C’était un jeudi après-midi, et j’étais sur le point de m’endormir quand soudain, un flot d’informations et d’images s’est répandu sur tous les réseaux médiatiques – amis comme ennemis – et m’a réveillé en sursaut. Les nouvelles que j’entendais me semblaient incroyables. Yahya Sinwar, le commandant qui dirigeait la bataille contre les sionistes depuis les tunnels de Gaza par le biais de notes cryptées, dont l’emplacement était un mystère complet, aurait été martyrisé dans une maison de Rafah, avec deux autres combattants, après un combat direct avec l’ennemi.
* Hakimeh Saqhaye-Biria, professeure adjointe à l’université de Téhéran
Comprendre la nature coloniale du régime sioniste et de celle des États-Unis d’Amérique est le premier coup nécessaire pour mettre fin au sionisme dans le monde.
Le régime sioniste et ses dirigeants ont longtemps essayé de se présenter comme « la seule démocratie du Moyen-Orient », en fabriquant une fausse image par le biais de manipulations médiatiques. Cette étiquette est non seulement moquée par certains intellectuels du régime lui-même, mais un regard sur l’histoire révèle que ce titre agit comme un déguisement pour une tumeur cancéreuse, se propageant et tentant de blanchir sa nature corrompue.
Il y a plus de vingt-trois ans, lors des attentats du 11 septembre, les Américains se sont rassemblés dans les rues de New York, regardant avec horreur les tours jumelles brûler. Au milieu de la foule, une femme sioniste a déclaré à un journaliste : « C’est une grande tragédie. Je suis d’Israël et j’espère que les gens comprennent maintenant ce à quoi nous sommes confrontés quotidiennement [en Palestine] ».
La guerre à Gaza a sans aucun doute été l’une des guerres les plus horribles et les plus inégales que l’histoire ait jamais connue. La figure 1 illustre ce fait car d’octobre 2023 à fin avril 2024, le régime sioniste a largué plus de 70 000 tonnes de bombes sur la population de Gaza. Il est important de noter que cette quantité de bombes a été larguée sur une ville qui couvre une petite zone géographique (360 kilomètres carrés), abritant plus de 2,3 millions d’habitants (une forte densité de population). De plus, ces personnes sont assiégées par le régime sioniste depuis 2007.
Imaginez que vous êtes un agent des Nations Unies qui se tient à la frontière de Rafah, à côté de réfrigérateurs remplis de médicaments. Vous regardez avec désespoir de l’autre côté de la frontière un endroit où, en seulement onze mois de guerre, plus de 16 000 enfants ont été bombardés et où les besoins de base comme l’eau, l’électricité, le carburant, la nourriture et les médicaments ont été coupés. Vous attendez l’autorisation d’entrer dans la ville et de fournir de l’aide à sa population. Mais qui doit accorder cette autorisation ?
Le 5 août 1990, au Caire, les États membres de l'Organisation de la Conférence islamique ont adopté la Déclaration du Caire sur les droits de l'homme en Islam. Cette Déclaration était une réponse proactive des érudits islamiques à la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme (DUDH), que l'Assemblée générale des Nations Unies avait adoptée environ vingt-cinq ans plus tôt, en 1966. Le terme « universel » et les efforts mondiaux déployés par des organismes internationaux comme les Nations Unies pour promouvoir cette déclaration a incité les érudits islamiques à l’analyser de manière critique et à proposer un modèle alternatif.
« Nous imposons un siège complet à Gaza ; il n’y aura ni électricité, ni nourriture, ni eau, ni carburant. Tout leur sera fermé » [1], tels sont les propos de Yoav Gallant, ministre de la Guerre d'Israël, peu après le début de l'agression brutale contre la bande de Gaza. Cette agression dure maintenant plus de neuf mois. Un bref aperçu de la situation actuelle à Gaza montre qu'Israël a donné suite à la déclaration de Gallant.
Depuis plus de neuf mois, depuis le début des massacres de masse perpétrés à Gaza par le régime israélien, aucun groupe de la bande assiégée n'a été épargné par les attaques. Cela inclut les athlètes palestiniens, dont plus de 300 ont été tués [1]. Mohammed Barakat, surnommé « le Lion », célèbre footballeur palestinien, est un exemple des crimes commis contre les athlètes palestiniens à Gaza. Sa mort remonte au 11 mars 2024, lorsque les avions de chasse israéliens ont lancé leurs attaques les plus lourdes sur la ville de Khan Younès.
Le présent texte vise à informer le lecteur que le régime sioniste ne poursuit qu'un seul objectif : l'établissement d'un État sioniste de quasi-apartheid dans les territoires occupés. La soi-disant solution à deux États n'est qu'une façade masquant la stratégie éhontée de ce régime dans la région.
Le 18 juillet marque l'anniversaire de Nelson Mandela, un homme emprisonné dans les années 1960 pour terrorisme et qui est resté sur la liste américaine de surveillance du terrorisme jusqu'en 2008. Son crime était de lutter contre un gouvernement où une minorité de colons agressifs exploitait la majorité indigène par la force. Ce gouvernement, qualifié d'« Apartheid » par ses fondateurs, a reçu pendant des années le soutien des puissances occidentales, réprimant brutalement toute opposition et emprisonnant les combattants de la liberté sous l'étiquette de terrorisme.
Aujourd'hui, 18 juillet 2024, plus de neuf mois se sont écoulés depuis les actions importantes des combattants du Hamas dans le cadre de l'opération Déluge d’Al-Aqsa. Depuis 1997, les combattants du Hamas sont également qualifiés de terroristes. Leur crime est de résister à un régime où des colons agressifs, par la force, visent à détruire la population indigène et à dominer la région. Ce régime, établi comme patrie des Juifs du monde entier et nommé Israël par ses fondateurs, poursuit depuis des années un projet de nettoyage ethnique par le génocide et la restriction de la population indigène, avec le soutien des puissances occidentales.
Nouveaux rapports sur « l’enfer » des prisons sionistes :
Un nouveau récit de la brutalité du régime sioniste a récemment fait la une des médias. Le régime sioniste a libéré après plusieurs mois 55 prisonniers palestiniens détenus lors de son agression militaire contre Gaza. Les prisonniers libérés ont décrit les horribles tortures et les conditions déplorables qu'ils ont endurées dans les prisons de ce régime.
À l’occasion du 35e anniversaire du décès de l’Imam Khomeiny, l’Imam Khamenei, Guide suprême de la Révolution islamique, a qualifié le Déluge d’Al-Aqsa d’une opération qui a contrecarré un projet important et complexe du régime américano-sioniste. Selon le Guide suprême, Ce projet visait à assurer la domination politique, économique et culturelle du régime sioniste sur l’Asie de l’Ouest et sur l’ensemble du monde de l’Islam. Dans cette interview, le Dr Foad Izadi, professeur agrégé d'études américaines et expert des affaires américaines, explore les objectifs et les dimensions de cette conspiration, l'implication des États-Unis et le rôle crucial de l'opération Déluge d’Al-Aqsa dans la perturbation de ces plans.
Des informations sur les atrocités commises par le régime sioniste dans la bande de Gaza sont presque quotidiennement la une des actualités. En conséquence, la crise de Gaza est devenue un sujet fréquent dans les conférences de presse, les analyses politiques et les discussions d’experts. L’une des questions les plus urgentes dans ce contexte est de savoir comment trouver une solution à la crise actuelle à Gaza et mettre un terme aux massacres et aux destructions généralisés dans la région.
A l’occasion de la Journée nationale de la plantation d'arbres en Iran (le 5 mars) l'Imam Khamenei a planté trois jeunes arbres, dont un olivier. Après la plantation de l'olivier, il a déclaré : « cela [La plantation de l'olivier] symbolise notre solidarité et notre empathie avec le peuple de Palestine, qui est le centre de [la culture] des olives. Nous envoyons de loin nos salutations à ces gens opprimés et bien-aimés, et très résilients. Nous voulons que vous sachiez que vous êtes constamment dans nos pensées, même lorsque nous plantons cet olivier en votre mémoire » (5 mars 2024).
Récit de la rencontre des primo-votants iraniens avec l'imam Khamenei
Le Major-général Gholamali Rashid est l’un des hauts commandants des forces armées iraniennes et le commandant du quartier général central de Khatam-al Anbiya. Il fait partie des personnes qui accompagnaient le Général martyr Hadj Qassem Soleimani depuis les années de la Défense Sacrée. En commémoration de l’anniversaire des funérailles épiques du martyr Hadj Qassem Soleimani, le site web Khamenei.ir a réalisé une interview avec ce haut commandant militaire. Ce qui suit est une version abrégée de cet entretien.
« Je ne pourrai peut-être pas éliminer cette obscurité, mais je montrerai la différence entre l'obscurité et la lumière et celle entre la vérité et le mal avec ce petit rayon. Celui qui cherche la lumière, peu importe à quel point cette lumière est petite, elle sera grande dans son cœur ».
Le Guide de la révolution islamique a déclaré lors d'une réunion avec le président de la Biélorussie : « Les pays qui ont été sanctionnés par les États-Unis doivent coopérer les uns avec les autres et former un front uni pour détruire l'arme des sanctions. Nous croyons que cela est réalisable. »
Dans les pays et les sociétés régis par la logique capitaliste, tant sur le plan économique que culturel, les femmes ont subi des changements graves et significatifs dans les différents aspects de leur existence. Dans cet article, Hakimeh Saghaye-Biria, professeure adjointe à l'Université de Téhéran, se concentre sur comment et dans quelle mesure l'identité des femmes a été sexualisée dans les sociétés capitalistes.
À plusieurs reprises, l’imam Khamenei a fait référence à la relation réciproque qui existe entre le colonialisme et la formation du régime sioniste dans la région. L’article suivant tente d’analyser cette relation.