Ce qui suit est le texte intégral du discours prononcé le 5 février 2024 par l’Imam Khamenei, Guide suprême de la Révolution islamique, lors d’une réunion avec des commandants et des membres du personnel de l’Armée de l’Air iranienne et des Forces de défense aérienne de l’Armée de la République islamique d’Iran.
Au nom d’Allah, le Très-Miséricordieux, le Tout-Miséricordieux
Louange à Allah, Seigneur de l’univers, et paix et salutations à notre Maître et Prophète, Ab-al-Qassem al-Mustafa Muhammad, et à sa Lignée pure, immaculée et élue, en particulier celui qui représente le trésor d’Allah sur terre !
Je vous souhaite la bienvenue à vous tous, mes chers frères, et je voudrais transmettre mes sincères salutations à tous les membres, courageux et actifs de l’Armée de l’Air de la République islamique d’Iran, où qu’ils se trouvent dans le pays. Je vous félicite par avance à l’occasion de l’Aïd al-Mab’ath, de la Décade de Fajr et du 22 Bahman [11 février, date de la Victoire de la Révolution islamique de 1979]. J’espère que si Dieu le veut, les années à venir seront pour l’Armée de l’Air prometteuses et surpasseront les progrès réalisés au cours des décennies précédentes.
Notre réunion d’aujourd’hui, comme chaque année, est organisée à l’occasion de la commémoration de l’impressionnant événement qui a eu lieu le 19 Bahman 1357 [8 février 1979]. C’était vraiment un événement impressionnant. J’ai moi-même parlé en détail de cet événement, avec vous à plusieurs reprises, au cours de diverses réunions, et des questions liées à cet événement. Cependant, à mon avis, les sagesses et les leçons de cet événement sont infinies. C’est ce qui arrive quand on travaille avec courage et altruisme pour la cause de Dieu. Cela comporte de nombreuses bénédictions car Dieu, Tout-Puissant, bénit tout travail qui est fait pour Lui. Que voulons-nous dire lorsque nous disons que Dieu « le bénit » ? Cela signifie que ses effets et ses bénéfices ne s’arrêtent pas mais se poursuivent. C’est ce qu’on entend par « bénédiction ». Cet événement [qui s’est produit le 8 février 1979] est de cette nature. Nous avons répété à plusieurs reprises, les enseignements à tirer de cet événement. Nous les avons montrés, nous en avons discuté et d’autres que moi – y compris vous, nos amis et les responsables de l’Armée de la République islamique d’Iran et d’autres – en ont parlé aussi. Cependant, lorsque l’on revient sur cet événement, il est évident qu’il est encore possible de mieux le comprendre et d’en tirer des leçons. Je voudrais donc aborder un aspect particulier qui me vient à l’esprit aujourd’hui, et en discuter.
L’Armée de l’Air a pris l’initiative de rejoindre la Révolution. Bien sûr, l’armée qui était un corps sain, populaire, musulman et fidèle, a rejoint facilement la Révolution, mais l’Armée de l’Air était l’avant-garde et a provoqué cet événement extraordinaire d’allégeance [à l’Imam Khomeiny] le 19 Bahman, puis de résistance à la Garde impériale du Chah qui avait lancé une attaque contre le centre d’entraînement. À la veille du 21 Bahman, elle [la Garde Impériale] a lancé une attaque et les effectifs de l’Armée de l’Air qui se trouvaient dans le centre d’entraînement – l’actuel centre d’entraînement du Martyr Khazraei – ont riposté. Ils ont ouvert la porte du dépôt d’armes, ont remis les armes au peuple et ont résisté. Les jeunes et les autres forces révolutionnaires sont eux aussi entrés sur le terrain avec enthousiasme, sont allés aider l’Armée de l’Air dans cette zone, et sont également descendus dans les rues de Téhéran. Je m’en souviens. Il était peut-être minuit ou une heure du matin. Nous étions rassemblés dans une résidence située dans la rue Iran, lorsque nous avons soudainement entendu des jeunes qui marchaient en criant : « Ils attaquent l’Armée de l’Air ! Il faut que tout le monde sorte ! » Les gens sont sortis de chez eux et sont allés les aider. Ce fut le grand pas franchi par l’Armée de l’Air pour rejoindre la Révolution.
Maintenant, le point que je voudrais mentionner est que cette action révolutionnaire est devenue le catalyseur de la Révolution. C’est le point à remarquer aujourd’hui. Ceci [le serment d’allégeance de l’Armée de l’Air] s’est passé le 19 Bahman, les événements survenus dans ce centre d’entraînement, se sont produits les 20 et 21 Bahman, et la Révolution a remporté la victoire le 22 Bahman quand tout était fini et que le peuple est sorti triomphant. Le caractère catalyseur de cet événement est évident. Dans toute entreprise, ce facteur joue un rôle décisif. J’y reviendrai et parlerai de cet élément plus tard. Grâce à cette mesure, l’Armée de l’Air a pu redonner espoir aux gens. Les révolutionnaires affrontaient la Garde [du Chah] et ses forces similaires dans les rues. Cette position [de l’Armée de l’Air] a renforcé l’espoir et le courage des gens, et affaibli l’opposition, les contre-révolutionnaires, la cour du Chah et ses partisans. C’est ainsi que cet aspect catalyseur s’est concrétisé.
Il est également important de noter qu’après cette première étape, après environ 5 ou 6 mois, je pense, le Djihad d’autosuffisance a été mis sur pied. La première branche militaire au sein de laquelle l’Organisation du Djihad d’autosuffisance a été créée, a été l’Armée de l’Air, dans le même état d’esprit (qu’à l’époque de la révolution). Autrement dit, c’est cet état d’esprit qui a conduit un membre actif de l’Armée du Chah à se libérer et à rejoindre les révolutionnaires – avec ce courage, cette capacité et cette force spirituelles – et s’est étendu plus tard, dans le domaine de la construction, avec la formation du Djihad d’autosuffisance. Le premier endroit où le Djihad d’autosuffisance a été lancé, a été l’Armée de l’Air, et cela a été un événement capital. C’était un grand pas pour l’Armée de l’Air, de penser à fabriquer ses propres équipements et installations, de construire ses propres pièces, de réparer les pièces endommagées, de percer les secrets de la technologie américaine complexe - ce qu’elle n’était pas autorisée à faire auparavant - et bref, à passer à l’action. Ce fut une étape majeure.
Avant cette étape majeure, voire ce mouvement, l’Armée de l’Air appartenait entièrement aux Américains. Il y avait de nombreux membres fidèles dans l’Armée de l’Air et j’en connaissais personnellement certains. Avant la Révolution, j’avais des amis membres de l’Armée de l’Air, et nous étions en contact les uns avec les autres. Il y avait beaucoup de membres fidèles dans l’Armée de l’Air, mais les postes de direction étaient occupés par les Américains. Leurs avions de combat et autres équipements militaires de l’Armée de l’Air appartenaient aux États-Unis. C’étaient la propriété des États-Unis, même si l’Iran les avait achetés et payés. Même si un avion était dans une base aérienne spécifique, sa propriété et le droit de l’utiliser et de le contrôler appartenaient aux États-Unis. Ces choses que je dis sont vérifiées et étayées par des preuves, et sont loin d’être de simples affirmations. Selon un journal de la mère de Mohammad Reza Chah, ce dernier est venu la voir un jour et a dit : « Que cette royauté aille au diable ! » Elle lui a demandé ce qui n’allait pas, il a répondu : « Je suis le roi de ce pays, je suis le commandant en chef de ce pays, et les Américains viennent prendre nos avions pour le Vietnam, sans même m’en informer ! » C’était comme ça. C’était la « propriété » [des États-Unis]. Bien sûr, même s’il en avait été informé, il n’aurait pas eu le courage de s’y opposer. Il l’aurait autorisé, mais ils n’ont même pas pris la peine de lui demander sa permission. Même s’ils étaient certains que leur demande ne serait pas rejetée, ils ne se donnaient même pas la peine de demander au moins la permission au roi du pays. Ils ne lui disaient même pas qu’ils allaient envoyer les avions de combat de son pays, au Vietnam, pour les utiliser contre le peuple vietnamien. C’était l’état de l’Armée de l’Air [iranienne].
Eh bien, les éléments fidèles de l’Armée de l’Air ont transformé cette armée « américaine » en armée « iranienne ». L’Armée de l’Air a été iranisée. Elle est devenue iranienne. Son commandant est devenu iranien, ses cadres sont devenus Iraniens, ses décideurs sont devenus Iraniens et ses équipements sont devenus iraniens. Oui, ils (les équipements) étaient auparavant fabriqués aux Etats-Unis, mais désormais ils appartenaient à l’Iran. Ils (les Américains) n’osaient plus y toucher. À un moment donné, certains individus par inconscience, ont voulu restituer nos F-14. Autrement dit, nous espérons que c’était par inconscience et non par trahison. Ils ont dit : « Nous n’avons pas besoin de F-14 ! ». Cela n’a pas été autorisé. L’Armée de l’Air est devenue une armée iranienne, appartenant aux Iraniens. L’Armée de l’Air a eu une telle histoire. En d’autres termes, les progrès et les transformations au sein de cette Force et de ses activités, sont des exemples clairs et évidents.
Nous avons dit qu’un catalyseur était nécessaire. L’Armée de l’Air a été le catalyseur de la Révolution. L’Armée de l’Air, dans des circonstances uniques, est devenue le catalyseur de la victoire de la Révolution et de la fin de la dépendance de l’Armée de l’Air et de l’ensemble de l’Armée (aux autres). Elle est devenu le catalyseur, mais je souhaite maintenant aborder cette question dans un contexte plus large. Dans chaque situation, il faut un catalyseur. Pourquoi ? Parce que les mouvements importants et ciblés, subissent souvent un ralentissement. Même s’ils ne s’arrêtent pas, ils connaissent un état de passivité et de léthargie. C’est dans la nature des grands mouvements. Quand vous regardez les nombreuses révolutions qui ont eu lieu dans le monde, [vous verrez que] une révolution a eu lieu et quelque chose a été fait dans l’intention d’une transformation profonde et fondamentale. Cependant, après quelques années, les circonstances qui existaient avant la révolution, refont surface. Au cours de ma présidence, j’ai visité un pays d’Afrique (le Mozambique) qui était autrefois gouverné par les Portugais, et où un président révolutionnaire local (Samora Machel) était arrivé au pouvoir. Les organisations que nous avons vues sur place, qui nous ont accueillis et servis, étaient exactement les mêmes que celles dirigées par les commandants portugais. C’était comme si un commandant portugais était assis là à la place de cet homme noir devenu président, dans la même forme et sans aucun changement ! C’est comme ça. En d’autres termes, les mouvements sociaux connaissent des problèmes de ralentissement, d’arrêt ou de régression. Si un mouvement doit se poursuivre, il lui faut un catalyseur. Qui devient le catalyseur ? Je vais vous le dire.
Bien entendu, il existe une différence fondamentale dans la Révolution islamique, qui la distingue des autres révolutions. La Révolution islamique a, en elle-même, certains éléments attrayants qui à leur tour, attirent la croissance. Si nous avons des cas de décroissance, les cas de croissance les compenseront. Quels sont les exemples de cette attraction ? Cette vaste gamme d’objectifs, de stratégies et d’aspirations, au sein de la République islamique, en est un exemple. En République islamique, même dans les domaines les plus difficiles, il y a la lutte contre l’oppression, contre les oppresseurs et contre les pressions des intimidateurs mondiaux. [Mais d’un autre côté,] il y a aussi les mihrabs [l’endroit dans la mosquée où l’imam dirige les prières communes], la mosquée de Jamkaran, les nuits d’Ehya [veillée spirituelles], la Marche d’Arbaïn et l’I’tikaf pendant le mois de Rajab. Dans cette vaste gamme d’activités, il y a à la fois une bataille contre l’oppression et une bataille contre le moi intérieur. L’accent est mis sur l’avenir du pays, ainsi que sur Dieu, la spiritualité, le dhikr [le souvenir de Dieu] et le paradis. Cela même amène les cas de croissance à remplacer les cas de décroissance. Cela empêche ou réduit toute lenteur. Je ne dis pas qu’il n’y aura absolument aucune décélération, mais cela (la tendance au progrès) est dans la nature de la Révolution islamique et dans son essence.
Un catalyseur est donc nécessaire. Quel est le but de ce catalyseur ? Il s’agit d’éviter le ralentissement du travail, de lutter contre la peur et d’éviter l’incompétence et l’infériorité du groupe opérationnel lorsqu’une grande tâche est sur le point d’être entreprise. C’est là qu’apparait le rôle du catalyseur.
Qui est ce catalyseur et que fait-il ? J’ai déjà parlé de ce que fait le catalyseur. Mais qui est le catalyseur ? Pour moi, le catalyseur est ce que nous appelons « les personnalités influentes » au sein de la société. Qui sont « les personnalités influentes » ? S’agit-il de personnalités connues, de personnes instruites ou de scientifiques, par exemple ? Non. Ce n’est pas le sens du terme « personnalités influentes ». L’expression « personnalités influentes » fait référence à un groupe de personnes qui prennent des décisions basées sur leurs réflexions et leurs connaissances, au lieu de suivre aveuglément les autres. Ces personnes sont considérées comme « les personnalités influentes ». Ces « personnalités influentes » peuvent appartenir à divers groupes de militants révolutionnaires, d’hommes d’affaires, d’ouvriers, de militaires, de religieux et d’autres groupes. Il peut s’agir de personnes travaillant dans les médias, d’étudiants ou de politiciens. J’ai déjà parlé en détail des « personnalités influentes », il y a de nombreuses années. Ce sont ceux qu’on considère comme « des personnalités influentes ».
Heureusement, dans notre pays et dans notre nation, les personnalités influentes ne sont pas minoritaires. Ceux qui pensent, comprennent les choses, prennent des décisions et agissent sur la base d’un programme, sont nombreux dans le pays, et cela est dû aux bénédictions de la Révolution. Ce n’est pas le cas dans de nombreux pays du monde. Je n’y suis pas allé moi-même, mais selon certains rapports, dans ces grands pays célèbres dans le monde, l’opinion publique n’est pas consciente de ce qui se passe dans le monde qui l’entoure. Tout ce qui les préoccupe, c’est de gagner un peu d’argent ou d’augmenter un peu leurs richesses. Ce n’est pas le cas dans notre pays. Dans notre pays, ne sont pas rares les gens qui agissent avec discernement, comprennent ce qu’ils font, reconnaissent les fronts, reconnaissent l’ennemi, connaissent les méthodes et reconnaissent qui sont leurs amis. Au contraire, ils sont nombreux. Ces personnes peuvent jouer un rôle actif et travailler pour le pays, dans les situations critiques.
Ces personnes ont une lourde responsabilité. Ce que je voudrais vous dire, ainsi qu’à toute la nation, c’est que ces gens que nous appelons « les personnalités influentes », c’est-à-dire ceux qui ont des idées, des opinions réfléchies et perspicaces, ceux qui comprennent et reconnaissent les différentes situations, savent ce qui se passe et s’abstiennent de suivre aveuglément les autres – ont de lourdes responsabilités. Ils doivent maintenir la direction générale du mouvement de la société et ne pas permettre à ce mouvement de dévier. Si les personnalités influentes de la société négligent ce devoir, cela aura des répercussions qui porteront des coups historiques aux nations. Nous avons connu de nombreux incidents de ce genre tout au long de l’histoire de l’Islam. À l’époque du Commandeur des Croyants [l’Imam Ali], de l’Imam Hassan et de l’Imam Hussein (AS), il y avait des gens parmi les personnalités influentes, qui comprenaient et identifiaient correctement les problèmes, mais n’étaient pas présents lorsque leur implication était nécessaire. Ces individus étaient dans le doute, indécis, paresseux et parfois même traîtres. Leur influence négative s’est étendue y compris à ceux qui suivaient aveuglément la majorité. Nous avons eu ce genre de situations. Au cours de la bataille de Siffin, certains ont commencé à douter lorsqu’ils ont vu les Corans sur les lances, et ont également créé des doutes chez les autres. Certains témoignages suggèrent que certaines de ces personnes ont agi intentionnellement et non par erreur. Bien que cela ne puisse être affirmé avec certitude, on dit aussi qu’ils l’ont fait par complicité avec l’ennemi. Une telle situation peut avoir lieu.
Ainsi, je voudrais attirer votre attention sur le fait qu’aujourd’hui, le front ennemi a élaboré un plan spécial visant les personnalités influentes. Ils ont des projets pour les personnalités influentes de notre pays et de bien d’autres pays. Ils cherchent à créer en eux, des doutes, des hésitations et l’indécision. Ils cherchent à les attirer avec les plaisirs matériels, pour que [ces personnalités influentes] n’agissent pas aux moments critiques et là où cela est nécessaire, et pour empêcher ainsi le rôle de catalyseurs qu’on attend d’elles.
Le devoir des personnalités influentes est de contrecarrer les tentatives de l’ennemi visant à semer le doute et de clarifier les choses si nécessaires. Le « djihad de la clarification » que j’ai mentionné précédemment, est basé sur cela. Il y avait aussi des membres de l’Armée de l’Air, connus pour leurs idées et leurs positions logiques, leurs capacités de raisonnement et leur capacité à influencer les autres. Certains d’entre eux sont des martyrs dont les photos sont exposées ici sur les murs, que je connaissais personnellement. Ils ont exercé leurs fonctions aux moments opportuns. Il y a un exemple dans le Coran qui souligne ce point que je crois être très important. Il s’agit d’un homme fidèle qui est mentionné dans la sourate Yassin :
« Un homme arriva en toute hâte des faubourgs de la ville. Il dit : « Ô mon peuple ! Suivez les messagers » (Coran 36 :20).
Lorsque Dieu a envoyé trois prophètes à cette nation et que le peuple ne les a pas crus, a conspiré contre eux et a décidé de se débarrasser d’eux, un homme fidèle et courageux s’est précipité vers la foule et a dit : « Ô mon peuple ! Suivez les messagers ! Suivez ceux qui ne vous demandent aucune récompense et qui sont bien guidés » (Coran 36 : 21).
Ensuite, le verset continue ainsi, qui est la partie que je veux souligner :
« Pourquoi ne devrais-je pas adorer Celui qui m’a engendré et à Qui vous serez ramenés ? Dois-je prendre des dieux en dehors de Lui ? … En effet, j’ai foi en votre Seigneur, alors écoutez-moi » (Coran 36 : 22-25).
Il a déclaré sa foi haut et fort. Les personnalités influentes doivent être claires dans leurs propos. Elles doivent parler clairement. Elles doivent dissiper tout doute dans l’esprit des gens, et éviter de parler de manière vague ou ambiguë. « En effet, j’ai foi en votre Seigneur, alors écoutez-moi ! » Écoutez ! Je suis croyant ! C’est un exemple de ce que les personnalités influentes peuvent faire.
Si nous devions utiliser un exemple semblable relatif à notre époque, je pense que ce serait la question de Gaza. Les personnalités influentes du monde islamique ont certains devoirs. Les personnalités influentes sont constituées d’universitaires, de scientifiques, de personnes politiquement actives et de journalistes. Ils voient ce qui se passe à Gaza. Ils réalisent à quel point les États-Unis et leur soutien au régime sioniste nuisent à l’humanité. Ils en sont conscients. Eh bien, ils devraient parler aux gens et expliquer la situation afin de les convaincre. Ils doivent provoquer des revendications au sein de la population, afin que leurs gouvernements n’aient d’autre choix que de porter un coup décisif au régime sioniste. Qu’entend-on par coup décisif ? Nous ne disons pas qu’ils doivent entrer en guerre. Ils ne le feraient pas et ce n’est peut-être même pas possible pour beaucoup d’entre eux. Cependant, ce qu’ils peuvent faire, c’est rompre leurs relations économiques [avec le régime sioniste]. Ce serait un coup décisif. Si les peuples du monde entier exigent cela de leurs gouvernements et exercent des pressions sur eux, cela se produira et sera efficace. Les nations peuvent contraindre leurs gouvernements à retirer leur soutien à ce régime, cruel et sauvage, qui massacre les femmes, les enfants, les malades et les personnes âgées, et a tué plus de 20 000 personnes à Gaza, en quelques mois seulement. Les personnalités influentes peuvent faire quelque chose pour que ce régime ne soit pas soutenu. J’ai même entendu dire que certains pays islamiques fournissaient des armes au régime sioniste. Certains fournissent également des aides économiques. Eh bien, c’est aux nations d’arrêter cela. Les nations peuvent faire pression sur leurs gouvernements et les persuader (d’agir ainsi). Qui peut réveiller les nations ? Les personnalités influentes. Voyez à quel point le rôle des personnalités influentes est important et comment elles peuvent gérer et poursuivre un événement aussi important.
Aujourd’hui, dans notre pays, se pose également la question des prochaines élections. Les personnalités influentes peuvent aussi jouer un rôle dans ce domaine. Si les élections se déroulent dans le pays, avec autant de ferveur possible, cela montrera davantage la puissance de notre nation, et la puissance nationale contribue directement à notre sécurité nationale. En d’autres termes, lorsque le front ennemi observe et voit la présence du peuple, lorsqu’il observe la puissance du système et voit que ce pays est puissant, lorsqu’il voit que le peuple est prêt et préparé, ses menaces seront déjouées. Ainsi, la force nationale entraine la sécurité nationale. C’est très précieux et important. C’est là que les personnalités influentes peuvent jouer un rôle en rendant les élections plus enthousiastes. C’est le cas pour tous les efforts révolutionnaires. Nous avons devant nous, le rassemblement du 22 Bahman, dans quelques jours. Si Dieu le veut, notre cher peuple participera à cette marche enthousiaste. Cela est également un signe de pouvoir. Au cours des 45 dernières années, les habitants des grandes villes, des petites villes et même des villages dans tout le pays, ont régulièrement participé chaque année, au rassemblement du 22 Bahman, sans une seule pause, ont scandé des slogans, exprimé leur soutien à leur révolution et au magnanime Imam [Khomeiny], et ont confirmé leur allégeance. Si Dieu le veut, ce sera aussi le cas cette année.
Je demande à Dieu, Tout-Puissant, d’accorder à la nation iranienne le succès, la dignité et l’honneur, de réprimer les ennemis de notre nation et que notre nation l’emporte sur ses ennemis. Si Dieu le veut, j’espère que vous tous, chers membres de l’Armée de l’Air de la République islamique d’Iran, ainsi que l’ensemble des Forces armées, y compris l’Armée, le CGRI, la police, le Bassidj et autres, bénéficierez de la grâce, de la guidance et de l’assistance divines.
Avec mes salutations et que la miséricorde d’Allah et Ses bénédictions vous accompagnent !