie de l'Ouest, sont les résultats amers des activités des services d'espionnage américains, britanniques et sionistes ».
Le Guide suprême de la Révolution islamique, l'Ayatollah Khamenei, a reçu le 14 février 2016, le Président ghanéen, John Dramani Mahama, et la délégation l'accompagnant à Téhéran.
Évoquant lors de cette rencontre, l'approche positive de l'Iran depuis la Révolution islamique, pour le développement des relations avec les pays africains, le Guide de la Révolution islamique a souligné: « Les puissances hégémoniques sont contre le développement des relations entre l'Iran et l'Afrique. Ces puissances sont à l'origine des guerres et des conflits, et alimentent les groupes terroristes, mais le remède à tous ces problèmes est que les pays indépendants se rapprochent et accroissent leur coopération».
Évoquant la crise syrienne, l'Ayatollah Khamenei, a insisté sur la politique de principe de l'Iran concernant l'instauration de la paix en Syrie, et déclaré : « L'Iran a toujours privilégié une solution qui garantisse les intérêts du peuple syrien. Pour nous, le règlement de la crise syrienne ne peut pas venir de l'extérieur. Les Américains et les Européens ne peuvent imposer leurs idées à la nation syrienne, c'est au peuple syrien lui-même, de décider de son sort. Les groupes terroristes, actifs en Afrique et en Asie de l'Ouest, sont les résultats amers des activités des services d'espionnage américains, britanniques et sionistes ».
S'attardant sur les soutiens financiers et en armements apportés aux terroristes, le Guide de la Révolution islamique a ajouté: « Les puissance arrogantes, sous la houlette des États-Unis et de leur allié israélien, cette incarnation même du mal, sont à l'origine de tous ces problèmes ».
L'Ayatollah Khamenei a de même jugé indispensable, la coopération des pays indépendants pour un règlement politique de la crise syrienne, faire face aux défis du terrorisme et mettre un terme aux souffrances du peuple palestinien. Il a ajouté: « L'Iran et le Ghana disposent de grandes capacités et nous espérons que ce voyage permettra une plus grande coopération entre les deux pays ».
Saluant les luttes indépendantistes et anticolonialistes des grandes figures africaines, le Guide suprême a déclaré que ces personnalités éminentes avaient élevé l'identité africaine dans le monde entier.
Lors de cette rencontre à laquelle participait le Président iranien, Hassan Rohani, M. John Dramani Mahama a rappelé la riche civilisation de l'Iran et son rôle de premier plan dans les arènes scientifiques, et qualifié les déclarations du Guide suprême d'encouragement à la création d'un monde pacifique.
En ce qui concerne la question de la Palestine, il a déclaré : « Les douleurs de la nation palestinienne inquiètent toutes les nations et nous devons nous unir pour défendre ses droits ».
Se référant aux activités des groupes terroristes en Afrique et en Asie de l'Ouest et appréciant le combat sérieux de l'Iran contre le terrorisme, le président ghanéen a commenté ainsi la situation compliquée en Syrie : « la politique étrangère de l'Iran est à juste titre, fondée sur le respect du droit des peuples de décider de leur propre destin et nous espérons que grâce au rôle efficace de l'Iran dans la lutte contre le terrorisme, la question de la Syrie sera bientôt réglée ».
M. Mahama a exprimé sa gratitude envers l'Iran pour son aide humanitaire au peuple ghanéen, et ajouté : « Au nom des pays africains, je remercie la République islamique [d'Iran] pour son soutien aux mouvements de libération dans ce continent, en particulier au mouvement anti-apartheid en Afrique du Sud ».
Se référant aux négociations à Téhéran et à la signature d'un certain nombre de protocoles d'entente (PE), le Président ghanéen a déclaré qu'ils étaient prêts à renforcer la coopération bilatérale dans différents secteurs.