Au nom d’Allah, le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux

Louange à Allah, Seigneur de l'univers, et paix et salutations à notre Maître Muhammad, et à sa lignée pure, en particulier celui qui représente le trésor d’Allah sur Terre.

Tout d'abord, je voudrais souhaiter la bienvenue à tous mes chers frères et sœurs qui sont venus ici de Qom. Merci d'avoir une fois de plus, fait cet effort et organisé cette cérémonie nécessaire et importante, en souvenir des martyrs. Je voudrais dire un mot sur les mesures prises qu'a mentionnées notre frère (au début de la réunion), puis je commencerai notre discussion.

Garder vivante la mémoire de nos martyrs et entendre leurs messages : Deux caractéristiques importantes du congrès

Toutes ces étapes et les choses accomplies que vous avez énumérées, sont bonnes. Toutefois, sachez que le travail que nous effectuons pendant, avant et après le congrès a de nombreux avantages, dont les deux plus importants sont « le souvenir [des martyrs] » et « [La transmission de] leurs messages ». Nous devons garder vivante la mémoire des martyrs. Les messages des martyrs doivent être entendus. Si les mesures que nous prenons n'incluent pas ces deux éléments, elles seront inutiles. Par exemple, [construire] des statues de martyrs, [tisser] leurs portraits sur des tapis, et des choses de ce genre, [et les installer] dans certains endroits - dans la maison familiale ou ailleurs - sont des moyens pour nous souvenir d’eux. Ce sont de bons moyens mais il y a certaines choses qui peuvent transmettre un message, comme les œuvres d'art, les poèmes, les documentaires, les films, les livres ou les réunions. Nous avons besoin de ce genre d'activités. Nous avons besoin du message des martyrs. Nous ne devons pas penser que tout le monde connaît les messages des martyrs. Non, tout le monde ne les connaît pas. Les nouvelles générations doivent être informées sur ce qui est arrivé dans le passé, sur leurs motivations et leurs pensées. Les activités qui véhiculent un message ont ce grand avantage. Faites attention à ce point dans tout ce que vous faites.

Qom : La ville du Qiam [soulèvement] et de l’Iqama [établissement]

Après vous avoir remercié une fois de plus d'avoir débuté et entrepris ce travail, et souhaitant, In Cha Allah, qu’il soit achevé de la meilleure façon possible, je voudrais aborder quelques sujets en deux phrases courtes. L'un concerne Qom et l'autre, la question du martyre et des martyrs. Qom est à la fois la ville du Qiam [du soulèvement] et la ville de l'Iqama [de l’établissement]. C'est une ville qui s'est levée d'elle-même et qui a poussé tout l'Iran à se soulever. C'est une caractéristique de Qom. Bien sûr, nous ne devons pas oublier que la présence d’Hazrat Fatemeh Ma’sumah (as) et du Centre islamique dans cette ville, ont joué un rôle dans (l’apparition de) ces caractéristiques. En plus, il y a les habitants de Qom que nous avons vus de près. Nous avons vu leur travail, nous avons vu leur moralité et nous avons vu leurs qualités. En toute honnêteté, les habitants de Qom sont de bonnes personnes. Ils ont obéi à l'ordre du soulèvement avant les autres villes, ils se sont battus en premiers, et sont tombés en martyrs en premiers.

Les habitants de Qom ont bien réussi dans les épreuves du début de la Révolution et jusqu'à aujourd'hui

Beaucoup de martyrs en dehors de Qom, étaient en fait, des martyrs de Qom. Le martyr Motahhari était un martyr de Qom. Le martyr Beheshti était un martyr de Qom. Le martyr Bahonar était un martyr de Qom. Ces martyrs ont été élevés à Qom, et d'une certaine manière, nous pouvons dire que tous les martyrs d'Iran sont des martyrs de Qom. Qom [était la ville qui] a ouvert la voie et initié le mouvement. Qom a répondu à l'appel du magnanime Imam [Khomeiny]. Qui pouvait comprendre ce que disait l'Imam Khomeiny en 1962 et 1963 ? Ce sont les habitants de Qom qui sont entrés en scène. Même lorsqu'ils ont estimé qu’il [le mouvement] s'était un peu affaibli en 1962, après le début du mouvement, les habitants de Qom ont assisté aux cours de l'Imam Khomeiny. J'étais là et je m’en souviens. Les grands hommes d'affaires de Qom et des personnes qui les suivaient, assistaient aux cours de l’Imam. Lorsque l'Imam Khomeiny a terminé sa leçon, l'un d'eux - Tabataba’i, si je me souviens bien de son nom - s'est levé, s'est adressé à l'Imam d'une manière « révolutionnaire », et a demandé quelles mesures devaient être prises. En fait, ils demandaient que l'Imam Khomeiny intervienne. L’Imam est entré en scène et dans cette réunion, a donné une réponse satisfaisante et suffisante. En pratique, il a donné un nouvel esprit au mouvement. C'est ainsi que sont les gens de Qom. Nous avons vu comment les jeunes de Qom à cette époque, même ceux qui ne s'intéressaient pas à ces questions au début, ont changé et ont montré leur unanimité après le début du mouvement des religieux. C'est ainsi que sont les gens de Qom. Et puis il y a eu la Révolution, les événements après la Révolution, la Défense sacrée et les événements qui se sont succédés jusqu'à aujourd'hui. Jusqu'à aujourd'hui, notre nation a, continuellement et successivement, fait face à des épreuves, et les habitants de Qom ont très bien réussi dans ces épreuves, très bien.

Le langage de l'art : Le meilleur langage pour transmettre la mémoire et le message des martyrs

Un certain nombre de caractéristiques importantes existent et j'insiste sur le fait qu'un grand travail doit être effectué dans ces domaines importants - [c'est-à-dire] le « souvenir » et le « message » (des martyrs). L'une de ces personnalités marquantes est le martyr Mehdi Zeinoddin, un jeune homme d'une vingtaine d'années qui a fait preuve d'une grande habileté dans le commandement d’une unité de combat, d'un grand courage, de perspicacité, de créativité et d'abnégation sur le champ de bataille. Il était le même dans les domaines de la morale, de la religion et de l’observation des questions religieuses et islamiques. Ce sont des choses impressionnantes qui doivent être transmises et montrées au peuple.

Ces choses ne peuvent être dites dans un autre langage que le langage de l'art. C'est le langage de l'art qui peut décrire les détails de leur vie. Maintenant, cela peut se faire sous la forme d'écriture créative, de poésie, de films, de documentaires ou autres. Voici un exemple : Il y avait un jeune commandant de l'armée ici, le martyr Amir Ahmadloo, un soldat de Qom à qui on a apporté de l'eau dans les derniers instants de sa vie, quelqu'un a pensé lui donner de l'eau pour qu'il ne meure pas assoiffé. Ce jeune soldat a refusé de boire et a désigné le soldat à côté de lui, comme ce qui a eu lieu aux premiers jours de l'Islam, dont nous avons constamment parlé aux gens dans nos sermons. Nous n'en avions pas une représentation précise, mais cela s'est réellement produit. Un officier de l'armée nous a montré cette réalité. Est-ce quelque chose d'insignifiant ? Est-ce une affaire mineure ? Cela peut-il s'exprimer dans un autre langage que le langage de l'art ? Travaillez là-dessus. Ou ce groupe de chanteurs de 12,13 ans [à Qom], à l'époque de la Défense sacrée [le 21 janvier 1987], qu’un avion a survolés et ciblés. L'avion leur a tiré dessus et tous, ou presque tous, ont été tués. Où est leur hymne ? Que chantaient-ils ? Que disaient-ils ? Qu'avaient-ils fait ? Qu'ont fait leurs parents ? Ces choses doivent être expliquées. Ces choses contiennent des messages. C'est l'une des caractéristiques de Qom. Ce sont les principales caractéristiques de la période de la Défense [sacrée] à Qom. Des femmes aussi, sont tombées en martyres. On a parlé de quelques centaines de femmes martyres dont certaines lors d'une cérémonie de deuil de l'Imam Hussein (as). Ce sont des questions vraiment importantes.

La pérennité et l'honneur d'événements comme la tragédie de Shahcheragh dans l'histoire

Il s'agissait de Qom et des caractéristiques de cette période mouvementée et pleine d’honneurs, des années proches de [la victoire de] la Révolution jusqu'à aujourd'hui, sur une période de plus de 40 ans. Chacun des événements qui ont eu lieu pendant cette période, est resté comme un point lumineux de l'histoire, comme une brillante étoile. La tragédie qui s'est produite hier, au sanctuaire de Shahcheragh, est une étoile qui restera dans l'Histoire, comme une source de fierté et d'honneur. Bien sûr, plusieurs personnes ont été endeuillées. Certains de ces événements sont tragiques et remplissent les cœurs de chagrin, mais ce sont des points lumineux qui resteront dans l'Histoire. Ces événements ne seront pas oubliés. De combien d’événements de ce genre, avons-nous été témoins au cours des quarante dernières années ?! C'est un signe que cette nation est vivante. Voilà donc à propos de Qom.

Le mot « martyre » englobe un ensemble d'enseignements religieux, nationaux et moraux

Le titre de « martyr » est un titre qui ne peut être négligé. Le mot « martyr » englobe un ensemble de valeurs religieuses, nationales et humaines. Quand vous dites « martyr », ce mot est un livre en soi, qui contient un ensemble d'enseignements religieux et nationaux. Ce mot comprend un ensemble d'enseignements moraux et de vertus. C'est un mot très important. La raison pour laquelle vous voyez et entendez comment certains de nos martyrs souhaitaient le martyre, est que Dieu a placé une lumière dans leur cœur, qui les aide à voir la vérité. C'est pourquoi ils recherchent ardemment le martyre. Le martyr Soleimani avait l'habitude de dire : « Je cherche le martyre dans les déserts. Je le cherche (partout) ». Ils ont menacé de le tuer et il a répondu : « Allez-vous me menacer alors que je cherche intensément, le martyre dans les déserts, les hautes terres et les basses terres ? » Certains ont lu des chapitres de ce livre qui les a fascinés et les a fait tomber amoureux (du martyre).

Le martyre est une manifestation de foi, de sincérité et d’actions justes

Donc, comme nous l’avons dit, il [le mot martyre] représente un ensemble d'enseignements religieux, nationaux et moraux. En ce qui concerne les questions religieuses, la première chose qu'un martyr apporte à notre esprit, est le combat sur le chemin de Dieu. Des martyrs sont passés à l'action, se sont battus et sont tombés dans le chemin de Dieu. Les martyrs sont l'incarnation de la foi sincère : « Il est, parmi les croyants, des hommes qui ont été sincères dans leur engagement envers Dieu [en tombant en martyrs pour Sa cause] » (Coran 33 :23). « Être sincères dans leur engagement » : Les martyrs sont l'incarnation de la sincérité et des actions justes. Quelle action est plus juste que d'agir pour la cause de Dieu et de consacrer toute votre existence à cette cause ? La foi sincère et les actions justes constituent l'aspect religieux, et un monde de connaissances est caché dans ces quelques mots.

Les martyrs apportent la grandeur à l'identité nationale

 [Ils aident à] comprendre une nation. Les martyrs et le martyre mettent en évidence et élèvent le statut de l'identité nationale. La nation iranienne a une grandeur aux yeux de ceux qui ont entendu parler de ces martyrs. Bien sûr, le tumulte des médias ennemis empêche que de nombreux événements dans le monde, atteignent les oreilles des gens. Cependant, ceux qui en ont entendu parler, qui sont nombreux, appartenaient à de nombreuses nations. Pourquoi cela est-il arrivé ? cela est arrivé grâce aux martyrs. Ce n'était pas simplement à cause d'une guerre. Il y a des guerres dans de nombreux endroits (dans le monde). Ce sont ces sacrifices qui font de quelqu'un un martyr. C'est grâce à ces familles - les familles des martyrs, ces pères et ces mères - C'est grâce à eux. Quelles que soient les nouvelles divulguées à leur sujet, elles apportent la grandeur à cette nation. Ainsi, ils [les martyrs] font briller l'identité nationale et élèvent son statut.

Le martyre : Manifestation du sacrifice de soi et de courage

En ce qui concerne la compréhension de la morale et des vertus morales, sans parler de religion, qui sont cachées dans le mot « martyre », le martyre est une manifestation du sacrifice de soi. Le martyr offre sa vie pour le bien-être des autres, pour que les autres puissent vivre en sécurité, pour que l'ennemi maléfique et oppressif dans la Défense sacrée, ne puisse pas tenir la promesse qu'il s'était faite d'avancer jusqu'à Téhéran et d'humilier la nation iranienne. C'est ce que fait un martyr. Vous et moi, sommes dans nos maisons pendant qu'il combat, afin que nous puissions vivre paisiblement dans nos maisons, à l’abri de l'ennemi. Ce sacrifice est un comportement éthique [exceptionnel]. Indépendamment de la religion ou des croyances, les gens accordent à ce mot une grande importance et [le martyre] évoque l'idée de courage. Par conséquent, le mot « martyre » est l'incarnation de tous ces enseignements moraux.

Le martyre : Un pacte avec Dieu qui garantit les intérêts de la nation

Le martyre est donc, en quelque sorte, un pacte avec Dieu. La sincérité [qui lui est associée] est un pacte avec Dieu :

« Certes, Dieu a acheté des croyants, leurs personnes et leurs biens en échange du Paradis » (Coran 9 :111).

Si je me souviens bien, il a été rapporté de l’Imam Ali (as) et de l’Imam Sadjad (as) que la vie a un prix très élevé et qu’il ne faut la vendre qu’en échange du Paradis. Cette vie est très précieuse. Votre existence a un prix très élevé. Ne la vendez qu’en échange du Paradis. [Ne la vendez pas] pour moins que le Paradis, car Dieu, Tout-Puissant, est prêt à l'acheter. Notre âme appartient à Dieu, et Il est l'acheteur, « Certes, Dieu a acheté des croyants, leurs personnes et leurs biens en échange du Paradis ». Donc, d'une part, c'est un pacte avec Dieu. D'autre part, cela garantit les intérêts nationaux et renforce l'identité (de la nation) comme nous l’avons dit. Le martyre pour la cause de Dieu, garantit les intérêts de la nation.

Le martyre apporte la solidarité et relie les différentes parties du pays

Le martyre peut créer de la solidarité. Jetez un coup d'œil sur notre propre pays. Eh bien, notre pays est composé de différents groupes ethniques. Nous avons différentes langues et différentes ethnies, comme les Fars, les Turcs, les Arabes, les Lors, les Bakhtiars etc. [Nous avons] différents groupes ethniques. Un chapelet les relie et le martyre fait partie de ce chapelet. Si vous allez dans n'importe quelle ville, vous constaterez l’importance accordée au nom d'un martyr ou de plusieurs martyrs dans cette ville. Ces villes ne se connaissent peut-être pas, mais leurs martyrs sont tombés au même endroit, dans le même but et dans la même ligne de front. Par exemple, un martyr du sud du pays et un martyr du nord ou de l'est du pays, étaient tous dans la même ligne. Ils sont tombés en martyrs dans un but commun, pour l'honneur de l'Islam, pour la grandeur de la République islamique et pour le renforcement de l'Iran. Ils avaient un but commun. C'est ce qui relie ces tribus, ces villes et ces régions. C'est l’effet du martyre. Donc, l'aspect religieux est qu'il s'agit d'un pacte avec Dieu. L'aspect national est qu'il relie les différentes parties du pays entre elles, et son aspect moral est qu'il nous rappelle les normes éthiques de ce pays.

L’utilisation de ce trésor de guerre pour la nouvelle génération sous forme de l'art

Très bien, je voudrais juste faire une recommandation maintenant dans la continuité de ce que je disais au début de mon discours. Ces activités doivent se poursuivre. A une époque, j’ai dit que la guerre était un trésor. Elle l'est vraiment. J'ai lu de nombreux livres sur les martyrs. Chaque fois que je lis un de ces livres, il semble qu'on en tire quelque chose de nouveau. Je les relis. Je lis ces livres depuis des dizaines d’années, depuis les années 1980. Chacun de ces livres, qui est une biographie d'un martyr, nous montre une nouvelle page sur les martyrs et leurs parents - ces mères courageuses et ces pères altruistes - Nous sommes vraiment redevables vis-à-vis de ces mères et pères dont certains sont présents ici, aujourd'hui.

Tout ceci doit être transmis. Comme je l'ai dit, la majeure partie, peut-être 90 %, doit être transmise dans le langage de l'art. Bien sûr, nous ne disons pas qu'il ne faut pas écrire des livres à leur sujet. Il faut le faire. Mais ce qui peut transmettre tous les détails sur les martyrs, le martyre, la Défense sacrée, les sacrifices qui ont été faits, etc., est l'art. Je vous ai rappelé ce groupe qui chantait un hymne. Très bien, faites un documentaire sur ce sujet, sur ce groupe, afin que les gens puissent voir de leurs propres yeux (ce qui s’est passé). Montrez aux gens ce qui s'est passé. Quand je dis « les gens », les personnes âgées comme moi ont vu ces choses. Mais beaucoup d'entre vous ici, ne les ont pas vues. Notre jeunesse, la jeune génération, n'a pas vu cela. Ils ont besoin de le voir. Ils ont besoin de voir ce qui s'est passé. Ils peuvent voir les détails dans les biographies qui ont été écrites sur les martyrs. Il existe de nombreux domaines où le travail artistique peut être réalisé sous forme de documentaires, de films, de séries télévisées et de poésie !  Dieu soit loué, nous avons beaucoup de bons poètes. Vous avez aussi de bons poètes à Qom, qui devraient composer des poèmes, de bons poèmes, pour que ces choses ne soient pas oubliées.

Transmettre le message des martyrs en utilisant tous les moyens disponibles

Quoi qu'il en soit, votre travail est précieux. Je l'apprécie et j'espère que, si Dieu le veut, tous ceux qui se soucient vraiment de l'Islam, de la Révolution, de cette nation, de ces jeunes, de cette nouvelle génération, de nos enfants et de notre Iran bien-aimé, feront tout ce qu'ils peuvent, utiliseront toutes leurs forces et leur potentiel, et travailleront dans ces domaines. In Cha Allah, ils continueront à transmettre le souvenir et le message des martyrs.

Honorons maintenant, la mémoire des chers martyrs du sanctuaire sacré d'Ahmad ibn Musa [Shahcheragh de Chiraz]. Je présente mes sincères condoléances à leurs familles et à leurs proches. Je voudrais également leur adresser mes félicitations parce que, si Dieu le veut, ils [les martyrs] ont un statut très élevé auprès de Dieu. Je demande à Dieu de vous accorder le succès. Que Dieu le Tout-Puissant bénisse l'âme de l'Imam Khomeiny qui nous a ouvert cette voie.

Avec mes salutations et que la miséricorde d'Allah et Ses bénédictions vous accompagnent !