Au nom d’Allah, le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux

Louange à Allah, Seigneur de l’univers, et paix et salutations à notre Maître et Prophète, Abi al-Qassem al-Mustafa Muhammad, et à sa Lignée pure, immaculée et élue, en particulier celui qui représente le trésor d’Allah sur Terre.

Le jour de l’Approbation [du nouveau président] et la cérémonie [de remise du décret] d’Approbation sont les dernières pages du livre, épais et riche en contenus, compilé par la chère nation iranienne et tous ceux qui ont participé à cette élection enthousiaste et ont fait en sorte qu’il reste pour l’éternité, au nombre des réalisations de l’Iran. Nous remercions Dieu, pour le bon déroulement de la 14ème élection présidentielle, malgré la tristesse qui régnait [dans le pays] suite à la disparition de notre président martyr, M. Raïssi (que Dieu l’agrée). Ce fut une élection calme, saine et compétitive, et les rivaux ont fait preuve d’un comportement moral envers le président élu et respecté, après l’élection, ce qui est hautement louable. Ce fut une épreuve importante pour notre pays. Dieu soit loué, cette épreuve a été passée avec succès, et si Dieu le veut, notre chère nation en récoltera les agréables résultats.

J’estime nécessaire de rappeler à tous, le rôle du président par intérim, M. Mokhber, et des membres du gouvernement, dans la gestion des affaires du pays, au cours des deux derniers mois, et de leur exprimer ma gratitude. Ils ont joué un rôle important et grâce à Dieu, ont pu conduire les gens aux élections, dans le calme et un bon esprit général, et mener à terme les élections de la meilleure façon possible.

Dieu soit loué, nous avons dans notre pays, une démocratie à la fois compétitive et saine. Mes chers amis, la démocratie dont nous jouissons aujourd’hui dans notre pays, n’a pas été obtenue gratuitement ni facilement. Elle est le résultat du soulèvement du peuple face à la situation chaotique et tragique qui existait dans ce pays, dans le passé. Dès le premier jour, après la victoire de la Révolution, notre magnanime Imam [Khomeiny] a fermement établi, situation sans précédent dans le pays, l’implication, la présence et l’influence du peuple dans la gestion du pays. Cette grande réussite a été réalisée par notre magnanime Imam, et a été un des événements les plus importants de l’histoire de notre pays.

Avant que la nation iranienne soit en mesure d’établir la démocratie, sous la direction du magnanime imam, nous n’avions connu que le constitutionalisme [la révolution constitutionnelle depuis 1905 jusqu’en 1911]. Cette expérience a été un échec. Pendant la période du constitutionalisme, le peuple a lutté, a fait des efforts, certains se sont engagés dans de nombreuses batailles et sont tombés en martyrs. Cependant, en raison de l’absence d’un leadership puissant, influent et populaire, le pays a sombré dans le chaos presque dès les premiers jours. Les puissances étrangères sont intervenues, des fauteurs de troubles à l’intérieur, sont entrés en scène, et le pays est resté dans la tourmente pendant environ 15 ans. Par la suite, un dictateur impitoyable, Reza Chah, est arrivé au pouvoir. En d’autres termes, il ne s’est écoulé qu’une quinzaine d’années entre la signature du Décret constitutionnel et l’arrivée au pouvoir de Reza Khan, un dictateur brutal et impitoyable, soutenu par l’étranger. Tous les efforts de la nation ont été neutralisés avec l’arrivée au pouvoir de Reza Pahlavi.

Les caractéristiques et les traits distinctifs du premier régime Pahlavi – [celui de Reza Chah] où il fut environ quatre ans, Premier ministre et Commandant en chef des forces armées, et le reste, où il fut roi – étaient une dictature brutale d’oppression et de répression du peuple d’un côté, et d’humiliation, d’obéissance et de passivité face aux puissances étrangères, de l’autre.

Les Britanniques ont porté Reza Chah au pouvoir et ont fait tout ce qu’ils voulaient dans les domaines de la politique, de la culture et de l’administration du pays. Tout se passait comme ils le souhaitaient. Les ressources nationales ont été pillées, la concession pétrolière injuste qui allait expirer, a été prolongée de 30 ans, le peuple était traité durement et réprimé, et une lutte ouverte et explicite, était menée contre la religion, la religiosité et le clergé qui fut un facteur important dans le mouvement populaire. Plus tard, vers la fin du règne de Reza Chah, lorsqu’ils ont senti qu’il penchait vers l’Allemagne hitlérienne - avec le début de la Seconde Guerre mondiale et l’avancée des Allemands - les Britanniques qui l’avaient porté au pouvoir, lui ont pris la main et l’ont chassé du pays. Ils l’ont envoyé en exil et ont placé son fils, incompétent, à sa place, pour poursuivre la même politique.

Mohammad Reza [Pahlavi] a suivi les traces de son père. En d’autres termes, il était dur avec le peuple, il exerçait une répression sévère, aidait les étrangers à s’emparer des ressources nationales de l’Iran – principalement le pétrole – et leur était soumis dans sa politique étrangère. C’est ce que nous avions l’habitude de dire. Plus tard, lorsque les mémoires de la famille Pahlavi, de leurs alliés et de leur entourage proche ont été publiées, nous avons vu qu’ils admettaient exactement ce que nous savions et dont nous avions parlé. La nomination du Premier ministre était dictée par les étrangers selon leurs souhaits. Les décisions concernant les achats d’armes, le détail des ventes de pétrole, leur prix et d’autres questions importantes concernant l’administration du pays, étaient toutes soumises à la volonté des étrangers. Et il y avait une pression incessante sur le peuple. Telle était la nature de leur politique. Ces points sont importants. Il est important d’y prêter attention. La situation s’est détériorée au point que Mohammad Reza Pahlavi a dû faire appel aux États-Unis et aux Britanniques, pour organiser un coup d’État en Iran, et renverser un gouvernement national exceptionnellement arrivé au pouvoir, grâce au vote du peuple. Ils ont organisé un coup d’État et renversé ce gouvernement. Il est difficile d’imaginer un acte de trahison pire et plus flagrant que celui-là ! La démocratie que vous voyez en Iran aujourd’hui, est le résultat du soulèvement du peuple iranien contre une telle situation. Le peuple iranien n’avait jamais connu ou expérimenté la participation à la gouvernance de son pays. La Révolution islamique a offert cela au peuple iranien, par l’intermédiaire de notre magnanime et cher imam. Nous devons apprécier cette démocratie et la participation du peuple.

Au cours de ces quarante et quelques années, la République islamique a organisé des dizaines d’élections, notamment des élections parlementaires, présidentielles et municipales, ainsi que celles de l’Assemblée des experts pour la Constitution et de l’Assemblée des experts du Guide. Dans chacun de ces processus électoraux, il y a eu une concurrence saine et une participation motivée du public, parfois plus, parfois moins. Ce n’est pas ce qui compte le plus. Ce qui compte le plus, est la « motivation du peuple ». Les gens viennent aux urnes avec motivation. Cela a toujours été le cas et c’est ce qui s’est passé.

Dieu soit loué, les dernières élections se sont bien déroulées et le peuple a élu un président bien qualifié. Les déclarations qu’il a faites ici, aujourd’hui, étaient bien fondées, profondes et révélatrices de son adhésion aux principes authentiques de la démocratie islamique. Nous espérons que Dieu l’assistera dans ses efforts. Nous devons tous l’aider autant que possible, pour que lui et son cabinet puissent accomplir ces grandes tâches. Voilà donc ce que je voulais dire concernant le sujet principal [des élections].

Je voudrais faire quelques recommandations. Ces recommandations s’adressent à la fois à notre gouvernement et à nos responsables qui, In Cha Allah, assumeront des postes de responsabilité importants, ainsi qu’à l’ensemble de la population. Ces recommandations s’appliquent à nous tous, y compris à moi-même.

Ma première recommandation est que notre pays est un grand pays composé de gens exceptionnels. Parmi nos citoyens, il y a d’innombrables personnes, intelligentes, innovantes et expérimentées, qui ont des idées neuves. Lorsque l’on écoute les opinions de personnes de différentes couches de la société, on est étonné par la richesse des nouvelles idées et innovations qu’elles proposent. Les propositions écrites, les discours, les objections et les suggestions – tout cela est pour nous un phare d’espoir - reflètent de nouvelles idées, de nouvelles innovations, de bonnes expériences et des solutions pour l’avenir. Ce sont les capacités de notre nation. C’est un atout national exceptionnel que nous devons exploiter. [J’espère] que, si Dieu le veut, l’honorable administration et le respecté président utiliseront cette « grande capacité du peuple » pour le peuple, avec le peuple et parmi le peuple, pour atteindre les objectifs qu’ils ont mentionnés, et en tirer profit dans la voie qu’ils envisagent de suivre.

Bien entendu, outre ces ressources humaines, nous possédons également d’abondantes richesses naturelles et matérielles. Les ressources naturelles de notre pays sont bien plus importantes que celles dont nous avons bénéficié jusqu’à présent. Elles sont bien plus importantes. Nous pouvons réaliser de grandes choses en nous appuyant sur ces ressources, ce capital humain et ces atouts naturels. Pour y parvenir, nous devons avoir de grandes ambitions, poursuivre notre travail avec diligence, et choisir des collègues compétents, si Dieu le veut. C’est ma première recommandation.

Ma recommandation suivante concerne le « travail djihadiste (altruiste) ». Un esprit djihadiste peut surmonter une montagne de défis. Qu’implique le travail djihadiste ? Il implique de travailler sans relâche, sans attendre de récompense ni rien en retour, en se fixant comme objectif, l’accomplissement des responsabilités, humaines et divines, et en allant de l’avant. C’est l’essence même du travail djihadiste. Bien sûr, il existe des cadres juridiques et administratifs qui doivent être respectés, mais la véritable mesure du travail djihadiste réside dans sa qualité. On peut accomplir son travail en respectant la loi, à la fois de manière djihadiste et de manière non djihadiste. Beaucoup de gens se conforment à l’apparence extérieure de la loi, mais le travail n’avance pas et ils ne parviennent pas à faire avancer les choses. Il y a quelques jours, notre respecté président m’a dit que certaines personnes, à certains de nos postes administratifs, se voient confier des tâches et des responsabilités, mais que leur rendement quotidien n’est ni significatif ni précieux. C’est un argument valable. Une approche djihadiste est exactement à l’opposé. Nous avons accompli de grandes choses dans le pays, grâce au travail djihadiste. La Défense sacrée a progressé pendant huit ans, grâce au travail djihadiste. Les divers complots de l’ennemi, au cours des 30 ou 40 dernières années, ont été déjoués grâce au travail djihadiste. Le martyr Raïssi (que Dieu l’agrée) s’est engagé dans le travail djihadiste et a vraiment travaillé sans relâche. Il ne cherchait aucune louange ni honneur, pour tout ce qu’il a fait. Je l’ai vu de mes propres yeux et je l’ai ressenti. Il a vraiment fait tous les efforts possibles, a travaillé dur et a fait tout ce qu’il pouvait, sans que beaucoup de gens ne s’en rendent compte. Son travail et ses efforts n’ont pas été vus mais il a néanmoins travaillé dur. Par conséquent, ma prochaine recommandation concerne le travail djihadiste, l’entrée active sur le terrain et l’évitement de la gestion à distance. Les gestionnaires ne peuvent pas réussir en contrôlant le travail à distance. Ils doivent travailler de manière acharnée.

Mon autre recommandation concerne la coopération entre les différents pouvoirs. Le travail ne peut pas progresser sans cela. Le Majlis (Assemblée consultative islamique) doit aider l’administration. L’administration doit prendre au sérieux les préoccupations du Majlis. Le pouvoir judiciaire doit être présent activement partout où cela est nécessaire. Les Forces armées doivent être présentes conformément à leurs fonctions, partout où l’administration et le peuple en ont besoin. Chacun doit jouer un rôle. Les réunions tenues par les chefs des différents pouvoirs, sont une excellente occasion de collaboration. J’ai déjà recommandé cela aux responsables de ces branches, et je recommande maintenant aux messieurs, ici présents, de prendre au sérieux ces réunions et ces échanges d’idées. C’est une pratique très productive comme le montre notre longue expérience de ces réunions.

Ma prochaine recommandation est de respecter les priorités. Bien sûr, tout le monde sait que les questions culturelles sont très importantes pour moi. Les questions culturelles et sociales sont des questions très importantes, peut-être plus importantes que tout, mais à l’heure actuelle, la priorité doit être donnée aux questions économiques, en termes de temps. Un mouvement économique fort, bien planifié et continu, est nécessaire. Bien sûr, un travail précieux a été réalisé sous l’administration précédente et ce travail doit être poursuivi. Mais d’autres initiatives doivent également être ajoutées.

En matière économique, il faut aborder la question sous l’angle macroéconomique – en tenant compte de la valeur de la monnaie nationale, de la production, de l’investissement et de l’amélioration de l’environnement des affaires, qui sont des préoccupations générales fondamentales – et sous l’angle de l’amélioration des conditions de vie de la population, qui est une tâche urgente, à court terme. Des mesures peuvent être prises et si Dieu le veut, elles seront prises. Bien entendu, des efforts ont été faits dans les deux domaines qu’il faut poursuivre.

Ma prochaine recommandation concerne l’atmosphère générale et publique, après les élections. Cette recommandation s’adresse à tous, ainsi qu’à ceux qui sont actifs dans les domaines politiques et sociaux. Les élections sont inévitablement une source de difficultés. Les gens prennent des positions opposées pendant les élections, ce qui crée des difficultés. [Cependant], nous ne devons pas céder à la tentation de la bipolarisation et nous devons agir face à celle-ci. J’insiste fortement sur cette recommandation. Nous ne devons pas laisser persister les émotions qui poussaient les gens à se disputer pendant les élections. Ne laissez pas cela se poursuivre. C’est dans la nature des élections. Une personne gagne, une autre perd. C’est ce qui ressort d’une élection et le sens d’une élection.  Quelqu’un que vous appréciez gagne, un autre que quelqu’un d’autre préfère, perd. C’est normal mais cela ne doit pas conduire à des discordes, des disputes, des divisions et des clivages. Dans la République islamique, une variété de goûts [politiques] et de points de vue sont apparus, ont gagné et perdu, depuis la Révolution. Certains d’entre eux gagnent aujourd’hui, d’autres gagneront demain, et vice versa. C’est ce que signifie « Ainsi faisons-Nous alterner les jours (bons et mauvais) parmi les gens » (Coran 3 :140). C’est une épreuve.

Je tiens à dire que dans toutes ces élections qui ont eu lieu, le peuple iranien a été victorieux. Personne n’a été vaincu. Ceux qui sont entrés sur le terrain et ont soutenu un candidat qui n’a pas gagné, n’ont pas été vaincus. Eux aussi sont victorieux. Ils font partie de la nation iranienne et la nation iranienne a gagné. Il ne faut donc pas que les discordes et les sentiments de déception et de tristesse qui peuvent parfois surgir au cours des débats et des discussions électorales, perdurent. Le candidat qui a gagné ne doit pas se sentir supérieur, ni celui qui a perdu ne doit se sentir vaincu. Aucun des deux camps ne doit se sentir supérieur ou vaincu. C’est ma recommandation qui s’adresse à tous ceux qui sont actifs dans les domaines politiques, sociaux et électoraux.

Ma recommandation suivante concerne l’appréciation des capacités nationales du pays et la confiance en elles. Cette recommandation s’adresse à nos honorables responsables qui seront chargés de la direction du pays, du progrès du pays et de l’administration du pays. Il est essentiel de se concentrer sur nos forces intérieures. La devise « Nous pouvons » qui est vraie, doit être une devise constante. Bien sûr, cela ne signifie pas que nous ne devons pas utiliser les capacités étrangères. Aucune personne sage ne dirait cela. Nous devons utiliser toutes les ressources disponibles, qu’elles soient nationales, étrangères ou celles de nos amis. Parfois, même nos ennemis prennent des mesures qui sont à notre avantage et dont nous devons également profiter. Nous devons exploiter ces ressources, mais nous ne devons pas négliger les capacités nationales. Aucune question intérieure ne doit être suspendue ou dépendre d’une affaire étrangère. C’est ce que je veux dire. Faites tout ce que vous pouvez sur la scène internationale. Faites un travail positif et des actions qui apportent dignité et honneur, mais ne négligez pas les capacités intérieures, les forces intérieures et les nouvelles idées intérieures. C’est ce sur quoi je mets l’accent et bien sûr, les exemples sont nombreux.

Ma recommandation suivante concerne la politique étrangère. Le premier point que je veux souligner à propos de la politique étrangère, est que notre pays doit adopter une approche active et influente face aux vagues et aux événements mondiaux et surtout régionaux, et ne doit pas être passif. Une grande variété de problèmes se posent dans le monde, des questions politiques aux avancées scientifiques et aux innovations révolutionnaires extraordinaires, comme par exemple, l’intelligence artificielle. Nous devons être actifs dans ces questions, pas passifs. Nous devons avoir un impact. La négligence et l’indifférence à l’égard de ce qui se passe dans le monde et dans la région, ne sont pas autorisées. Chaque fois qu’un événement se produit, nous devons avoir une position. Nous devons exprimer cette position de manière claire, explicite, ferme et digne, afin que le monde comprenne ce que l’Iran islamique a à dire sur cette question. La 13ème administration a fait de bons efforts dans ce domaine. Que Dieu accorde sa bénédiction au martyr du service, Amir-Abdollahian [ex-ministre iranien des Affaires étrangères]. C’était un diplomate et un négociateur exceptionnel, et son travail et ses efforts étaient très bons. J’ai été témoin de ce qu’il faisait. Il avançait et travaillait très bien. Ce travail et ces efforts, In Cha Allah, doivent se poursuivre.

L’un des points concernant notre politique étrangère, est que nous avons des priorités dans nos relations extérieures. L’une de ces priorités concerne nos voisins. Nous faisons partie des pays qui ont de nombreuses voisins, et c’est un avantage pour un pays. Nous sommes entourés d’environ 14 pays voisins, ce qui est un avantage pour nous. Nous devons travailler sur nos relations avec nos voisins. C’est une de nos priorités.

Une autre priorité est d’établir des relations avec des pays qui élargissent notre sphère diplomatique, comme les pays africains et asiatiques. Ces pays peuvent élargir la sphère de notre diplomatie. Construire des relations avec ces pays fait partie de nos priorités.

Nous devons donner la priorité au renforcement des relations avec les pays qui nous ont soutenus et aidés pendant ces années, face aux pressions. Ces pays nous ont soutenus au sein des Nations Unies, en dehors de l’ONU et dans d’autres domaines comme dans le cadre de la coopération économique. Nous devons leur témoigner notre reconnaissance et renforcer nos liens avec eux. C’est notre priorité absolue, et il y a d’autres tâches de ce genre, dans ce domaine.

Bien entendu, cela ne signifie pas que nous souhaitions être opposés ou hostiles à l’égard de certains pays, notamment ceux de l’Europe. Si je ne considère pas les pays européens comme une priorité, c’est parce qu’ils ne nous ont pas bien traités, ces dernières années. Ils ne nous ont pas bien traités. Ils nous ont mal traités dans le domaine des sanctions, du pétrole et d’autres questions sous de faux prétextes, comme les droits de l’homme et d’autres sujets similaires. S’ils mettent de côté leur mauvaise conduite, ils feront bien sûr, partie de nos priorités et nos relations avec eux, seront une priorité pour nous. Bien sûr, il y a quelques pays dont nous n’oublierons pas le harcèlement et le comportement hostile. C’était ce que j’avais à dire à ce sujet. Ce sont les recommandations que je voulais partager avec vous.

La question de Gaza est le dernier point que je voudrais aborder. Aujourd’hui, c’est un problème mondial. Il fut un temps où la Palestine était uniquement une préoccupation des pays islamiques. [Mais] aujourd’hui, la question de la Palestine et de Gaza est devenue une préoccupation mondiale. Au sein du Congrès américain, aux Nations Unies, aux Jeux olympiques de Paris et partout, cette question attire actuellement l’attention et (cette attention) se propage [dans le monde entier]. Le régime sioniste représente aujourd’hui, l’image la plus hideuse d’une bande criminelle. Ce n’est pas un gouvernement. C’est une bande de criminels. C’est une bande de meurtriers. C’est une bande de terroristes. Avec leurs actes de terrorisme, leur cruauté et leurs crimes, ils ont enregistré un nouveau record dans les crimes choquants de l’histoire de la criminalité dans le monde. Ils ont atteint un nouveau record.

Aujourd’hui, les sionistes larguent de lourdes bombes sur des civils qui n’ont même pas tiré une seule balle. Parmi eux, des bébés dans des berceaux, des enfants de cinq et six ans, des femmes et des patients dans les hôpitaux, qui n’ont pas tiré sur qui que ce soit. Pourquoi les bombes sont-elles larguées sur leurs têtes ? Leurs crimes [ceux du régime sioniste] sont sans précédent. La puissance de la Résistance devient chaque jour, plus évidente. Malgré le soutien qu’il reçoit des États-Unis et d’un certain nombre de gouvernements traîtres, l’ennemi sioniste n’a pas été en mesure de paralyser ou de vaincre les forces de la Résistance. L’objectif qu’il avait annoncé, était l’élimination du Hamas mais aujourd’hui, le Hamas ainsi que le Jihad islamique palestinien et la Résistance dans son ensemble, en Palestine, sont plus forts et résistent en toute puissance. Il [le régime sioniste] ne peut rien faire contre eux. Au lieu de cela, ils larguent des bombes sur la tête des civils innocents de Gaza. Le monde doit prendre une décision plus sérieuse en réponse à cette tragédie. Les gouvernements, les nations, les intellectuels et les personnalités politiques et de divers domaines, doivent vraiment prendre une décision. Considérant les choses sous cet angle, on se rend compte de la grande infamie du Congrès américain, avant-hier, qui s’est réuni pour écouter ce criminel [Benjamin Netanyahou]. C’était une grande infamie.

J’espère que Dieu, Tout-Puissant, accordera la victoire au peuple innocent de Palestine. J’espère aussi que Dieu, Tout-Puissant, guidera la nation chère, grande et motivée de l’Iran islamique vers ses nobles objectifs. Je demande sincèrement à Dieu, Tout-Puissant, d’accorder le succès à notre cher nouveau président et au cabinet qui sera formé. Que Dieu les aide à faire le travail qu’ils envisagent de faire, qu’ils veulent poursuivre et qu’ils ont annoncé. Si Dieu le veut, ils atteindront ces excellents objectifs et seront une fierté pour la nation iranienne. Je demande à Dieu, Tout-Puissant, d’élever le rang de l’âme pure du magnanime imam [Khomeiny], les âmes pures des martyrs, l’âme du martyr Soleimani et les âmes du martyr Raïssi et de ses compagnons. J’espère que Dieu nous unira également à la caravane des martyrs.

Avec mes salutations et que la miséricorde d’Allah et Ses bénédictions vous accompagnent !