Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux

 

Louange à Allah, Seigneur de l’univers, et paix et salutations à notre Maître et Prophète, Ab-al-Qassem al-Mustafa Muhammad, et à sa Lignée pure, immaculée et infaillible, en particulier celui qui représente le trésor d’Allah sur terre (que Dieu hâte sa Réapparition) !

Vous êtes les bienvenus, chers frères et sœurs, chers habitants du Khuzestân et de Kerman. Notre réunion d’aujourd’hui, in Cha Allah, est une réunion très amicale et imprégnée de la grâce divine. Je suis vraiment heureux d'avoir l'occasion de rencontrer des citoyens de ces deux provinces importantes. Je souhaite la bienvenue à chacun d'entre vous, en particulier aux familles de nos chers martyrs et de nos chers anciens combattants handicapés.

Je voudrais profiter de cette rencontre, très agréable et amicale, pour dire d'abord quelques mots sur ces deux provinces. Notre jeune génération, notre nouvelle génération, doit se familiariser davantage avec les honneurs des générations, de leur histoire et de leur héritage. Cela est nécessaire aujourd’hui et dans l’avenir. Expliquer l’histoire des précieux patrimoines des différentes parties du pays, devrait être l'un des objectifs de tous ceux qui se soucient du pays et de la Révolution. Je dirai quelques mots sur le Khuzestân et quelques mots sur Kerman, puis j'aborderai une question nationale importante, à savoir les prochaines élections [pour le Majlis et l'Assemblée des experts le 1er mars 2024]. Je voudrais ensuite dire quelques mots sur une question islamique internationale importante, à savoir la question de Gaza. Ceci est un aperçu des déclarations que je partagerai aujourd’hui, avec mes chers frères et sœurs.

Quant au Khuzestân, on peut peut-être dire que Khuzestân a été l’un des centres clés et importants de la résistance de la nation iranienne au cours des 120 et 130 dernières années. Le peuple du Khuzestân a été une démonstration de la résistance de la nation iranienne durant cette période. Si nos jeunes connaissent l'histoire, ils sauront qu'il y a environ 100 ans, après la Première Guerre mondiale, lorsque les Britanniques ont attaqué cette région de l'Iran et de l'Irak, c'est le peuple du Khuzestân qui s’est défendu et les a repoussés. Le peuple zélé du Khuzestân a écouté la fatwa des oulémas [savants religieux] de Najaf, a hissé le drapeau et s’est opposé aux Britanniques. À l’époque, les Britanniques étaient arrivés avec une armée et leurs capacités militaires. Il ne s’agissait pas de propagande ou de choses de ce genre. Ils avaient déjà dominé l’Irak et voulaient également dominer l’Iran. Le peuple du Khuzestân s’est opposé aux Britanniques sur la base de la fatwa des oulémas de Najaf, comme Amirza Muhammad Taqi Shirazi et d’autres. Lors de mon voyage au Khuzestân, il y a plusieurs années, ils m'ont apporté le drapeau de cette grande bataille que j'ai offert à l'Astan Quds-e Razavi. Ce drapeau qui appartient au peuple du Khuzestân, est toujours là. Ce sont des sujets importants et très précieux de l’Histoire. Le Khuzestân s’est fermement dressé contre les Britanniques, non seulement pour défendre le Khuzestân, mais aussi pour défendre l’Iran.

Dans le cas de la nationalisation de l'industrie pétrolière iranienne au début des années 1950, le Khuzestân a été le théâtre d'un affrontement entre l'Iran et l'Angleterre, au cours duquel la raffinerie d'Abadan, alors aux mains des Britanniques, a été saisie tout comme d'autres endroits et centres que les Britanniques avaient créés pour eux-mêmes. Dans cette affaire, la population du Khuzestân était également en première ligne.

Le plus important a été la résistance du peuple du Khuzestân face à l’invasion de Saddam en 1980. Le peuple du Khuzestân a été le premier groupe de défenseurs. L’erreur de calcul de Saddam était qu’il pensait que s’il attaquait les villes du Khuzestân – comme Abadan, Khorramchahr ou Ahvaz – les Arabes qui vivaient dans ces régions, s’uniraient à ses côtés, contre leur propre pays ! Saddam a commis cette erreur. Il pensait qu’il prendrait le contrôle du Khuzestân et que les Arabes iraniens du Khuzestân l’aideraient. Les premiers à s’opposer fermement à lui, furent ceux en qui il avait placé ses espoirs. L’un de nos chers martyrs, le général Ali Hashemi (que Dieu l’agrée), en est un exemple. Les soldats de Saddam avaient entendu parler de lui dès les premiers jours de la guerre, et ils ont passé plusieurs années à sa recherche. Ils demandaient à quiconque était capturé où était Ali Hashemi. Ils en voulaient à Ali Hashemi. La mère de ce martyr était en vie jusqu’à récemment. Les tribus du Khuzestân, arabes, non arabes, Lors, Bakhtiaris et autres, ont été les premières à s'opposer à Saddam Hossein. C'est un grand honneur. C'est un grand mérite. Ce n'est pas une affaire négligeable.

Le Khuzestân est une province remarquable sous un autre aspect également, à savoir que le sang des martyrs de toutes les provinces du pays a coulé sur son sol. Qu'est-ce que cela signifie ? Cela signifie que le Khuzestân est un symbole de l’empathie et de la solidarité de toute la nation iranienne. Des jeunes, des avant garde et des gens dévoués sont venus de toutes les régions du pays, ont combattu avec foi et motivation, et ont sacrifié leur vie pour l'Islam, l'Iran et la République islamique. Le Khuzestân est devenu un symbole de solidarité pour la nation iranienne. Tout ce que nous avions entendu sur l’héroïsme de la nation iranienne, tout au long de l’Histoire – son dévouement, ses sacrifices, sa résilience – nous l’avons vu de nos propres yeux au Khuzestân, pendant la période de la Défense sacrée. Le Khuzestân est donc devenu une manifestation des qualités exceptionnelles de la nation iranienne. Voilà au sujet du Khuzestân. Nos chers jeunes devraient combiner ces quelques mots avec les dizaines ou centaines d’autres vertus de cette région importante de notre pays.

Quant à Kerman, au cours des nombreuses années au cours desquelles j'ai fait la connaissance de Kerman et de ses habitants, j'ai vu clairement que cette province renfermait de nombreuses personnalités brillantes parmi ses habitants. Ce n’est pas quelque chose dont on se contente d’entendre parler. Il faut le voir de près. Il faut le ressentir. Si je devais décrire certaines caractéristiques les plus importantes de cette province, je mentionnerais d’abord sa profonde identité culturelle, puis la façon dont Kerman forme les élites. Cette formation des élites est une particularité de cette province. La décence morale et la foi sincère du peuple de Kerman ainsi que l'esprit d’avant garde du peuple de Kerman, dans son adhésion au mouvement islamique et révolutionnaire, sont des caractéristiques de cette province. Je n'oublierai jamais comment, en 1963, à l'école Masumiyeh de Kerman, si je me souviens bien du nom, ces jeunes hommes et adolescents de Kerman rencontraient continuellement les combattants, les étudiants du centre islamique et les érudits qui s’étaient rejoints là-bas, comme une chaîne. Ils recevaient et distribuaient des documents, recevaient des messages, en tiraient des leçons et les diffusaient dans toute la province. Ceux-ci ont constitué la base de l’ascension d’un grand personnage comme Hadj Qassem Soleimani. La formation des élites, leur lien avec les hauts concepts islamiques et leur lutte pour cette cause sont de grandes caractéristiques dont j'ai été témoin de mes propres yeux, chez les gens de Kerman.

Oui, un seul Qassem Soleimani suffit, pour que la province de Kerman ainsi que la nation iranienne toute entière, soient fières. C'est vrai. Mais la question importante est de savoir quelle est la base culturelle qui forme quelqu’un comme Qassem Soleimani. Nous devons utiliser cette base culturelle. Cette foi authentique, ces sacrifices, cette raison pure et cette direction divine que Dieu, Tout-Puissant, accorde aux gens, font tous partie de cette base culturelle. Bien entendu, cette base existe toujours, mais sans la Révolution islamique et sans la République islamique, ces capacités ne se seraient pas manifestées. Lorsqu’une République islamique prend forme, ces personnes émergent et apparaissent les unes après les autres – des personnes comme le martyr Hossein Alamolhoda, le martyr Ali Hashemi, le martyr Hemmat et le martyr Hadj Qassem Soleimani.

Je vous conseille, chers jeunes du Khuzestân et de Kerman, d'en être fiers. Soyez fiers, appréciez cet héritage historique des différentes générations, et utilisez ces caractéristiques pour construire l’avenir de votre pays. Ce pays doit être construit. Nous avons beaucoup de déficiences et nous sommes en retard. Des dizaines d’années, voire des centaines d’années de régimes tyranniques ont mis notre pays à la traîne, dans de nombreux domaines. Forts de notre passé, nous devrions aujourd’hui être à la tête de la caravane scientifique mondiale. Mais ce n'est pas le cas. Nous aurions dû montrer clairement, les règles et les enseignements de l’Islam, dans tous les domaines de la vie des gens et de notre pays. Nous aurions dû montrer la capacité de l’Islam à diriger un pays. Nous n’y sommes pas parvenus et nous sommes en retard. Ce retard doit être compensé. Vous, les jeunes, pouvez le faire. La nation iranienne peut le faire. Que Dieu vous protège tous et vous accorde encore plus de préparation, afin que vous puissiez atteindre le stade de l'action dans divers secteurs. Ce sont certains des points que je voulais évoquer sur le Khuzestân et Kerman.

Et maintenant, [quelques phrases] concernant la question importante et déterminante des élections. Dans environ deux mois, nous aurons deux élections importantes dans notre pays. J'ai évoqué ces élections au début de l'année. Il restait beaucoup de temps avant les élections à l’époque, mais il ne reste plus beaucoup de temps aujourd’hui. La nation iranienne doit se préparer au mieux, à ces deux élections. L'une de ces élections concerne l'Assemblée des experts du Guide. L'importance de l'Assemblée des experts du Guide est qu'elle peut choisir le bon dirigeant pour le pays, chaque fois que cela est nécessaire, et peut et doit veiller à maintenir les conditions vitales du Guide, chez le Guide actuel. C'est là l'importance de l'Assemblée des Experts du Guide. Par conséquent, la nation iranienne et le peuple de toutes les provinces devraient y prêter attention, faire preuve de prudence et organiser ces élections de la meilleure manière possible. Les élections de l’Assemblée consultative islamique (Majlis) sont également très importantes et ces deux élections se tiennent en même temps. Selon la Constitution, l’Assemblée consultative islamique fixe le cap pour l’avenir du pays. Si le pays est confronté à des problèmes, la législation et la présence ingénieuse de l’Assemblée consultative islamique sont nécessaires pour résoudre ces problèmes. C’est dire à quel point ces élections sont importantes. Ces deux élections doivent se dérouler dans de très bonnes conditions.

Lorsque j'ai parlé à la nation iranienne, au début de l'année, j'ai mentionné quatre spécifications pour ces élections : premièrement : une forte participation, deuxièmement : une vraie concurrence, troisièmement : la justesse, au vrai sens du terme et quatrièmement : la sécurité des élections. Ces quatre choses doivent être respectées. Je dirai quelques mots à leur sujet aujourd'hui, et si je suis encore en vie et si j'en ai l'occasion, j'en parlerai à nouveau, à notre cher peuple, au cours des deux prochains mois. Mais nous devons d’abord clarifier le principe et la logique des élections en République islamique.

Pourquoi organisons-nous des élections ? Sachez que les aspects « républicain » et « islamique » [du système] dépendent des élections. « République » signifie un gouvernement démocratique. Autrement dit, la gouvernance du pays doit être aux mains du peuple. Maintenant, comment les gens sont-ils censés être impliqués dans la gouvernance du pays ? Cela ne peut être réalisé qu’en organisant des élections. Certains tentent de remettre en question la nécessité d’organiser des élections. Ils découragent les gens. Ils ne font pas attention au fait que sans élections dans le pays, nous serions face à la dictature, au chaos et à l’insécurité. Ce sont les élections qui empêchent le chaos, les émeutes et l’insécurité. Les élections sont la bonne voie grâce à laquelle le peuple peut garantir la souveraineté nationale, la démocratie et l'existence d'une république dans le pays. Il s’agit donc de l’aspect républicain.

Les élections peuvent choisir et établir le Wali-e Faqih [le jurisconsulte suprême islamique] du pays, c'est-à-dire garantir un système islamique. Les élections peuvent choisir les représentants à l’Assemblée consultative islamique pour formuler des lois pour l'administration du pays, conformément aux directives et aux enseignements islamiques. Par conséquent, avoir une république qui soit islamique dépend des élections. Par conséquent, dans le système de la République islamique, les élections sont une nécessité.

Dans ces élections, ces quatre points que j’ai mentionnés sont importants. Le premier est la participation. La participation signifie la participation enthousiaste des citoyens aux élections. Une participation enthousiaste du peuple aux élections, montre l’unité nationale et la volonté de la nation iranienne d’être présente sur la scène. La motivation de la nation iranienne, accompagnée de l’unité nationale, aboutira à la puissance nationale. Le pouvoir national assure la sécurité nationale. Dans un pays qui jouit de la sécurité, la science progressera, l’économie prospérera et les divers problèmes culturels, économiques et politiques du pays pourront être résolus. La participation du peuple [aux élections] est, dans ce sens, un miracle. Les élections transforment le pays. Certains parlent de réformes et prétendent les vouloir mais en pratique, ils négligent ce qui est le préambule des réformes, c’est à dire les élections. Les élections peuvent entraîner des transformations dans le pays. Des personnes ayant des opinions politiques, économiques et culturelles différentes souhaitent créer des transformations dans le pays, en fonction de leurs opinions politiques, économiques ou culturelles. Eh bien, comment y parvenir ? Cela peut se réaliser par le biais des élections – qu’il s’agisse des élections de l’Assemblée, de l’Assemblée des experts, des élections présidentielles ou des élections municipales – en élisant ceux qui partagent leurs opinions politiques, économiques ou culturelles. C'est ce qui permet des transformations. Les élections sont donc la base des transformations.

Quiconque a une tribune a le devoir d'inviter les gens à participer aux élections. Les oulémas, les professeurs d'université, les professeurs des centres islamiques, les journalistes, les jeunes et les membres d'une famille peuvent tous appeler les gens à participer aux élections. Ils peuvent appeler leur auditoire à participer aux élections. De cette façon, les élections seront des élections animées. Si la participation est faible, l’Assemblée sera faible et une Assemblée faible ne sera pas complètement en mesure de résoudre les problèmes. Si nous voulons que nos problèmes soient résolus, nous devons renforcer la participation. C'est un devoir que nous avons tous. Celui qui veut que les problèmes du pays soient résolus, voilà le moyen. C'était au sujet de la participation, mais si l'occasion se présente, j'en reparlerai à l'avenir.

Maintenant, que signifie la concurrence ? La concurrence signifie que les différentes factions politiques rivalisent et participent aux élections. Cela signifie que les divers partis, politiques et économiques, rivalisent lors des élections. Les différentes factions politiques sont celles qui ont des vues et des opinions politiques différentes, ainsi que des points de vue, économiques et culturels, différents, et devraient avoir la possibilité de rivaliser les unes avec les autres. C'est ce que signifie la concurrence. La concurrence signifie que les jeunes qui souhaitent participer aux élections, rivalisent avec ceux qui sont plus expérimentés. Ils doivent tous faire un effort. Une Assemblée, bonne et forte, est celle qui compte à la fois des jeunes et des personnes expérimentées. C'est le sens de la concurrence. L’une des questions les plus importantes dans les élections, est la concurrence. La concurrence signifie que chacun doit pouvoir faire campagne pour lui-même, mais cela doit être fait correctement. Si Dieu le veut, je parlerai également de la campagne plus tard, si j'en ai l'occasion. La campagne doit être menée de manière morale et honnête. Faire campagne ne signifie pas calomnier les autres, mentir et faire de fausses promesses. Faire campagne signifie qu'une personne présente ses opinions au peuple, et si Dieu le veut, cette opportunité devrait être donnée à tout le monde. Eh bien, il y a beaucoup à dire à cet égard. Concernant l’aspect moral et la sécurité des élections, si Dieu le veut, j’en parlerai plus tard, si j’en ai l’occasion.

Gardez donc les élections à l’esprit. Certains cherchent à décourager les gens au sujet des élections. C’est une erreur et c’est mauvais pour le pays. C’est mauvais pour (tout) le pays, pas seulement pour telle ou telle personne en particulier. C'est mauvais pour le pays. Certains rappellent continuellement les problèmes du pays pour leur faire perdre espoir dans les élections. Si des problèmes existent, quelle est la solution ? La solution aux problèmes, ce sont les élections. En fait, pour résoudre les problèmes, nous devons participer aux élections. Voilà au sujet des élections.

Quant à la question internationale et islamique de Gaza, deux mois et demi se sont écoulés depuis le début de cette tragédie qui est un phénomène sans précédent, dans l’Histoire contemporaine du monde islamique. Dans l’histoire moderne – peut-être au siècle dernier – rien de semblable à cette tragédie ne s’était passé. C'est une tragédie sans précédent. C'est une tragédie sans précédent. En quoi est-ce sans précédent ? Cet événement est sans précédent à deux égards. Du côté du régime sioniste, cet événement est sans précédent. Pourquoi ? Parce que jamais auparavant, cette période historique que j’ai mentionnée, n’avait été témoin d’une telle brutalité, d’une telle criminalité et d’une telle soif de sang. C’est sans précédent vu la manière dont le régime sioniste tue des enfants et lance des bombes anti-bunkers sur les patients, dans les hôpitaux. Ce genre de cruauté est sans précédent du côté du régime sioniste.

De l’autre côté, du côté du peuple et des combattants palestiniens, une telle fermeté, une telle endurance, une telle résistance et la manière dont ils ont mis l’ennemi en colère, n’ont jamais été vues auparavant. Le peuple et les combattants de Gaza se dressent comme un rocher, comme une montagne. C'est quelque chose d'important. Malgré l’absence d’eau, de nourriture, de médicaments et de carburant, ils restent (sur place) et refusent de se rendre. C'est très important. Ce refus de se rendre les rendra victorieux, et des signes de victoire sont visibles aujourd’hui : « En effet, Dieu est avec ceux qui sont endurants » (Coran 2 : 153)                                                Malgré tous ses équipements et installations, le régime sioniste reste impuissant face aux combattants palestiniens dont l'équipement, on peut le dire, ne peut pas vraiment être comparé à celui du régime des occupants. Vous devez avoir entendu dire qu’ils ont retiré du terrain les parties importantes et actives de leur armée (en référence au retrait de la Brigade sioniste Golani de la bande de Gaza), parce qu’ils voyaient qu’ils ne pouvaient rien faire et qu’ils ne subissaient que des pertes. Ce sont des éléments importants. Ce sont des phénomènes sans précédent.

L’un des points importants dans cette affaire, est que la défaite du régime sioniste dans cet événement, n’est pas seulement la défaite du régime sioniste mais aussi la défaite des États-Unis. Dans le monde d’aujourd’hui, personne ne prétend que le régime sioniste est différent des États-Unis ou de l’Angleterre. Tout le monde sait qu’ils sont tous pareils. Les États-Unis opposent sans vergogne, leur veto à la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU qui appelle à la fin des bombardements et à un cessez-le-feu. Il n'y a aucune différence entre eux. Ils sont tous les mêmes. Leur veto signifie qu’ils [les États-Unis] sont complices du largage de bombes sur des enfants, des femmes, des malades, des personnes âgées et des personnes sans défense. Les États-Unis ont été déshonorés. Le masque qui recouvrait le véritable visage de la civilisation occidentale, est tombé. La grande victoire de la nation palestinienne dans ce domaine, est le discrédit de l’Occident et des États-Unis, et la dénonciation de leurs mensonges sur les droits de l’homme. Ils (les gens) savent quelle est la vérité derrière leur utilisation de mots comme « droits de l’homme » et d’autres choses du même genre. Les visages hideux, monstrueux et maléfiques des États-Unis et de l’Angleterre ont été révélés au monde entier.

Israël n’aurait pas pu commettre ces crimes sans le soutien des États-Unis. Si les États-Unis ne l’avaient pas soutenu, Israël n’aurait pas osé faire de telles choses. C’est le soutien des États-Unis qui a permis au régime sioniste de commettre tous ces crimes, au cours des deux derniers mois et demi. Tout le monde le sait. Les États-Unis ont été déshonorés. C’est en soi la plus grande réussite. C’est la plus grande victoire du Front de la Vérité et du Front de la Résistance. Les signes de la défaite de ces criminels se succèdent sur le terrain. Dans le domaine de l’humanité aussi, ils ont complètement échoué. C’est la vérité. La nature de la Maison Blanche et la réalité des gouvernements, américain et britannique, ont été révélées.

Alors, quel est notre devoir aujourd’hui ? Notre devoir est d'aider la Résistance. Il est du devoir de chacun d’aider la Résistance de toutes les manières possibles. Aider la Résistance est un devoir. Aider le régime sioniste est un crime et une trahison. Il est regrettable de dire que certains gouvernements musulmans commettent ce crime, mais ils doivent savoir que les nations musulmanes ne l’oublieront pas. Aujourd’hui, il est du devoir des gouvernements musulmans d’empêcher les matières premières, le pétrole et le carburant d’atteindre le régime sioniste, de la même manière qu’il [le régime sioniste] empêche l’eau d’atteindre Gaza. C'est le devoir des gouvernements musulmans. Il est également du devoir des nations musulmanes d’exiger que leurs gouvernements cessent d’apporter toute aide au régime sioniste et même, qu’ils rompent leurs relations avec ce régime. S’ils ne peuvent pas rompre définitivement leurs relations, ils doivent rompre leurs relations au moins temporairement, et faire pression sur ce régime pervers, impitoyable, cruel et assoiffé de sang.

Comme vous pouvez le constater, la conscience du monde souffre aujourd’hui. Les gens descendent dans la rue aux États-Unis et dans les pays européens. Ce n’est pas une chose minime. Des personnalités politiques de certains de ces États et pays, démissionnent parce que leurs gouvernements aident le régime sioniste. Des directeurs d’universités démissionnent. Des scientifiques et des personnalités célèbres critiquent leurs gouvernements et protestent contre eux. La conscience du monde souffre, et pourtant certains [gouvernements] continuent d’apporter le même soutien à ce régime impitoyable et assoiffé de sang.

Ce que je voudrais dire, est que vous ne devez jamais douter de la victoire du Front de la Vérité. Ne doutez jamais que le régime sioniste usurpateur sera un jour rayé de la surface de la terre. Si Dieu le veut, c'est une des choses qui se produiront certainement, dans l’avenir. Avec l’aide, la force, la permission et la gloire de Dieu, cela arrivera. J'espère que, si Dieu le veut, vous, les jeunes, verrez ce jour de vos propres yeux.

Avec mes salutations et que la miséricorde d'Allah et Ses bénédictions vous accompagnent !