Au début de son discours, le Guide suprême de la Révolution Islamique a rappelé la présence de personnalités éminentes et d'élite dans ce Conseil, et en soulevant la question de savoir quelle est le statut et le devoir du Conseil Suprême de la Révolution Culturelle, il a déclaré : « le rôle et le devoir le plus important de ce conseil est l'orientation culturelle du pays et de la société ».

Son Eminence a considéré la création de mouvements publics pour la propagation de bonnes cultures ou la correction des mauvaises cultures comme faisant partie de l'ingénierie culturelle et concernant l'orientation des institutions culturelles gouvernementales, il a ajouté : « Concernant les institutions telles que le Ministère de la culture et de l'orientation islamique, le Ministère de l'éducation, l’Organisation de la publicité et de la promotion islamique, la radiotélévision islamique, il faut garder en vue que l’orientation culturelles ne se fait pas seulement par la promulgation des documents d’évolution, mais ces documents doivent être réalisés et mis en œuvre, et la garantie de leur mise en œuvre est la présence des chefs des trois pouvoirs au sein du Conseil Suprême de la Révolution Culturelle.

Le Leader de la Révolution islamique s'est également référé à ces déclarations prononcées l'année dernière lors d'une réunion avec le président et son cabinet concernant la nécessité d'une reconstruction révolutionnaire de la structure culturelle du pays et a déclaré : « par la "structure" on entend la structure culturelle de la société et la mentalité et la culture qui le régit, et en un mot, le logiciel en fonction duquel les gens de la société agissent dans leur vie individuelle et collective. »

L'Ayatollah Khamenei a ajouté : « La raison pour laquelle la structure devrait être révolutionnaire est que la Révolution islamique a été miraculeuse à travers la direction de l'Imam Khomeiny (ra) et le mouvement du peuple, et avec son esprit critique, elle a changé les fondements politiques, culturels et sociaux et de fausses formules gouvernant l'esprit du peuple iranien d’avant la Révolution.

se référant à la culture du "nous ne pouvons pas" comme l'une des fausses propositions qui prévalaient dans la société iranienne avant la Révolution islamique, le Guide suprême de la Révolution islamique, a déclaré : « la Révolution a progressivement changé cette mentalité avec des mouvements constructifs et créatifs, qui ont abouti à réaliser de grands travaux tels que la construction de barrages, de centrales électriques, d'autoroutes, d'équipements pour l'industrie pétrolière et gazière et de nombreuses infrastructures par de jeunes experts nationaux. »

Le Guide suprême de la Révolution islamique a considéré la culture de "l'engouement pour l'Occident" et même l'utilisation de mots étrangers comme une autre fausse formule culturelle régissant la société ; « La Révolution islamique a changé cette fausse culture et l'a transformée en une culture de "l'objection à l'Occident" », a-t-il ajouté.

L'Ayatollah Khamenei a cité la transformation de "la culture de la vanité et de la célébrité" en "la culture du sacrifice et de l'abnégation" comme un exemple de l'influence culturelle de la Révolution islamique sur la vie personnelle des gens et a noté: « malgré le changement de nombreuses fausses fondations, divers facteurs affaiblissent au fil du temps l’esprit critique de la Révolution. Cette question doit être prise en charge et surveillée sérieusement afin que lesdites mauvaises fondations ne se reproduisent plus. »

Il a ajouté : « Avec l'aide des fondements intellectuels de la Révolution et de la jeunesse active, cette culture et cet esprit révolutionnaires peuvent être renouvelés une fois de plus et un vaste mouvement culturel peut être relancé. »

L'Ayatollah Khamenei a considéré cette question comme l'une des tâches fondamentales du Conseil Suprême de la Révolution Culturelle et a déclaré : « Le Conseil doit réfléchir, travailler et planifier en vue de réaliser cette question. »

L'Ayatollah Khamenei a cité la surveillance constante des changements culturels souvent cachés et leur traitement opportun comme essentiels pour la reconstruction révolutionnaire de la structure culturelle du pays et a souligné : « si nous souffrons de faiblesse et de retard dans la compréhension continue de ces changements et dans la prévention de leurs effets négatifs, la société en sera certainement endommagée et les chaos culturels ou le fait que le contrôle des affaires culturelles du pays tombe entre les mains d'autrui est le plus important de ces dommages. »

Il a décrit l'ingénierie culturelle correcte comme une tâche fondamentale pour réformer la structure culturelle et a déclaré : « une vigilance constante, une identification précise des faiblesses culturelles dans des domaines tels que la société, la politique, la famille, le mode de vie et d'autres domaines et des efforts pour trouver des solutions scientifiques pour éliminer les faiblesses et promouvoir les formules culturelles appropriée, sont l'une des exigences fondamentales de l'ingénierie culturelle du pays. »

Son Eminence a également décrit la relance de l’idée de la nécessité du progrès scientifique comme un besoin urgent, et soulignant les brillants résultats de la propagation de l’idée de franchir les frontières de la connaissance au cours des deux décennies précédentes, il a ajouté : « l’essor scientifique et l’essor technologique étaient parmi les effets bénis de ce grand mouvement qui doit continuer. »

L'Ayatollah Khamenei a ajouté : « Les universités, les centres scientifiques et de recherche et les institutions connexes devraient mettre le progrès et l’essor scientifique en tête de leur ordre du jour afin que notre pays ne soit pas à la traîne de la caravane de la science. »

Au début de cette réunion, le président de la République islamique, M. Raïssi, a déclaré que la mission principale du Conseil Suprême de la Révolution Culturelle est d’arranger les domaines de la science et de la culture, et évoquant la finalisation du document d’évolution de ce Conseil, il a fait un rapport sur les mesures prises dans le nouveau mandat, y compris la poursuite de la reconstruction révolutionnaire de la structure culturelle.