“Les sacrifices don’t ont preuve aujourd’hui avec force et détermination les combattants du Hezbollah aboutiront indubitablement à la victoire du front du juste qu’est celui de la Résistance.
“Les sacrifices don’t ont preuve aujourd’hui avec force et détermination les combattants du Hezbollah aboutiront indubitablement à la victoire du front du juste qu’est celui de la Résistance.
Seyyed Hassan Nasrallah a accédé au rang des martyrs, selon ses voeux les plus chers mais en nous quittant, il nous a laissé un précieux souvenir, le Hezbollah. C’est grâce à son courage, à son sens aiguë de discernement, à sa patience et à son extraordinaire foi que le Hezbollah a pris son élan et s’est imposé au point de devenir une Force solide que l’ennemi est incapable de vaincre, même muni qu’il est de toutes les armes (du monde) matérielles, médiatiques, propagandistes. Et, qu’on se le dise, cet ennemi ne pourra pas non plus vaincre le Hezbollah à l’avenir, si Dieu le veut", a assuré le jeudi 7 novembre, le Guide suprême de la Révolution islamique, l’honorable Ayatollah Khameneni, en allusion à une compagne largement alimentée depuis Tel-Aviv qui évoque régulièrement la fin imminente du Hezbollah.
Mais le Hezbollah demeure-t-il réellement imbattable, après avoir été pris pour cible des électrochocs que furent pour lui ''l’affaire des bipeurs'' puis l'assassinet de ses hauts commandants militaires et politiques en septembre?
Le mercredi 6 novembre 2024, les Libanais et avec eux, les “Résistants” du monde entier, ont commemoré le quarantième jour du martyr de Seyyed Hassan Nasrallah, alors même que Tel Aviv a connu le même jour l’une de ses pires journées depuis le 7 octobre 2023: trois vagues successives de missiles balistiques tirées depuis le Sud Liban ont atteint la ville de Tel-Aviv contraignant quelques deux millions de colons sionistes à s’enterrer dans des abris en béton.
Selon les médias hebreux, le Hezbollah que l’entité israélienne prétend avoir “décapité” en en éliminant d’abord les cadres militaires et politiques, a lancé le 6 novembre et pour la première fois des “missiles tactiques Fateh-110” en direction de Tel Aviv lesquels missiles ont atteint avec précision l’aéroport de Ben Gourion et plusieurs autres sites dans la banlieue de Tel Aviv, entre autres Safad et Avivim, y provoquant, dixit toujours les médias israéliens, de “vastes incendies” et causant “la destruction d’une quinzaine de bâtisses”.
Or l’apparition du missile Fateh-110 dans le ciel de l'entité et ce, au terme de près de 50 jours de bombardements sans répit de Zahiya (Sud Liban), du centre et de l'Est de Beyrouth ne peut que confirmer une chose : le cuisant échec de la mission que s’est fixée le Terroriste Netanyahu au Liban, à savoir l’élimination du Hezbollah de l’équation libanaise et régionale et re-placer le Liban sous la tutelle américano sioniste, et venger l’humiliant près de deux décennies de défaites successives qui a commencé par l’humiliant retrait de l’armée israélienne de l’an 2000 du Sud Liban.
En effet, le missile « Fateh-110 » surnommé « Missile Liban » dont le nom n’a cessé ces 20 dernières années d’apparaitre sous les plumes des journalistes israéliens et de hanter les pires nuits des analystes militaires sionistes, se pointe à l'horizon, en porte à faux d'une campagne de propagande mensongère qui donnait la puissance balistique du Hezbollah comme étant altérée voire éteinte, des suites de 8 semaines d’incessantes frappes aériennes sur le Liban. Et pourtant…A combustible solide, le Fateh-110(1) qui fait son apparition sur le champ de bataille aux côtés de plusieurs autres modèles de nouveaux missiles du Hezbollah, dispose d'une portée de 300 km, ce qui lui confère la capacité de cibler et de détruire n’importe quel point stratégique situé dans le Nord, le Centre ou le Sud des territoires occupés; Avec une ogive de 500 kg, et d’une CEP de moins de 10 mètres, plus aucune infrastructure, que ce soit nucléaire, électrique, hydrauliques, pétro gazières, aéroportuaires, tel communicatives, ou encore militaire ne peut lui échapper, surtout en l’absence quasi totale d’une défense anti aérienne conséquente qui fait ces jours-ci si douloureusement défaut à l’entité sioniste. Et dire que ce redoutable missile existe déjà depuis 2006, soit depuis la seconde guerre Israël/ Hezbollah, dans l’arsenal de la Résistance libanaise, ou autrement dit, que le Hezbollah est en mesure de porter des coups « stratégiquement » décisifs à l’entité à la faveur de cette partie de son arsenal qui se base sur une technologie vieille de 20 ans ! La question qui se pose dès lors est la suivante : Qu’en sera-t-il des dégâts à subir par Israël, si le Hezbollah se mettait à se servir sur le front des combats de ses armements dernier cri ?
Cette question, Fawaz Gerges, professeur de relations internationales à la London School of Economics (2), y revient sur l’antenne d’un média connu pour ses penchants pro sionistes, à savoir France24. Selon lui, “le Hezbollah continue de faire payer un lourd tribut à Israël malgré les pertes dévastatrices qui lui ont été infligées. Nous avons vu au cours des deux dernières semaines que le Hezbollah semble avoir repris l’initiative. Il est toujours sur pied, repousse et inflige des pertes à Israël quotidiennement”, explique-t-il.
Et d’ajouter : “Les missiles du Hezbollah ciblent désormais n’importe quelle partie d’Israël – littéralement n’importe quelle partie –, y compris l’appartement de Benjamin Netanyahu, tout comme des installations militaires clés.»
Pourquoi ces cuisants à l’antenne d’un média qui se félicitait il y a encore quelques semaines du “succès d’Israël à avoir neutralisé” le Hezbollah en “en éliminant les chefs ? Cela fait plus de 50 jours que l’armée israélienne, soutenue de près et de loin par l’armada US/OTAN, fait feu de tout bois pour pouvoir franchir les frontières et s’infilter, ne serait-ce que de quelques mètres dans le sud Liban. Son objectif déclaré ? Y repousser le Hezbollah aussi loin que faire se peut, au besoin au-delà du fleuve Litanie, un Hezbollah dont les combattants opèrent littéralement dans une Galilée (Nord d’Israël) que les tirs de roquettes hezbollahi ont fait vider des colons. Cependant, cette armée à qui Washington a fourni des millions de dollars d’aide militaire en près de 14 mois de bataille, donne l’impression de cogner la tête contre le mur et de tourner en round : les opérations sont lancées chaque matin sous le feu nourri de l’artillerie et de l’aviation sioniste qui procède à des dizaines de frappes aveugles ou ciblées contre les zones civiles de Zahiya (Sud Liban) et elles prennent lamentablement fin dans la soirée par la débandade des unités dites « d’élite »( !) israéliennes qui après avoir subi de redoutables pièges tendus par des combattants du Hezbollah, se replient, subissant de très lourds bilans de pertes.
Ceci fait que depuis fin septembre, les forces sionistes, s’efforçant de faire des percées sur cinq axes différents, se démènent pour avancer à pas de tortue mais se retirent aussitôt à pas de lièvre ! Des sources fiables avancent le bilan de plus d’un millier de morts dans les rangs de soldats israéliens et deux fois plus de militaires blessés et mutilés en à peine deux mois que durent les combats.
Mais parallèlement à la guérilla époustouflante que diligentent sur le terrain les effectifs du Hezbollah et qui ont fini cette semaine par pousser au retrait de 3 des 5 bataillons israéliens présents, un très complexe réseau de tunnels souterrains, infiniment plus complexe que celui de Gaza, permet à la Résistance libanaise de poursuivre ses frappes aux missiles balistiques de courte, de moyenne et de longue portée tout comme ses tirs aux missiles anti chars, alors que ses drones patrouillent librement et sans relâche le ciel d'Israël et continuent de mettre à jour la banque de cibles israéliennes à abattre : des dizaines de bases militaires, de sites de renseignement, d’aéroports, d’entrepôts d’armes d’usines d’armements y passent quotidiennement, certaines zones du Nord et du centre de l’entité ( situées à une profondeur de 80 à 150 km) vivant désormais au rythme incessant des sirènes d’alarme.
Sur les frontières libanaises, et là, on cite le nouveau secrétaire général du Hezbollah, Cheikh Naïm Gassem, l’armée de terre sioniste "a ainsi perdu pendant les 38 premiers jours des combats, un total de 95 chars Merkava”, un bilan catastrophique pour les capacités blindées israéliennes déjà irréversiblement affectées sur le front de Gaza où sur les 1500 chars engagés entre octobre 2023 et juillet 2024, 900 ont été détruits ou mis hors d’état de fonctionnement.
Et tout ceci, alors que dans les nuits particulièrement chaudes de Tel-Aviv, de Haïfa, du Golan ou encore des colonies du Nord de l’entité, brillent par leur absence des batteries de Dôme de fer, de Fronde de David, d’Arrow, de Barak, soit tous ces gadgets qui constituent les diverses couches de la DCA dite multicouche de l’entité israélienne ! Une absence d'ailleurs très remarquée, quand on sait que des centaines de millions de dollars ont été dépensés ces derniers mois aux Etats-Unis pour qu’Israël ait un “bouclier antimissile imperméable à tout engin balistique hostile” ! Et à qui en revient le mérite ? La réponse est claire : au Hezbollah, ainsi que l’a souligné lors d’un récent discours le Guide Suprême de la Révolution islamique. Soit, “cet extraordinaire héritage” que nous a légué “ le martyr Seyyed Hassan Nasrallah”, lequel héritage a su démystifier à lui seul toute la machine de guerre occidentale non pas en engageant comme son adversaires des milliards de dollars d’armements, mais à coup de roquettes bon marchés, ce qui constitue un exploit historique en soi.
Tout au long des premiers mois de bataille, les missiles anti chars du Hezbollah tirés contre le Nord d’Israël, ont permis en effet, de détruire les dispositifs d’écoute de l’entité, en dénichant et détruisant le réseau intégré des radars d’alerte et d’interception de la défense anti aérienne, essentiellement déployé sur les 6.000 km2 que constitue le Nord israélien.
A l’époque les médias pro sioniste se moquait de la Résistance libanaise et de “ ses capacités limitées” face à “ la super-armée israélienne”. Or il a fallu plusieurs mois pour que l’impact de ce coup de génie tactique du Hezbollah, éclate au grand jour et qu’il laisse pantois les spécialistes de tout bord : une certaine nuit du premier octobre 2024, appellée aussi la nuit de « Promesse Fidèle », des centaines de missiles balistiques “ iraniens”, ayant fait un trajet sans faute de plus de 1500 km, ont percé le ciel de l’entité et se sont abattus sur plusieurs bases aériennes lourdement armées d’Israël, y dévastant au passage non seulement des milliards de dollars de radars et de batteries de DCA fraichement arrivés des USA sur place mais encore plus de 70 ans de fausse légende qui faisait passer l’entité sioniste pour une “temple sacré inatteignable”.
Le miracle du Hezbollah se poursuit. Plus de 50 jours après l’agression sioniste contre le sud Liban, le Hezbollah continue de “faire”, à peu de frais, des coups de maitre aux dimensions géopolitiques tout en ayant en vue ses alliés de près et de loin …Et ce miracle, le Hezbollah le perpétuera, quitte à garder intacte, la règle d’engagement qui régit ses rapports de force avec Israël : pour chaque coup pris à Zahia, c’est Haifa qui est frappé ; chaque raid sur Beyrouth est répondu par des missiles s’abattant sur Tel-Aviv.
1) https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20241025-ses-dirigeants-%C3%A9limin%C3%A9s-comment-le-hezbollah-arrive-t-il-encore-%C3%A0-riposter#:~:text=France%2024%20%2D%20Infos,installations%20militaires%20cl%C3%A9s.%22
2) https://www.presstv.ir/Detail/2024/11/11/737041/explainer-what-hezbollah-weapons-have-recently-entered-into-service