L'Ayatollah Khamenei, Guide suprême de la révolution islamique, a affirmé le 13 octobre 2019, lors d'une réunion avec le Premier ministre pakistanais, Imran Khan, et la délégation qui l’accompagnait, que les relations entre l'Iran et le Pakistan étaient très profondes et populaires.
Soulignant la nécessité de profiter de cette situation pour augmenter la coopération entre les deux gouvernements, le Guide suprême de la Révolution islamique a déclaré : « La République islamique d’Iran a présenté il y a longtemps, un plan en quatre points pour mettre fin à la guerre au Yémen, et la fin de cette guerre peut avoir des effets positifs dans la région ».
Se référant, lors de cette réunion, à quelques exemples de liens étroits et profonds entre les peuples iranien et pakistanais, l’Ayatollah Khamenei a souligné : « La République islamique d'Iran considère le Pakistan comme un frère et un voisin, et cette opportunité incomparable doit faire en sorte que les relations entre les deux pays soient plus chaudes et meilleures que celles qui existent actuellement. Il faut améliorer la sécurité aux frontières et mener à terme les programmes interrompus comme le projet de gazoduc ».
Louant le souci du gouvernement pakistanais pour la paix et de la sécurité, le Guide suprême de la Révolution islamique a qualifié la région d'Asie occidentale de « très sensible » et « dangereuse ». Soulignant la nécessité de l’attention de tous aux incidents, l’Ayatollah Khamenei a exprimé son inquiétude face au rôle destructif de certains pays et leur soutien aux groupes terroristes en Irak et en Syrie, et ses inquiétudes face à la guerre et aux effusions de sang au Yémen, ajoutant : « Nous n'avons aucune raison d'être hostiles à ces pays, mais ils sont sous la coupe des États-Unis et agissent selon la volonté des États-Unis contre la République islamique d'Iran ».
Insistant sur le fait que la République islamique d’Iran n’a commencé aucune guerre, le Guide suprême de la Révolution islamique a déclaré : « Bien sûr, si quelqu’un déclenche une guerre contre l’Iran, il le regrettera certainement ».