Quant à la question des sanctions, eh bien, aujourd'hui, on entend certaines choses dans le monde ! Les Européens et les Américains font certaines déclarations. Tout d'abord, personne en République islamique n'écoute les commentaires insensés de ces babillards de mauvaise foi - que ce soit en Europe ou aux États-Unis. Ils font des commentaires insensés et personne ne les écoute. Deuxièmement, si nous voulons être raisonnables et parler raisonnablement, ce sont les États-Unis et les trois pays européens qui ont violé tous leurs engagements dans le cadre du JCPOA. Par conséquent, ils n'ont pas le droit de mettre des conditions pour la poursuite du JCPOA. Ils n'ont rempli aucun de leurs engagements vis-à-vis du JCPOA. Ce n'est que pendant une courte période qu'ils ont temporairement levé certaines sanctions, mais pas toutes. Plus tard, ils les ont restaurées et même intensifiées. Ils les ont même multipliées par deux ou trois. Par conséquent, ils n'ont pas le droit de fixer des conditions.

La partie qui a le droit de fixer des conditions pour la poursuite du JCPOA est l'Iran. La raison est que dès le début, l'Iran a rempli tous ses engagements. La République islamique a rempli tous ses engagements vis-à-vis du JCPOA, mais ils ont violé les leurs. Par conséquent, c’est nous qui avons le droit de fixer des conditions pour la poursuite du JCPOA. Récemment, nous avons posé une condition et personne ne reviendra de cette décision. Notre condition est que s'ils veulent que l'Iran revienne à ses engagements dans le cadre du JCPOA - dont certains ont été annulés - les États-Unis doivent lever toutes les sanctions, pas en paroles et sur papier, mais dans la pratique. Après cela, nous vérifierons si elles ont vraiment été levées puis nous reviendrons à nos engagements dans le cadre du JCPOA. C'est la politique définitive de la République islamique et elle a été approuvée par tous les responsables du pays. Par conséquent, nous ne reviendrons pas sur cette politique.

[7 février 2021]

 

Certaines choses sont dites et certaines promesses sont faites ci et là. Aujourd'hui, je souhaite seulement dire ceci : Nous avons entendu beaucoup de belles paroles et de promesses qui, dans la pratique, n'ont pas été tenues. Des actions contraires ont même été entreprises. Il ne sert à rien de parler. Il ne sert à rien de faire des promesses. Cette fois-ci, seules les actions comptent. Si nous constatons des actions de la part de l'autre partie, nous agirons également. Cette fois-ci, la République islamique ne se contentera pas d'entendre tels ou tels mots et telles ou telles promesses. Les choses ne se passeront plus comme dans le passé.

 

[17 février 2021]