LA FEMME ET LA REDECOUVERTE DE SA VERITABLE IDENTITE
Extraits de discours de L'honorable Ayatollah Khamenei Guide suprême de la Révolution islamique
La question de la femme qui devrait être appelée "la crise de la femme" dans le monde moderne, est une des questions les plus fondamentales de chaque civilisation, de chaque société et de chaque pays. Vous avez grâce à votre précision et votre minutie, réussi à découvrir les parties importantes de cette question et à y réfléchir.[1]
La Communauté islamique a négligé les points de vue de l’Islam sur la femme
Chères sœurs, mes chères filles, je crois que si dans certaines sociétés islamiques, en Iran ou dans d'autres pays, les femmes musulmanes ont été négligées, c'est à la fois la faute des hommes et la faute des femmes car ce sont les femmes qui doivent reconnaître et défendre leur dignité islamique. Les femmes doivent connaitre les avis de Dieu, du Saint Coran et de l’Islam à leur égard. Elles doivent savoir ce que Dieu, le Coran et l’Islam attend d'elles et les responsabilités qui leur incombent. Elles doivent défendre et exiger ce que l’Islam a ordonné et exigé. Si elles ne parviennent pas à le faire, ceux qui ne respectent aucune valeur n'hésiteront point à les opprimer.[2]
Je suis étonné qu'à part quelques exceptions, cela a été le cas partout. Pourquoi l'humanité insiste-t-elle sur cette conception erronée sur l'homme et la femme. A part dans les enseignements des prophètes divins, toutes les interprétations, les analyses et les pensées humaines ont une conception erronée du statut de l'homme et de la femme. La conception de la relation entre les hommes et les femmes est aussi une conception erronée. Même dans les grandes civilisations antiques comme les civilisations romaines et perses, la conception de la femme était erronée[3].
Droit de vote et de propriété pour les femmes, et préparation pour leur présence sur la scène politique et sociale après l’émergence de l’Islam
Dans l’Islam, les femmes jouissent du droit de propriété et de vote, et de la possibilité d'une présence dans les domaines politiques et sociaux.
Ô Prophète ! Quand les croyantes viennent te prêter serment d'allégeance, [et jurent] qu'elles n'associeront rien à Allah, qu'elles ne voleront pas, qu'elles ne commettront pas d'adultère, qu'elles ne tueront pas leurs enfants, qu'elles ne commettront aucune infamie ni avec leurs mains ni avec leurs pieds, et qu'elles ne rejetteront pas ce qui est convenable, alors accepte leur serment d'allégeance et implore Allah pour leur pardon. Allah est certes, Pardonneur et Très Miséricordieux. [Coran 60: 12.]
Les femmes se rendaient auprès du Saint Prophète (SAWA) afin de lui prêter serment d'allégeance. Le Saint Prophète (SAWA) n'a jamais dit que seuls les hommes devaient lui prêter serment d'allégeance et forcer leurs épouses à accepter leur avis. Il a annoncé que les femmes elles aussi, pouvaient lui prêter serment d'allégeance. Il a annoncé que les femmes devaient aussi exprimer leur avis sur le gouvernement islamique et le nouveau système social et politique. Les Occidentaux ont 1300 ans de retard par rapport à l’Islam à cet égard, malgré toutes leurs prétentions. Il en est de même pour la question de la propriété privée et certaines autres questions sociales et politiques.[4]
Participation des femmes aux batailles après l'émergence de l’Islam, à côté de l'éducation des enfants et du respect du Hijab
Les premières années après l'introduction de l’Islam, les femmes soignaient les soldats blessés, cette charge était principalement assumée par les femmes, et le visage couvert elles se battaient même parfois à l'épée, au milieu du champ de bataille. Elles prenaient également soin de leurs enfants dans l'environnement familial, et les élevaient de manière islamique, sans manquer d’observer les règles du Hijab parce que ces tâches ne sont absolument pas contradictoires[5].
Les progrès scientifiques des femmes
Jusqu'en 1947 en Angleterre, les femmes qui avaient terminé leurs études n'étaient pas autorisées à obtenir des diplômes. On disait que les femmes ne devaient pas recevoir de diplômes officiels. Ces mêmes états aujourd'hui, prétendent défendre les droits des femmes et accusent la République islamique. Pendant les années où la culture occidentale humiliait les femmes de cette manière, dans l'Iran islamique "Banuye Isfahani" [la Dame d'Ispahan] recevait des plus grands jurisconsultes islamiques de son temps la permission de donner des avis en jurisprudence islamique, et enseignait la philosophie et le fiqh à Ispahan. Voilà les positions de l’Islam à cet égard[6].
Injustices et violation des droits des femmes dans les sociétés européennes
Bien entendu, dans l'Histoire de l'Europe, des femmes sont devenues reine ou faisaient partie de la noblesse.
Mais la question de la femme ne se limite pas à la situation de certaines femmes ou à celle des femmes qui venaient de familles ou de classes sociales privilégiées. Les discriminations ont toujours existé. Il y a eu des femmes qui ont atteint des postes élevés. Par exemple, elles sont devenues reine d'Angleterre et ont légué ces avantages à leur famille et leurs descendants mais ce n'est pas le cas de toutes les femmes.
Les femmes ne jouissaient d’aucun droit dans la société, ce qui est contraire aux points de vue des religions divines y compris l’Islam qui est resté intact[7].
Privation des droits humains les plus fondamentaux jusqu'au début du XXème siècle
En dépit de toutes les prétentions de l'Occident avec cette culture de la nudité généralisée et croissante, et l'encouragement à une mixité sans limites et sans contrôle, présentés comme des signes de respect envers les femmes, les femmes n'avaient pas le droit de disposer de leurs richesses jusqu'au début du XXème siècle. C'était leurs maris qui avaient le plein contrôle sur leurs richesses. Quand une femme se mariait, ses biens passaient à son mari et elle perdait tous ses droits de propriété. Ce n'est qu'au début du XXème siècle que les femmes ont acquis le droit de propriété et d'emploi. Les femmes se sont vu refuser les droits humains les plus fondamentaux jusqu'au début du XXème siècle.[8]
Les femmes étaient privées du droit de vote et de propriété jusqu'au milieu du XXème siècle
Aujourd'hui les Européens affirment que les femmes sont libres en Europe alors qu'elles n'avaient pas le contrôle de leur fortune personnelle il y a seulement un demi-siècle. Par exemple, il y a 50 ou 60 ans, une européenne ou une américaine millionnaire n'avait pas le droit de disposer de sa fortune. Elle devait donner sa fortune à son mari, son père ou son frère qui l'utilisaient comme ils le souhaitaient.
Jusqu'aux 2èmes et 3èmes décennies du XXème siècle, les femmes ne jouissaient pas du droit de propriété dans les pays occidentaux. Une femme qui se mariait ne pouvait disposer de ses biens sans la permission de son mari. Comparez cela avec les principes de l’Islam où les femmes jouissent d'une totale indépendance économique.[9]
Dans le monde occidental et les pays européens qui se prétendent les avocats des droits des femmes, non seulement les femmes n'avaient pas le droit de voter et d'exprimer leurs opinions mais elles étaient également privées du droit de propriété jusqu'aux premières décennies du XXème siècle. Les femmes n'avaient même pas le droit de disposer de leur héritage et c’était leur mari qui disposait de leurs biens[10].
Le monde occidental a traîné des femmes dans la décadence. Il y a 60 ou 70 ans, dans toute l’Europe et dans les pays occidentaux, les femmes ne pouvaient vivre que sous la domination des hommes, leurs maris ou les propriétaires d'usines et de fermes. Les femmes n'avaient aucun des droits fondamentaux dont l'être humain doit jouir dans une société civilisée. Elles n’avaient ni le droit de vote ni le droit de propriété ni le droit de s'engager dans le commerce. Plus tard, ils ont entraîné des femmes dans le travail et les activités sociales et les ont abandonnées sans aucune protection, au milieu d'une société où tout était prêt pour leur chute[11].
Vous savez que dans toute l'Europe jusqu'à la deuxième décennie de ce siècle, aucune femme n’a eu le droit de vote ni le droit de profiter de ses richesses dans ces soi-disant démocraties.
A partir des années 1916-1918, les pays européens ont progressivement décidé de donner aux femmes le droit d'exprimer leurs opinions, de gérer leurs biens et de jouir des mêmes droits sociaux que les hommes.
Par conséquent, l'Europe s'est réveillée très tard. L'Europe a très tard compris la vérité et il semble que l'Europe par ce tumulte et ces mensonges, cherche à réparer ou cacher le temps perdu[12].
L'industrialisation et le besoin de main-d’œuvre à bon marché derrière le slogan de "la libération des femmes"
Avec l'industrialisation dans les premières décennies du 19ème siècle en Europe, les capitalistes occidentaux ont créé de grandes usines et ressenti le besoin d'une main-d'œuvre moins chère, moins exigeante et plus docile.
Ils ont par conséquent, commencé à parler de "la liberté des femmes" pour sortir les femmes du milieu familial et les envoyer dans les usines en tant que main-d’œuvre moins couteuse, pour se remplir les poches et faire perdre aux femmes leur dignité et leur amour-propre.
Aujourd'hui le slogan de "la liberté des femmes" dans le monde occidental, n'est qu'un effort pour continuer dans la même voie. Par conséquent, l'oppression dont les femmes occidentales ont été victimes et la conception erronée de la femme dans la culture et la littérature occidentale, sont sans précédent dans toute l'Histoire de l'humanité. Auparavant, les femmes étaient opprimées partout dans le monde, mais cette oppression généralisée et globale, est un phénomène de l'époque contemporaine et le résultat de la civilisation occidentale[13].
La culture de la nudité et la mixité incontrôlée et sans limites, au début du XXème siècleEn Europe, une fois qu’une femme se mariait et s’installait chez son mari, non seulement son corps mais aussi ses richesses et les biens qu'elle avait reçus de son père ou de sa famille, devenaient la possession de son mari. C'est une vérité que les Occidentaux ne peuvent nier. Quand un mouvement cherche à promouvoir les droits des femmes dans une telle atmosphère extrémiste, d'autres forces extrémistes vont naturellement apparaitre. C'est ainsi que la corruption et l'immoralité se sont introduites dans les sociétés occidentales au nom de "la libération des femmes" qui ont terrifié les intellectuels occidentaux. Aujourd'hui, certains réformateurs et sages occidentaux, et ceux qui se soucient du bien-être de la société occidentale, sont terrifiés et inquiets de ce qui s'y passe, sans pouvoir y faire face[14].
Le manque d'attention à la famille et à l’éducation des enfants
La situation des femmes occidentales était différente dans le passé. Depuis 30, 40 ou 50 ans, la situation des femmes occidentales en particulier aux Etats-Unis et dans certains pays européens, s’est aggravée de jour en jour.
Le jour où les femmes occidentales ont pris ce mauvais chemin [en négligeant la famille et l’éducation des enfants], elles ne pensaient pas que leur société et leur pays atteindraient une telle situation en 30, 40, 50 ans, et que des enfants de 12 ans porteraient des armes et des couteaux dans leurs poches pour tuer les gens en plein jour ou la nuit, dans différents quartiers de New York, de Londres ou d'autres villes occidentales, sans aucun scrupules. C'est leur situation actuellement et c'est ce qui arrive lorsque le foyer familial est détruit[15].
La destruction de la dignité, de l'honneur et de la vertu des femmes
Aujourd'hui il y a une grande différence entre la situation de nos femmes et la situation de celles qui vivaient sous le règne du régime oppressif des Pahlavis. Il ne restait plus rien de la personnalité des femmes à cette époque. Ils avaient détruit tout ce qui touchait à leur honneur, leur hijab, leur dignité et leur pureté, en particulier dans les grandes villes. Aujourd'hui, la situation n'a rien de comparable mais nous avons besoin de l’améliorer bien que ce que nous avons atteint, n'ait rien de comparable avec la situation à cette époque[16].
Les excès de l'Occident dans la promotion de la corruption morale et du manque de pudeur
Avant la Révolution au cours des années 1340 et 1350 [1960-70], j’ai prouvé clairement à nos jeunes au cours de mes discours, que notre situation était pire que celle des pays européens en termes d'immoralité, de corruption morale et de laxisme vestimentaire. C'était la vérité. J’en étais bien informé[17].
J'ai connu la situation de notre société avant la Révolution. A cette époque, notre pays, notre société et nos femmes avançaient sur une pente horrible et dangereuse. Etant donné qu’à cette époque, les femmes de notre pays imitaient aveuglement les Européennes, dans certains cas, leur situation était pire que la situation des femmes européennes d'après ce que nous avons vu sur les photos, tiré de nos entretiens avec ceux qui avaient voyagé en Europe ou des rapports sur la situation des femmes européennes. C'est ce genre de situation qu’ils cherchaient à promouvoir dans notre société. [18]
L'encouragement au luxe et au consumérisme, et la transformation des femmes en produit de consommation
Il y a des oppressions qui ont été imposées aux femmes et sont reconnues comme telles mais aussi d'autres oppressions qui ne sont pas reconnues comme telles mais en font partie comme la publicité du luxe, du consumérisme et de maquillages inutiles et coûteux, et la transformation de la femme en un produit de consommation qui constitue une grande oppression envers les femmes.
Aucun modèle d'oppression n’est plus grave que ce dernier car il aboutit à faire oublier aux femmes l'objectif de la vie et l'idéal de perfection, en les occupant à des affaires banales et sans valeur. C'est ce que le régime de la monarchie faisait et qu’il fallait arrêter. Bien sûr, la situation s'est beaucoup améliorée au début de la Révolution mais cette question plus tard, a été négligée et il est nécessaire de planifier avec précision à cet égard.[19]
C'est cette mauvaise éducation occidentale qui a développé chez les femmes iraniennes une tendance au maquillage, à un mode de vie luxueux, aux ornements inutiles et à l'exhibitionnisme.[20]
Sortie des filles et des femmes de l'environnement sain de la famille pour le bourbier de la perversion morale
A l'époque du Shah (Taghut), des femmes accompagnaient les différentes délégations mais leur présence n'avait qu'un usage protocolaire. Le but était de montrer leur visage et leur corps aux autres. Aujourd'hui, la présence des femmes musulmanes dans les différentes réunions et conférences internationales, et dans les différents centres scientifiques et universitaires, a des objectifs scientifiques, politiques et sociaux. Ces acquis sont précieux. A cette époque, ils sortaient les filles de leur famille chaleureuse et sécurisante, et sous couvert d'appellations comme "Miss Iran", les noyaient dans le cloaque de la perversion[21].
Reza Khan quand il revint de ses périples en Occident, nous apporta comme cadeaux les vêtements occidentaux et l'interdiction du Hijab. Il imposa ces nouveaux comportements au peuple d'Iran par la force des baïonnettes et la répression pour laquelle il était renommé. Il força les gens à porter des vêtements courts et un modèle spécial de chapeau, et plus tard changea d'avis et ordonna le port de ce qui était connu à cette époque sous le nom de chapeau Pahlavi. Si quelqu'un osait porter un autre chapeau ou une femme des vêtements longs, ils étaient bastonnés ou exilés. C’est ce que l'Occident nous a apporté. Les femmes n'étaient plus autorisées à porter le hijab, pas seulement le tchador qui avait déjà été interdit mais elles étaient aussi frappées pour avoir porté un foulard trop serré. Pourquoi ? Parce que les femmes occidentales se promenaient la tête nue. C’est tout ce qu’ils avaient appris et apporté de l'Occident[22].
Ebranlement des fondements moraux du pays et anéantissement du Hijab, de la morale et des limites entre hommes et femmes
Savez-vous quelle était la situation de notre pays avant la Révolution ? Savez-vous comment ils ont sapé les fondements moraux de cette nation en cinquante ans, de manière délibérée et programmée ? Savez-vous ce qu'ils ont fait avec les femmes et les filles iraniennes ? Si vous connaissiez ces réalités, vous comprendriez à quel point des jeunes purs et croyants, filles ou garçons, aux différents niveaux de la société, ont de la valeur.[23]
Aujourd'hui, le nombre absolu et proportionnel des femmes dans la recherche, des professeures, des femmes scientifiques dans différents domaines, des intellectuelles, des écrivaines, des poétesses, des femmes artistes et peintres, est beaucoup plus élevé qu'à l'époque du Taghut (le régime du shah), où le hijab, la chasteté et les limites entre hommes et femmes, avaient été totalement détruites, au nom du soutien aux femmes, et où ils encourageaient des comportements immoraux. Dans certains cas, leur attitude était encore pire et plus radicale que dans certains pays européens[24].
La décadence des femmes obligées de choisir une fausse personnalité par le biais de l'exhibitionnisme et d'occupations futiles
Ils ont forcé les femmes à se créer une fausse personnalité et des comportements exhibitionnistes. Ce fut une décadence pour les femmes et non une amélioration ou un progrès. Existe-t-il un plus grand crime contre une femme que de l'occuper avec des produits cosmétiques, la mode, son apparence physique, les vêtements, les bijoux et les ornements, et de l’utiliser comme instrument pour atteindre des objectifs différents, en lui fermant les portes de la politique, de la morale et de l'éducation ? C'est ce qui a été progressivement accompli sous le régime des Pahlavi conformément à un plan précis[25].
Des vêtements et des comportements féminins anti-islamiques
Chaque fois qu'on visitait un endroit pendant le régime de Taghut, nous sentions que tout était anti-islamique. Les gens pieux et religieux étaient traités avec méchanceté, froideur ou mépris. Le comportement des femmes, leurs vêtements, le comportement des hommes et des comportements indécents de la part de certains hommes et de certaines femmes étaient tous anti-islamiques[26].
L'entrée dans le domaine scientifique exigeait le renoncement à la religion, à la piété, à la chasteté et à la dignité islamique
Dans la société intoxiquée du système monarchique maléfique, les femmes étaient vraiment opprimées. Si une femme voulait entrer dans les activités scientifiques, elle devait renoncer à sa religion et à sa vertu. Il était impossible pour une femme musulmane, d’observer le hijab et de préserver sa dignité dans les universités, les milieux éducatifs et les centres scientifiques et culturels. Cela n'était pas possible. Il était impossible pour une femme religieuse de se promener librement dans les rues de Téhéran et d'autres villes, en préservant sa dignité islamique et avec un hijab même partiel. Elle ne pouvait pas sortir sans être attaquée verbalement ou physiquement, par des individus immoraux ou des gens attirés par la corruption et le comportement immoral importés de l'Occident. Ils avaient rendu impossible pour la plupart des femmes, la possibilité d'acquérir des connaissances dans ce pays. Je ne parle pas des exceptions. En général, il n'était pas possible pour les femmes d’entrer dans le domaine scientifique à moins de renoncer à leur hijab, à leur piété et à leur dignité islamique[27].
C’était la même chose dans les domaines politiques et les activités sociales. Si une femme souhaitait atteindre une position sociale ou politique à l'époque des monarchies iraniennes, elle devait renoncer à son hijab, à sa pudeur et à sa dignité islamique. Bien entendu, cela dépendait du caractère et des capacités de la femme[28].
Les femmes qui observaient le hijab étaient exposées à des moqueries et des traitements inhumains
A l'époque du Taghut (la monarchie), un nombre limité de femmes et de filles portaient le hijab dans les universités. Elles étaient la cible des moqueries. Ce comportement est inhumain, indécent et erroné car il ne faut pas se moquer des gens qui sont différents ou les trainer dans la boue comme le font les médias occidentaux aujourd'hui[29].
Dans nos universités et en particulier à l'Université Shahid Beheshti, il y avait un certain nombre de jeunes religieux et pratiquants. Vous les reconnaîtriez si je mentionnais leur nom. Certains d'entre eux étaient mes amis ou mes proches. Les étudiants pratiquants de cette université qui s'appelait à l'époque, "L'université nationale d'Iran", me racontaient certaines choses sur les conditions des universités. Tout d'abord, il n'y avait aucun lieu pour la prière et encore moins pour les cérémonies religieuses. Ils avaient eux-mêmes ramassé une somme d'argent et avaient construit une petite salle de prière. Mais le gouvernement ne permettait pas de telles choses. C'était le cas à l'Université Shahid Beheshti dont les étudiants étaient principalement issus de familles riches et aristocratiques. Cette université était devenue un centre de corruption et d'immoralité ainsi que les autres universités. Les étudiants et les professeurs croyants et pratiquants, étaient vraiment sous pression dans les universités. La situation était la même dans notre société dans son ensemble. Une femme qui voulait observer son hijab sans porter le tchador ni se couvrir le visage, en portant un hijab partiel et normal, ne pouvait pas se déplacer dans les rues en sécurité. [30]
A son époque, le Saint Prophète (SAWA) a éduqué une fille qui s’est élevée à un tel degré que le messager de Dieu (SAWA) s'inclinait pour lui baiser la main. Le fait de baiser la main de Fatemeh Zahra (SA) ne doit pas être interprété comme un simple signe d’amour paternel de la part du Prophète (SAWA). Il est absolument faux et simpliste de penser qu'il lui baisait la main simplement parce qu'elle était sa fille et qu’il l'aimait. Pourquoi un si grand personnage dont la justice et la sagesse proviennent des révélations et de l'inspiration divine, s’inclinerait-il ainsi pour baiser la main de sa fille ? Ce comportement du Saint Prophète (SAWA) montrait que sa fille qui avait entre 18 et 25 ans quand elle est décédée, était à l'apogée de la spiritualité humaine et une personnalité exceptionnelle. C'est le point de vue islamique à propos des femmes. C'est ce que vous devez rechercher à la fois dans les questions culturelles, sociales et intellectuelles qui sont à la charge des dames membres du Conseil social et culturel des affaires féminines, et dans l'apprentissage scientifique qui est du domaine des femmes universitaires. [31]
L’Islam a considéré cette haute position des femmes comme nécessaire et en a préparé l'accès grâce à l'élaboration de valeurs, de lois et de réglementations. La culture occidentale et l'idéologie qui la sous-tend, qui prétendent accorder aux femmes ce rang bien entendu dans une perspective matérialiste et sans ses dimensions spirituelles, ne peuvent pas séparer l'image qu'elles se font de la femme des passions humaines, des désirs charnels et des divertissements frivoles qui sont d'ailleurs leurs critères de jugement sur les autres communautés et les croyances. [32]
La femme, un modèle pour toute la société, la reconnaissance de sa personnalité et la lutte contre les idées erronées sur les femmes
Contrairement aux régimes non islamiques qui ont une autre vision de la femme, l’Islam a redonné à la femme sa véritable personnalité. L'islam présente deux femmes comme exemples de vertu, la femme du Pharaon et Marie.
Et Allah a cité en parabole pour ceux qui croient, la femme de Pharaon,
De même, Marie, la fille d'Imran qui avait préservé sa vertu.
Ce sont deux femmes exemplaires, choisies parmi les fidèles.
Il y aussi des exemples d'impiété parmi les femmes, l'épouse de Noé et l'épouse de Loth:
Allah a cité en parabole pour ceux qui ont mécru la femme de Noé et la femme de Lout.
La femme n'est donc pas seulement un exemple pour les femmes mais un exemple pour toute la société. Le Coran aurait pu choisir des hommes. Ceci contredit la vision fausse et perverse qu'on se faisait des femmes, qui n'était pas toujours humiliante mais qui était toujours fausse.[33]
La grandeur de la femme, combinaison de chasteté et de pudeur, de dignité et de sens des responsabilités
La grandeur des femmes dépend de leur capacité à préserver la pudeur et la vertu que Dieu leur a octroyées en les combinant avec le sens de leur dignité et de leurs responsabilités. Elles doivent utiliser au moment opportun, leur sensibilité féminine et la fermeté de leur foi. Cette combinaison a été exclusivement accordée aux femmes. C'est un avantage qu'Allah le Très-Haut, leur a donné.
Les qualités humaines et la perfection spirituelle des femmes présentées comme modèles dans le coran.
Il y a eu de nombreuses discussions sur la vision islamique de la femme et j'ai abordé ce sujet à plusieurs reprises pour dire que dans le Coran, ce sont des femmes qui ont été citées comme exemples de piété ou de mécréance. C'est un point très intéressant.[34]
Allah le Très-Haut, mentionne les noms de deux femmes comme exemples "d'êtres humains" pieux et vertueux, et non de femmes pieuses et vertueuses. C'est-à-dire qu'en ce qui concerne les qualités humaines et la perfection spirituelle, quand Allah le Très-Haut veut citer des exemples remarquables, Il ne fait pas référence aux prophètes, aux grands hommes ou à des personnalités scientifiques et religieuses mais mentionne le nom de deux femmes. [35]
En ce qui concerne la question des hommes et des femmes, la Révélation divine contient des messages importants. Voyons ce que ces révélations divines disent à cet égard. Les révélations ne se sont pas limitées à donner des conseils mais ont présenté des modèles. Notez que lorsqu’Allah le Très-Haut, veut donner des exemples d'êtres humains pieux dans l'histoire de la prophétie, Il dit :
"Et Dieu énonce, à titre d'exemple à ceux qui croient, la femme de Pharaon."
[Coran 66: 11]
Il y avait beaucoup de croyants à l'époque de Moïse qui ont fait des efforts et des sacrifices sur le chemin de la foi mais Dieu mentionne le nom d'une femme. Pour quelle raison ? Est-ce qu'Allah le Très-Haut, a voulu prendre le parti des femmes ou faut-il chercher la raison ailleurs ? La question est que la femme dont le nom est mentionné dans le Saint Coran est au sommet de la transcendance spirituelle et était la seule qualifiée pour servir d'exemple. C'était avant la naissance de Fatemeh Zahra (SA) et de Marie (SA). La femme de Pharaon n'était ni prophète, ni fille d'un prophète, ni femme d'un prophète, ni membre de la famille d'un prophète. C'est le parcours et la formation spirituels qui peuvent permettre à une femme d'atteindre une telle position. [36]
Une vision globale des femmes dans le respect des différences et de l'identité féminine
Nous devons avoir une vision globale sur la question de la femme et cette vision globale existe dans l’Islam. Le respect de l'identité des femmes et de leur féminité est un signe de haut respect pour les femmes et un principe reconnu dans l’Islam. Ressembler aux hommes n'est pas du tout considéré comme une valeur pour les femmes, comme ressembler aux femmes n'est pas non plus considéré comme une valeur pour les hommes. Les hommes et les femmes ont une place et une nature particulière en fonction des objectifs définis dans le sage système de la Création. Les objectifs de la création doivent être atteints. C'est une question très importante.[37]
Le rôle important des femmes dans la famille et l'éducation des futures générations
La raison pour laquelle l’Islam accorde tant d'importance au rôle des femmes dans la famille est que le développement et l'amélioration des futures générations d'une société dépendent de leur niveau d'engagement dans la famille, de l'intérêt qu'elles portent à leur famille, à l'éducation des enfants, aux besoins de leurs enfants, à l'allaitement de leurs enfants, à l'affection qu'elles manifestent à leurs enfants, au développement culturel de leurs enfants, au temps qu'elles passent à leur raconter des récits islamiques et des histoires coraniques, et à leur expliquer les règles divines. Cet art de la femme n'est pas du tout en conflit avec les études, l'enseignement, le travail et la participation aux activités politiques ou autres.[38]
L'islam conseille aux enfants de servir leur mère plus que leur père
Dans certains cas, l’Islam a accordé une préférence aux femmes. Par exemple, les enfants sont invités à servir leur mère plus que leur père. Les mères qui jouent un rôle plus important dans l'éducation des enfants ont plus de droits et les enfants une plus grande responsabilité envers leur mère.[39]
Les femmes sont des partenaires non des soumises
Il est faux de dire que les femmes doivent toujours obéir à leur mari. Non, il n'y a aucune loi à ce sujet ni dans l’Islam, ni dans la charia. Le verset
« Les hommes sont responsables des femmes » [Coran 4: 34]
ne signifie pas que les femmes doivent obéir à leurs maris dans toutes les affaires. Nous ne devons pas non plus écouter les partisans aveugles des Européens qui ne sont d’ailleurs jamais allés en Europe, et dire que les femmes doivent tout faire et que les hommes doivent leur obéir. Non, c'est aussi une erreur. Les époux et les épouses sont des partenaires et des amis dans la vie. Parfois, c'est le mari qui doit plier et parfois, la femme. Parfois c'est le goût du mari qui l'emporte parfois le goût de la femme, pour qu'ils puissent vivre ensemble.[40]
Dans le domaine spirituel, les femmes sont des pionnières .... Quand il s'agit de la foi religieuse, de l’Islam, de la patience, de l'honnêteté et des efforts désintéressés pour atteindre les vertus humaines, islamiques et spirituelles, le Saint Coran dit:
« Les musulmans et les musulmanes, les croyants et les croyantes, les obéissants et les obéissantes, et les hommes véridiques et les femmes véridiques, les hommes patients et patientes... » [Coran 33: 35]
Ce verset présente dix vertus spirituelles dont l’islam, la foi, l'obéissance, l'honnêteté, la patience et l'humilité. Les hommes et les femmes avancent coude à coude, dans cette compétition et le Saint Coran les mentionne tous deux en même temps. Dans ce verset, l’islam brise l'idole du machisme vénérée à l'époque de l’ignorance par les hommes et même par les femmes. Dans le domaine politique et social, l’islam considère l'assentiment des femmes comme nécessaire et vivifiant. [41]
« Les musulmans et les musulmanes, les croyants et les croyantes.... " Les hommes musulmans et les femmes musulmanes, les hommes pieux et les femmes pieuses, les hommes et les femmes qui travaillent laborieusement. En islam, toutes ces vertus spirituelles et humaines, sont accordées de façon égale, aux hommes et aux femmes. Dans ces domaines, les hommes et les femmes sont égaux. Quiconque fait des efforts pour l'amour de Dieu, Allah le Très-Haut lui accordera une vie heureuse:
"Quiconque fait du bien, homme ou femme ..., Nous allons certainement lui accorder une vie heureuse." [Coran 16: 97][42]
L’Islam est pour la perfection humaine. Pour l’Islam, le fait d'être un homme ou une femme, ne fait pas de différence. Pour l’Islam, le genre n'a pas d'importance, c'est la perfection humaine qui importe. Parfois, l’Islam parle des hommes et parfois des femmes, parfois il fait l'éloge des femmes et parfois il fait l'éloge des hommes. Les hommes et les femmes sont les deux membres d'un même corps et les deux parties de l'humanité, et il n'y a aucune différence entre les deux dans leur aspect humain et divin.[43]
Considérer que la femme sert à attirer les regards des hommes et à plaire aux concupiscents, est un manque de respect envers la femmeLa valeur d'une femme ne vient pas de ses capacités à attirer l'attention des hommes voluptueux. Cela n'est en rien un honneur pour les femmes ni une preuve de respect envers elle. C'est au contraire un manque de respect.
La liberté des femmes dans le choix de leur mari
La femme en tant qu'épouse, a attiré l'attention spéciale de l'islam en premier lieu avec le choix qu'elle a de son mari. En islam, les femmes sont libres de choisir avec qui elles veulent se marier et personne ne peut leur imposer un homme comme mari. Ses frères ou son père et encore moins ses proches, n'ont pas le droit de lui imposer un mari. Ils n'en ont pas le droit. C'est le point de vue de l’Islam.[44]
Les femmes musulmanes iraniennes suivent le modèle d'Hazrate Zahra (SA)
Les femmes pieuses de notre société doivent apprécier la valeur d’être une femme musulmane iranienne qui se considère au pied d'un sommet où se trouve Fatemeh Zahra (SA), la plus grande femme dans l'Histoire de l'humanité. La femme iranienne doit tourner le dos au modèle de la femme objet proposé par la civilisation occidentale et ignorer ses complots.[45]
La valeur de la femme musulmane vient de son respect de la vertu et du Hijab, dans les domaines scientifiques ou politiques où elle est engagée
Il est nécessaire de présenter des modèles pour les femmes et de préciser que la femme musulmane est une femme qui respecte son hijab, assume sa féminité, défend ses droits, avance dans le domaine de la spiritualité, de la science, de la recherche et de la proximité de Dieu. C'est une femme qui possède des caractéristiques exceptionnelles, qui est présente dans l'arène politique et est un modèle pour toutes les femmes.[46]
Il faut définir ce rôle et comprendre l'importance de cette combinaison de pudeur, de vertu et de dignité chez la femme musulmane. C'est ce que doit accomplir une femme musulmane.[47]
L'identification des objectifs et les sacrifices pour y parvenir
Une femme musulmane est une femme qui avance de façon juste, qui reconnait le bon objectif et est prête à faire des sacrifices dans cette voie. Une telle femme peut accomplir de grandes œuvres, comme l'ont fait les femmes iraniennes et mon but n'est pas de faire des compliments.[48]
Choisir Fatemeh Zahra (AS) et Zeynab-e-Kubra (AS) comme modèles de compréhension et de juste choix
Les femmes dans le monde moderne ont besoin de modèles. Si leurs modèles sont Zeynab-e-Kubra (SA) et Fatemeh Zahra (AS), elles auront une juste compréhension, repéreront les opportunités et feront les meilleurs choix même si cela exige des sacrifices et une résistance dans la poursuite des objectifs et le respect de la grande responsabilité que Dieu le Très-Haut, a confié aux êtres humains. Une femme musulmane dont les modèles sont Fatemeh Zahra (AS) et Zeynab-e-Kubra (AS) agit de cette façon.[49]
Refuser de se céder aux politiques destructrices et asservissantes de l’Occident
Les femmes iraniennes et musulmanes doivent continuer à lutter avec détermination pour se libérer des pièges de la culture destructrice de l’Occident, et ne doivent pas plier devant les tentateurs qui veulent faire des femmes un instrument pour la réalisation de leurs politiques destructrices et avilissantes. Il faut faire preuve de vigilance et de subtilité pour faire une distinction entre la position scientifique, culturelle, sociale, artistique et politique des femmes, et les efforts qui sont déployés pour la réduire au niveau d'un instrument au service de certains objectifs politiques et individuel, et qui n'a rien à voir avec ce qui est favorable et acceptable par tout être humain, libéré et conscient.[50]
Aucune contradiction entre le respect des règles islamiques et l'acquisition des connaissances scientifiques
Ce que je veux dire, est que vous avez mesdames, un message à transmettre au monde entier. Transmettez ce message au monde de façon clair. Ce message n'est pas un message qui peut être transmis par la parole ou par écrit, il s'agit d'un message qui doit passer par l'action. Les femmes iraniennes, en particulier celles qui ont réussi à progresser dans les différents domaines scientifiques, dans les cadres de l’Islam et des règles islamiques, surtout le respect du Hijab, doivent montrer aux femmes et aux étudiantes dans le monde, que la science n’est pas synonyme d’impudeur, que son acquisition n’implique pas le rejet des règles morales dans les relations hommes et femmes, et qu'il est possible d'acquérir ces connaissances et d'atteindre des postes élevés dans le respect de ces principes moraux. Votre vie peut être un exemple clair de ce message mondial de l’Islam.[51]
Le Hijab des femmes iraniennes: un modèle dans le monde
Sachez que les femmes musulmanes dans de nombreuses régions du monde vous regardent et vous considèrent comme un exemple. Le fait que dans certains pays occidentaux et certains pays islamiques dirigés par des gouvernements non-islamiques, Le Hijab soit la cible de tant d'attaques des ennemis de la religion, montre qu'il existe une nette tendance à respecter Le Hijab. Dans certains pays islamiques que j'ai visités et où on ne parlait pas de hijab, vingt ans après la Révolution, les femmes et spécialement les intellectuelles et les étudiantes, ont développé une nette tendance pour le port du Hijab. Elles s'intéressent de plus en plus à Le Hijab et font des efforts pour en respecter les règles. Cela a été constaté aussi dans les pays occidentaux. Vous êtes un donc modèle et un exemple à suivre.[52]
Vous voyez que les femmes et les musulmans dans différents pays, islamiques ou non, où il n'y avait aucune mention du Hijab et où les gens étaient immergés dans l'éducation occidentale, et même dans les pays européens, se tournent aujourd'hui vers les règles du Hijab. Bien entendu, les musulmans ont étaient les premiers à montrer cette tendance et nous avons vu qu'après la victoire de la Révolution islamique, dans des pays lointains qui étaient sous l'influence de la culture occidentale et européenne, les femmes ont éprouvé de l’intérêt pour Le Hijab des femmes iraniennes et s’y sont habituées. Cela est le signe de vos progrès.[53]
L'influence de la culture et des idées occidentales sur la femme dans les sociétés islamiques
En ce qui concerne les questions des femmes dans la société, il y a deux enjeux essentiels. Si nous arrivons à régler ces deux problèmes, nous pourrons espérer trouver au fil du temps, une solution à long ou moyen terme, au questionnement contemporain sur la femme. L’un des problèmes est le malentendu et la mécompréhension à propos de la position et du statut des femmes dans la société. Cette mauvaise interprétation a commencé en Occident et ce n'est pas une question très ancienne. Ceux qui ont dit que cette question existait dans les protocoles des intellectuels sionistes ne se sont pas trompés. Si nous regardons attentivement, nous verrons que ces fausses idées sont apparues en Occident il y a seulement 100 ou 150 ans, et se sont étendues dans d'autres sociétés, y compris les sociétés islamiques. C’est le premier point. Le deuxième enjeu est le malentendu à propos de la famille et les mauvais comportements dans le foyer familial. La vision de la femme dans les régimes non islamiques, a toujours été une vision erronée comme on le voit aujourd'hui en Occident. …. L'Occident veut que la femme apparaisse dans la société de manière à satisfaire les regards et les désirs illicites des hommes. C'est le pire affront qu'on puisse faire aux femmes, malgré les titres et les compliments sous lesquels il se dissimule.
Le goût pour le luxe, la mode, la variété des parures et un maquillage excessif face aux hommes
La tendance pour le luxe qui avait diminué dans notre société au début de la Révolution où les femmes ne prêtaient guère attention au luxe et aux bijoux, selon certains rapports, est une fois de plus en augmentation dans notre société. Les intellectuelles et les femmes compétentes de notre société doivent être conscientes de ce danger. Les femmes ne doivent pas développer un goût excessif pour la mode et le luxe. Bien entendu, cela menace aussi les hommes mais les femmes sont plus susceptibles de tomber dans ce piège. Là encore dans de nombreux cas, les hommes sont influencés par leurs épouses. Vous devez lutter contre ce problème dans la société et dans votre vie.[54]
Je crois que le goût pour la mode, le luxe et la diversité, et un souci excessif de l'apparence devant les hommes, sont des facteurs qui peuvent faire dérailler la société et nos femmes. Les femmes doivent résister.[55]
Le manque de respect des règles vestimentaires et de comportement des femmes sur les lieux de travail
Je voudrais insister de façon particulière sur le comportement des hommes et des femmes, et la façon dont s’habillent nos femmes sur les lieux de travail. Certains se sont plaints de ce problème. Les familles des martyrs et nos femmes pieuses s'en sont plaintes auprès de moi à maintes reprises. Elles ont téléphoné à mon bureau, écrit des lettres ou m'en ont parlé chaque fois qu'elles en ont trouvé l'occasion, se plaignant du comportement de certaines femmes dans notre société qui est indigne des femmes musulmanes.[56]
Si les femmes se familiarisent avec le livre saint, beaucoup de problèmes de notre société seront résolus car la prochaine génération élevée par des femmes qui connaissent le Coran et ses concepts, aura une meilleure influence dans l'éducation des enfants. J'espère que si Dieu le veut, et grâce à votre grand mouvement, notre société dans l'avenir, sera de plus en plus coranique.[57]
Les garanties légales et exécutives nécessaires à la réalisation des exigences islamiquesL’Islam a une vision très claire de la famille et de la position des femmes dans le milieu familial … Cependant, l'application de la vision islamique concernant la famille n'est pas possible par de simples paroles. Elle exige des garanties légales et exécutives qu'il est nécessaire de fournir. …. Nous ne croyons pas que les Occidentaux soient en avance par rapport à nous dans ce domaine, pas du tout. J'ai beaucoup de statistiques sur ce sujet. La dame qui est intervenue dans cette réunion, a également présenté certaines statistiques. La situation des familles occidentales en termes d'oppression contre les femmes et de violation de leurs droits, est certainement pire que celle des familles islamiques, iraniennes et orientales. Leur situation n'est pas meilleure que la nôtre et dans certains cas, elle est même pire. Nous ne les suivrons pas. Ils ne sont pas des modèles. Nous avons beaucoup de problèmes dans les familles et des lacunes qui exigent des garanties et un appui juridique, ainsi que des garanties exécutives. C'est une chose qui doit être réalisée. C'est un domaine dans lequel peu de travail a été fait dans le pays, et il est nécessaire de prendre les mesures nécessaires.[58]
Le contraire est la culture romaine qui domine actuellement l'Europe moderne. Ils sont d'accord avec tout sauf deux ou trois sujets qu'ils ne peuvent pas tolérer dont l'un qui est probablement le plus important, est la nécessité d'une discipline dans les relations entre hommes et femmes, et une maîtrise de soi face à ce qu'on appelle "la liberté sexuelle". Ils sont très résistants sur cette question par rapport aux autres questions où ils font preuve d'un grand laxisme. De leur point de vue, ceux qui insistent sur la nécessité d'une discipline dans ce domaine, sont des réactionnaires. Si dans un pays, les femmes sont séparées des hommes, ce sera le signe d'un manque de civilisation. Ils ont raison car il n'y a rien d'autre à attendre d'une civilisation qui a été construite sur les ruines de la civilisation romaine. Mais c'est une erreur du point de vue des valeurs et c’est l’inverse qui est juste.[59]
Aujourd'hui, les Iraniennes sont beaucoup plus actives que dans le passé dans le domaine de la science, de la politique, de l'art et des activités sociales, mais ces choses sont secondaires pour les esprits et les idéologues occidentaux, et dans les idéologies introduites par les sionistes et les puissances colonisatrices. Le problème est ce que l'Iran islamique rejette catégoriquement une absence de limites dans les relations entre hommes et femmes, la destruction de la dignité humaine des femmes, ou de les transformer en objets de plaisir ou en consommatrices de produits de luxe.[60]
En Occident, l'absence de limites dans les relations entre hommes et femmes, et de distance entre hommes et femmes par le biais du Hijab, sont des choses courantes dans les relations sociales. Je ne dis pas que dans les pays occidentaux tous les gens sont corrompus. Non, nous ne prétendons pas une telle chose ni n’accusons les gens de cette manière. Ce serait une erreur d'ailleurs. Il y a sans aucun doute, des hommes et des femmes respectables en Occident mais la liberté sexuelle domine dans les sociétés occidentales. La liberté sexuelle est en Occident, une norme culturelle et une chose permise.[61]
Une vision erronée qui instrumentalise et méprise la femme
Le regard porté sur la femme dans les régimes non islamiques a toujours été un faux regard comme on le voit aujourd'hui, en Occident. Il est possible que certaines femmes aient obtenu un poste important dans les régimes occidentaux, mais la vision générale que la culture occidentale a de la femme, est restée la même. Dans cette vision, la femme est considérée comme un instrument et n'est pas respectée.[62]
La contrebande et la traite des femmes
Selon un rapport qui a été publié dans le monde, je pense par un centre officiel de l'ONU, la traite des femmes est le commerce le plus en hausse dans le monde. Il y a quelques pays qui sont les plus visés dont le régime sioniste. Ils attirent les femmes et les filles des pays pauvres d'Amérique latine, des pays asiatiques et de certains pays pauvres européens, par des promesses de mariage ou de travail, et les livrent à des centres dont les noms et les activités font trembler.
Des statistiques parues la semaine dernière sur la violence conjugale, ont montré qu'un tiers des femmes dans le monde, sont battues par leurs maris ! A mon avis, cela est pitoyable et honteux. Cette violence existe principalement dans les pays industriels et soi-disant civilisés.[63]
L’attrait sexuel féminin utilisé pour se faire une personnalité dans les sociétés occidentales
En ce qui concerne la position des femmes dans la société ou dans la vie, peu importe comment vous l’appelez, le problème est qu'ils ont progressivement créé une inégalité entre les bénéficiaires et les producteurs de bénéfices. Ils ont divisé l'humanité en deux catégories, celle des hommes qui sont les bénéficiaires et celle les femmes qui sont les productrices de bénéfices. Cette idée s'est progressivement implantée par divers moyens et propagandes, en plusieurs décennies et peut être plus, même une cent cinquantaine d'années, je ne sais pas et cela exige des recherches, dans les sociétés occidentales et plus tard, dans les autres sociétés. Ils ont présenté la femme comme une créature dont les hommes doivent profiter. Par conséquent, si une femme veut se distinguer dans les sociétés occidentales, elle n'a pas d'autre choix que de faire usage de son attrait sexuel. Même dans les réunions officielles, les femmes doivent se présenter d'une façon agréable à ceux qui sont destinés à en profiter, c'est-à-dire les hommes.[64]
L’interdiction du hijab dans les pays européens et le manque de respect à la démocratie, à la liberté et à l'opinion publique
Ils mentent. Ils n'ont aucun respect pour la démocratie, la liberté et l'opinion publique. L'interdiction du hijab dans les écoles dans certains pays européens, en est un bon exemple. Ils ne permettent pas aux filles de porter un foulard à l'école.[65]
Octroi du droit de propriété aux femmes pour se procurer une main-d'œuvre à bon marchéMesdames, en particulier les jeunes demoiselles qui veulent réfléchir sur ces questions, doivent accorder une attention particulière à ce point. Même quand ils ont décidé de donner le droit de propriété aux femmes en Europe, selon l'analyse minutieuse des sociologues européens, leur objectif était de combler le manque d'ouvriers dans les usines et les centres industriels qui commençaient à utiliser les techniques modernes. Il y avait un sérieux besoin d'ouvriers en Europe. Par conséquent, afin d'encourager les femmes à travailler dans les usines et pour se fournir la main-d’œuvre nécessaire, avec bien entendu des salaires moins importants pour les femmes, ils annoncèrent que les femmes devaient profiter du droit de propriété. Ce n’est qu’au début du 20ème siècle que le droit de propriété a été donné aux femmes. C'est l'attitude radicale, malveillante et oppressive que l'Occident et l'Europe ont eue envers les femmes.[66]
La vision erronée et la mauvaise compréhension du statut de la femme dans la société issue des protocoles des intellectuels sionistes
En ce qui concerne la question des femmes dans la société, il y a deux enjeux essentiels. …. L’un des problèmes est le malentendu et la mécompréhension à propos de la position et du statut des femmes dans la société. Cette mauvaise interprétation a commencé en Occident et ce n'est pas une question très ancienne. Ceux qui ont dit que cette question existait dans les protocoles des intellectuels sionistes ne se sont pas trompés. Si nous regardons attentivement, nous verrons que ces fausses idées sont apparues en Occident il y a seulement 100 ou 150 ans, et se sont étendues dans d'autres sociétés, y compris les sociétés islamiques. Comme d'autres questions, celle de la femme a été utilisée par des gens profiteurs. Dans le monde et les médias internationaux, depuis des années, ceux qui n'ont aucun respect pour la valeur de la femme et de l'être humain, et ne lui accordent qu'une valeur monétaire car l'argent joue malheureusement un rôle important dans la civilisation actuelle de l'Occident, ont fait de la question de la femme un outil et un moyen de profits. Ils discutent, lancent des débats et des propagandes qui tentent l'opinion publique et la mettent face à un grand dilemme.[67]
L’abus de la femme pour des objectifs personnels
Afin de façonner les femmes comme ils le veulent, les Occidentaux doivent constamment créer de nouvelles modes pour garder les yeux, les cœurs et les esprits occupés à des choses superficielles et insignifiantes. Quand une personne occupée par de telles choses, aura-t-elle le temps de s’occuper des vraies valeurs?[68]
Ceux qui ont éliminé les limites nécessaires entre les sexes et ont encouragé la corruption sexuelle dans leurs actions, leurs discours, leur propagande et leur philosophie, sont responsables. Compte tenu de l'esprit de domination et de la force des hommes, les femmes ont été opprimées et leurs droits ont été violés. Les femmes ont été utilisées comme un outil et un simple objet, pour faire connaître et vendre leurs produits. Regardez les revues occidentales, ils y dénudent une femme juste pour vendre un produit. Est-il vraiment possible d'agir de façon plus insultante envers une femme ? Ils devront répondre de leurs actes.[69]
Les politiques et les stratégies pour renforcer cette vision erronée et méprisante de la femme
Si dans une société, on interdit aux femmes de s'exhiber et de se maquiller dans les lieux publics, ils vont créer tout un tumulte. Mais le contraire, c'est-à-dire, la promotion de la nudité et de l'exhibitionnisme, ne pose pas de problème. Quand une société encourage les règles morales et interdit aux femmes le maquillage, les machines de propagande de l'Empire médiatique se mettent en mouvement. Cela montre qu'il y a une culture, une politique et une stratégie qui ont été suivies depuis de nombreuses années pour consolider cette conception fausse et insultante de la femme. Malheureusement, ils ont réussi et vous voyez qu’en Occident, ils expriment ouvertement leur opposition à Le Hijab.[70]
La trahison des femmes en Occident par le moyen de la débauche et de la perversion
Les Occidentaux devront répondre du mal qu'ils ont fait aux femmes. La civilisation occidentale n'a rien apporté aux femmes. Si elles ont fait des progrès scientifiques, politiques et intellectuels, elles le doivent à elles-mêmes. Les progrès de ce genre leur appartiennent où que ce soit, en Iran ou dans d'autres pays. Ce que les Occidentaux ont encouragé et sur quoi la civilisation occidentale s'appuie, est la propagation de la débauche et de la perversion. Ils ont conduit la femme vers la perversion sans améliorer la situation de la famille.[71]
L'oppression des femmes par le biais de la liberté sexuelle
Je vous l'ai dit à plusieurs reprises et je le répète fermement maintenant que c'est l'Occident et non l’Islam ou la République islamique qui doit répondre de ces violations des droits des femmes. Ceux qui ont éliminé les limites nécessaires entre les sexes, qui ont promu la corruption sexuelle dans leurs actions, leurs discours, leur propagande et leur philosophie, doivent être tenus pour responsables. Le résultat est que, compte tenu de l'esprit de domination et de la force naturelle des hommes, les femmes ont été opprimées et leurs droits ont été violés.[72]
L'obligation de la nudité est une infamie et un manque de respect envers les femmes
Ceux qui sont les plus injustes envers les femmes se mettent à parler des droits des femmes et nous accusent d'avoir imposé le port du voile alors qu'eux, ils ont imposé l'interdiction du Hijab. Ils empêchent les étudiantes d'entrer à l'université parce qu'elles portent un foulard et nous accusent d'avoir imposé Le Hijab. Nos lois vont dans le sens du respect des femmes alors que leurs lois elles, attestent un manque total de respect envers elles. Il y a beaucoup d'autres calomnies de ce genre en Occident contre nous.[73]
Encourager les femmes à se maquiller au nom de la liberté sert la liberté des hommes et non celle des femmes
La mauvaise éducation occidentale sous le règne des Pahlavi, a poussé les Iraniennes à se tourner vers le maquillage, le luxe, les ornements inutiles et l'étalage de leur beauté qui sont d’ailleurs tous des signes de machisme. Un des signes du machisme chez les Occidentaux, est que les femmes doivent plaire aux hommes. Ils disent que les femmes doivent se maquiller afin que les hommes puissent jouir de leur beauté. C'est du machisme et non la liberté des femmes. C'est en réalité la défense de la liberté des hommes. Ils encouragent les femmes à abandonner Le Hijab, à se maquiller et à s’exposer aux hommes pour qu'ils prennent plaisir à les regarder.[74]
Ce que la culture corrompue occidentale a favorisé dans le monde au nom de la liberté des femmes, est l’exposition des femmes à une exploitation sexuelle et une utilisation de la part des hommes pour leur plaisir. Est-ce une liberté pour les femmes ? Dans le monde ignorant, inconscient et malavisé de l'Occident, ceux qui prétendent défendre les droits de l'homme sont en fait les violateurs des droits des femmes.... L'oppression dont les femmes ont souffert dans la culture occidentale, et les idées erronées sur la femme dans des œuvres culturelles et littéraires occidentales, sont sans précédent dans toute l'Histoire de l'humanité. Les femmes avaient aussi été opprimées dans le passé mais cette oppression généralisée et globale, est propre à l'époque contemporaine et est l’apport de la civilisation occidentale. Ils ont fait des femmes un objet de plaisir pour les hommes, sous des slogans de libération féminine. Ils ont donné en effet aux hommes moralement corrompus, la liberté d'exploiter les femmes. Les femmes ont été opprimées non seulement dans les milieux industriels et d’autres domaines, mais également dans l'art et la littérature. Remarquez comment les femmes sont considérées aujourd'hui dans les histoires, les romans, les peintures et d'autres œuvres artistiques.[75]
Le mépris des femmes et l’exploitation de son attrait physique
Le monde corrompu occidental a tenté d'imposer une vision de la femme, mauvaise, erronée et dégradante. Ils ont essayé de faire croire aux femmes que pour développer leur personnalité, elles devaient être aguichantes et agréables aux regards masculins. De quelle personnalité s'agit-il ? Ils veulent que les femmes renoncent à leur Hijab et à la pudeur, et utilisent leur attrait physique pour plaire aux hommes. Est-ce une humiliation ou un signe de respect envers les femmes ? Influencé par les éléments sionistes, le monde occidental, ignorant et ivre, a défendu cette idée en prétendant qu'il s'agissait d'un signe de respect envers les femmes et certaines l'ont naïvement cru.[76]
La présence des femmes dans la diplomatie ne peut aucunement compenser ces humiliations
Dans la culture occidentale et dans le monde occidental, les femmes ont été entraînées dans la corruption morale. Elles ont été humiliées. Elles ont été méprisées. Laisser les hommes et les femmes travailler ensemble dans le domaine diplomatique ne compensera pas les préjudices que les femmes ont subis en Occident en devenant des objets de plaisir et de volupté.[77]
L’Occident doit être remis en question sur le plan théorique et pratique
Aujourd'hui, c'est le monde occidental qui doit être remis en question sur le plan théorique et pratique, et répondre à l'opinion publique. Le monde occidental doit être tenu pour responsable du massacre des petits enfants palestiniens, de la violation des droits des femmes et de la dignité féminine, de la violation du droit des nations dans le choix de leur destin et l'utilisation de leurs richesses, et de leur droit à la liberté.[78]
La nécessité de protester contre la vision et les injustices occidentales
Il est nécessaire de définir le statut des femmes et de réagir de manière sérieuse à la propagande de l'Occident. Concernant la question des femmes, c'est à l’Occident de nous rendre des comptes. C'est l’Occident qui opprime et humilie les femmes, et a causé la dégradation de leur statut social. Au nom de liberté, d'emploi et de postes de responsabilité, les Occidentaux mettent les femmes sous pression mentale, psychologique et émotionnelle, et manquent de respect à leur personnalité et leur statut. Ce sont eux qui doivent répondre de leurs actes. La République islamique a la responsabilité de clarifier et de présenter ouvertement ses positions sur la question de la femme. Les positions de la République islamique sont essentiellement une protestation contre le point de vue de l'Occident et l'oppression occidentale. C'est alors que les questions du hijab et des relations entre hommes et femmes, trouveront tout leur sens.[79]
L'adoption d'une position active face aux intimidations internationales
Un autre point est la nécessité d'une position offensive face aux agresseurs internationaux. Parfois, les pouvoirs dominateurs nous accusent de telle ou telle chose et nous tentons de montrer leur erreur mais parfois ils adoptent une attitude agressive. La meilleure défense dans de telles circonstances, est l'attaque. Les arrogants mondiaux ont beaucoup de points faibles …. Leurs erreurs doivent leur être exposées avec force et nous devons leur demander des comptes. … Nous avons nos propres positions et nous avons aussi nos propres revendications en ce qui concerne les droits des femmes et les droits humains fondamentaux. Nous avons des positions précises sur ces questions et nous n'avons pas à répondre aux autres. Personne n'a le droit de nous remettre en cause ou de nous accuser injustement. La politique du gouvernement actuel est une bonne politique. C'est cet esprit révolutionnaire qui fera éclater la vérité.[80]
Si nous nous contentons de voir laquelle de nos politiques déplaît aux étrangers, nous ne ferons pas beaucoup de progrès. Le monde n'approuve même pas notre présence, il n'approuve pas le fait que vous ne portiez pas de cravate et que vous ne consommiez pas la plupart des aliments et des boissons courantes dans le monde. Le monde n'approuve pas le vêtement des musulmanes. Pourquoi devrions-nous prêter attention à ces choses ? Il y a environ 27 ans, lors d'une réunion avec des étudiants, quelqu'un m'a demandé comment je pouvais défendre mes positions. J'ai dit que je n'étais pas censé défendre mais attaquer. Notre position n'est pas une position défensive. En ce qui concerne les Droits des femmes et d'autres questions, nous devons adopter une position offensive. Le monde doit nous rendre des comptes. Dans ces domaines, ce sont les matérialistes qui font fausse route et ils ont eux-mêmes, c'est-à-dire leurs intellectuels, commencé à le comprendre. Ils commencent à comprendre les conséquences de leurs égarements et à admettre qu'ils ont eu tort. Certains d'entre eux ferment les yeux sur ces problèmes. Pourquoi devrions-nous avoir honte quand ils disent du mal de nous?[81]
L'Occident doit être tenu responsable pour l’oppression et les humiliations imposées aux femmes
Nous attendons des explications de la part monde occidental pour l'humiliation que les femmes ont subie au cours des derniers siècles jusqu’à aujourd’hui. En Europe et dans les pays occidentaux jusqu'à une date récente, les femmes n'avaient aucune indépendance économique. J'ai donné des chiffres exacts et j'en ai discuté lors d'un discours, je crois que c'était lors des sermons de la prière du vendredi, il y a quatre ou cinq ans. [82]
Quant à la question des droits des femmes, mes chères sœurs, chères filles et chères étudiantes, je vous l'ai dit à plusieurs reprises et je le répète fermement maintenant, que c'est l'Occident et non l’Islam ou la République islamique, qui doit répondre de la violation des droits des femmes.[83]
Le monde occidental a trahi l'humanité en général et les femmes en particulier
Nous attendons des explications. Quand je dis «le monde", je veux dire le monde occidental. C’est nous qui devons accuser le monde occidental d'avoir trahi l'humanité en général et les femmes en particulier en faisant glisser les hommes et les femmes dans une société hyper sexualisée, en attisant les instincts sexuels sans aucune réserve, et en encourageant les femmes à s’exhiber dans la société.[84]
Nécessité de changer de point de vue envers les femmes et de les considérer comme des êtres humains hautement évolués
Il faut considérer les femmes comme des êtres humains évolués et de valeur, pour pouvoir comprendre leur niveau de perfection, leurs droits et leur liberté. Il faut considérer les femmes comme des créatures qui peuvent être une source d'amélioration pour la société par le biais de l'éducation d'enfants vertueux, pour comprendre quels sont leurs droits et leur liberté. Il faut considérer la femme comme l'élément essentiel de la famille. S'il faut un homme et une femme pour constituer une famille et s’ils ont tous deux un rôle dans la famille, la paix et la tranquillité de l'environnement familial dépendent des femmes et de leurs capacités féminines. Il faut considérer les femmes de ce point de vue pour comprendre comment elles peuvent atteindre la perfection et quels sont leurs droits. [85]
Ces journées sont consacrées à Fatemeh Zahra (AS), modèle pour toutes les femmes dans le monde, la plus grande dame de l'Histoire de l'humanité, une femme exemplaire dont la courte vie est un modèle pour tous, hommes et femmes, courageux et pieux, musulmans et même non-musulmans, qui connaissent sa grandeur et tirent leçon de sa vie. [86]
Vous devez toujours être présentes dans les manifestations, le mouvement de construction et les élections, et exprimer vos convictions politiques là où il est obligatoire de le faire. Vous devez jouer votre rôle dans le destin du pays et de la Révolution .... Nous avons des modèles comme Fatemeh Zahra (AS).[87] L’Islam présente Fatemeh Zahra (AS)- cette grande figure spirituelles, comme un parfait modèle à suivre pour toutes les femmes.[88]
… J'espère que grâce à la guidance islamique et à l'existence de Fatemeh Zahra (AS), qu'Allah le Très-Haut, octroiera cette bénédiction à nos femmes. Cette grande dame a vécu parmi les musulmans. Allah le Très-Haut, aurait pu mettre cette plus grande dame au sein des non-musulmans ou dans les peuples antérieurs sans problèmes mais il a décidé de la placer dans l’Ummah islamique. Cela montre que nous devons garder ce modèle en face de nous et le suivre. Par la grâce d'Allah, vous chères sœurs, réussirez à suivre cette voie importante avec puissance et fermeté. J'espère qu'Allah le Très-Haut, vous accordera à toutes, le succès.[89]
Un modèle d'être humain parfait pour les femmes et toutes les générations
Je tiens à vous féliciter, chères sœurs, et à féliciter toutes les femmes qui vivent dans notre pays, toutes les femmes musulmanes et tous les musulmans dans le monde à l’occasion de l’anniversaire de Fatemeh Zahra (AS) qui est un modèle pour les femmes de toutes les générations de l'Histoire, un exemple d'être humain parfait et la manifestation de la spiritualité de l'être humain.[90]
Nous avons de grandes personnalités féminines dans l'Histoire de l’Islam dont le meilleur exemple de cette perfection est Fatemeh Zahra (AS). L'histoire de la vie d'Hazrate Zeynab (AS) et celle d'Hazrate Sukayna (AS) sont également étonnantes pour les penseurs et les intellectuels qui réfléchissent.[91]
Atteindre le sommet de la spiritualité et l'appel à toutes les femmes vers ce sommet
Une femme [Fatemeh Zahra (AS)] malgré son jeune âge avait atteint une telle spiritualité que selon les récits, les anges lui parlaient et lui révélaient certaines vérités. Elle était nommée "Muhadditha", c'est-à-dire "l'interlocutrice des anges". Cette position spirituelle et ce sommet élevé se trouvent en face de toutes les femmes dans le monde et dans toute l'Histoire de l'humanité. Fatemeh Zahra (AS) est debout au sommet de cette grandeur et appelle toutes les femmes à suivre son chemin. [92]
Fatemeh Zahra (AS) est à l'apogée de l'humanité et il n'y a personne dont la position soit plus élevée que la sienne. Cette grande dame a trouvé l'occasion et le pouvoir d'atteindre ce sommet en tant que femme musulmane.[93]
Je ne vais pas énumérer les vertus spirituelles de cette grande dame. En fait, nous sommes incapables de les comprendre. En ce qui concerne le sommet de la spiritualité et de la perfection humaine, c’est seulement Dieu qui peut apprécier pleinement ceux qui sont au sommet et leur rang. Par conséquent, seuls le Commandeur des Croyants (AS), le Saint Prophète (AS) et les Imams infaillibles (AS) étaient capables d'apprécier les valeurs de Fatemeh Zahra (AS).[94]
Fatemeh Zahra (AS): une combinaison de responsabilités personnelles et religieuses, et de responsabilités politiques et sociales
Un point important dans la vie de Fatemeh Zahra (AS) est qu'elle a réussi à concilier la vie d'une femme musulmane - ses devoirs envers son mari et ses enfants et ses responsabilités dans le milieu familial - avec les responsabilités d'une combattante infatigable lors des événements politiques décisifs qui ont eu lieu après le décès du Saint Prophète (AS), quand elle se rendait à la mosquée pour prononcer un discours et défendre ses positions. Elle était vraiment une femme combattante, infatigable, endurante et patiente. Elle était aussi une femme pieuse qui priait au cœur de la nuit, se levait par amour de Dieu, était humble devant Dieu et L'adorait comme les grands prophètes divins l'adoraient.[95]
L’islam présente Fatemeh (AS), cette personnalité spirituelle et éminente, comme modèle pour les femmes. Sa vie quotidienne, son djihad, sa résistance, ses connaissances, son éloquence, son abnégation, son comportement envers son mari et ses enfants, son émigration, sa présence dans tous les domaines politiques, militaires et révolutionnaire, et ses grandes distinctions qui rendaient les grands hommes de son temps humbles devant elle, et d’autre part, sa spiritualité, ses prières, son culte, ses invocations, sa nature divine, son éclat spirituel et son statut élevé, l'ont mise au même plan que le Commandeur des Croyants (AS) et le Saint Prophète ( SAWA), et ont fait d'elle un modèle pour les femmes.[96]
C'est le modèle que l’Islam présente aux femmes. Elle a soutenu le Saint Prophète de l’Islam (AS) et le plus grand commandant de l’Islam, l'Imam Ali (AS), son mari. Le Commandeur des Croyants (AS) a dit de Fatemeh Zahra (AS): "Elle ne m’a jamais mis en colère et ne m'a jamais contrarié". Elle n'a jamais mis l'Imam Ali (AS) en colère tout au long de sa vie conjugale, et ne lui a jamais désobéi. En dépit de cette grandeur, au sein du foyer familial, Fatemeh Zahra (AS) agissait en tant que femme et épouse comme l’islam l'a prescrit, et de même dans le domaine de la connaissance. Le sermon qu'elle a fait à la mosquée de Médine après la disparition du Saint Prophète (AS), est un sermon exceptionnel dont il faut comme l'a dit l'Allamah Majlisi, que les grands orateurs et universitaires étudient chaque mot et chaque phrase pour en comprendre les diverses dimensions. En termes de rhétorique, ce sermon ressemble aux plus beaux et aux plus longs sermons du Nahjul Balaghah. Fatemeh Zahra (AS) n'avait pas préparé ce sermon, elle s'est rendue à la mosquée et a parlé pendant environ une heure, de la meilleure façon et de la façon la plus appropriée. [97]
Cette grande dame a fait des efforts dans tous les domaines depuis son enfance à la Mecque, dans le ravin d'Abou Talib où elle offrait un soutien psychologique à son père, à Médine quand elle aidait l'Imam Ali (AS) pendant les guerres, la retraite forcée, la maladie, les menaces et dans les moments difficiles que l'Imam Ali (AS) a connus après le Saint Prophète (SAWA). Elle était une personne savante, mystique et combattante, et une personne exemplaire en tant que femme, épouse et mère, en termes de compétences et d'amour pour son mari. Les récits racontent qu'elle lui parlait de façon exemplaire, l'écoutait et se consacrait à l'éducation de ses enfants, l'Imam Hassan, l'Imam Hossein et Zeynab-al-Kubra (AS). Elle était un exemple de femme, de mère de famille et d'affection. Toutes ces vertus inégalables se sont manifestées dans une vie qui n'a duré que dix-huit ans. Une jeune femme de dix-huit ans avec toutes ces qualités spirituelles et morales, et ces vertus, est un honneur pour toute société, toute époque et tous pays. Personne ne lui est comparable. Mais la connaissance des vertus de cette grande dame est inutile sans lien affectif, sans amour et émotion, et sans que nos yeux ne se remplissent de larmes au récit de ses souffrances et de ses vertus. C'est cette connaissance et ce lien affectif et spirituel, qui doivent être préservés.[98]
Certains l'ont mal compris et certains individus hostiles en ont profité, comme si la femme, pour rester une bonne mère et une bonne épouse, devait rester en retrait des activités sociales. Cela n'est pas vrai, la femme doit à la fois, être une bonne mère et une bonne épouse, et participer aussi aux activités sociales. Fatemeh Zahra (AS) est le symbole de cette union harmonieuse entre les différents aspects de la vie d'une femme.[99]
Sa présence et son rôle lors des grands évènements politiques et sociaux de son époqueLe rôle de Fatemeh Zahra (AS) pendant son enfance, après l'émigration du Prophète à Médine et dans toutes les questions qui concernaient son père, situé au centre des événements sociaux et politiques de cette époque, est évident et est la preuve du rôle important de la femme dans le régime islamique.[100]
Les efforts pour le respect de ses droits sans aucune peur du monde de l'oppression et de l'arrogance
Malgré sa faiblesse et son état de santé, elle se rendit à la mosquée pour faire respecter ses droits. Nous devons aussi faire des efforts, dans toutes les conditions, pour faire respecter nos droits. Nous aussi, nous devons être courageux et ne craindre personne. Quand nous disons qu'elle s’est soulevée contre sa société bien qu'elle fut seule comme son mari l'a dit, sans avoir peur d'être minoritaire, nous aussi, nous ne devons pas avoir peur d'être inférieur en nombre par rapport au monde de l'oppression et de l'arrogance.[101]
Fatemeh Zahra (AS) a bien élevé ses enfants, prenait soin de son mari et recherchait la satisfaction de son père, malgré les difficultés, tout en renforçant sa foi religieuse
Fatemeh Zahra (AS) est née dans la lutte difficile du Saint Prophète (AS) à La Mecque, elle l'a accompagné dans la vallée d'Abou Talib et le consolait quand il était triste .... Elle a supporté toutes les difficultés et était un ange gardien, une mère et une infirmière pour son père, le Saint Prophète de l’Islam (AS) qu'elle consolait quand il était triste. Elle prenait les choses en charge, vénérait Dieu, renforçait sa foi, s'informait des connaissances divines et ouvrait son cœur à la connaissance et à la lumière divine. Ce sont des caractéristiques qui aident les gens à atteindre la perfection. Plus tard, après l’émigration des musulmans à Médine, Fatemeh Zahra (AS) épousa Ali ibn Abi Talib (AS), dans les conditions que vous connaissez tous. Vous savez tous combien le mariage de la fille de la première personne du monde musulman s'est déroulée dans la plus grande simplicité. La vie de Fatemeh Zahra (AS) fut une vie de travail et d’efforts acharnés, et un chemin vers la perfection spirituelle. Son jeune mari était sans cesse au front et en dépit des problèmes, Fatemeh Zahra (AS) était un appui pour les gens et les musulmans qui se référaient à elle dans les difficultés. C'est elle qui tentait de résoudre les problèmes du prophète (AS) et malgré les difficultés, vivait dans la plus grande dignité, élevant des enfants comme Hassan, Hossein et Zeynab (AS), prenant soin de son mari l'Imam Ali (AS) et de son père, le Saint Prophète (AS).[102]
Le point suivant est la façon dont elle prenait soin de son mari. On pourrait penser que prendre soin de son mari se limite à préparer le repas, nettoyer la maison, faire les lits ou comme dans le passé, attendre avec une cuvette pour que monsieur en rentrant du magazine ou du bureau s'y lave les mains. Prendre soin de son mari ne se limite pas à cela. Voyez la façon dont Fatemeh Zahra (AS) prenait soin de son mari, le Commandeur des Croyants (AS) lors de leur vie conjugale, c'est-à-dire pendant neuf ans sur les dix ans où le Saint Prophète (SAWA) a vécu à Médine. De petits et grands combats ont eu lieu au cours de ces neuf ans. Il y a eu environ 60 batailles auxquelles le Commandeur des Croyants (AS) a participé dans la plupart des cas. Fatemeh Zahra (AS) restait à la maison pendant que son mari se battait. S'il n'avait pas participé aux combats, les musulmans auraient perdu un grand soutien car le résultat des batailles dépendaient de lui et de plus, leur situation financière n'était pas bonne. Nous avons tous entendu ce verset:
"Et ils donnent de la nourriture par amour pour Lui au pauvre, à l'orphelin et au captif. Nous vous nourrissons pour l'amour d'Allah et nous ne voulons de vous ni récompense ni gratitude" [Coran 76: 8-9]
Ils vivaient de façon très pauvre alors qu'elle était la fille du leader et du Prophète (SAWA). Elle se sentait responsable. Remarquez la force d'esprit qui est nécessaire pour prendre soin d'un tel mari, le libérer des tentations de la famille et l'encourager, et pour élever des enfants comme elle l’a fait. Vous pourriez arguer que l'Imam Hassan et l'Imam Hussein (AS) étaient des Imams, infaillibles de nature, mais ce n'était pas le cas de Zeynab al-Kubra (AS) qui n'était pas un imam. Fatemeh Zahra (AS) a pris soin de son éducation pendant neuf ans et est décédée peu de temps après le décès du Saint Prophète (AS).[103]
Sa patience dans la pauvreté et les difficultés
Voilà les conditions de vie d'Hazrate Zahra (AS).... à côté d’un mari comme le Commandeur des Croyants (AS) toujours occupé à travailler et à combattre. Quand il y avait une bataille, Ali ibn Abi Talib (AS) était le premier au champ de bataille. Quand il y avait quelque chose d'important à faire, Ali ibn Abi Talib (AS) était le premier. Pendant les dizaines d'années où ils étaient mariés, combien de temps ce jeune mari a-t-il eu pour prendre soin de sa femme et de ses enfants comme le font les autres pères ? Sa patience face à la pauvreté et aux difficultés, ce grand djihad, l'éducation des enfants et tous les sacrifices dont vous avez entendu parler, sont des modèles. Nos filles doivent suivre Fatemeh Zahra (AS) et nos garçons doivent prendre Hazrate Zahra (AS) et le Commandeur des Croyants (AS) comme modèles.[104]
La nécessité d'éviter le luxe et d'accepter une vie simple
Nous avons besoin de prouver notre mérite. Ne disons-nous pas que la simplicité de sa vie nous émeut jusqu'aux larmes ? Ne disons-nous pas que le monde matériel et ses attraits n'avaient aucune valeur aux yeux de cette grande dame ? Comment pouvons-nous alors alourdir les frais des cérémonies, leur luxe, leurs bijoux et les choses insignifiantes de la vie ? Comment pouvons-nous alourdir de cette manière la caution de mariage (Mahr) de nos filles?[105]
Un mariage spirituel n'a rien à voir avec ces cérémonies superficielles et insignifiantes
La femme musulmane a retrouvé son identité. Prenez soin de ne pas perdre cette identité. Le mariage a été simplifié grâce à la Révolution car des cérémonies inutiles ont été supprimées et les gens sont devenus moins exigeants. Prenez soin de ne pas retourner au point de départ. C'est aux parents d'éviter des exigences inutiles lors du mariage, les jeunes en général n'ont pas de problème. Il faut laisser le mariage s’accomplir de manière islamique, laisser les jeunes filles et les jeunes femmes musulmanes qui ont grandi dans un environnement islamique, se marier de la même façon que Fatemeh Zahra (AS), encourager les mariages accompagnés d'un lien spirituel et divin entre des femmes et des hommes pieux, sans toutes ces cérémonies et ce luxe superficiel et inutile. C'est la façon dont les femmes musulmanes doivent se marier, la façon dont elles doivent élever leurs enfants, gérer le foyer familial, réfléchir et s'engager dans les activités sociales et religieuses, acquérir des connaissances et s'engager au niveau politique. C'est ce que dit l’Islam.[106]
Hazrate Zahra (AS) a été la meilleure fille de tous les temps et le Commandeur des Croyants (AS) le meilleur garçon et le meilleur gendre de tous les temps. Comment se sont-ils mariés ? Un seul cheveu d’Ali ibn Abi Talib (AS) vaut plus que des milliers de beaux garçons nobles, forts et beaux. De même un seul cheveu d'Hazrate Zahra (AS) vaut plus que des milliers de filles belles et nobles, même celles qui jouissent de hautes positions spirituelles et sont considérées comme les meilleures de leur époque. Fatemeh Zahra (AS) était la fille du Saint Prophète (SAWA), le leader de la communauté islamique qui avait une autorité absolue. Le Commandeur des Croyants (AS) était le commandant en chef des troupes de l’Islam. Voyez comment ils se sont mariés. Voyez comme la caution de l'épouse et les affaires de leur maison étaient simples. Tout a été fait au nom de Dieu. Ce sont nos modèles. Même à ce moment-là, il y avait des personnes à l'époque de l’ignorance qui exigeait une somme très élevée pour leurs filles lors du mariage, un millier de chameaux par exemple. Leurs filles étaient-elles meilleures que la fille du Saint Prophète (AS) ? Ne les suivez pas. Suivez la fille du Saint Prophète (AS) et le Commandeur des Croyants (AS).[107]
Hazrate Zeynab al-Kubra (AS) Un modèle permanent pour tous les musulmans, hommes et femmes
Ces jours-ci sont consacrés à l'anniversaire de la naissance de la brillante Dame de l’Islam, Zeynab Kubra (bénie soit-elle) qui est un exemple éternel pour les musulmanes et les musulmans.[108]
La vénérée Zeynab al-Kubra (AS) a été un parfait exemple de femme musulmane et un modèle que l’Islam a présenté au monde entier pour l'éducation des femmes.[109]
Un modèle pour tous les temps
La vénérée Zeynab al-Kubra est un modèle pour les femmes musulmanes de tous les temps.[110] Les femmes célèbres des débuts de l’Islam et d'autres femmes brillantes en sont d'autres exemples et étaient actives dans la société.[111]
Les caractéristiques d'un modèle, une personnalité parfaite
La vénérée Zeynab Kobra est l'exemple d'une femme musulmane à part entière. Autrement dit, l'exemple que propose l’Islam au monde, pour les femmes. Hazrate Zeynab disposait d'une très riche personnalité, elle était sage, habile, savante et si brillante que tous ceux qui la croisaient éprouvaient un sentiment d'infériorité face à sa grandeur scientifique, spirituelle et divine. Sa grandeur féminine s’impose aux grands prétentieux et superficiels qui sont obligés de s’incliner devant elle.[112]
La grandeur féminine est un mélange d'enthousiasme et d'amour humain qu’on ne trouve chez aucun homme. Sa dignité et sa fermeté spirituelle lui permettent de surmonter les plus grandes difficultés avec courage et en même temps, en donnant une leçon et sensibilisant les consciences. Elle consolait en même temps l'Imam du temps, l'Imam Sajjad (AS) comme le ferait une mère. Elle se montrait également ferme et inflexible, tout en calmant et rassurant les enfants de son frère qui avaient perdu leur père dans cette grande tragédie. Zeynab al-Kubra (AS) avait un caractère multidimensionnel et l'islam appelle les femmes à avancer dans cette direction.[113]
Prise de conscience des responsabilités et respect des obligations divines
La valeur et la grandeur de Zeynab al-Kubra viennent des positions qu'elle a adoptées et de son grand mouvement humain et islamique, dans le cadre de ses obligations religieuses. Ce sont ses actions, ses décisions et son mouvement qui lui ont donné une telle grandeur. Quiconque agirait de la sorte, atteindrait la même grandeur même sans être la fille du Commandeur des Croyants (AS). Une grande partie de sa grandeur vient de sa prise de conscience des conditions avant que l'Imam Hossein (AS) parte pour Karbala, aux moments critiques de la tragique journée d'Achoura, et au cours des événements difficiles après le martyre de l'Imam Hossein (AS). Elle a pris les décisions propices à chaque moment, et ce sont ces décisions qui ont fait d’elle, la grande femme que nous connaissons aujourd’hui sous le nom de Zeynab al-Kubra.[114]
Sa perspicacité et son soutien à l'Imam de son temps
Au cours de ces moments critiques qui auraient troublé les êtres humains les plus forts, elle a distingué ce qu'il fallait faire et a décidé de soutenir son Imam et de le préparer pour le martyre. Après le martyre d'Hossein ibn Ali (AS), quand le monde, les cœurs et les âmes étaient plongés dans les ténèbres, cette grande femme est devenue une source de lumière qui a illuminé de nouveau le monde. Zeynab (AS) a atteint une position qui fut celle des hommes les plus vertueux de l'Histoire de l'humanité, c'est à dire les prophètes.[115]
Une combinaison de raison et de dignité, de puissance et de bravoure, d’émotion et d’éloquence
Zeynab Kubra restera à jamais un exemple pour nos femmes. Sa sagesse et sa patience, sa force et son courage, son enthousiasme et ses sentiments, son éloquence, sa force d'âme, sa bonté maternelle et sa tendresse pour sa famille, son époux et ses enfants, constituent aussi les caractéristiques des femmes musulmanes.[116]
L’infériorité des ennemis face à sa grandeur féminine
Zeynab Kubra est l'exemple d'une femme musulmane à part entière. Autrement dit, l'exemple que propose l'islam au monde, pour les femmes. Hazrate Zeynab avait une personnalité multidimensionnelle, elle était sage, habile, savante et si brillante que tous ceux qui la croisaient éprouvaient un sentiment d'infériorité par rapport à sa grandeur scientifique, spirituelle et divine. Le point qui est le plus mis en relief dans la présentation de la femme musulmane, est la grandeur d'âme qu'elle acquiert par la dévotion en se vouant à la Clémence et à la Grandeur divine, et qui fait que les plus grands malheurs lui semblent dérisoires. Dans la vie de la vénérée Zeynab Kubra (AS), c'est cet aspect de sa personnalité qui est le plus saillant.[117]
Une patience et une endurance exemplaire dans les malheurs et les difficultés
Le jour d'Achoura, Zeynab al-Kubra a vu beaucoup de ses proches tomber en martyrs. Elle a vu aussi le martyre de ses frères Hossein ibn Ali (AS) et Abbas ibn Ali (AS), de ses neveux Ali Akbar et Qassem, de ses propres enfants et de ses proches. Après avoir supporté toutes ces douleurs, elle a dû supporter également les attaques de l'ennemi et les humiliations, et a dû assumer la charge des enfants et des femmes. Est-il possible de comparer l'ampleur de cette tragédie à la douleur physique ? Cependant face à ces difficultés, Zeynab al-Kubra n'a pas demandé à Dieu de la sauver. Le jour d'Achoura, elle a dit: "Mon Dieu, accepte ceci de notre part" alors que le corps déchiqueté de son frère était devant elle, elle a dit, " Mon Dieu, accepte ce sacrifice de notre part". Quand on lui a demandé de décrire ce qu'elle avait vu, elle a répondu: « Je n’ai vu que beautés ". Toutes ces tragédies étaient belles aux yeux de Zeynab al-Kubra parce qu'elles venaient de Dieu, étaient pour la cause de Dieu et étaient censées promouvoir la parole de Dieu. Voyez combien sa position, sa patience et son amour pour la justice et la vérité sont différents des qualités de la vénérée Assyeh dans le Coran. Cela montre la grandeur de Zeynab (AS) et de ses actions menées par amour pour Dieu. Par conséquent, le nom et la vie de Zeynab (AS) resteront un modèle jusqu'à la fin des temps. La permanence de l'Islam et de la voie divine, et la poursuite de cette voie par les serviteurs de Dieu dépendent de ce qu’ont accompli Hossein ibn Ali (AS) et Zeynab al-Kubra (AS). Leur grande patience, leur résistance et leur endurance dans les épreuves et des difficultés, ont fait que les valeurs religieuses sont restées en vigueur dans le monde moderne. Toutes ces valeurs humaines qui sont compatibles avec la nature humaine, selon les différentes écoles de pensée, s'enracinent dans les valeurs religieuses. Ces valeurs ont été promues par la religion et sont le résultat des efforts pour une cause divine.[118]
Hazrate Sukayna al-Kubra (AS) Une source de connaissances et de savoir
Vous avez entendu le nom de Sukayna al-Kubra dans les récits de la tragédie de Karbala. Elle était la fille de l'Imam Sajjad (AS) et la nièce de Zeynab (AS). Ceux qui sont intéressés par la lecture et la recherche, doivent prêter attention à ce point. Elle a été considérée comme une source de connaissances dans toute l'Histoire de l'Islam. Même ceux qui ne croient pas en Zeynab (AS), en son père et au père de Sukayna admettent de façon unanime que Sukayna (AS) était une source de connaissances et de savoir.[119]
La vierge Marie (AS) Un exemple coranique pour les croyants
Encore une fois, Allah le Très-Haut, mentionne le nom de deux femmes comme exemples pour les croyants:
"Et Allah propose un exemple à ceux qui croient, la femme de Pharaon, quand elle dit: Mon Seigneur, construis-moi une maison auprès de Toi dans le paradis et délivre -moi du Pharaon et de ses actes" [Coran 66: 11]
Un exemple est la femme de Pharaon et l'autre exemple est la Vierge Marie, la mère d'Issa [Jésus] et la fille d'Imran[120] ... Quand Allah le Très-Haut veut présenter deux êtres humains comme exemples aux croyants, Il mentionne le nom de deux femmes et non celui de deux hommes ni celui d'un homme et d’une femme. Il y a des raisons derrière ce choix divin.[121]
La résistance aux calomniesLorsque le Saint Coran veut mentionner un exemple pour les croyants, il ne mentionne pas un homme mais une femme:
" Et Allah propose un exemple à ceux qui croient, la femme de Pharaon." [Coran 66: 11]
Dans ce verset Allah le Très-Haut, mentionne le nom de deux femmes comme modèles pour tous les fidèles et non pour les femmes exceptionnelles. C'est-à-dire, quand Allah le Très-Haut, cite des exemples de qualités humaines et de perfection spirituelle, Il ne fait pas référence aux prophètes, aux grandes figures ou à des hommes savants et religieux, mais à deux femmes dont l'une est la femme de Pharaon:
" Quand elle dit: Mon Seigneur, construis-moi une maison auprès de Toi dans le paradis". [Coran, 66: 11]
L'autre exemple est celui de la Vierge Marie, la mère d'Issa [Jésus] et fille d'Imran :
"Marie, la fille d'Imran". [Coran 66 :12]
La Vierge Marie était une jeune fille qui résista aux accusations et aux calomnies de ses contemporains et des gens de sa région. Elle présenta au monde le verbe de Dieu que le Très-Haut avait mis en son sein, et éclaira le monde sombre de son époque grâce à la lumière de ce nouveau-né. Ces deux femmes ont rempli le monde de lumière. Cela montre que quand Allah le Très-Haut, veut choisir deux êtres humains parmi toute l'humanité comme exemples, Il choisit deux femmes, et non pas deux hommes ou un homme et une femme. Il y a des secrets derrière ce choix.[122]
La pudeur et la vertu morale
Les exemples de la Vierge Marie et de l'épouse du Pharaon sont aussi en rapport avec la famille.…. C’est également le cas de la Vierge Marie "qui avait préservé sa vertu" [Coran 66: 12]. Cela montre qu'il y avait dans la société de la Vierge Marie, des dangers qui menaçaient la vertu des femmes et qu'elle a réussi à combattre. La Vierge Marie avait préservé sa vertu:
"Et Marie, la fille d'Imran qui avait préservé sa vertu et Nous soufflâmes en elle (dans son corps) de notre esprit" [Coran 66: 12]
Ce sont des valeurs humaines.[123]
Assiyah, la femme de Pharaon L’importance de ce modèle et exemple coranique pour les croyants
Dans le Saint Coran, la femme de Pharaon a été mentionnée comme un exemple de foi pour les hommes et les femmes de tous les temps.[124]
Allah le Très-Haut, mentionne deux femmes comme exemples de gens fidèles et exceptionnels et non de femmes exceptionnelles. C'est-à-dire, quand Allah le Très-Haut, veut citer des exemples de qualités humaines et de perfection spirituelle, Il ne fait pas référence aux prophètes, aux grandes figures ou à des hommes savants et religieux, mais à deux femmes, dont l'une est la femme de Pharaon.[125]
La mère et l'éducatrice du messager divin
Les exemples de femmes comme la Vierge Marie et l'épouse du Pharaon sont aussi en rapport avec la famille.…. L'importance de l'épouse de Pharaon vient du fait qu'elle a élevé le Prophète Moïse, a cru en lui et lui a apporté son soutien. Le Pharaon l'a d'ailleurs punie (pour son soutien à Moïse). La question concerne donc encore la famille car elle a réussi à élever quelqu'un comme le prophète Moïse (AS). Dans le Coran, la femme de Pharaon est présentée comme un exemple de foi pour les hommes et les femmes jusqu'à la fin des temps. Mais la femme de Pharaon qui avait placé sa foi en la prophétie de Moïse et l'avait suivi, quand elle fut torturée par le Pharaon, car selon les récits et les textes historiques, elle mourut sous la torture, fatiguée par la douleur physique, elle implora Dieu en disant:
"Ô mon Seigneur, construis-moi au paradis une maison dans Ta proximité. Et sauve-moi de Pharaon et de ses actes" [Coran 66:11]
En fait, elle priait pour sa mort et pour être sauvée de la malfaisance du Pharaon.[126]
Dieu mentionne également le nom de deux femmes comme exemples de mécréance.
"Allah cite comme exemple aux impies, la femme du prophète Noé et celle du prophète Loth, elles étaient toutes les deux sous l’autorité de deux de nos adorateurs vertueux" [Coran 66 :10]
Ces deux femmes sont des symboles de mécréance. Allah le Très-Haut, mentionne donc le nom de deux femmes, comme exemples de mécréance et comme exemples de foi.
Quand Allah le Très-Haut, veut donner des exemples de mécréance et d'ignorance des dons divins, au lieu de Pharaon, Nemrod ou autre, Il présente deux femmes: l'épouse de Noé et celle de Loth. Les portes des bénédictions divines étaient ouvertes à ces deux femmes. Elles avaient à leur disposition toutes les possibilités pour leur évolution spirituelle. Elles étaient les épouses de deux grands prophètes, Noé et Loth, vivaient dans la maison de deux grands prophètes et avaient reçu toutes les preuves de la prophétie. Mais ces deux femmes n'ont pas apprécié les bénédictions dont elles jouissaient à leur juste valeur et ont trahi leurs maris. Cela ne veut pas dire spécialement qu'elles étaient infidèles à leur mari, il s'agissait une trahison intellectuelle et d'une déviation idéologiques.[127]
La trahison de leur mari
Concernant la femme de Noé et la femme de Loth, le Saint Coran dit:
"Elles étaient toutes deux sous l'autorité de deux de nos serviteurs vertueux, mais les ont trahis" [Coran 66: 10]
Ces deux femmes ont trahi leur mari qui était un prophète divin.[128]
Chaque être humain y compris les enfants des écoles, les mères occupées aux taches du foyer et les gens de différentes professions, doivent observer la piété, pour rester dans le droit chemin et atteindre les objectifs.[129]
Développer une relation étroite avec le Saint Coran
Il faut reconnaître que notre société s'était éloignée du Coran depuis de longues années. Nous avons tenté de réduire ce décalage et de réparer ce retard dans la République islamique. Les retards étaient très nombreux. Le Coran avant la Révolution, à l'époque des tyrans, n'était pas très présent dans la société….Nous avons l'intention de rattraper ce retard et dans ce but, beaucoup de travaux ont été faits dont nous observons les résultats. Mais ce n'est que le début du chemin. Il faut nous rapprocher du Coran. Les notions coraniques ne sont pas seulement des théories, elles doivent être appliquées dans la vie quotidienne. Or il y a parfois des gens qui ont une bonne connaissance du Coran mais sans effets dans leur vie ! C'est un fait auquel certaines participantes ont fait allusion, avant que je prenne la parole. Il faut que le Coran s'incarne dans notre vie. On interrogea un jour une des épouses du Prophète (AS) sur son comportement, elle répondit: « Sa conduite était le Coran même" (tiré du Fazael Al-Khamsah). Autrement dit, il appliquait les enseignements du Coran dans sa vie de façon parfaite. Cela doit aussi se réaliser dans notre société.[130]
Avancer dans le domaine spirituel, politique et social en préservant son identité et ses caractéristiques féminines
L'identité islamique consiste pour la femme, à protéger ses caractéristiques féminines naturelles, car les caractéristiques de chaque genre sont des valeurs, c'est-à-dire ses sentiments, ses émotions, son affectivité et son rayonnement, tout en développant les valeurs spirituelles de la science, de la piété, du rapprochement de Dieu et de la spiritualité, et celles du domaine social et politique, la résistance, la patience, l'engagement social et politique, la connaissance de son pays et de son avenir, des objectifs nationaux des pays musulmans, de l'ennemi, de ses complots et de ses tactiques, sans oublier la recherche constante de la justice et de la sérénité dans la famille.[131]
L’initiation spirituelle
Les femmes musulmanes doivent faire des efforts dans le domaine scientifique et dans le domaine de l'initiation spirituelle et morale. Elles doivent être à la tête des différents modèles de djihad et de combat. Elles doivent être indifférentes à la vie mondaine, aux futilités et au luxe. Elles doivent être si vertueuses et pures que les éventuels regards impurs soient détournés automatiquement.[132]
Le sens de l'honneur et le rejet de toute obligeance envers les hommes étrangers
L'arrogance est mauvaise sauf pour les femmes confrontées à des hommes qui ne sont pas leur mahrams [terme religieux désignant ceux avec qui le mariage est interdit]. Les femmes ne doivent être avenantes dans ce cas.
"Ne soyez pas complaisantes dans (votre) la parole" [Coran 33: 32]
Les femmes ne doivent pas parler de façon agréable aux hommes étrangers. Cette règle est là pour préserver la dignité et l'honneur des femmes. C'est ce que l'islam exige d'une femme musulmane et le modèle qu’il propose aux femmes.[133]
Refuser de devenir un objet sexuel et sauvegarder les limites de la culture islamique
Vous les femmes, vous êtes aujourd'hui les gardiennes des valeurs islamiques dans un contexte d’ignorance promu par le monde occidental. C’est vous qui êtes chargées de sauvegarder les limites de la culture islamique. Dans le cas de la science, de la culture et de la politique, les femmes doivent être éduquées de manière islamique. Elles doivent participer aux activités sociales, économiques, politiques et aux autres domaines similaires, et jouer un rôle de pionnières. Mais en ce qui concerne les questions sexuelles, elles ne doivent pas devenir un objet entre les mains de tel ou tel individu. C’est notre position à ce sujet.[134]
L'indifférence aux bijoux, au luxe et au piège de la mode tendu par les ennemis
De nos jours, être préoccupées par des bijoux est un défaut pour les femmes révolutionnaires iraniennes. Aujourd'hui, porter beaucoup de bijoux et d’ornements, et un intérêt démesuré pour les produits cosmétiques, la mode et les vêtements, sont une honte pour les femmes révolutionnaires iraniennes. La valeur de celles qui sont à la recherche de telles choses est très basse. Les ornements n’augmentent en rien la valeur d'une femme, bien au contraire, c’est l’indifférence aux bijoux et à l'or qui valorise une femme. La mode ne donne pas de valeur à une femme. Ce qui augmente la valeur d'une femme est l’indifférence à la mode qui est un piège des ennemis, tendu à nos femmes.[135]
Nous reconnaissons aux femmes une réelle valeur humaine. Nous ne faisons pas de discrimination entre les hommes et les femmes. Nous croyons que les hommes et les femmes sont égaux dans le sens où ils sont tous deux, des êtres humains. Les hommes et les femmes sont tous deux libres d'atteindre la perfection. Plus ils font des efforts, plus ils se rapprochent de Dieu, et plus ils approchent de la perfection. De même, les hommes et les femmes sont libres de s'engager dans le domaine scientifique et politique.[136]
Le but de la création de chaque être humain est le but de la création de l'humanité, à savoir la perfection humaine et l'accès aux vertus humaines. Et à cet égard, il n'y a pas de différence entre les hommes et les femmes. Fatemeh Zahra (AS) en est le meilleur exemple et à un niveau inférieur, les autres grandes femmes de l'Histoire.[137]
Fatemeh Zahra (AS) est à l'apogée de l'humanité. Personne ne se trouve à un rang plus élevé que le sien et nous voyons que Sa Sainteté, en tant que femme musulmane, a trouvé l'occasion et le pouvoir d’atteindre la plus haute position. Par conséquent, il n'y a pas de différence entre les hommes et les femmes. C'est peut-être pour cette raison qu'Allah le Très-Haut, mentionne le nom de deux femmes pour les bons et les mauvais exemples d'êtres humains, dans le Saint Coran.[138]
L'égalité dans les possibilités d'accéder aux hauts niveaux spirituels et humains
En islam les possibilités pour atteindre ces niveaux spirituels et humains, ont été réparties de manière égale entre les hommes et les femmes. Les hommes et les femmes sont égaux à cet égard. Quiconque fait des efforts pour l'amour de Dieu qu'il s'agisse d'hommes ou de femmes,
"Nous allons très certainement lui faire vivre une vie heureuse" [Coran 16: 97][139]
J'exhorte nos jeunes filles instruites et nos dames conscientes et vigilantes, à porter une attention particulière au point que je vais souligner. Afin de mettre en évidence le point de vue de l'Islam au sujet des femmes, nous pouvons le considérer sous trois angles différents. L'un concerne les femmes comme êtres humains, qui avancent sur le chemin de la perfection spirituelle. Dans cette perspective, il n'y a aucune différence entre les hommes et les femmes. Il y a eu de grandes femmes dans l'Histoire comme il y a eu de grands hommes.[140]
Dans l'Islam, trois domaines d'activités ont été présentés pour les femmes. Le premier est celui de la croissance spirituelle et morale. Il n'y a aucune différence entre les hommes et les femmes dans ce domaine. Les hommes et les femmes peuvent tous deux, atteindre les plus hauts degrés spirituels. Les hommes peuvent envisager le niveau d’Ali ibn Abi Talib (AS) et les femmes, le niveau de Fatemeh Zahra (AS). Par conséquent, dans le domaine de la croissance spirituelle et morale, il n'y a pas de différence entre les hommes et les femmes qui peuvent atteindre des niveaux différents de spiritualité et de proximité divine. Le Saint Coran dit à ce sujet:
« Certes, Les Musulmans et Musulmanes, croyants et croyantes, obéissants et obéissantes, loyaux et loyales, endurants et endurantes, craignants et craignantes, donneurs et donneuses d'aumônes, jeûnants et jeûnantes, gardiens de leur chasteté et gardiennes, invocateurs continus de Dieu et invocatrices: Dieu a préparé pour eux un pardon et une énorme récompense.» [Coran 33: 35]
Il s'agit du premier domaine dans lequel il n'y a pas de différence entre hommes et femmes.[141]
L'islam est pour la perfection humaine. En islam, il n'y a pas de différence entre les hommes et les femmes. Le genre n'a pas d'importance en Islam, la seule chose qui importe, est la perfection humaine. Parfois, l'islam se réfère aux hommes et d'autres fois, aux femmes. Parfois, il fait l'éloge des femmes et d'autres fois, il loue les hommes parce que les hommes et les femmes sont deux parties inséparables et complémentaires de l'humanité. En ce qui concerne l'aspect humain et divin, il n'y a pas de différence entre les hommes et les femmes.[142]
L'égalité en termes de droits
Nous savons qu'à certaines périodes de l’Histoire, les hommes considéraient les femmes comme des êtres humains de second degré, alors que l’être humain de second degré n’existe pas. Les hommes et les femmes sont semblables et jouissent de droits égaux dans la vie. Dans les cas où Allah le Très-Haut, a établi une distinction entre les hommes et les femmes, c'est pour des raisons précises et sans que ce soit à l'avantage des hommes et au détriment des femmes.
"Les hommes ont autorité sur les femmes" [Coran 4: 34]
Ce verset signifie que les hommes sont chargés des affaires relatives à la famille et doivent subvenir aux besoins de la famille. La richesse des femmes leur appartient à elle seule. L’homme et la femme doivent vivre comme deux amis et deux partenaires dans la vie. [143]
L'équilibre est important en islam, c'est-à-dire l'observation de la justice entre les êtres humains, en particulier entre les hommes et les femmes. Le point important pour l'islam est l'égalité des droits. Toutefois, étant donné les différences naturelles entre hommes et femmes, dans certains cas, les règles sont différentes pour les hommes et pour les femmes. Par conséquent, c'est l'islam qui présente les vérités les plus nombreuses et les plus variées sur la nature humaine.[144]
L'égalité dans la poursuite des idéaux
Les valeurs en islam et le goût pour la perfection sont des vérités indiscutables, et les femmes doivent avancer dans cette direction comme les hommes et comme toute la création. [145]
L'égalité sur le plan scientifique et social, et dans la gestion du monde
Nous croyons que dans toute communauté humaine saine, les femmes peuvent et doivent avoir la possibilité de participer au travail scientifique et aux affaires sociales, au développement et à la gestion des affaires. Il n'y a pas de différence entre hommes et femmes à cet égard.[146]
L'égalité dans la gestion des affaires et les progrès de la communauté islamique
La responsabilité du progrès de la communauté islamique et de la gestion de ses affaires appartient à tous, hommes et femmes, qui doivent faire leur part de travail en fonction de leurs capacités. [147]
L'égalité en termes de foi, de patience, de fermeté et de défense de son honneur
Selon le verset 35 de la sourate Al Ahzab, il n'y a pas de différence entre les hommes et les femmes qui sont égaux en islam au niveau de la foi, de l'obéissance, de l'humilité devant Dieu, de la sincérité, du jeûne, de la patience, de la fermeté, de la défense de leur dignité et de l’accomplissement des cultes divins. [148]
La femme grâce aux qualités spéciales que Dieu lui a attribuées, munie d'une foi profonde et de moralité, peut jouer dans la société, un rôle qu'aucun homme n'est capable de remplir. Cette montagne de dévotion, d'amour, de bonté et d'attention, grâce à sa patience et ses sentiments humains, peut répondre aux besoins de ceux qui demandent secours. Les hommes grandissent dans leurs bras. Sans la femme et ses caractéristiques, l'Humanité n'aurait aucun sens. C'est ce qui fait la valeur et le statut de la femme, et que ne peut comprendre la mentalité occidentale matérialiste qui n'a pas eu accès à ces enseignements et pour qui la femme est un jouet maquillé et indécent, aux mains des hommes, qui ne pourront jamais comprendre la vérité de l'identité féminine présentée dans la pensée et l’optique de l’Islam.[149]
Des femmes préoccupées par le luxe, les loisirs et les plaisirs éphémères, et des sentiments sans fondement, ne peuvent suivre la voie d'Hazrate Zahra (AS) et d'Hazrate Zeynab (AS). Elles doivent briser ces chaînes afin de pouvoir suivre cette voie. Les femmes iraniennes ont réussi à le faire pendant la Révolution et la Défense sacrée, et doivent continuer de la même manière à toutes les étapes de la Révolution.[150]
Le manque respect du Hijab en dehors du milieu familial
Dans la pensée islamique, il y a des limites à respecter entre hommes et femmes. Cela ne signifie pas que les femmes vivent dans un monde différent de celui des hommes. Non, les femmes vivent et travaillent dans le même milieu que les hommes. Ils agissent partout les uns avec les autres, pour résoudre les problèmes sociaux. Ils coopèrent en cas de guerre. Ils gèrent ensemble les affaires de la famille. Ils élèvent les enfants. Toutefois, cette limite doit absolument être observée hors du milieu familial. C'est un point important dans le modèle islamique. Si ce point est ignoré, la décadence qui a frappé l'Occident affectera également les sociétés islamiques. Si ce point est ignoré, les femmes resteront en arrière dans le mouvement pour l'application des valeurs islamiques que nous connaissons en Iran.[151]
La décadence morale et l'éloignement de la véritable nature humaine
Pensez-vous qu'une femme très instruite qui ne respecte pas les règles morales dans ses relations humaines et ses relations avec les hommes, ait beaucoup de valeur ? Bien entendu une femme instruite souffrira moins à ce niveau car un des problèmes du manque d'instruction est qu’il traîne les femmes dans cette décadence sans limites, plus que les hommes. Quelle est la valeur d'une femme même très instruite, qui ne connait pas sa valeur humaine, comme les hommes d'ailleurs ? Les hommes et les femmes doivent acquérir des connaissances qui se reflètent dans leur nature humaine. Il est nécessaire tant pour les hommes que pour les femmes, de développer leur nature humaine. C'est une question de valeur.[152]
Du point de vue islamique, il n'est pas bon pour les hommes et les femmes de vivre seuls comme des organes coupés du corps de l'humanité. En Islam, ce sont les familles qui constituent les sociétés humaines et non les individus.[153]
La permanence de la famille et la transmission des héritages culturels et des traditions
Dans l’Islam et la culture islamique, la famille est une unité solide. Les grand-mères, les grands-mères et les parents voient leurs enfants et leurs petits-enfants, et transmettent les traditions. Chaque génération transmet cet héritage à la génération suivante et évite ainsi que les enfants vivent sans passé, sans racines et sans affection.[154]
La famille: Un environnement de sécurité et de confiance pour la sauvegarde et le développement de ses membres
La famille est un lieu de sécurité et de confiance où les enfants et les parents peuvent protéger et prendre soin de leur âme et développer leur esprit. Lorsque la famille s’affaiblit, les nouvelles générations restent sans protection.[155]
Les êtres humains ont été créés pour être éduqués et guidés vers la transcendance et la perfection. Cela n'est pas possible sans un environnement sécurisé et sans complexe, où les êtres humains prennent connaissance de leur potentiel et où la connaissance est transmise de génération en génération, un environnement où dès leur enfance, les êtres humains reçoivent une éducation appropriée, naturelle et constante de la part de deux éducateurs plus soucieux que quiconque de leur avenir, à savoir leurs parents.[156]
La famille: un environnement pour la vie et un lieu de repos pour la poursuite des activités quotidiennesChaque être humain, homme et femme, est confronté chaque jour, à des problèmes ou divers événements. Ces problèmes et ces événements sont parfois fatigants, épuisants et à l'origine de stress. Le milieu familial, cet environnement sûr et pacifique, est le lieu où les gens retrouvent une nouvelle énergie pour le lendemain. La famille est très importante pour la régulation de la vie humaine. Bien entendu, il faut que les affaires de la famille soient gérées sainement et de façon raisonnable.[157]
La possibilité de se marier et de trouver un foyer familial rassurant est une des possibilités importantes de la vie, à la fois pour les hommes et pour les femmes. Le mariage est un moyen pour trouver le calme et la paix spirituelle, et une motivation pour les activités quotidiennes. Il est l'occasion de trouver un être proche et un compagnon dans la vie, qui est absolument nécessaire pour les êtres humains.[158]
Dans la famille, les hommes et les femmes peuvent en tant qu’épouse et mari, retrouver les forces nécessaires pour continuer leur parcours. Comme vous le savez, la vie est un combat et une bataille continuelle contre les événements naturels, les obstacles sociaux et nous-mêmes. Un être humain est constamment en combat. Cette bataille doit être livrée de manière appropriée et logique, et s'orienter dans la bonne direction. Elle exige des comportements et des outils appropriés. Parfois, il est nécessaire de se reposer au cours de cette bataille. La vie est un voyage et une bataille, et la famille est un lieu de repos et de calme.[159]
L'environnement familial: un endroit de tranquillité, de paix et d'évolution morale
Du point de vue islamique, la famille est un lieu dans lequel deux êtres humains peuvent parvenir à la paix psychologique, vivre dans un amour mutuel et évoluer l'un grâce à l'autre. Cela montre combien d'importance l’Islam attache à la famille.[160]
A plusieurs endroits, le Coran décrit le mariage comme une source de paix et de sérénité pour l'homme et la femme.[161]
Utiliser l'instinct sexuel pour la constitution d'une famille
L'art de toutes les religions en particulier l’Islam, est d'avoir pu canaliser l'instinct sexuel et le besoin instinctif d'un partenaire de sexe opposé dans la vie, qui est différent de l'instinct sexuel et plus général, et d'avoir canalisé ces instincts pour la constitution de la famille. Les religions ont utilisé l'instinct sexuel et le besoin instinctif d'un partenaire du sexe opposé pour former et maintenir l'unité familiale. Il y a des gens qui n'ont pas de besoins sexuels à un certain âge mais ressentent le besoin d'avoir un partenaire de sexe opposé dans la vie. A ce propos, il n'y a aucune différence entre les hommes et les femmes. L'union leur apporte la paix et toutes les religions, en particulier l’Islam, ont utilisé ce besoin instinctif pour la constitution de la famille.[162]
Les limites entre hommes et femmes dans la société pour la préservation de la famille
Il existe un point essentiel sur lequel l’Islam a insisté qui est que les hommes plus durs et plus forts dans la confrontation aux problèmes et plus forts physiquement, ont monopolisé les postes importants et les responsabilités dans la société, et ont ainsi accumulé des pouvoirs dont ils ont abusé au détriment des intérêts des femmes. Quel sultan, homme riche, seigneur, officier de la cour, doté d'un pouvoir, d'un poste et d'argent n'a pas abusé des femmes d'une manière ou d'une autre, ou violé leurs droits ? L’Islam insiste sur la nécessité d'une limite entre les hommes et les femmes dans la société. D'un point de vue islamique, personne n'a le droit de franchir cette limite car la famille est extrêmement importante en Islam. La relation entre les hommes et les femmes dans le milieu familial, doit être différente de celle qu'ils entretiennent dans les milieux sociaux. Le viol des règles que l’Islam a fixé pour les relations entre hommes et femmes, entrainera la destruction de la famille et l'oppression des femmes et parfois des hommes dans le milieu familial. L'interdiction des relations libres entre hommes et femmes, permet que la vie continue de façon heureuse et de manière appropriée et logique. L’Islam est strict en ce qui concerne la famille. L’Islam est strict sur les frontières qu'il a définies entre hommes et femmes, et ne permet pas aux hommes ou aux femmes de les transgresser. Cela est exactement le contraire de ce que les gens immoraux ont fait et exigé.[163]
Les mariages tardifs et l'éclatement précoce de la famille
Les fondements de la famille ont disparu dans le monde occidental. Les familles se forment très tard et se détruise très vite. La corruption et la décadence morale sont en augmentation. Si cette situation dure, les sociétés occidentales seront confrontées à de graves problèmes dans l'avenir. Bien entendu, de telles maladies et problèmes n'apparaissent pas en cinq ou dix ans, mais au fil du temps. Après plusieurs années, des sociétés sont anéanties et leurs biens scientifiques, intellectuels et matériels, détruits. C'est ce qui attend la plupart des pays occidentaux.[164]
L’ébranlement des fondements de la famille
Ils ont conduit la femme à la corruption sans aucune réforme de son statut dans la famille. Dans la presse américaine et européenne, les crimes et les viols sont choses courantes. La culture occidentale a banalisé le vice et la pornographie, et affaibli l'institution familiale au point que l'infidélité de l'époux ou de l'épouse n'a plus aucune importante. Est-ce une bonne chose ? N'est-ce pas une trahison envers les femmes ? Or les voilà (les pays occidentaux) qui se présentent avec une telle culture comme des créanciers, alors que c'est eux qui doivent répondre au monde ![165]
La sauvegarde des principes et des éléments essentiels d'une culture et d'une civilisation, et leur transmission aux générations suivantes
C'est la famille qui protège et transmet aux générations suivantes les principes et les éléments essentiels d'une culture et d'une civilisation.[166]
Préserver la santé de la société
La formation d'une famille est une des principales raisons du mariage. La raison est qu'une société qui bénéficie de familles saines et équilibrées, sera en bonne santé et capable de transmettre son héritage culturel de manière appropriée. Dans une telle société, les enfants sont élevés de la meilleure façon possible. C'est pour cette raison que les pays et les sociétés où les bases de la famille sont ébranlées, sont généralement confrontés à des problèmes culturels et éthiques.[167]
Le respect des principes moraux, de la fidélité, de la confiance, de la modération, et de l'honnêteté dans la famille
Chers jeunes ! Je vous félicite du fond du cœur à l'occasion de votre mariage. Le mariage est un lien qui relie les cœurs, les corps et les destins. Je vous conseille de vous aimer, de rester fidèles l'un à l'autre et de vous considérer comme des partenaires dans la vie et le destin de l'autre. Méfiez-vous des dangers qui menacent votre couple et ignorez les petits problèmes insignifiants. Que Dieu vous accorde le bonheur et la perfection spirituelle. Que Dieu réchauffe et illumine votre vie par l'intermédiaire des enfants sains et justes, qu'Il vous donnera.[168]
L'amour renforce la famille, améliore la vie et facilite les choses difficiles. Si l'on suit le chemin de Dieu avec amour, tout deviendra facile et les problèmes seront facilement résolus. L'amour n'est pas une chose qu'on puisse prescrire, au contraire, c'est une affaire personnelle. Vous pouvez agir de sorte que de jour en jour, votre mari ou votre femme, vous aime davantage. Comment ? En respectant les principes moraux, en vous comportant de manière appropriée, en étant affectueux et en restant fidèle.[169]
Le sentiment que son mari ou sa femme aime quelqu'un d'autre, n'est pas sincère, est hypocrite et qu'il n'y a pas d'affection entre nous, affaiblit l'amour.[170]
Il faut préserver cet amour en gagnant la confiance de l'autre, une fois cette confiance établie, l'amour apparait et se renforce.[171]
La confiance n'est pas un contrat selon lequel les gens acceptent de se fier les uns aux autres. La confiance ne fonctionne pas de cette manière. La confiance doit être acquise par le biais de nos bonnes actions, dans le respect des principes éthiques et sociaux, des limites et des prescriptions de la charia.[172]
L'amour de l'autre est un don qu'Allah le Tout-Puissant, a mis dans votre cœur. C'est une grâce que Dieu accorde aux garçons et aux filles au début de leur vie conjugale. C'est ainsi que les jeunes couples commencent à s'aimer et il est nécessaire de préserver cet amour. L’amour de votre mari ou de votre femme dépend de vous. Si vous voulez que votre mari ou votre femme continue à vous aimer, vous devez avoir un comportement qui suscite cet amour. Ce que vous devez faire afin de montrer votre amour, est évident. Vous devez lui rester fidèle, lui donner un sentiment de sécurité, montrer votre sincérité, ne pas trop attendre de votre mari ou de votre femme, vous entraider et exprimer votre amour. Ce sont des attitudes qui suscitent l'amour. Les maris et les épouses ont cette responsabilité les uns envers les autres. La vie conjugale exige une coopération et de l'affection, et il est nécessaire d'éviter des demandes et des critiques excessives.[173]
Si une femme veut que son mari l'aime, elle doit faire des efforts. Si un homme veut que sa femme l'aime, il doit aussi faire des efforts. Gagner le cœur de quelqu'un exige des efforts. La confiance est la base de l'amour. Si la confiance disparait dans un couple, l'amour qui existe entre eux, disparaîtra progressivement. Il est nécessaire de se faire confiance.[174]
Plus que les réalités de la vie, les désirs et des sentiments ont une influence. Ces désirs et ces sentiments ne jouent pas un rôle secondaire dans la vie, au contraire, leur rôle est un rôle de premier plan, qui peut cimenter le grand monument de la vie conjugale. Comment peut-on y arriver ? Le mari et la femme doivent connaître chacun la place qui lui revient. Ils doivent avoir de l'amour et de l’affection pour l'autre, et préserver ces sentiments parce que l'amour peut disparaître comme toute autre chose. Ils doivent protéger leur amour et ne pas le laisser s'affaiblir.[175]
Les maris et les épouses jouent le rôle le plus important dans le renforcement de la famille. Par le pardon, la coopération, la gentillesse, la bonne conduite et l'amour qui est le facteur le plus important, les couples peuvent renforcer ce monument et cette coexistence harmonieuse.[176]
Au cas où, à Dieu ne plaise, une rancune apparaitrait au sein du couple, il faut la faire disparaitre par la force de l'amour. Le mari et la femme ne doivent pas agrandir les choses insignifiantes. Ils ne doivent pas discuter constamment au sujet de choses insignifiantes. Ces choses-là ne doivent avoir aucune place dans leurs relations.[177]
La fidélité est très importante. Si une femme sent que son mari lui est fidèle et que le mari sent aussi que sa femme lui est fidèle, cela augmente l’amour et l’amitié qui existent entre eux. Dans l'amour, la famille se renforce et devient un monument solide et ferme qui survivra de nombreuses années.[178]
L'amour ne survivra que si le mari et l’épouse respectent chacun les droits de l’autre. Le mari et l’épouse qui sont des partenaires dans la vie et coopèrent pour construire une vie commune, doivent renforcer leur image dans le cœur et l’esprit de l'autre. Ils doivent avoir une influence spirituelle sur l'autre et créer un lien cordial entre eux. Les droits islamiques ont été prévus à cet effet.[179]
Le mari et la femme doivent faire preuve d’affection l’un envers l’autre. C’est tout. Évitez ce qui porte atteinte à l'amour. Evitez ce qui fâche votre mari ou votre femme. Découvrez les choses auxquelles votre mari ou votre femme est sensible et essayez de les éviter. Certaines personnes ignorent ce point. Par exemple, imaginez qu'une femme n'aime pas une habitude de son mari qui est indifférent aux sentiments de sa femme et poursuit cette fâcheuse habitude. Cela est mauvais. C'est la même chose pour les femmes. Il y a des femmes qui préfèrent faire des achats ou aller dans certains endroits, au confort et au bien-être de leur mari. Pourquoi agir ainsi ? Vous êtes les acteurs principaux et le reste du monde est secondaire. Essayez de vous occuper de votre partenaire et d’être gentil l’un envers l’autre.[180]
Si un mari ou une femme ne prête pas attention aux sentiments de son ou de sa partenaire dans la vie, cela tuera progressivement l'amour dans son cœur et l’autre agira de la même façon car la haine est contagieuse. C'est une réalité. Vous ne devez pas permettre que de telles choses arrivent. Vous devez tous les deux, faire des efforts à cet égard. C'est le fondement de la vie conjugale.[181]
La compréhension mutuelle entre mari et femme et la nécessité d'éviter les conflits
Le mariage est à priori, basé sur des efforts du jeune couple pour s'entendre. Ils ont besoin de se comprendre et cette entente et cette compréhension ont une signification très profonde. Mon conseil est que les garçons et les filles essayent de s'entendre au mieux. L’entente est la base de la vie conjugale.[182]
Dans le passé, on disait que les filles devraient faire preuve de souplesse comme si les garçons étaient exemptés de cette responsabilité. Ce n'est pas ce que dit l’Islam. L’Islam dit que tous les deux, homme et femme, doivent s'entendre et se comprendre mutuellement.[183]
Vous devez essayer de vous entendre dans votre vie conjugale, en particulier pendant les premières années, les quatre ou cinq premières années. Il ne faut pas que si l’une des parties se comporte de manière désagréable, l'autre se comporte de la même façon. Vous devez tous les deux, essayer de vous entendre mutuellement et si vous vous rendez compte que votre partenaire est déraisonnable, vous devez faire preuve de souplesse. La vie conjugale est l’un des domaines dans lequel les concessions sont considérées comme des bonnes actions.[184]
Essayer de s'adapter à son mari ou à sa femme dans le milieu familial, est un devoir religieux obligatoire. Il est mauvais, à la fois pour le mari et pour la femme, de vouloir avoir le dernier mot sur tout. Il est faux de forcer son mari ou sa femme à accepter ce que nous apprécions et ce qui est dans notre propre intérêt. Ce n'est pas la façon dont un couple doit agir. Les époux doivent s'entendre. Si vous voyez que vous ne pouvez atteindre votre but qu'en reculant un peu, faites des concessions.[185]
Quel est le sens de l'entente ? Veut-elle dire que la femme ou le mari doit attendre que l'autre côté agisse de la manière qui lui paraît idéale, pour essayer de s'entendre avec lui ? Veut-elle dire qu'il faille rejeter son mari ou sa femme s'il y a quelques défauts ci et là ? Non, si l'entente signifie cela, elle viendrait naturellement et ne nécessiterait pas votre libre arbitre. Quand nous parlons d'entente, cela signifie que vous devez essayer de vous entendre dans n'importe quelle situation. Il est naturel qu'un couple ait des problèmes dans la vie conjugale. Après tout, les jeunes mariés n'ont pas eu le temps de se connaître. Il se peut qu'ils aient des origines culturelles différentes, différentes habitudes et qu'ils remarquent au début certaines incompatibilités, bien entendu pas dans les premiers mois de la vie conjugale où ils sont inconscients. Mais après un certain temps, ils peuvent sentir certaines incompatibilités. Est-ce qu'il faut que vous vous découragiez tout de suite et disiez qu'il ou elle n'est pas la bonne personne ? Non, vous devez essayer de vous adapter. Si le problème avec votre mari ou votre femme peut être éliminé, essayez de l'éliminer. Mais si vous voyez qu'il n'y a rien faire, vous devez vous y adapter.[186]
Le mari et la femme doivent essayer de se comprendre. C’est une expression européenne mais c'est une bonne interprétation.... C'est-à-dire que chacun d'entre eux doit essayer de comprendre les problèmes et les demandes de l'autre. C’est ce que nous appelons la compréhension mutuelle. Cette compréhension et cette entente mutuelle sont nécessaires dans la vie conjugale et renforcent l'amour.[187]
Essayez d'éviter tout ce qui provoque des conflits et des tensions inutiles au sein du milieu familial. Le mari et la femme doivent tous les deux, fonder leur relation sur l'adaptabilité, la coexistence et la coopération. Toute bonté qui existe dans la famille appartient à la femme et au mari ainsi qu’à leurs enfants. Au cas où, à Dieu ne plaise, il y aurait de la haine, de la méfiance et un manque d’affection dans le milieu familial, le mari et la femme en souffriraient tous les deux.[188]
Si vous vous rendez compte que votre mari ou votre femme a un défaut, sachez qu'aucun être humain n’est sans défaut et que vous devez supporter ces défauts parce qu'il ou elle également supporte vos défauts. Les gens ne sont pas conscients de leurs défauts. Ce sont les autres qui peuvent les voir. Par conséquent, fondez votre vie sur l'adaptabilité. Si le défaut peut être éliminé, éliminez-le. Mais si vous voyez qu'il n'y a rien à faire, essayez de l’accepter et de vous y adapter.[189]
Le respect de l'autre et le rejet de l'oppression, des insultes et de la force
Le mari et la femme doivent se respecter mutuellement et bien entendu de façon sincère. Ils doivent avoir un véritable respect l’un pour l'autre.[190]
Le respect mutuel ne veut pas dire par exemple que le mari et l’épouse se parlent de façon officielle, non, ils doivent faire preuve d’un véritable respect l’un pour l'autre. Traitez-vous mutuellement avec un respect qui vient du fond du cœur. Ceci est important pour la gestion de votre vie. Le mari et l’épouse ne doivent jamais s’insulter ou s’humilier.[191]
La femme ne doit pas imposer ses volontés à son mari, et le mari ne doit pas imposer les siennes à sa femme ni trop attendre d'elle. Afin de préserver la famille, ils doivent être proches l’un de l’autre comme deux amis et deux partenaires.[192]
Quoi qu’il en soit, l'oppression, l'injustice et l'insulte sont toujours des attitudes erronées. Même si vous êtes l'homme le plus haut du monde et que votre femme est inférieure à vous en termes d'éducation, de connaissances ou d'antécédents familiaux, vous n'avez pas le droit de l’opprimer ou de l’humilier. Elle est votre femme et vous n'avez pas le droit de l'insulter. Bien entendu, ces problèmes ne nous concernent pas particulièrement. Ces Européens soi-disant bien élevés, oppriment, dans certains cas beaucoup plus les femmes que dans nos sociétés. Même si un mari est supérieur à sa femme, il n'a pas le droit de l'opprimer. Il en est de même pour les femmes. Parfois, la femme est une femme instruite et son mari est un simple ouvrier. Elle n’a pas non plus le droit de l'humilier. Elle doit s'appuyer sur son mari comme les autres femmes, lui fournir un soutien psychologique et compter sur lui. C'est le cas d'une famille saine. Si vous avez formé votre famille de cette façon, vous devez savoir que vous avez constitué la base essentielle de votre bonheur.[193]
La paix et de la sécurité dans le milieu familial
La vie est un champ de bataille où les êtres humains sont constamment exposés à différentes tensions. Si les gens parviennent à créer dans la famille, un sentiment de paix et de sécurité, ils auront une vie heureuse. Si les gens parviennent à créer ce sentiment de paix et de sécurité dans la famille, les couples et leurs enfants ne souffriront pas de complexes et auront une vie heureuse. Un tel environnement familial prépare le terrain au bonheur à la fois pour les parents et pour leurs enfants.[194]
L'environnement familial doit être rempli de paix. Il doit être un foyer de paix et de stabilité. L'amour entre mari et femme contribue à créer ce sentiment de paix au sein de la famille. Cette paix et cette stabilité dans le milieu familial, ne signifie pas la résistance au changement parce que le changement est une bonne chose mais un refuge en cas de trouble. Parfois, les gens sont exposés à des problèmes. Un mari ou une épouse peut fournir un sentiment de paix et d'apaisement à condition que le milieu familial ne soit pas agité.[195]
L'aide psychologique, spirituelle et intellectuelle
L'aide n'est pas limitée à laver la vaisselle et d'autres choses semblables. Bien entendu, cela ne veut pas dire que l'aide aux tâches ménagères n’est pas une aide, ce dont nous parlons est plutôt l'aide spirituelle et un soutien moral. Le mari et la femme doivent s'entraider sur le chemin de l’Islam, s’appeler mutuellement à la piété, à la patience, à la modestie et à un style de vie simple. Ils doivent coopérer afin de pouvoir passer leur vie ensemble de la meilleure façon possible.[196]
Parfois, l'aide ne signifie pas le partage des charges domestiques mais une aide spirituelle. Normalement les hommes sont confrontés à plus de difficultés dans la société. Les femmes peuvent les encourager et leur renforcer le moral. Les femmes peuvent encourager leur mari chaque fois qu’il est fatigué, par un simple sourire. Si la femme a elle-aussi, un emploi en dehors du milieu familial, il faut la soutenir et lui donner du courage.[197]
Calmer les peines et les chagrins de son mari ou de sa femme est la meilleure aide que l'on peut fournir. Si l'un des partenaires a des problèmes, est triste ou est confronté à des doutes, l'autre doit se précipiter pour l'aider ou lui fournir des conseils et un soutien affectif, rectifier ses erreurs, et s'il est sur le point de faire une erreur, l'en préserver.[198]
Ce que j’entends par soutien est un soutien moral qui consiste à comprendre la situation de son mari, à lui éviter les pressions morales et un découragement qui pourraient le mener à des décisions erronées. Une femme doit encourager son mari à résister dans la vie. Si le mari est conduit à ignorer certains problèmes de la famille à cause de son travail, la femme ne doit pas le lui rappeler. Ces comportements sont importants. Ce sont les fonctions que doivent assumer une femme. De même, le mari doit essayer de comprendre la situation de sa femme, ses émotions, son état d’âme et ses sentiments.[199]
Lorsque deux personnes se marient, elles doivent partager certaines responsabilités qui sont nécessaires à la gestion de la famille. Le mari et la femme doivent coopérer et se partager les responsabilités. La meilleure façon est de s'entendre sur un système de division du travail. Parfois, les couples ne sont pas d'accord sur un système de division du travail, mais il vaut mieux qu’ils se mettent d'accord. Le mari doit accepter certaines responsabilités et la femme de sa part, accepter d'autres responsabilités, comme c'est le cas dans tout type de coopération et de travail d'équipe.[200]
Un mari doit essayer de comprendre les conditions de sa femme et ses sentiments. Il doit prêter attention à son état psychologique. Il ne doit pas croire qu'il a un pouvoir absolu à la maison. Le mari et la femme sont des partenaires dans la vie et des amis, et ont tous deux des capacités morales et intellectuelles. Les maris doivent aider les femmes à compenser le retard qui leur a été imposé. Bien entendu par retard, je ne parle pas des questions qui sont mises en avant dans notre société et qui sont une imitation d'autres cultures. Je veux parler de la connaissance, de la compréhension et de l'éducation. Il faut aider les femmes à développer leur esprit, leur pensée et leur réflexion. Les maris doivent aider leurs épouses dans ces domaines le plus possible. Si sa femme veut faire quelque chose ou se livrer à une activité sociale, il ne doit pas l’en empêcher tant que cette activité ne nuit pas à la vie familiale.[201]
Prêter attention à son apparence pour l'amour de son mari ou de sa femme
La question de la beauté a été mise en évidence dans l’Islam. Nous avons entendu à maintes reprises que «Dieu est beau et aime la beauté". Il y a beaucoup de récits dans nos livres de hadiths, sur la nécessité de prendre soin de son apparence. Le livre "Nikah" explique en détail, que les hommes et les femmes doivent prendre soin de leur apparence. Certains pensent que les hommes doivent se raser la tête. Non, la charia recommande aux jeunes musulmans d'avoir les cheveux assez longs. Il y a une narration qui dit: "Avoir de beaux cheveux est une bénédiction divine qu'il vous faut apprécier". Selon une autre narration, quand le Saint Prophète (SAWA) voulait rendre visite à ses amis, il se regardait dans un bol d'eau [utilisé alors comme miroir] pour voir si son apparence était correcte.[202]
La question du hijab, le rejet des regards malsains et des relations nuisibles
La question de mahram (personne avec qui le mariage n'est pas autorisé) et de non-mahram (personne avec qui le mariage est autorisé), du hijab, du contrôle des regards, du rejet des regards malsains et des relations nuisibles et d'autres règles soulignées dans l’Islam, est ignorée dans certains pays et régions non-islamiques. Bien que cela crée certaines restrictions pour les hommes et les femmes, la sainte Charia a prescrit ces règles afin de préserver et de consolider la structure importante de la famille. Il y a de grandes leçons à tirer de ces questions.[203]
Les questions de mahram et de non-mahram, de la nécessité d'une distance entre les hommes et les femmes, et d’autres sujets semblables discutés dans l’Islam, ne doit pas être interprétée comme une attitude réactionnaire. Ces questions figurent parmi les questions les plus subtiles de l'humanité. La sauvegarde de la famille est une des raisons les plus importantes de ces limitations. Quand le mari et la femme sont fidèles l’un à l’autre, ils ne ressentiront pas de jalousie, ce qui est très important.[204]
Fondamentalement, les relations libres et illimitées entre homme et femme, sont un poison mortel pour la famille car c'est l'amour qui maintient une famille vivante. L’amour est le fondement de la famille. Si cet amour, l'amour pour la beauté et le sexe opposé, est assuré dans une centaine d'autres endroits, la famille perdra sa force et ses bases seront détruites comme c'est malheureusement le cas aujourd'hui, dans les pays occidentaux et en particulier dans les pays d'Europe du Nord et aux Etats-Unis.[205]
Les restrictions que l’Islam a prescrites concernant le hijab et les relations entre homme et femme, sont parfois interprétées par certaines personnes à l'esprit étroit, comme des règles superficielles. Non, ces règles et ces restrictions sont profondes. Le but de ces restrictions est de protéger les cœurs et de renforcer la famille. Le fait qu’une personne est mahram et qu’une autre est non-mahram, l’interdiction de fréquenter certaines personnes, de parler à des personnes particulières, de leur serrer la main, de rire en leur présence, d'être avenante ou de se maquiller devant les non-mahrams, sont les recommandations de l’Islam, de la religion et de la jurisprudence. Leur but est de protéger votre famille et de vous protéger des catastrophes. Si ces règles sont respectées, les époux auront le sentiment d'exister l'un pour l'autre. La femme ne considérera pas la maison comme un empêchement et le mari n’aura pas non plus le sentiment que sa maison et sa femme sont pour lui, un poids.[206]
Je donne toujours ce conseil aux jeunes hommes d'éviter dans leurs relations avec les non-mahram et même les mahrams, des actes ou des paroles qui puissent susciter la jalousie chez leurs épouses. Je conseille aussi aux jeunes femmes d’éviter de faire et de dire des choses qui suscitent la jalousie de leur mari. La jalousie engendre la suspicion, ébranle les fondements de l'amour et en brûle les racines.[207]
Le respect de la vie privée et des secrets
Le mari et la femme doivent préserver les secrets de leur conjoint. Une femme ne doit pas divulguer les secrets de son mari, ni un mari divulguer les secrets de sa femme à ses amis. Prenez soin de préserver réciproquement vos secrets pour que votre vie conjugale se renforce et devienne encore plus agréable.[208]
Pourquoi les Occidentaux font-ils tant d'efforts pour propager des comportements immoraux et la corruption dans les pays de l'Est et les pays islamiques et asiatiques ? L’une des raisons est qu'ils veulent détruire la famille afin que la culture de ces sociétés s’affaiblisse et qu’ils puissent par la suite, les dominer facilement. Tant que la culture d'une nation n'a pas été affaiblie, personne ne pourra la dominer. La perte de l'identité culturelle est le facteur qui a privé les nations de leurs défenses vis-à-vis des étrangers. Il est facile de détruire l'identité d'une société une fois que ses familles ont été détruites. L'Islam veut préserver l'identité des nations. L'Islam veut protéger la famille. L'une des étapes les plus importantes pour atteindre ces objectifs dans l'Islam, est de fonder une famille et de la sauvegarder.[209]
Les responsabilités des hommes et des femmes dans la famille
Certaines écoles de pensée qui ne sont pas particulières aux femmes et ont également des adeptes parmi les hommes, estiment que le changement des rôles dans la famille, ne pose aucun problème alors que cela revient à détruire un jardin qui a été conçu de manière belle et appropriée, à détruire les points positifs et à propager l'indifférence au sein de la famille. Cela pousse les hommes et les femmes à se soupçonner et à douter de leur sincérité. Vous détruisez ainsi l'amour qui est l’élément essentiel de la vie conjugale. Parfois, un mari joue le rôle de la femme dans la famille, donnant un pouvoir absolu à son épouse qui commande et ordonne au mari de faire ou de ne pas faire telle ou telle chose, le mari n'a pas d’autre choix que d'obéir à ses ordres. Dans ce cas, comment la femme pourrait-elle compter sur un tel mari. Les femmes aiment avoir quelqu'un sur qui elles puissent s’appuyer. D'autres fois, c’est le mari qui impose des charges à sa femme. Par exemple, il l'oblige à faire les courses et à s’occuper des invités, parce qu'il est trop occupé et qu'il n'a pas assez de temps pour ces affaires. Le temps devient le critère de division du travail dans la famille. Il dit à sa femme qu'il doit aller travailler et que c’est elle qui doit prendre soin des autres affaires, lui imposant des tâches ennuyeuses et lourdes qui l'occuperont peut-être un certain temps mais sans que cela puisse durer.[210]
L'indifférence à la maternité et à l'éducation des enfants
Le grand péché de la civilisation matérialiste est d'avoir affaibli et parfois fait tomber dans l’oubli, le rôle de la maternité. Là où la famille a été ébranlée, ce rôle important a été ignoré. Partout où la maternité et l’éducation des enfants ont été négligées, ce rôle a été ignoré.[211]
Le manque d'attention aux conditions de l'amour
Le mari et la femme doivent s’aimer mutuellement. Ne faites pas des actes qui portent atteinte à l'amour. Evitez des comportements qui vous fâchent l’un contre l'autre et vous exaspèrent. Faites attention aux choses auxquelles votre mari ou votre femme est sensible et essayez de les éviter. Certaines personnes ne font pas suffisamment attention à ce point.[212]
Prenez soin de ne pas laisser votre foyer familial se déstabiliser à cause des plaintes, du ressentiment, de la cupidité, d'attentes excessives, de comportement froid ou des interférences des proches.[213]
Si le mari ou la femme ne parvient pas à prêter attention aux sentiments de son ou sa partenaire, s'ils se comportent avec froideur, l'autre se comportera de la même manière parce que la froideur est une maladie contagieuse. Vous ne devez pas permettre que de telles choses arrivent dans votre couple. Vous devez tous les deux, faire des efforts pour prévenir cette situation. C'est le fondement principal de la vie conjugale.[214]
Si vous voulez que votre mari ou votre femme vous aime chaque jour davantage, soyez fidèle et essayez de gagner sa confiance. La méfiance entre mari et femme, est une des choses qui détruisent complètement l'amour dans la famille.[215]
Si une femme ou un mari pense que l'autre aime quelqu'un d'autre, qu'il n'est pas sincère, qu'il est hypocrite ou qu'il s'est éloigné émotionnellement, l'amour quel qu'il soit, s’affaiblira dans son cœur.[216]
Les interférences dans les affaires du jeune couple, les médisances et les plaintes des parents
Si les personnes âgées veulent que les jeunes couples vivent bien, elles doivent leur donner des conseils utiles mais ne pas s'immiscer dans leur vie. Il faut laisser les jeunes vivre comme ils veulent.[217]
Il est nuisible que certains tentent d'ébranler par leurs ingérences, leur manque de tolérance et des comportements enfantins, les fondements de ce monument solide. S’ils se rendent compte que leurs interférences même bien-intentionnées, aboutissent à une rancune dans le couple, ils doivent cesser de s'ingérer dans leur vie.[218]
Il est nécessaire de fournir des conseils utiles aux jeunes couples mais il est également nécessaire d’éviter d'interférer dans tous les aspects de leur vie car cela leur rend la vie difficile.[219]
Les parents ou les proches ne doivent jamais aller auprès de l'époux ou de l'épouse, et dire de mauvaises choses au sujet de leur femme ou de leur mari. Au contraire, il faut essayer de les rapprocher et de créer un lien plus solide entre leurs cœurs.[220]
"Assurément la vie est croyance et engagement". La vie est un djihad pour atteindre ces objectifs et ces valeurs. Le djihad ne se limite pas à l'épée ou au fusil. Tous les efforts que vous faites sont un djihad. Le djihad signifie la lutte et les efforts. La vie est une définition des objectifs et des valeurs que nous tenons en haute estime, et un ensemble d'efforts pour atteindre ces objectifs et ces valeurs. La vie n'est rien d'autre que cela. Si une personne ne s’est pas défini un système de valeurs, elle sera réduite à un objet ou une plante qui utilise les minéraux pour pousser. Elle sera réduite à un animal qui mange et grandit, et tente d'obtenir plus de nourriture pour grandir davantage. Ces choses n'ont aucune valeur et ne sont pas ce que l'être humain mérite.[221]
Tirer profit de ses capacités et de celles des autres créatures pour la perfection spirituelle
La vie est un long voyage. Elle a des étapes et un noble objectif. Le but de l’être humain dans la vie, doit être d'essayer d'atteindre la perfection morale grâce à ses propres capacités et les capacités des autres créatures. Fondamentalement, c'est pour cela que nous sommes nés. Nous ne sommes pas venus dans ce monde volontairement. Comme nourrissons, nous sommes sous l'influence de notre environnement mais nous grandissons intellectuellement et devenons capables de faire des choix volontaires. C'est le stade où les êtres humains doivent réfléchir, faire les bons choix et avancer en fonction des choix qu'ils ont faits. Si les gens apprécient cette opportunité et tirent le meilleur parti de leur vie pour atteindre la perfection, le jour où ils quitteront ce monde, ils seront comme des gens libérés de prison et commenceront leur vie réelle à partir de ce moment-là.[222]
"Et parmi Ses signes Il a vous a créé des compagnons de vous-mêmes" [Coran 30: 21]
Prenez en considération ce que ce saint verset dit à propos des hommes et des femmes, la plupart du temps à l’intérieur de la famille. Le Coran dit qu’un des signes de la puissance de Dieu est qu'Il a créé "des pendants" pour les êtres humains, parmi les humains. Il a créé les hommes pour les femmes et les femmes pour les hommes. Les "pendants" sont de la même nature et des êtres humains « de vous-mêmes ". Ils ne sont pas d'autres créatures ni à deux niveaux différents de création. Ils sont de la même nature et de la même essence. Bien sûr, les hommes et les femmes sont différents parce qu'ils sont censés assumer ensemble, des responsabilités différentes. Plus tard dans le verset, le Coran dit:
«... Afin que vous puissiez trouver le repos auprès d'elles ".
Cela signifie qu'il y a un grand objectif derrière la création des deux sexes. Cet objectif est la paix et la tranquillité. Le but est de permettre aux êtres humains de trouver la paix en s’associant à une personne du sexe opposé, dans le contexte de la famille. Vivre dans un environnement paisible et familial, et avoir une épouse aimante et digne de confiance, sont une source de paix pour les hommes. De même, avoir un mari à aimer et pouvoir compter sur lui, compte tenu que l’homme est physiquement plus fort que la femme, est une source de bonheur et de paix pour les femmes. L'environnement familial fournit cette paix aux hommes et aux femmes. Pour trouver la paix, l'homme a besoin d'une femme dans le milieu familial. De même, afin de trouver la paix, la femme a besoin d'un homme dans le milieu familial.
"... Afin que vous puissiez trouver le repos auprès d'elles"
Les hommes et les femmes ont besoin les uns des autres pour trouver ce sentiment de paix et de salut.[223]
La nécessité de prêter attention aux besoins matériels et spirituelsUne autre déviation consiste à sous-estimer et à ignorer les bénédictions du monde et les besoins matériels. L'islam ne demande pas aux gens d'ignorer leurs besoins matériels, au contraire.
"Ceux qui préfèrent la vie après la mort à la vie terrestre et ceux qui préfèrent la vie terrestre à la vie après la mort ne sont pas des nôtres", lit-on dans un hadith. Si vous renoncez à votre vie terrestre ou à votre vie après la mort, vous échouerez dans cette épreuve divine. C'est un point très important. Le Commandeur des Croyants (AS) a rencontré une personne qui avait abandonné sa famille et avait renoncé au monde pour accomplir les cultes d’adoration de Dieu. L’Imam Ali (AS) lui a adressé la parole en l'appelant " petit ennemi de toi-même ". Il lui a dit qu'il était un ennemi de lui-même et que Dieu ne lui avait jamais demandé de faire cela.
"Dis: "Qui a interdit la parure de Dieu, qu'Il a produite pour Ses serviteurs, ainsi que les bonnes nourritures ?" [Coran 7: 32]
Ce verset se réfère au même point. Par conséquent, dans les plans, les actions et la gestion d'un pays, il est nécessaire de maintenir un équilibre entre la vie terrestre et la vie éternelle de l'au-delà. C'est un des principaux critères de progrès.[224]
La nécessité de ne pas ignorer sa famille et de respecter la justice
La justice n'est pas limitée au domaine économique. Dans tous les actes, nous devons demander à Allah le Tout-Puissant, de nous aider à agir conformément à la justice. Nous devons même nous traiter nous-mêmes de manière équitable. Offrez à vos proches de manière équitable. Traitez votre épouse et vos enfants de manière équitable. Parfois, j'ai remarqué que certains de nos responsables sont tellement pris par leur travail qu'ils oublient l'existence de leurs épouses et de leurs enfants. Cela crée certains problèmes. Quand je vous demande de consacrer plus de temps à vos affaires personnelles, ce n’est pas un conseil superficiel et vous ne devez pas dire qu'il n’y a pas de problème et continuer à agir de la même manière. S’occuper de sa femme, de ses enfants et de sa famille est une obligation religieuse.
" Ô vous qui avez cru ! Préservez vos personnes et vos familles, d'un feu dont le combustible sera les gens et les pierres." [Coran 66: 6]
Protégez donc vos personnes et vos familles.[225]
Une vie bâtie sur la modération et la simplicité
Ne bâtissez pas votre vie sur le gaspillage. Essayez d'adopter un style de vie simple que Dieu le Très-Haut, apprécie et qui vous permettra de bénéficier des bénédictions divines en proportion de votre modération et de votre équité. La modération et la justice sont nécessaires dans la vie. Soyez de bonne foi et considérez comment sont les autres sans vous distancer d'eux.[226]
Ayez une vie simple et ne perdez pas votre temps dans les apparats et les formalités. Si vous entrez dans cette course dès le premier jour de votre vie conjugale, il vous sera difficile de vous en libérer par la suite. Vous vivez dans la République islamique et vous pouvez adopter un style de vie simple, si vous le voulez. Il y a eu une période où cela était impossible ou difficile. Cependant, il y a encore des gens qui délibérément, se compliquent la vie. Tout est difficile pour eux qu'il s'agisse du choix de leurs vêtements, du lieu de résidence ou de la décoration de leur maison.[227]
Dans tous les aspects de votre vie, essayez de respecter la simplicité, à commencer par votre cérémonie de mariage. Si vous organisez une cérémonie de mariage simple, la prochaine étape aussi sera simple. Mais si vous organisez une cérémonie de mariage somptueuse comme cela était habituel à l'époque du Taghout (du Shah), vous ne pourrez pas choisir une petite maison et commencer votre vie avec des meubles et des ustensiles ménagers simples, car un mariage de ce genre élimine de telles possibilités. Dès le début, construisez votre vie sur la simplicité de sorte que la vie vous soit facile ainsi qu'à vos proches et à l'ensemble de la société.[228]
Essayez d'adopter un mode de vie simple. Bien entendu, ne pensez pas qu'il s'agisse d'une vie austère et mystique. Lorsque je parle de simplicité, je n'entends pas la simplicité des ascètes et des mystiques. C'est d'une simplicité relative dans notre société moderne dont je parle et non de la "simplicité" des hommes de Dieu qui trouveront probablement mille défauts et lacunes dans notre façon de la comprendre et de la définir.[229]
Mener une vie simple ne signifie pas le rejet du confort et du bien-être. De toute façon, le bien-être peut exister dans un mode de vie simple.[230]
Essayez autant que vous le pouvez de commencer votre vie de couple d'une manière simple. Bien entendu, je ne dis pas que les gens doivent imposer des restrictions à leurs familles et leurs parents dans la vie, mais je crois que tout le monde doit respecter certaines limites en fonction de ses croyances, de sa foi religieuse, de son amour et de ses sentiments.[231]
Essayez d'adopter un style de vie simple, loin du luxe et conforme aux normes de votre société. Je ne dis pas que vos normes doivent être celle des couches les plus pauvres de la société mais celle des couches moyennes. Ne faites pas attention à la concurrence matérialiste. Tout comme il y a une course pour le paradis de l'au-delà, il y a aussi une course pour le paradis artificiel du monde d'ici-bas, pour le luxe, le statut social, la puissance et la gloire. Cette course est une course malsaine ... Dans un mariage, si un des époux décide d'entrer dans cette course, l'autre doit l'en empêcher par des conseils appropriés.[232]
Les mosquées doivent préserver et renforcer leur relation avec les jeunes qui se marient, les scientifiques, les artistes, les sportifs, les gens bienveillants qui veulent aider les autres, les gens dans la douleur qui ont besoin de sympathie, et même avec les nouveau-nés.[233]
Les médias doivent être attentifs dans la présentation des questions familiales et des relations conjugales
Lors de la présentation des règles religieuses à la télévision, il est nécessaire d'éviter les questions qui pourraient être mal interprétées. J'ai reçu un rapport qui mentionnait que dans une émission de télévision, quelqu'un a posé une question sur la caution de mariage (mahr), un exemple inapproprié a été fourni: « Par exemple, que faire si la femme exige 150 pièces d'or comme caution, et que l'homme dit qu'il n'en donnera que cent? ".
Pourquoi présenter comme une évidence que la caution de mariage peut s'élever à 150 pièces d'or ? Le plus grand nombre de pièces d'or que j'ai accepté comme caution, était de 14. Si on y ajoute une seule pièce, je refuse de faire le mariage. Parler de 150 pièces d'or est une erreur. Il aurait dû dire: "Que faire si la femme exige 10 pièces d'or comme caution, et que l'homme dit qu'il n'en donnera que 9 ?". De même il est erroné d'utiliser certains mots inappropriés lors de la présentation des relations entre mari et femme. Par exemple, il ne faut pas dire qu'une femme est l'esclave de son mari. La femme n'est pas une esclave. Elle est libre. Bien que ces mots aient été utilisés de manière involontaire, c'est une erreur de parler ainsi. Il faut rectifier ces parties du programme avant de le diffuser.[234]
Aujourd'hui, nous profitons heureusement de cette grande bénédiction [la moralité et la spiritualité] dans notre société, bien que les ennemis tentent de nous en priver ou de la détruire. Les fondements de l'éducation sont précaires dans les sociétés où les femmes ne jouissent pas d'une telle identité. L'atmosphère morale et spirituelle de ces sociétés en souffre. Il est possible de faire naitre toutes les valeurs spirituelles dans la famille dont l'axe est la femme, cette incarnation de l'amour, et de promouvoir la spiritualité dans la société.[235]
Le manque de respect de la part du mari et des enfantsDans un discours célèbre à une réunion internationale, une phrase a été dite au sujet de la famille qui selon les rapports que j'ai reçus, a été très appréciée par les gens de ce pays parce que dans ces pays les familles sont dans une situation précaire. Les femmes sont humiliées par leur mari et humiliées par leurs propres enfants. Les droits que le centre islamique avait définis pour les mères avaient stupéfait les gens dans ce pays.[236]
Les tentatives pour ébranler les fondements de la famille par le biais des femmes
Les femmes occidentales souffrent de la faiblesse de l'institution familiale dans le monde occidental. Parfois, ce sont les femmes elles-mêmes qui affaiblissent la famille, bien que ce soit elles qui souffrent davantage des conséquences de ces tentatives.[237]
Comment atteindre le paradis et se libérer des déviations
Le destin de chacun dépend de sa mère. Ceux qui parviennent à se qualifier pour le paradis, le doivent à leurs mères. Bien entendu, le rôle que peut jouer la femme en tant qu'épouse, mérite également de longues explications.[238]
Beaucoup de femmes ouvrent les portes du paradis à leur mari et les sauvent des problèmes de ce monde et de l'au-delà.[239]
Parfois, un homme est confronté à un dilemme dans la vie et est obligé de faire un choix entre le matérialisme ou le droit chemin de l'honnêteté. C'est là que sa femme peut intervenir et l'inciter à opter pour le premier ou le second choix.[240]
Le rôle primordial de mère et d'épouse
Je crois que le rôle le plus important d'une femme quel que soit son niveau de savoir-faire, d'éducation et de spiritualité, est le rôle de mère et d'épouse. Cette responsabilité ne peut être remplie que par les femmes. Même si une femme a des responsabilités importantes, elle doit considérer cette responsabilité comme la plus importante. La survie de l'humanité et l'épanouissement des talents humains en dépendent ainsi que la sauvegarde de la santé morale de la société, de la stabilité morale et de la paix, face aux tensions et au stress. Nous ne devons pas ignorer ce point.[241]
Après la Révolution, la condition des femmes dans notre pays, en tant que membres de notre société qui doivent remplir leur rôle féminin de mère et d'épouse et d'autres rôles semblables, s'est beaucoup améliorée. Dans le passé, les conditions de certaines femmes dans notre pays n'étaient pas mauvaises au niveau de leur vie personnelle, mais pas dans les deux autres domaines dont j'ai parlé ci-dessus. Il y avait des femmes qui bénéficiaient de certains avantages dans notre société mais les questions personnelles ne sont pas une priorité pour les femmes. Si nous jetons un coup d'œil sur les différentes dimensions de la vie d'une femme, nous nous rendrons compte que les questions personnelles ne sont pas les dimensions et les aspects les plus importants de sa vie.[242]
Le soutien moral au mari pour le préparer aux grands combats
Une femme musulmane a certaines responsabilités à assumer dans la famille à savoir considérer la famille comme le pilier essentiel de la vie, éduquer les enfants, fournir un soutien moral et encourager son mari. Ce rôle et cette responsabilité de la femme envers son mari et ses enfants, sont très importants. C'est le rôle de la femme dans la famille et un des rôles les plus importants. Je crois que les responsabilités les plus importantes d'une femme sont l'éducation de ses enfants et le soutien moral qu'elle apporte à son mari pour le préparer aux grands combats. Nous sommes reconnaissants à Allah, que les femmes pieuses iraniennes ont prouvé qu'elles étaient les plus compétentes dans ce domaine.[243]
Fournir une sécurité morale et un soutien affectif à son mari et à ses enfants
La femme doit fournir un soutien moral à son mari et à ses enfants. Elle doit être une source de paix et de tranquillité dans l'environnement familial, élever ses enfants avec affection et des paroles sages et gentilles. Les mères doivent former les futurs hommes et femmes de leur société. Le rôle d'une mère est plus utile et plus constructif que le rôle de toute autre personne.[244]
Considérez la femme comme l'élément principal de la famille. Bien qu'une famille, dans sa forme de base, se compose d'une femme et d'un mari qui ont tous les deux un rôle à jouer, c'est la femme et sa nature féminine qui procurent un sentiment de paix et de tranquillité à la famille. Il faut considérer la femme de ce point de vue pour comprendre comment elle atteint la perfection et quels sont ses droits.[245]
La transmission de la culture, de la civilisation et des connaissances collectives aux générations suivantes
Parfois, une mère peut-être d'un niveau faible en termes de connaissance et de compréhension. Bien entendu, elle ne peut pas jouer un rôle important à cause de ses faibles connaissances et non à cause d'un défaut dans son rôle maternel. Ce sont les mères qui consciemment ou inconsciemment, transmettent la culture, les savoirs, la civilisation et les normes morales d'une communauté aux générations futures, par leurs actions et leurs comportements.[246]
Prendre soin de sa mère est plus important que prendre soin de son père
Servir sa mère est plus important que servir son père. Les mères font plus d'efforts pour élever leurs enfants et méritent donc davantage d'attentions de la part de leurs enfants. Il y a beaucoup de hadiths à cet égard. Un homme demanda au Prophète (SAWA) "Qui dois-je servir ?" Il répondit: "Ta mère". L'homme a répété sa question une deuxième et même une troisième fois et le Saint Prophète (SAWA) lui a répondu de la même manière. L'homme a posé la même question pour la quatrième fois et cette fois, le Saint Prophète (SAWA) a dit: «Ton père". Par conséquent, les mères méritent plus d'attention et de services de la part de leurs enfants. Bien entendu, cela ne signifie pas qu'Allah le très-Haut, préfère les mères aux pères, cela signifie que les mères font plus d'efforts et méritent plus de services en retour.[247]
La nécessité d'éviter l'exploitation et l'oppression de la femme
Dans le milieu familial, votre femme a les mêmes droits que vous. Vous ne devez pas violer ses droits ni lui imposer votre volonté pour la simple raison qu'elle est physiquement plus faible que vous. Certains hommes pensent que parce qu'ils sont physiquement plus forts, ils ont le droit d'opprimer leurs épouses, de crier et d'imposer leurs volontés.[248]
Les maris n'ont pas le droit d'imposer leurs volontés à leurs épouses. De même, les femmes n'ont pas le droit d'imposer leurs volontés à leurs maris. Les règles et les principes islamiques au sujet de la relation mari-femme dans le milieu familial, sont très précis et spécifiques.[249]
L'Islam défend les droits des femmes et empêche l'oppression des femmes et la domination du mari.[250]
J'ai entendu dire que dans certaines parties de cette province, les femmes et les filles étaient opprimées. L'islam rejette un homme qui opprime sa femme. Le Messager de Dieu (SAWA) désapprouve un homme qui opprime sa femme ou sa fille. Le simple fait que les femmes sont physiquement plus faibles ne donne pas aux hommes le droit d'utiliser leur force physique pour les opprimer.[251]
Personne n'a le droit d'opprimer, d'intimider ou d'asservir sa partenaire dans la vie. Certains hommes pensent que les femmes doivent prendre en charge tous les travaux de la maison. Bien entendu, dans le milieu familial, un couple qui s'aime s'entraide volontiers et avec enthousiasme dans les tâches ménagères, mais cela est différent du fait de considérer votre femme comme une femme de ménage. Une telle conception n'existe pas dans l'Islam.[252]
Prêter attention aux avis et aux besoins psychologiques de sa femme
Les maris ne doivent pas penser que parce qu'ils ont un emploi à l'extérieur et gagnent un peu d'argent, tout leur appartient. Non, ce qu'un mari gagne en dehors du milieu familial n'est que la moitié du salaire de sa famille et sa femme gagne l'autre moitié. Il est nécessaire qu'un mari reconnaisse les droits de sa femme, ses compétences, ses opinions et ses besoins psychologiques. Pour le simple fait que le mari avait l'habitude de rentrer chez lui à 22 heures quand il était célibataire, il ne peut pas continuer de la même manière une fois marié. Non, maintenant qu'il est marié, il doit penser à sa femme.[253]
L'islam a des règles très précises au sujet de la relation entre les époux au sein de la famille.[254]
La nécessité d'enseigner aux femmes la façon de traiter leurs enfants et leur mari
Enseigner aux femmes comment traiter leurs enfants et leur mari est une question essentielle. Il y a des femmes qui sont très bonnes, patientes, indulgentes et sympathiques mais qui ne savent pas comment se comporter envers leur mari et leurs enfants. L'efficacité des comportements a été testée scientifiquement. Sur la base de l'expérience humaine, ces techniques ont été améliorées pour arriver progressivement à un niveau acceptable. Il y a des gens qui ont une bonne expérience dans ce domaine. Vous devez trouver ces personnes pour enseigner ces questions aux femmes de notre société.[255]
S'occuper de son mari avec douceur et bonté
Les femmes ont des responsabilités qu'elles doivent identifier avec sagesse. Une femme sage et intelligente, pourra mieux s'occuper de son mari. Les hommes sont physiquement plus forts que les femmes mais Allah le Tout-Puissant, a créé les femmes de manière à ce qu'elles puissent avoir une influence plus forte sur leur mari, si le couple est normal au niveau moral, et à condition que la femme agisse avec sagesse. Bien entendu, il n'est pas possible d'atteindre cet objectif par des méthodes malhonnêtes, la contrainte ou l'intimidation. Au contraire, il est nécessaire d'être douce et chaleureuse, et de faire preuve d'un peu de patience, pas trop bien entendu. Allah le Très-Haut, a donné cette capacité aux femmes ... C'est ainsi qu'une femme doit traiter son mari.[256]
Rendre l'environnement familial favorable pour encourager son mari aux activités sociales
Si le mari est responsable de certaines activités que ce soit des travaux intellectuels ou économiques, la femme doit créer dans la famille une ambiance favorable pour qu'il puisse poursuivre ses activités avec courage et rentrer chez lui avec plaisir.[257]
Tous les hommes souhaitent trouver chez eux un sentiment de paix, de sécurité, d'aisance et de confort. C'est le devoir de leurs épouses de leur procurer un tel milieu.[258]
La nécessité d'éviter d'être trop exigeante envers son mari
Certaines femmes sont trop exigeantes envers leur mari. Par exemple, Elles l'obligent à acheter ceci ou cela, une maison ou "ce qu'une amie a acheté". Elles gênent leur mari par ces demandes insistantes et ce n'est pas du tout une bonne attitude.[259]
Elever les enfants: le devoir le plus important d'une femme
Elever des enfants est un art vraiment grandiose. Les hommes ne peuvent pas le faire même une seule journée, mais les femmes font ce grand travail avec patience et délicatesse. Allah le Très-Haut, leur a donné cette capacité instinctive. Cependant, l'éducation des enfants est une tâche difficile et épuisante.[260]
Un jugement est nécessaire pour distinguer ce qui donne une position scientifique, culturelle, sociale, artistique et politique aux femmes de ce qui les réduit à un instrument qui peut être utilisé pour atteindre des objectifs politiques et personnels, et qui ne doit pas être confondu avec ce qui est agréable et favorable à tout être humain; libéré et conscient.[261]
La nécessité de s'opposer aux idées erronées de l’Occident sur la femme
Toutes ces réalités sont le résultat d'une vision erronée et oppressive sur la femme et sa position dans la société. La question des enfants illégitimes comme c'est le cas aux Etats-Unis où nous avons le plus grand nombre d'enfants illégitimes et la question du concubinage, sont un danger pour le foyer chaleureux et intime de la famille, et privent les gens des bénédictions de la famille... Il est nécessaire de prendre des mesures à cet égard. Il est nécessaire de définir la position des femmes et se dresser de manière sérieuse, contre la propagande de l’Occident.[262]
La force motrice des progrès de la société
Je demande à nos femmes de réfléchir sur le rôle des femmes musulmanes dans le progrès de leur société, à la fois celles qui assument certaines responsabilités dans différents secteurs, et celles qui n'ont pas d'emploi en dehors du milieu familial mais dont les cœurs sont vivants grâce à la lumière de la Révolution, et qui tentent de préserver le caractère islamique de leur milieu familial. Je leur demande de réfléchir sur le rôle des femmes dans les progrès de leur pays, dans les associations politiques, les travaux de recherche et les services précieux qui peuvent être rendus dans la société, à l'acquisition de connaissances et à la résistance contre les ennemis sur tous les fronts dans lesquels la résistance se montre efficace.[263]
Une source de fierté pour son mari
Parmi les femmes qui ont assisté à cette réunion, il y en a un grand nombre qui sont engagées dans des activités politiques et sociales, et plus précisément, des activités politiques et sociales importantes. Ces demoiselles et ces dames dont les maris sont et devraient être fiers, sont des pionnières dans différents domaines.[264]
L'Islam ne s'oppose pas au travail des femmes en dehors du milieu familial. Non seulement l'Islam l’accepte mais estime également qu'il est nécessaire tant que cela ne nuit pas à leur principale responsabilité qui est l'éducation des enfants et la sauvegarde de la famille.[265]
Les priorités professionnelles pour les femmes
Les différentes branches de la médecine
J'estime que l'étude de la médecine doit être une priorité pour les femmes. Etant donné nos règles religieuses et la nécessité d'une distance entre les hommes et les femmes dans les relations sociales, et que nous sommes vraiment déterminés à respecter le hijab, nous ne pouvons donc pas être indifférents à la médecine. Nous avons besoin d'un nombre égal d'hommes et de femmes médecins. Nous devons préparer le terrain pour que nos femmes puissent consulter des femmes médecins. Nous devons combler les lacunes qui existent et avoir un nombre suffisant de femmes médecins. Certaines femmes pensaient qu’elles ne devaient étudier que la gynécologie, c'est une erreur, les femmes doivent étudier dans les différents domaines de la médecine comme la cardiologie, la gastro-entérologie et la neurologie. C’est d’ailleurs une obligation qui leur incombe.[266]
Les activités coraniques
Je prie Dieu qu'Il vous accorder le succès et je tiens à remercier toutes les femmes qui travaillent dans le domaine coranique. Votre présence inspirera la société féminine iranienne soit la moitié de la population, et la conduira, inchallah, au Coran. Si les femmes se familiarisent avec le Livre saint, beaucoup de problèmes de notre société seront résolus car la prochaine génération sera élevée par des femmes qui connaissent le Coran et ses concepts, et auront une meilleure influence sur l'éducation des enfants. J'espère qu'inchallah, et grâce à votre grand mouvement, notre future société sera de plus en plus imprégnée par le Coran.[267]
Les activités scientifiques
Si les femmes veulent s'engager dans des activités sociales et politiques, il n'y a aucun obstacle. Toutefois, les activités scientifiques sont très bonnes et préférables à d'autres modèles d'activités.[268]
La nécessité d'éviter de compromettre le lien conjugal
Parfois, on me demande si je suis d'accord avec le travail des femmes. Je réponds que je suis opposé au fait que les femmes soient inactives. Elles doivent avoir un emploi mais il y a deux sortes d'emplois, un emploi à la maison et un autre en dehors de la maison, les deux sont considérés comme des emplois. Si une femme a les capacités pour travailler à l'extérieur, elle doit le faire. Travailler à l'extérieur de la maison est très bon pour ces femmes. Cependant à condition que leur travail même s’il est effectué à l'intérieur de la maison, ne nuise pas à leur relation avec leur mari. Il y a des femmes qui travaillent très dur du matin au soir, et quand leur mari rentre à la maison, n'ont même pas la force de lui offrir un simple sourire. Cela est mauvais. Les tâches ménagères sont nécessaires mais cela ne doit pas devenir une obsession et aboutir à des troubles dans la famille.[269]
Observer les prescriptions divines et les principes sur les relations entre homme et femme dans la société
Il y a une frontière entre les hommes et les femmes dans notre pays. L'existence de cette frontière ne signifie pas que les hommes et les femmes ne doivent pas étudier dans le même endroit, ni adorer Dieu dans le même endroit, ni travailler dans le même environnement ou faire des courses au même endroit. Cela signifie simplement que les hommes et les femmes doivent observer certaines limites dans leurs relations. C'est une norme très appréciable qui permet aux femmes de préserver leur hijab.[270]
Heureusement nos femmes ont fait des progrès dans différents domaines. C'est une erreur d’empêcher les femmes et les filles d'acquérir des connaissances. Il faut les aider à recevoir une éducation et à accroître leurs connaissances et leur perspicacité. Les femmes peuvent travailler coude à coude avec les hommes, dans tous les domaines mais il est nécessaire d'observer les prescriptions et les restrictions divines.[271]
La pudeur, la chasteté et le rejet des relations libres avec d'autres hommes
Si une fille veut devenir médecin, se livrer à certaines activités économiques, poursuivre un champ d'étude particulier, enseigner à l'université, avoir des activités politiques ou devenir journaliste, elle est libre de le faire. Dans une société islamique, les hommes et les femmes sont libres de s'engager dans toutes les activités à condition qu'ils observent les règles de la pudeur et des relations entre hommes et femmes. Cela est attesté par tous les textes islamiques qui existent à cet égard, et les règles islamiques qui donnent les mêmes responsabilités sociales aux hommes et aux femmes.
"Celui qui passe une nuit sans être préoccupé par la vie des musulmans n'est pas un musulman."
Ce hadith ne s'adresse pas uniquement aux hommes. Les femmes aussi doivent se sentir responsables et concernées par les affaires des musulmans, de la communauté musulmane, du monde islamique et des développements qui ont lieu dans le monde, parce que c'est une obligation islamique.[272]
Le sentiment de la présence de l'Islam dans le lieu de travail
L'islam doit être visible dans le lieu de travail contrairement à l’époque de Taghout où vous sentiez que tout était anti-islamique quand vous entriez dans un bureau. A l’époque, chaque fois qu'ils rencontraient une personne pieuse dans un lieu de travail, ils la traitent avec méchanceté et froideur, et lui étaient hostiles. Les vêtements des femmes, leur comportement, le comportement des hommes, les comportements indécents de certains hommes et de certaines femmes, tout était anti-islamique. Le contraire est le milieu de travail islamique où les signes de l'Islam sont visibles partout, où les gens prient à midi, où les clients sont traités de manière amicale tout en respectant les règles islamiques, où les femmes portent des vêtements appropriés et où les hommes et les femmes se traitent avec respect et dignité. Ceci est un exemple d'environnement islamique.[273]
Aucune discrimination entre garçons et filles dans l'acquisition des connaissances
Je conseille aux familles de laisser leurs filles poursuivre leurs études. Les pères et les mères ne doivent pas à cause de préjugés religieux, empêcher leurs filles de recevoir une éducation universitaire. Non, l'islam ne recommande pas une telle attitude. L'islam ne fait preuve d’aucune discrimination entre les garçons et les filles quand il s'agit de l'éducation et de l'acquisition des connaissances. Vous devez autoriser vos filles tout comme vos fils, à poursuivre leurs études.[274]
L'acquisition de connaissances: une nécessité pour les hommes et les femmes
En ce qui concerne l'acquisition des connaissances, les femmes ont une plus grande responsabilité que les hommes d’autant plus que dans notre société, poursuivre des études et aider notre société à se développer sont des obligations religieuses. Aujourd'hui, l'acquisition de la connaissance est une responsabilité religieuse pour ceux qui en sont capables, et une responsabilité sociale. L'éducation n’est pas seulement un moyen pour obtenir un emploi bien rémunéré. Etudier et développer une spécialité sont des obligations religieuses pour ceux qui peuvent étudier.[275]
Observer les prescriptions et les limites divines
Si les femmes iraniennes travaillent à côté des hommes en respectant les limites islamiques et atteignent un niveau de connaissances et d'expertise approprié pour les femmes musulmanes, elles seront certainement à l’origine de beaucoup plus de progrès.[276]
Etablir des universités pour les femmes
J'ai entendu dire qu'on envisageait de créer des universités pour les femmes, en particulier des facultés de médecine où tous les cadres des professeurs au cadre administratif, sont composés de femmes. C'est une très bonne idée. Je n'ai pas assez de temps pour examiner en détail tous les aspects de la question mais autant que je sache, je peux dire que cette idée est parfaitement en accord avec les objectifs et les valeurs générales concernant le mouvement des femmes dans notre société. C'est une très bonne idée et j'espère qu'elle sera mise en œuvre avec succès.[277]
Nos femmes étaient présentes dans les champs de bataille pendant la Guerre imposée et dans la reconstruction du pays, et ont fait le plus d'efforts dans la manifestation de notre force morale. Nos femmes ont mieux que quiconque, résisté aux différentes campagnes de propagande des ennemis.[278]
Nos martyrs ont été élevés par les femmes pieuses iraniennes
Les jeunes qui sont tombés en martyrs pendant la Guerre imposée ou dans le combat contre les malfaiteurs économiques et sociaux, ont été élevés par les femmes pieuses iraniennes.[279]
L’envoi d'un bien-aimé au champ de la bataille
Notre Révolution a été fortement influencée par les caractéristiques de Zeynab al-Kubra (SA). Dès le début de la Révolution, les femmes ont joué un rôle clé. Il ne fait aucun doute que les épreuves que les mères et les épouses iraniennes ont traversées pendant la Révolution et la Défense sacrée, n'ont pas été moins douloureuses que celles de nos soldats sur le champ de batailles. Après avoir passé environ 20 ans de sa vie à élever un enfant avec le plus grand amour, les mères ont envoyé leur jeune au champ de bataille sans savoir si son corps leur sera rendu ou non. Est-ce comparable au sacrifice d'un jeune qui se porte volontaire pour aller au champ de bataille ? Ces jeunes volontaires sont allés au champ de bataille poussés par leur enthousiasme juvénile, leur foi religieuse et leur ferveur révolutionnaire, mais le sacrifice consenti par ces mères n'est pas moindre si ce n’est plus, que le sacrifice de ce jeune homme. Quand le corps de son enfant lui a été rendu, elle a été fière que son enfant soit tombé en martyr. Ce ne sont pas des choses qui doivent passer inaperçues ? Il y a eu de nombreux cas de ce genre depuis la Révolution. Ces sacrifices étaient semblables à ceux de Zeynab al-Kubra (SA).[280]
Aider son mari à gagner le paradis
Pendant les périodes difficiles des combats et pendant la Révolution, beaucoup de nos femmes ont aidé leur mari à se qualifier pour le paradis, grâce à leur patience et leur coopération. Nos hommes ont sacrifié leur vie et ont combattu sur différents champs de bataille tandis que leurs épouses sont restées chez elles, soucieuses de leur mari dans la solitude et sans se plaindre. Au contraire, elles ont encouragé leur mari à continuer ce chemin et l'ont aidé à se qualifier pour le paradis. Elles auraient pu le décourager de se battre et d'aller au champ de bataille. Elles auraient pu agir de cette façon, mais elles ne l'ont pas fait. Elles n'ont pas fait preuve d'impatience. De même, il y a des maris qui ont aidé leurs épouses à se qualifier pour le paradis par leurs conseils, leur coopération et leur aide sur le chemin de Dieu.[281]
La culture islamique ne permet pas le mélange des hommes et des femmes et cela pour que la vie continue de manière heureuse et rationnelle. L'islam est strict à cet égard. L'islam est strict sur les règles qu'il a spécifiées et ne permet pas aux hommes ou aux femmes, de les violer. C'est exactement le contraire de ce que des gens vicieux dans le monde, ont sollicité et pratiqué.[282]
Le respect de la pudeur
La question du hijab, la question de mahram et non-mahram, la question du contrôle des regards sont des mesures que l'Islam a adoptées pour sauvegarder la morale sociale. L'Islam exige que les femmes observent la pudeur. Bien sûr, c'est également vrai pour les hommes. La pudeur n'est pas limitée aux femmes, les hommes doivent aussi l'observer. Cependant, étant donné que les hommes abusent de leur supériorité en termes de puissance et de force physique, pour opprimer les femmes dans la société et agir contre leur volonté, l'Islam a mis l'accent sur la pudeur féminine.[283]
Les relations libres entre hommes et femmes favorisent la propagation de la culture occidentale corrompue et entrainent la ruine des nations
J'ai dit à plusieurs reprises que les ennemis de la nation iranienne ont besoin d'étendre leurs principes culturels corrompus plus que leur artillerie et leurs armes. J'ai lu qu'un haut fonctionnaire d'un important centre politique aux Etats-Unis, avait dit qu'au lieu de lancer des bombes, il fallait fournir des mini-jupes. Il avait raison. Favoriser des relations sexuelles incontrôlées entre hommes et femmes, filles et garçons, dans un pays, et faire glisser les jeunes de ce pays vers les choses auxquelles ils sont instinctivement attirés, est plus efficace que l'artillerie et les canons. La corruption morale suffit pour ruiner une nation et son avenir.[284]
La République islamique s'est soulevée contre ces sources de corruption et a annoncé depuis le début, qu'elle n'accepterait pas des relations libres entre hommes et femmes. La République islamique a annoncé et a insisté sur le fait qu'il fallait respecter les limites islamiques dans les relations entre les sexes. Certains pensent que c'est une question secondaire et insignifiante mais ils ont tort. C'est une question très importante.[285]
Les raisons de l'opposition des gouvernements occidentaux à la République islamique
Je dirais que l'une des raisons les plus importantes de la forte opposition et de l'hostilité des gouvernements occidentaux envers la République islamique, est la question du hijab. Ils sont très sensibles sur cette question. Si la République islamique avait reculé sur cette question et avait accepté les normes malsaines occidentales dans les relations sociales, l'hostilité des centres politiques et non politiques occidentaux aurait diminué et même disparu.[286]
Un facteur de sauvegarde de la pudeur féminine
La sauvegarde de la pudeur féminine devrait être le principal pilier de tout mouvement en faveur des femmes. Comme je l'ai dit, ces relations sans scrupules sont apparues en Occident quand la question de la pudeur féminine a été ignorée ou négligée. On ne doit pas ignorer la pudeur féminine qui est l'élément le plus important de la féminité. La pudeur augmente la dignité et le respect vis-à-vis des femmes même chez les hommes lubriques et vicieux. La pudeur apporte le respect aux femmes. La question du hijab, la question de mahram et non-mahram, la question du contrôle des regards sont des mesures que l'Islam a adoptées pour sauvegarder cette pudeur. L'Islam considère comme important le respect de la pudeur chez les femmes. Bien sûr, c'est également la même chose du côté des hommes. La pudeur n'est pas limitée aux femmes, les hommes doivent aussi l'observer. Cependant, comme il est possible que les hommes abusent de leur supériorité en termes de puissance et de force physique, pour opprimer les femmes dans la société et agir contre leur volonté, l'Islam a mis l'accent sur la pudeur féminine.[287]
La nécessité d'empêcher que les normes culturelles occidentales se répandent dans la société
Si nous mettions de côté le tchador et le genre de vêtement mentionné dans le Saint Coran :
« Et qu'elles rabattent leur voile sur leur poitrine" [Coran 24:31]
Pensez-vous qu'ils nous laisseraient tranquilles ? Non, ils ne se satisferont pas de cela. Ils veulent promouvoir leurs mauvaises normes culturelles dans notre société comme c’était le cas avant la Révolution. A cette époque, les femmes ne portaient pas le hijab. Quand les normes occidentales sont appliquées dans des sociétés comme la nôtre, les mauvais comportements s’y répandent encore plus que dans les sociétés occidentales. Avant la Révolution, les mauvais comportements à Téhéran et dans certaines autres villes du pays, étaient supérieurs à ce que l'on constatait normalement dans les villes européennes. Une femme ordinaire européenne ne se vêt pas de façon particulière mais ce n'était pas le cas dans notre pays. Toutes les choses que j'ai vues et entendues, toutes les scènes dont je me souviens encore nous surprennent vraiment et nous poussent à nous poser des questions sur les raisons et les racines de ces attitudes. Malheureusement, c'est aussi le cas dans la plupart des pays sous-développés musulmans et non-musulmans, dans le monde. Par conséquent, il est nécessaire d’observer minutieusement toutes les règles et sans exception.[288]
Concentrer les cœurs et l'attention du couple sur sa propre vie
Le but de ces limites qui ont été spécifiées et des interdictions islamiques dans les regards et les relations, est de concentrer les cœurs du couple sur leur propre vie.[289]
Le goût des femmes pour le hijab
Vous devez savoir que les femmes musulmanes dans de nombreuses régions du monde, vous regardent et apprennent de vous comment se comporter. Le fait que dans certains pays occidentaux et dans certains pays musulmans qui ont des gouvernements non-islamiques, le hijab islamique est attaqué de cette manière par les ennemis de la religion, est une indication de la tendance des femmes vers le hijab.[290]
Refuser d'accepter les normes culturelles européennes et le mode de vie des femmes européennes
Quelle est la caractéristique des femmes musulmanes qui est attaquée plus que les autres ? Leur hijab. Plus que tout autre chose, ils sont opposés à votre tchador et votre hijab complet. Pourquoi ? Parce que ceci est inacceptable dans leur culture. C'est ainsi que les Européens se comportent et disent que le reste du monde doit accepter leurs conceptions. Ils veulent imposer leur ignorance au reste du monde, propager le style de vie des femmes européennes avec la mode, leurs normes de consommation et de maquillage, et leur vision si légère des questions sexuelles. Ils veulent étendre ces normes aux autres femmes. Partout où il y a une opposition à ces tendances occidentales, ils commencent à se plaindre. Ils ne sont pas d’ailleurs très tolérants. Ces Occidentaux qui prétendent défendre la tolérance ne peuvent pas tolérer la moindre opposition à leurs principes.[291]
L'exploitation des femmes
D'un point de vue occidental, votre liberté est la raison pour laquelle vous ne devez pas porter un tchador ni respecter votre hijab. Si vous dites que vous pouvez être libres en respectant votre hijab, ils ont un point de vue différent. Pour que les hommes puissent se régaler les yeux et exploiter les femmes, ils veulent que les femmes se présentent dans la société sous une apparence particulière. C'est la plus grande insulte qu'on puisse faire aux femmes même s’ils essaient de la cacher sous des termes polis et des euphémismes langagiers.[292]
Les efforts pour détruire le hijab et la pudeur
Ceux qui se sont battus et ont fait preuve d’hostilité envers cette nation depuis 30 ans, ces organisations et systèmes dont les usines produisaient des armes chimiques pour les offrir à Saddam Hussein qui les a utilisées contre les soldats et les villes iraniens, sont aussi ceux qui créent des réseaux dans les domaines culturels pour nuire à notre peuple, détruire les fondements de la famille et saper la pudeur et le hijab qui sont les legs millénaires de l'Iran, car vous savez qu'en termes de comportement sexuel, notre nation a toujours été une nation noble et pudique depuis et avant l'introduction de l'Islam.[293]
Le hijab: un obstacle à la promotion de la corruption occidentale
Par conséquent, vous voyez qu’en Occident, ils ont progressivement exprimé leur opposition au hijab de manière ouverte. Ils disent que le hijab est un symbole religieux et qu'ils ne veulent pas que les symboles religieux soient visibles dans leurs sociétés laïques. Ce sont les raisons qu’ils mentionnent pour défendre leur opposition. Je crois que c'est un mensonge. Ce n'est pas une question de religion. Le problème est que la politique fondamentale de l’Occident est de promouvoir la corruption morale chez les femmes et de les exploiter, et que le hijab va à l’encontre de cette politique. Même si le hijab n'avait pas de motivations religieuses, ils s'y opposeraient. C'est l’essence du problème. [294]
La tendance dans le monde occidental pour le hijab islamique
L’ensemble du monde occidental, sa presse et ses écrivains mercenaires affiliés aux grands capitalistes du monde et aux sionistes, se sont unis pour huer la République islamique. Ils ont fait de la question du hijab la cible de leurs attaques de propagande dans l'espoir de nous forcer à abandonner cette question. En dépit de leurs campagnes de propagande, l'Iran islamique et les femmes musulmanes sont restés attachés à la question du hijab, à la dignité islamique et aux enseignements islamiques, de façon déterminée et confiante. Aujourd'hui, c'est le monde occidental qui se penche progressivement vers le hijab islamique.[295]
Le hijab des femmes iraniennes: un modèle pour les femmes dans les pays islamiques et non islamiques
Dans les pays voisins où on n'accordait aucune attention au hijab et des pays musulmans que j'ai personnellement visités, et où on n'a jamais parlé du hijab, depuis vingt ans, c'est-à-dire après la Révolution, les intellectuelles et les étudiantes y reviennent et le défendent. Nous en avons des exemples aussi dans les pays occidentaux. Vous êtes vraiment des modèles.[296]
L'une des principales causes de déviation de la société et des femmes
Je crois que la tendance à la mode, au luxe, à la variété, au maquillage excessif et à la coquetterie est une des principales causes de déviation de la société et des femmes. Nos femmes doivent résister à ces tendances.[297]
Le tchador: le meilleur modèle de hijabJe crois que les discussions sur la tenue des femmes sont nécessaires mais faites attention dans ces discussions, de ne pas vous laisser influencer par la propagande occidentale, elles seraient alors inutiles. Par exemple, nous pourrions penser que nous pouvons mettre de côté le tchador et observer d'autres modèles de hijab dans le pays. Ceci est faux. Le tchador n'est pas seulement un des modèles de hijab mais le meilleur modèle. Le tchador est le symbole de la femme iranienne et ne contrarie pas les d'activités dans lesquelles les femmes veulent s'engager. Si ces activités sont véritablement abordées dans le but de mener à bien un travail social, politique et intellectuel, le tchador peut très bien être un vêtement officiel. Comme je l'ai précisé, le tchador est le meilleur modèle de hijab. Bien sûr, on peut observer le hijab sans porter le tchador mais il est nécessaire de distinguer un vêtement qui respecte le Hijab d'un vêtement qui ne le respecte pas. Certaines personnes refusent de porter un tchador pour éviter d'être la cible de la propagande occidentale, ce faisant, elles n’observent pas le hijab véritable parce le hijab véritable est aussi la cible des attaques occidentales tout comme le tchador.[298]
Le tchador: un symbole iranien et national avant d'être islamique
Notre peuple a choisi le tchador. Je n'ai jamais dit que le tchador était le seul modèle de hijab. J'ai seulement dit que le tchador était meilleur que les autres modèles de hijab. Nos femmes veulent observer le hijab et aiment le tchador. Pour nous, le tchador est un vêtement féminin et national. C'était un modèle de hijab iranien avant d'être un modèle islamique. Il appartient à notre peuple. Il est le vêtement national de nos femmes.[299]
Avertir les gens des méfaits de l’abandon du hijab
Mon conseil est tout à fait clair: observer le hijab, cela est nécessaire et obligatoire. Je tiens à dire au frère ou à la sœur qui a écrit cette lettre, qu'il est faux de dire que nos femmes ont abandonné le hijab. Certaines personnes diront que je ne vois que des femmes qui portent le hijab. Ce n'est pas le cas. Parfois, je me promène dans les rues pour me rendre compte de la situation bien sûr, en observant les commandements divins concernant les regards licites et illicites. Ce que je vois dans les rues ne semble pas être aussi mauvais que ce que certains déclarent. Bien sûr, il y a des problèmes et je ne suis pas au courant de tout ce qui se passe partout. Mais là où il y a des signes d’abandon du hijab, le meilleur moyen est d'informer les gens sur les dangers et les méfaits de cet abandon.[300]
La nécessité de respecter les comportements et les vêtements islamiques sur le lieu de travail
Je voudrais insister particulièrement sur le comportement des hommes et des femmes, ainsi que sur le hijab des femmes dans les milieux de travail... En informant les femmes qui travaillent dans nos bureaux, une grande partie de ce problème sera résolue. Les femmes musulmanes qui travaillent dans nos bureaux, doivent respecter le code vestimentaire islamique et les règles islamiques de comportement. [301]
[1]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 22 Mai 2011, lors d'une réunion avec les femmes saillantes iraniennes
[2]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 10 Mars 1997, lors d'une réunion avec les citoyennes de la province du Khuzestân
[3]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 16 Janvier 1990, lors d'une réunion avec les médecins femme de l’Iran
[4]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 20 Septembre 2000, lors d'une réunion avec un grand nombre de femmes iraniennes
[5]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 10 Mars 1997, lors d'une réunion avec les citoyennes de la province du Khuzestân
[6]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 4 Juin 1997, au sanctuaire de l’imam Khomeiny (ra)
[7]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 16 Janvier 1990, lors d'une réunion avec les médecins femme de l’Iran
[8]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 25 Décembre 1991, lors d'une réunion avec un groupe de femmes à l'occasion de l’anniversaire de naissance de Fatemeh Zahra (sa)
[9]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 4 Juin 1997, au sanctuaire de l’imam Khomeiny (ra)
[10]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 20 Septembre 2000, lors d'une réunion avec un grand nombre de femmes iraniennes
[11]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 16 Janvier 1990, lors d'une réunion avec un groupe de femmes iraniennes
[12]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 16 Janvier 1990, lors d'une réunion avec les médecins femme de l’Iran
[13]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 16 Décembre 1992, lors d'une réunion avec les femmes iraniennes à l'occasion de l’anniversaire de naissance de Fatemeh Zahra (sa)
[14]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 22 Octobre 1997 à l'occasion de l’anniversaire de naissance de Fatemeh Zahra (SA) au stade d’Azadi à Téhéran
[15]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 10 Mars 1997, lors d'une réunion avec les citoyennes de la province du Khuzestân
[16]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 16 Septembre 1991 à la séance inaugurale du 7ème sommet des dirigeants de la prière du vendredi
[17]. Partie de sermons du Guide suprême, prononcé lors de la prière du vendredi le 1 Octobre, 1999
[18]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 22 Mai 2011, lors d'une réunion avec les femmes saillantes iraniennes
[19]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 6 Janvier 1991, lors d'une réunion avec les membres du Conseil socioculturelle pour les femmes
[20]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 22 Octobre 1997 à l'occasion de l’anniversaire de naissance de Fatemeh Zahra (SA) au stade d’Azadi à Téhéran
[21]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 12 Octobre 1994, lors d'une réunion avec un groupe d'infirmières
[22]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 2 Mai 2001, lors d'une réunion avec la jeunesse iranienne et les enseignants dans la ville de Rasht
[23]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 12 Mai 2003, lors d'une réunion avec des étudiants de l'Université Shahid Beheshti
[24]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 4 Juillet 2007, lors d'une réunion avec les femmes saillantes iraniennes à la veille de l’anniversaire de naissance de Fatemeh Zahra (sa)
[25]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 16 Janvier 1990, lors d'une réunion avec un groupe de femmes iraniennes
[26]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 26 Août 1992, lors d'une réunion avec les membres d'associations islamiques des universités iraniennes
[27]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 16 Janvier 1990, lors d'une réunion avec un groupe de femmes iraniennes
[28]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 16 Janvier 1990, lors d'une réunion avec un groupe de femmes iraniennes
[29]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 16 Janvier 1990, lors d'une réunion avec les médecins femme de l’Iran
[30]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 12 Mai 2003, lors d'une réunion avec des étudiants de l'Université Shahid Beheshti
[31]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 6 Janvier 1991, lors d'une réunion avec les membres du Conseil socioculturelle pour les femmes
[32]. Partie du message du Guide suprême publié le 25 Octobre 1989 aux participants du séminaire sur la femme dans l’optique de l'Imam Khomeiny (ra)
[33]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 20 Octobre 2009, lors d'une réunion avec des femmes chercheurs du Coran
[34]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 22 Mai 2010, lors d'une réunion avec un grand nombre de femmes à l'occasion de l’anniversaire de naissance de Fatemeh Zahra (sa)
[35]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 10 Mars 1997, lors d'une réunion avec les citoyennes de la province du Khuzestân
[36]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 25 Décembre 1991, lors d'une réunion avec un groupe de femmes à l'occasion de l’anniversaire de naissance de Fatemeh Zahra (sa)
[37]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 4 Juillet 2007, lors d'une réunion avec les femmes saillantes iraniennes à la veille de l’anniversaire de naissance de Fatemeh Zahra (sa)
[38]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 10 Mars 1997, lors d'une réunion avec les citoyennes de la province du Khuzestân
[39]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 12 Octobre 1994, lors d'une réunion avec un groupe d'infirmières iraniennes
[40]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 8 Avril, 1998, lors d'une cérémonie de mariage
[41]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 20 Septembre 2000, lors d'une réunion avec un grand nombre de femmes iraniennes
[42]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 12 Octobre 1994, lors d'une réunion avec un groupe d'infirmières iraniennes
[43]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 22 Octobre 1997 à l'occasion de l’anniversaire de naissance de Fatemeh Zahra (SA) au stade d’Azadi à Téhéran
[44]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 10 Mars 1997, lors d'une réunion avec les citoyennes de la province du Khuzestân
[45]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 16 Janvier 1990, lors d'une réunion avec les médecins femme de l’Iran
[46]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 20 Septembre 2000, lors d'une réunion avec un grand nombre de femmes iraniennes
[47]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 21 Avril 2010, lors d'une réunion avec les infirmières exemplaires à l'occasion de l’anniversaire de Zeynab al-Kubra (sa)
[48]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 13 Novembre 1991 à une rencontre avec un grand nombre d'infirmières à l'occasion de l’anniversaire de Zeynab al-Kubra (sa)
[49]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 13 Novembre 1991 à une rencontre avec un grand nombre d'infirmières à l'occasion de l’anniversaire de Zeynab al-Kubra (sa)
[50]. Partie du message du Guide suprême publié le 25 Octobre 1989 aux participants du séminaire sur la femme dans l'optique de l'Imam Khomeiny (ra)
[51]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 16 Janvier 1990, lors d'une réunion avec les médecins femme de l’Iran
[52]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 20 Septembre 2000, lors d'une réunion avec un grand nombre de femmes iraniennes
[53]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 16 Janvier 1990, lors d'une réunion avec un groupe de femmes iraniennes
[54]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 25 Décembre 1991, lors d'une réunion avec un groupe de femmes à l'occasion de l’anniversaire de naissance de Fatemeh Zahra (sa)
[55]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 13 Novembre 1991 à une rencontre avec un grand nombre d'infirmières à l'occasion de l’anniversaire de Zeynab al-Kubra (sa)
[56]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 23 Février 2003, à une réunion des gens de Zahedan au stade d’Azadi à Téhéran
[57]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 20 Octobre 2009, lors d'une réunion avec des femmes chercheurs du Coran
[58]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 22 Mai 2011, lors d'une réunion avec les femmes saillantes iraniennes
[59]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 25 Décembre 1991, lors d'une réunion avec un groupe de femmes à l'occasion de l’anniversaire de naissance de Fatemeh Zahra (sa)
[60]. Partie du message du Guide suprême publié le 25 Octobre 1989 aux participants du séminaire sur la femme dans l'optique de l'Imam Khomeiny (ra)
[61]. Partie du sermon du Guide suprême, prononcé lors de la prière du vendredi le 30 Mars 1990 à Téhéran
[62]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 20 Octobre 2009, lors d'une réunion avec des femmes chercheurs du Coran
[63]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 22 Mai 2011, lors d'une réunion avec les femmes saillantes iraniennes
[64]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 22 Mai 2011, lors d'une réunion avec les femmes saillantes iraniennes
[65]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 5 Juillet 2004, lors d'une réunion avec les membres du clergé de la province de Hamedan
[66]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 22 Octobre 1997 à l'occasion de l’anniversaire de naissance de Fatemeh Zahra (SA) au stade d’Azadi à Téhéran
[67]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 22 Mai 2011, lors d'une réunion avec les femmes saillantes iraniennes
[68]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 13 Novembre 1991 à une rencontre avec un grand nombre d'infirmières à l'occasion de l’anniversaire de Zeynab al-Kubra (sa)
[69]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 3 Janvier 2008, lors d'une réunion avec des étudiants de la province de Yazd
[70]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 22 Mai 2011, lors d'une réunion avec les femmes saillantes iraniennes
[71]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 20 Septembre 2000, lors d'une réunion avec un grand nombre de femmes iraniennes
[72]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 3 Janvier 2008, lors d'une réunion avec des étudiants de la province de Yazd
[73]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 3 Janvier 2008, lors d'une réunion avec des étudiants de la province de Yazd
[74]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 22 Octobre 1997 à l'occasion de l’anniversaire de naissance de Fatemeh Zahra (SA) au stade d’Azadi à Téhéran
[75]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 16 Décembre 1992, lors d'une réunion avec les femmes iraniennes à l'occasion de l’anniversaire de naissance de Fatemeh Zahra (sa)
[76]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 21 avrile 2010 à une rencontre avec un grand nombre d'infirmières à l'occasion de l’anniversaire de Zeynab al-Kubra (sa)
[77]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 15 Août 2004, lors d'une réunion avec des fonctionnaires du ministère des Affaires étrangères
[78]. Partie du message du Guide suprême publié le 28 Janvier 2004 à l'occasion du Congrès grandiose du Hadj
[79]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 22 Mai 2011, lors d'une réunion avec les femmes saillantes iraniennes
[80]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 23 Août 2008, lors d'une réunion avec le président Mahmoud Ahmadinejad et les membres de son cabinet
[81]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 9 Septembre 2009 lors d'une réunion avec le président Mahmoud Ahmadinejad et les membres de son cabinet
[82]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 25 Décembre 1991, lors d'une réunion avec un groupe de femmes à l'occasion de l’anniversaire de naissance de Fatemeh Zahra (sa)
[83]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 3 Janvier 2008, lors d'une réunion avec des étudiants de la province de Yazd
[84]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 22 Mai 2011, lors d'une réunion avec les femmes saillantes iraniennes
[85]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 16 Décembre 1992, lors une réunion avec les femmes iraniennes à l'occasion de l’anniversaire de naissance de Fatemeh Zahra (sa)
[86]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 13 Décembre, 1989
[87]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 13 Décembre, 1989
[88]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 16 Janvier 1990, lors d'une réunion avec un groupe de femmes iraniennes
[89]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 6 Janvier 1991, lors d'une réunion avec les membres du Conseil socioculturelle pour les femmes
[90]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 25 Décembre 1991, lors d'une réunion avec un groupe de femmes à l'occasion de l’anniversaire de naissance de Fatemeh Zahra (sa)
[91]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 7 Août 2004, lors d'une réunion avec des panégyristes à l'occasion de l’anniversaire de naissance de Fatemeh Zahra (sa)
[92]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 16 Janvier 1990, lors d'une réunion avec les médecins femme de l’Iran
[93]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 16 Janvier 1990, lors d'une réunion avec les médecins femme de l’Iran
[94]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 13 Décembre, 1989
[95]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 13 Décembre, 1989
[96]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 16 Janvier 1990, lors d'une réunion avec un groupe de femmes
[97]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 16 Décembre 1992, lors d'une réunion avec les femmes iraniennes à l'occasion de l’anniversaire de naissance de Fatemeh Zahra (sa)
[98]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 3 Juin 2010, lors d'une réunion avec panégyristes à l'occasion de l’anniversaire de naissance de Fatemeh Zahra (sa)
[99]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 27 Juillet 2005 sur l'occasion de l’anniversaire de naissance de Fatemeh Zahra (sa)
[100]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 22 Mai 2011, lors d'une réunion avec les femmes saillantes iraniennes
[101]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 26 Décembre 1991, lors d'une réunion avec panégyristes à l'occasion de l’anniversaire de naissance de Fatemeh Zahra (sa)
[102]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 16 Décembre 1992, lors d'une réunion avec les femmes iraniennes à l'occasion de l’anniversaire de naissance de Fatemeh Zahra (sa)
[103]. Partie du discours du Guide suprême a fait le 27 Avril 1998, lors d'une réunion avec un groupe de jeunes iraniens à l'occasion de la Semaine de la Jeunesse
[104]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 15 Décembre, 1997, lors d'une cérémonie de mariage
[105]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 26 Décembre 1991, lors d'une réunion avec panégyristes à l'occasion de l’anniversaire de naissance de Fatemeh Zahra (sa)
[106]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 16 Janvier 1990, lors d'une réunion avec un groupe de femmes iraniennes
[107]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 6 Mai 1996, lors d'une cérémonie de mariage
[108]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 15 Juin 2005, lors d’une rencontre avec un groupe de citoyens de diverses couches de la société
[109]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 15 Juin 2005, lors d’une rencontre avec un groupe de citoyens de diverses couches de la société
[110]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 15 Juin 2005, lors d’une rencontre avec un groupe de citoyens de diverses couches de la société
[111]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 27 Juillet 2005 sur l'occasion de l’anniversaire de naissance de Fatemeh Zahra (sa)
[112]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 15 Juin 2005, lors d’une rencontre avec un groupe de citoyens de diverses couches de la société
[113]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 15 Juin 2005, lors d’une rencontre avec un groupe de citoyens de diverses couches de la société
[114]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 13 Novembre 1991 à une rencontre avec un grand nombre d'infirmières à l'occasion de l’anniversaire de Zeynab al-Kubra (sa)
[115]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 13 Novembre 1991 à une rencontre avec un grand nombre d'infirmières à l'occasion de l’anniversaire de Zeynab al-Kubra (sa)
[116]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 21 Avril 2010, lors d'une réunion avec les infirmières exemplaires à l'occasion de l’anniversaire de Zeynab al-Kubra (sa)
[117]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 15 Juin 2005, lors d’une rencontre avec un groupe de citoyens de diverses couches de la société
[118]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 15 Juin 2005, lors d’une rencontre avec un groupe de citoyens de diverses couches de la société
[119]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 13 Novembre 1991 à une rencontre avec un grand nombre d'infirmières à l'occasion de l’anniversaire de Zeynab al-Kubra (sa)
[120]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 7 Août 2004, lors d'une réunion avec panégyristes à l'occasion de l’anniversaire de naissance de Fatemeh Zahra (sa
[121]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 10 Mars 1997, lors d'une réunion avec les citoyennes de la province du Khuzestân
[122]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 10 Mars 1997, lors d'une réunion avec les citoyennes de la province du Khuzestân
[123]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 7 Août 2004, lors d'une réunion avec panégyristes à l'occasion de l’anniversaire de naissance de Fatemeh Zahra (sa)
[124]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 8 Février 2010, lors d'une réunion avec les commandants et le personnel de la Force aérienne de l'Armée de la République islamique d’Iran
[125]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 10 Mars 1997, lors d'une réunion avec les citoyennes de la province du Khuzestân
[126]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 22 Mai 2011, lors d'une réunion avec les femmes saillantes iraniennes
[127]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 7 Août 2004, lors d'une réunion avec panégyristes à l'occasion de l’anniversaire de naissance de Fatemeh Zahra (sa)
[128]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 22 Mai 2011, lors d'une réunion avec les femmes saillantes iraniennes
[129]. Partie du sermon du Guide suprême, prononcé lors de la prière du vendredi du 8 Février 1991 à Téhéran
[130]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 20 Octobre 2009, lors d'une réunion avec des femmes chercheurs du Coran
[131]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 20 Septembre 2000, lors d'une réunion avec un grand nombre de femmes iraniennes
[132]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 16 Décembre 1992, lors d'une réunion avec les femmes iraniennes à l'occasion de l’anniversaire de naissance de Fatemeh Zahra (sa)
[133]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 16 Décembre 1992, lors d'une réunion avec les femmes iraniennes à l'occasion de l’anniversaire de naissance de Fatemeh Zahra (sa)
[134]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 13 Novembre 1991 à une rencontre avec un grand nombre d'infirmières à l'occasion de l’anniversaire de Zeynab al-Kubra (sa)
[135]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 16 Janvier 1990, lors d'une réunion avec un groupe de femmes iraniennes
[136]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 6 Décembre 1989, lors d'une réunion avec un groupe de médecins et d’employés du secteur médical
[137]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 16 Janvier 1990, lors d'une réunion avec les médecins femme de l’Iran
[138]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 16 Janvier 1990, lors d'une réunion avec les médecins femme de l’Iran
[139]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 12 Octobre 1994, lors d'une réunion avec un groupe d'infirmières iraniennes
[140]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 18 Septembre 1996, lors d'une réunion avec les citoyennes de la ville d’Uroumiyeh
[141]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 10 Mars 1997, lors d'une réunion avec les citoyennes de la province du Khuzestân
[142]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 22 Octobre 1997 à l'occasion de l’anniversaire de naissance de Fatemeh Zahra (sa) au stade d’Azadi à Téhéran
[143]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 9 Juin 1993, lors d'une cérémonie de mariage
[144]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 22 Octobre 1997 à l'occasion de l’anniversaire de naissance de Fatemeh Zahra (sa) au stade d’Azadi à Téhéran
[145]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 6 Janvier 1991, lors d'une réunion avec les membres du Conseil socioculturelle pour les femmes
[146]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 16 Janvier 1990, lors d'une réunion avec les médecins femme de l’Iran
[147]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 4 Juillet 2007, lors d'une réunion avec les femmes saillantes iraniennes à la veille de l’anniversaire de naissance de Fatemeh Zahra (sa)
[148]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 10 Mars 1997, lors d'une réunion avec les citoyennes de la province du Khuzestân
[149]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 15 Juin 2005, lors d’une rencontre avec un groupe de citoyens de diverses couches de la société
[150]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 13 Novembre 1991 à une rencontre avec un grand nombre d'infirmières à l'occasion de l’anniversaire de Zeynab al-Kubra
[151]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 13 Novembre 1991 à une rencontre avec un grand nombre d'infirmières à l'occasion de l’anniversaire de Zeynab al-Kubra (sa)
[152]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 25 Décembre 1991, lors d'une réunion avec un groupe de femmes à l'occasion de l’anniversaire de naissance de Fatemeh Zahra (sa)
[153]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 25 Décembre 1996, lors d'une cérémonie de mariage
[154]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 15 Août 1995, lors d'une cérémonie de mariage
[155]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 9 Mars 1998, lors d'une cérémonie de mariage
[156]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 11 Août, 1997, lors d'une cérémonie de mariage
[157]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 19 Janvier 1999, lors d'une cérémonie de mariage
[158]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 28 Février 2002, lors d'une cérémonie de mariage
[159]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 29 Mai 2002, lors d'une cérémonie de mariage
[160]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 25 Décembre 1995, lors d'une cérémonie de mariage
[161]. Partie de déclarations du Guide suprême prononcée le 27 Novembre, 1997, lors d'une cérémonie de mariage
[162]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 11 Juillet, 1991, lors d'une cérémonie de mariage
[163]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 12 Octobre 1994, lors d'une réunion avec un groupe d'infirmières iraniennes
[164]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 24 Octobre 2000, lors d’une cérémonie de mariage
[165]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 22 Mai 2011, lors d'une réunion avec les femmes saillantes iraniennes
[166]. Partie de déclarations du Guide suprême prononcée le 15 Avril, 1998, lors d'une cérémonie de mariage
[167]. Partie de déclarations du Guide suprême prononcée le 5 Avril, 1999 lors d’une cérémonie de mariage
[168]. Partie du message du Guide suprême, lu le 13 Février 2000, lors d’une cérémonie de mariage d'étudiants
[169]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 22 Octobre 1997, lors d'une cérémonie de mariage
[170]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 11 Mars 2001, lors d'une cérémonie de mariage
[171]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 19 Décembre 1995, lors d’une cérémonie de mariage
[172]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le le 29 Avril 1996, lors d'une cérémonie de mariage
[173]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 10 Mars 1998, lors d'une cérémonie de mariage
[174]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 8 Avril 1998, lors d'une cérémonie de mariage
[175]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 12 Mars 2000, lors d’une cérémonie de mariage
[176]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 5 Février 2001, lors de la cérémonie de mariage
[177]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 15 Décembre, 1997, lors d'une cérémonie de mariage
[178]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 22 Octobre 1997, lors d'une cérémonie de mariage
[179]. Partie de déclarations du Guide suprême faite le 2 Mars 1999, lors d’une cérémonie de mariage
[180]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 15 Décembre, 1992, lors d'une cérémonie de mariage
[181]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 6 Août 2000, lors d’une cérémonie de mariage
[182]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 11 Juin, 1991, lors d’une cérémonie de mariage
[183]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 2 Août 1995, lors d’une cérémonie de mariage
[184]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 22 Juillet 1997, lors d'une cérémonie de mariage
[185]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 30 Juin 1999, lors d’une cérémonie de mariage
[186]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 4 Avril 2000, lors d’une cérémonie de mariage
[187]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 22 Septembre 1992, lors d'une cérémonie de mariage
[188]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 27 Novembre 1997, lors d'une cérémonie de mariage
[189]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 30 Juin 1999, lors d’une cérémonie de mariage
[190]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 22 Mars 2001, lors de la cérémonie de mariage
[191]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 10 Décembre, 1992, lors d'une cérémonie de mariage
[192]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 11 Juillet 1991, lors d’une cérémonie de mariage
[193]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 12 Mars 2000, lors d’une cérémonie de mariage
[194]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 22 Juillet 1997, lors d'une cérémonie de mariage
[195]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 29 Mai 2002, lors d'une cérémonie de mariage
[196]. Partie de déclarations du Guide suprême, faite le 4 Mars 1999, lors d’une cérémonie de mariage
[197]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 4 Avril 1999, lors d’une cérémonie de mariage
[198]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 23 Novembre 1999, lors d'une cérémonie de mariage
[199]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 29 Avril1996, lors d'une cérémonie de mariage
[200]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 12 Mars 2000, lors d’une cérémonie de mariage
[201]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 29 Avril 1996, lors d'une cérémonie de mariage
[202]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 27 Avril 1998, lors d'une réunion avec un groupe de jeunes iraniens à l'occasion de la Semaine de la Jeunesse
[203]. Partie de déclarations du Guide suprême faite le 2 Mars 1999, lors d’une cérémonie de mariage
[204]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 4 Janvier 2001, lors d'une cérémonie de mariage
[205]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 27 Avril 1998, lors d'une réunion avec un groupe de jeunes iraniens à l'occasion de la Semaine de la Jeunesse
[206]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 5 Mars 2001, lors d'une cérémonie de mariage
[207]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 30 Novembre 2000, lors d’une cérémonie de mariage
[208]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 13 Avril 1999, lors d'une cérémonie de mariage
[209]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 15 Avril 1998, lors d'une cérémonie de mariage
[210]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 12 Mars 2000, lors d’une cérémonie de mariage
[211]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 27 Juillet 2005 à l'occasion de l’anniversaire de naissance de Fatemeh Zahra (sa)
[212]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 15 Décembre 1992, lors d'une cérémonie de mariage
[213]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 11 Juillet 1991, lors d’une cérémonie de mariage
[214]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 6 Août 2000, lors d’une cérémonie de mariage
[215]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 10 Octobre 2000, lors d'une cérémonie de mariage
[216]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 11 Mars 2001, lors d'une cérémonie de mariage
[217]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 9 Août 1995, lors d’une cérémonie de mariage
[218]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 6 Mai 1996, lors d'une cérémonie de mariage
[219]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 27 Novembre, 1997, lors d'une cérémonie de mariage
[220]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 2 Novembre 1998, lors d'une cérémonie de mariage
[221]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 18 Février 1992, lors d'une réunion avec un groupe d'employés de la Radiotélévision nationale iranienne (IRIB)
[222]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 7 Février 2002, lors d’une cérémonie de mariage
[223]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 22 Octobre 1997 à l'occasion de l’anniversaire de naissance de Fatemeh Zahra (sa) au stade d’Azadi à Téhéran
[224]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 17 Mai 2009, lors d'une réunion avec des étudiants et des professeurs de la province du Kurdistan
[225]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 9 Septembre 2009, lors d'une réunion avec le président Mahmoud Ahmadinejad et les membres de son cabinet
[226]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 29 Mai 1993, lors d'une cérémonie de mariage
[227]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 3 Janvier 1999, lors d'une cérémonie de mariage
[228]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 4 Septembre 1995, lors d’une cérémonie de mariage
[229]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 2 Août 1995, lors d’une cérémonie de mariage
[230]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 9 Juillet 1998, lors d'une cérémonie de mariage
[231]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 3 Décembre 1998, lors d'une cérémonie de mariage
[232]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 24 Août 1996, lors d'une cérémonie de mariage
[233]. Partie du message du Guide suprême, émis le 12 Octobre 2010, aux participants de la 20ème Conférence nationale sur la Prière
[234]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 3 Mars 1992, lors d'une réunion avec un groupe d'employés de la Radiotélévision nationale iranienne (IRIB)
[235]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 15 Juin 2005, lors d’une rencontre avec un groupe de citoyens de diverses couches de la société
[236]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 9 Avril 1994, lors d'une réunion avec un groupe d'infirmières iraniennes
[237]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 18 Septembre 1996, lors d'une réunion avec les citoyennes de la ville d’Uroumiyeh
[238]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 27 Juillet 2005, à l’occasion de l’anniversaire de naissance de Fatemeh Zahra (sa)
[239]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 18 Septembre 1996, lors d'une réunion avec les citoyennes de la ville d’Uroumiyeh
[240]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 13 Mars 2001, lors de la cérémonie de mariage
[241]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 13 Mars 2001, lors de la cérémonie de mariage
[242]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 4 Juillet 2007, lors d'une réunion avec les femmes saillantes iraniennes à la veille de l’anniversaire de naissance de Fatemeh Zahra (sa)
[243]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 10 Mars 1997, lors d'une réunion avec les citoyennes de la province du Khuzestân
[244]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 16 Décembre 1992, lors d'une réunion avec les femmes iraniennes à l'occasion de l’anniversaire de naissance de Fatemeh Zahra (sa)
[245]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 16 Décembre 1992, lors d'une réunion avec les femmes iraniennes à l'occasion de l’anniversaire de naissance de Fatemeh Zahra (sa)
[246]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 27 Juillet 2005, à l’occasion de l’anniversaire de naissance de Fatemeh Zahra (sa)
[247]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 9 Avril 1994, lors d'une réunion avec un groupe d'infirmières iraniennes
[248]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 2 Mars 1995, lors d’une cérémonie de mariage
[249]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 10 Mars 1997, lors d'une réunion avec les citoyennes de la province du Khuzestân
[250]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 22 Octobre 1997, à l'occasion de l’anniversaire de naissance de Fatemeh Zahra (sa) au stade d’Azadi à Téhéran
[251]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 7 Juin 1994, lors d'une réunion avec les citoyens de la ville de Yassudj
[252]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 10 Mars 1997, lors d'une réunion avec les citoyennes de la province du Khuzestân
[253]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 23 Novembre 1994, lors d'une cérémonie de mariage
[254]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 10 Mars 1997, lors d'une réunion avec les citoyennes de la province du Khuzestân
[255]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 25 Décembre 1991, lors d'une réunion avec un groupe de femmes à l'occasion de l’anniversaire de naissance de Fatemeh Zahra (sa)
[256]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 9 Juin 1993, lors d'une cérémonie de mariage
[257]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 23 Novembre 1994, lors d'une cérémonie de mariage
[258]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 13 Avril 1999, lors d'une cérémonie de mariage
[259]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 9 Août 2005, lors d’une cérémonie de mariage
[260]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 13 Novembre 1995, lors d’une cérémonie de mariage
[261]. Partie du message du Guide suprême, adressé le 25 Octobre 1989, aux participants du séminaire sur la femme dans l'optique de l'Imam Khomeiny (ra)
[262]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 22 Mai 2011, lors d'une réunion avec les femmes saillantes iraniennes
[263]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 12 Octobre 1994, lors d'une réunion avec un groupe d'infirmières iraniennes
[264]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 16 Décembre 1992, lors d'une réunion avec les femmes iraniennes à l'occasion de l’anniversaire de naissance de Fatemeh Zahra (sa)
[265]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 16 Décembre 1992, lors d'une réunion avec les femmes iraniennes à l'occasion de l’anniversaire de naissance de Fatemeh Zahra (sa)
[266]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 16 Janvier 1990, lors d'une réunion avec les médecins femme de l’Iran
[267]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 20 Octobre 2009, lors d'une réunion avec des femmes chercheurs du Coran
[268]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 18 Septembre 1996, lors d'une réunion avec les citoyennes de la ville d’Uroumiyeh
[269]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 1 Février 1994, lors d'une cérémonie de mariage
[270]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 12 Octobre 1994, lors d'une réunion avec un groupe d'infirmières iraniennes
[271]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 1 Janvier 1992, lors d'une réunion avec les gens de Bushehr
[272]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 10 Mars 1997, lors d'une réunion avec les citoyennes de la province du Khuzestân
[273]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 26 Août 1992, lors d'une réunion avec les membres d'associations islamiques de l’Iran
[274]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 18 Septembre 1996, lors d'une réunion avec les citoyennes de la ville d’Uroumiyeh
[275]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 16 Janvier 1990, lors d'une réunion avec les médecins femme de l’Iran
[276]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 1 Janvier 1992, lors d'une réunion avec les gens de Bushehr
[277]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 25 Décembre 1991, lors d'une réunion avec un groupe de femmes à l'occasion de l’anniversaire de naissance de Fatemeh Zahra (sa)
[278]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 12 Octobre 1994, lors d'une réunion avec un groupe d'infirmières iraniennes
[279]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 23 Février 2003 à Stade d’Azadi lors d'une réunion avec les citoyens de la ville de Zāhedān
[280]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 21 Avril 2010, lors d'une réunion avec les infirmières exemplaires à l'occasion de l’anniversaire de Zeynab al-Kubra (sa)
[281]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 13 Mars 2001, lors de la cérémonie de mariage
[282]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 12 Octobre 1994, lors d'une réunion avec un groupe d'infirmières iraniennes
[283]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 22 Octobre 1997 à l'occasion de l’anniversaire de naissance de Fatemeh Zahra (sa) au stade d’Azadi à Téhéran
[284]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 6 Janvier 2005, lors d'une réunion avec les présidents des universités et le ministre de la Science, Recherche et Technologie
[285]. Partie du sermon du Guide suprême, prononcé à la prière du vendredi du 30 Mars 1990 à Téhéran
[286]. Partie du sermon du Guide suprême, prononcé à la prière du vendredi du 30 Mars 1990 à Téhéran
[287]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 22 Octobre 1997 à l'occasion de l’anniversaire de naissance de Fatemeh Zahra (sa) au stade d’Azadi à Téhéran
[288]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 25 Décembre 1991, lors d'une réunion avec un groupe de femmes à l'occasion de l’anniversaire de naissance de Fatemeh Zahra (sa)
[289]. Partie de déclarations du Guide suprême, faites le 19 Juin 2000, lors d’une cérémonie de mariage
[290]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 20 Septembre 2000, lors d'une réunion avec un grand nombre de femmes iraniennes
[291]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 13 Novembre 1991 à une rencontre avec un grand nombre d'infirmières à l'occasion de l’anniversaire de Zeynab al-Kubra (sa)
[292]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 20 Octobre 2009, lors d'une réunion avec des femmes chercheurs du Coran
[293]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 3 Juillet 2010, lors d'une réunion avec des femmes chercheurs du Coran
[294]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 22 Mai 2011, lors d'une réunion avec les femmes saillantes iraniennes
[295]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 16 Janvier 1990, lors d'une réunion avec un groupe de femmes iraniennes
[296]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 20 Septembre 2000, lors d'une réunion avec un grand nombre de femmes iraniennes
[297]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 13 Novembre 1991 à une rencontre avec un grand nombre d'infirmières à l'occasion de l’anniversaire de Zeynab al-Kubra (sa)
[298]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 25 Décembre 1991, lors d'une réunion avec un groupe de femmes à l'occasion de l’anniversaire de naissance de Fatemeh Zahra (sa)
[299]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 12 Octobre 1994, lors d'une réunion avec un groupe d'infirmières iraniennes
[300]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 12 Mai 2003, lors d'une réunion avec des étudiants de l'Université Shahid Beheshti
[301]. Partie du discours du Guide suprême, prononcé le 26 Août 1992, lors d'une réunion avec les membres d'associations islamiques de l’Iran