« Les Américains ont échoué dans leur politique de pression maximale. Ils pensaient qu’en concentrant cette politique sur l'Iran, ils obligeraient la République islamique à faire preuve de plus de souplesse mais jusqu'à présent, grâce au pouvoir divin, ils se sont rendus compte que la pression maximale leur causait en fait, de nombreux problèmes. Et récemment, pour prouver de façon symbolique, la soumission de l’Iran, et obliger notre président à les rencontrer, ils ont supplié et ont fait intervenir leurs camarades européens, sans réussir et cette politique échouera jusqu’à la fin dans l’avenir.

En ce qui concerne l’accord sur le nucléaire, nous continuerons à réduire nos engagements de façon sérieuse. La responsabilité incombe également à l’Organisation de l’Energie Atomique. Il faut que cette réduction des engagements qu’a déclarée le gouvernement de la République islamique, se fasse de façon complète et précise, et continue jusqu'à ce que nous arrivions au résultat souhaité et nous y arriverons certainement, par la grâce d’Allah.

Nous avons cherché et trouvé des solutions dans l’attention aux capacités nationales face au complot de l’ennemi contre l’économie du pays. Certains avaient prédit qu’en 1398, telle ou telle chose se passerait, or les responsables du pays eux-mêmes, indiquent à propos de l’année 1398, une croissance économique relative.

L’interdiction de vendre du pétrole qui faisait partie de la politique de pression maximale, est un problème à court terme mais à long terme est un avantage qui nous permettra de nous libérer de notre dépendance au pétrole. Cette tactique de pressions nous aide en fait, sur le plan stratégique. 

Ne négligez pas l’étendue géographique de la résistance ni l’attention au-delà des frontières, ne nous contentons pas de notre propre région ... Un hadith d’un Imam (as) dit : « Ceux qui restent à la maison en attendant de se faire attaquer seront humiliés ». Il ne faut pas s’enfermer entre quatre murs et être indiffèrent à celui qui est derrière le mur et à la menace qui existe.
Cette large vision au-delà des frontières et cette profondeur stratégique sont parfois plus nécessaires que les nécessités les plus urgentes du pays, mais beaucoup n’en sont pas conscients. Il y a des gens qui en sont conscients et parlent en faveur de l'ennemi [comme ceux qui scandaient] ni Gaza ni le Liban.

Ne laissez pas cette large vision géographique qui est une des tâches et des responsabilités du CGRI, s’affaiblir à l’intérieur du Corps des Gardiens de la révolution. »