Au nom de Dieu le très Miséricordieux, le tout Miséricordieux

[...] Le regard sur la science, la recherche, la spiritualité et le développement de la créativité intellectuelle et scientifique sont des questions récentes dans notre pays, notamment ces dernières décennies. C'est le résultat des nouvelles perspectives que nous a ouvertes la Révolution islamique.
Notre passé historique a été interrompu par une série d'invasions coloniales et intellectuelles, et par des années d'hégémonie étrangère qui nous ont coupés de notre Histoire. Aujourd'hui, nous sommes en train de retrouver notre identité historique dont nous sommes fiers, et nous nous considérons comme une partie de ce mouvement. Nous sommes heureux de pouvoir faire preuve de créativité au niveau scientifique, spirituel, technologique, et dans les sciences humaines. Hier, cette croyance n'existait pas dans notre pays, comme c'est encore le cas aujourd'hui, chez certains individus.
Quand je dis qu'il faut franchir les frontières de la science et être en avant dans le domaine scientifique, certains restent perplexes.
Quand je dis qu'il faut atteindre un niveau où les scientifiques et les chercheurs étrangers, à la recherche de telle ou telle théorie scientifique ou philosophique, soient obligés d'apprendre le persan, certains me regardent, les yeux écarquillés.
Je crois personnellement que c'est une chose réalisable. Le courant scientifique du pays est heureusement très positif et nos jeunes ont confiance en eux-mêmes.
Au début de la Révolution, nous étions obligés d'utiliser les produits et les idéologies étrangères, mais aujourd'hui, il y a beaucoup d'autres pays qui utilisent les produits et les idées des Iraniens. C'est une réalité, nous avons progressé et tout cela vient d'une confiance en soi qu'il faut développer dans les domaines scientifiques, comme nous l'enseigne l'islam.