Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux

Louange à Allah, Seigneur de l'univers, et paix et salutations soient sur notre Maître et Prophète, Ab-al-Qassem Al-Mustafa Muhammad, et sur sa Lignée pure, immaculée et élue, en particulier celui qui représente le trésor d'Allah sur terre !

Vous êtes les bienvenus. Ce grand rassemblement de professeurs d'université, de scientifiques, de spécialistes et d'experts dans différents domaines - des frères et des sœurs - est vraiment un rassemblement inestimable. C'est une grande bénédiction divine pour le pays, et je remercie Dieu de m'avoir donné l'occasion, cette année encore, de vous recevoir.

Une grande responsabilité incombe aux professeurs d’université et au corps professoral. La position et le statut qu'ils ont, peuvent être comparés avec peu de postes dans le pays. Si nous examinons attentivement le poste de professeur d’université et de formateur des jeunes étudiants, nous admettrons facilement que ce poste a peu d’équivalents. Nous ne disons pas qu'il n'y en a pas mais il y en a peu. Cette position délicate exige que les honorables professeurs et les organisations de gestion chargées de l'enseignement supérieur avancent, agissent et prennent des décisions avec plus de prudence et de minutie.

Les déclarations qui ont été faites étaient très bonnes. Divers sujets ont été abordés dont j'ai personnellement vraiment bénéficié. Nous sommes peut-être au courant de certaines choses, mais les entendre des autres nous aide à comprendre l’importance de la question. En ce qui concerne les points que vous avez soulevés, c’est peut-être la première fois que j’en entends plusieurs d’entre eux. J'ai vraiment profité de vos déclarations. Les frères et les deux honorables dames qui ont pris la parole, ont soulevé de très bons points. J'ai noté l'essentiel de vos déclarations. Comme d'habitude, par la grâce d'Allah, mon bureau les suivra. Nous accomplirons les tâches qui nous incombent, si Dieu le veut. En ce qui concerne les tâches qui doivent être confiées à d'autres organisations, mon bureau s’en occupera. Une partie de ce dont je veux parler aujourd'hui concerne les universités et une autre partie, s'il nous reste du temps, concerne les questions internationales actuelles. Cependant, la partie principale est la première. 

Les progrès universitaires sont impressionnants dans le vrai sens du terme. Cela ne devrait pas être ignoré. La raison pour laquelle j’insiste sur cette question, est le mouvement lancé non seulement en Iran mais dans le monde entier, pour minimiser, déprécier et dévaloriser le grand mouvement scientifique du pays. À l'heure actuelle, des gens travaillent sur cela dans le monde. Ils dépensent de l'argent et élaborent divers plans dans ce sens. Un exemple est le projet 2040 de l’université Stanford - que vous connaissez peut-être ou que vous apprendrez plus tard - qui concerne l’Iran en 2040 et remet en question les réalisations scientifiques et les importants projets universitaires du pays. À l'intérieur du pays aussi, il y a des gens qui répètent ces déclarations et leur passent le ballon pour qu’ils marquent des buts. Cela arrive aussi à l’intérieur du pays.

J'insiste pour souligner que ce geste, qui est un mélange de malveillance et de trahison, n’est en aucun cas correct. Les universités ont fait de nombreux progrès. De grandes œuvres ont été réalisées dans le pays. Si nous voulons comparer ces réalisations à celles de l'époque prérévolutionnaire, nous verrons qu’il existe d’énormes différences. Avant la Révolution, il y avait des universités, mais elles étaient faibles et inefficaces dans les questions internationales. Dans le domaine de la science au niveau international, nos universités à cette époque, étaient méconnues et dépendantes. La plupart du temps, elles utilisaient les Occidentaux pour répondre à leurs besoins éducatifs et scientifiques. On ne peut pas faire de comparaisons, aujourd'hui nos universités sont radicalement différentes de celles d’il y a 20, 25 ou 30 ans. Aujourd'hui, les universités ont progressé dans le vrai sens du terme. Les centres internationaux chargés du classement mondial, ont reconnu qu'un grand nombre de nos universités faisaient partie des universités les plus renommées dans le monde. Aujourd'hui, nous avons 14 millions de diplômés universitaires dans le pays. Quatorze millions, c'est un nombre très élevé. À l’heure actuelle, 5% ou un peu plus de la population totale du pays, sont composés d’étudiants qui poursuivent leurs études dans les universités. C'est un nombre élevé.

Je ne sais pas si vous êtes au courant ou non, mais vous le savez probablement, qu’on cherche à nier et à minimiser nos acquis scientifiques. Par exemple, un mercenaire saoudien a écrit un article sur nos systèmes de défense modernes qui intimident les plus sages du monde, affirmant qu’ils n’ont aucune valeur et qu’ils ont été fabriqués par d’autres personnes et non par les Iraniens. Ils disent qu'ils n'ont pas été fabriqués par nous ! Ils n’en savent rien. Ils disent de telles choses et quant aux étrangers - américains et européens - ils accusent, avec l’aide de perfides individus iraniens, ce grand nombre de diplômés universitaires « de manque de profondeur et de connaissances ». S'ils n'ont pas de profondeur, qui a réussi l'enrichissement de l'uranium à 20% dans le pays ? Qui poursuit les réalisations dans le domaine de la nanotechnologie ? Qui poursuit les réalisations dans le domaine des cellules souches qu’a mentionnées un des amis au début de la réunion ? Tous ces éléments attirent les regards des personnes bien informées et conscientes. Par conséquent, les universités ont accompli de grandes taches. Même ceux qui semblent non-politiques mais qui sont en réalité politiques, n'ont d'autre choix que de reconnaître dans leurs discours, les progrès scientifiques du pays. C'est une réalité et nous devrions penser, travailler et formuler des plans en fonction de cette réalité.

Un autre point à noter est que comme l’a mentionné un des amis, l’objectif et la constitution les universités au début de leur création dans le pays, visaient à rendre le pays dépendant et non indépendant. Les universités ont été créées dans cette perspective et selon la logique de Taqi Zadeh qui voulait que « les Iraniens s'occidentalisent de la tête aux pieds ». Les universités ont été créées dans cette perspective. Aujourd'hui, ces mêmes universités soulèvent le drapeau de l'indépendance scientifique et du progrès scientifique indépendant. Ce sont ces mêmes universités mais avec des objectifs différents. C'est une réalité très importante. Voilà au sujet des progrès des universités.

Bien entendu, je devrais ajouter que les activités des universités dans les conditions que j'ai décrites, ont souffert de nombreuses ingérences. Les activités scientifiques et l’éducation scientifique des jeunes étudiants dans différents domaines, ont été victimes de certaines ingérences. Certaines personnes dans nos universités - par exemple certains professeurs d'université - encouragent les étudiants à ne pas poursuivre leurs études dans le pays, et à partir à l'étranger. Un autre exemple concerne les diplômés de l'étranger. Ces personnes ont fait leurs études hors du pays et se sont renforcées (au niveau scientifique), puis sont revenues dans le pays pour y rester et servir leur pays. Cependant, il existe des règlements, des gens et des responsables qui leur font regretter leur décision d’être revenues dans le pays. Les cas que je mentionne sont des cas que je connais personnellement. Des jeunes exceptionnels et des élites ont obtenu leur diplôme dans telle université et tels pays avancés. Maintenant qu’ils sont revenus, ils sont traités d'une certaine manière et sont confrontés à des règles et des réglementations qui leur font regretter vraiment leur décision. Mais malgré ces obstacles, nos universités ont réalisé ces progrès.

Eh bien, ces louanges méritées à propos des universités et les sentiments de fierté qu’elles ont suscités ne signifient pas que nous sommes satisfaits de ce qui a été fait. Cela ne signifie pas que nos universités actuelles sont dépourvues de lacunes et de défauts. Ce n'est pas le cas. Nous louons et admirons les universités et nous en sommes fiers, mais nous soulignons en même temps, que ce niveau de progrès ne représente aucunement le statut scientifique que méritent l’Iran, la nation et la société iranienne. Nous sommes encore en retard et je l'ai dit à plusieurs reprises. À une époque très amère de notre Histoire, notre pays a pris du retard par rapport à la caravane scientifique (mondiale) à cause de la lauvaise conduite de ses politiciens et de ses dirigeants. Maintenant, nous sommes en train de compenser ce retard. Nous avons un long chemin à parcourir pour atteindre le point que nous devons atteindre. Par la grâce d’Allah, je pourrais citer quelques exemples que j’ai notés à cet égard, dans la suite de mon discours. Nous ne sommes pas à la place qui convient à notre statut dans le domaine scientifique. Dans la « deuxième phase » de la Révolution, nous devons atteindre ce sommet. Un des amis a mentionné au début de la réunion, que le pays n’avait pas besoin de progrès scientifiques mais d’un saut scientifique. C'est correct. Nous devons faire un saut et cela est tout à fait réalisable. Ce n'est pas une chose impossible. Bien sûr, cela exige beaucoup de peines et de difficultés, mais ce sera agréable. Ce sera une peine agréable. C'était un autre point.

En ce qui concerne les lacunes et les problèmes, il est vrai que nos milieux universitaires souffrent de certains problèmes, notamment dans les domaines de la science, de la culture, de l’éducation et de la qualité de la gestion. Vous êtes vous-mêmes des personnalités académiques. Certains des amis qui ont pris la parole, ont donné des avertissements corrects concernant ces problèmes, parfaitement bien fondés et étroitement liés à la question.

Un autre problème concerne la qualité de l'éducation, qui devrait certainement être améliorée. Cela ne contredit pas ce que j'ai dit à propos de la haute qualité de notre niveau d'éducation. À l’heure actuelle, certains diplômes universitaires n'ont pas une grande valeur scientifique, mais une valeur formelle et administrative. Ce diplôme est précieux au sens formel du terme et dans la recherche d'emploi, mais ne représente pas un niveau de connaissances scientifiques approfondi.

En plus d'être responsables dans leurs propres affaires, les universités sont également responsables envers la société. Leur responsabilité intérieure est de produire de la science, un progrès scientifique et une éducation scientifique. Leur responsabilité extérieure est d’avoir un impact sur la société dans son ensemble. Les universités ne peuvent être séparées et isolées de la société. C’est une question très importante que je souhaite faire remarquer aux honorables professeurs d’université - frères et sœurs : vous devez essayer d’intégrer les universités dans les questions de la société. Bien entendu, plus tard dans mon discours, je mentionnerai que différentes organisations doivent demander aux universités de les aider et de les guider dans leur travail, et que les universités doivent les aider. Cependant, il s'agit de la relation entre les organisations et les universités. Cette partie de mon discours concerne les relations entre les citoyens et les universités, dans les questions sociales.

Par exemple, nous avons tenu des réunions sur les problèmes sociaux. Cela fait peut-être deux ou trois ans maintenant que nous tenons des réunions régulières auxquelles je participe moi-même avec les principaux responsables. Lors de ces réunions, les problèmes sociaux comme la toxicomanie, le divorce ou les bidonvilles sont discutés et certaines décisions sont prises à leur sujet. De bonnes mesures ont été adoptées à cet égard et de bons résultats ont été obtenus. Ce sont les problèmes de notre société. Quel rôle les universités peuvent-elles jouer dans ces questions ?

Les universités et en particulier les professeurs d'université doivent être en contact avec les gens. Comment les professeurs peuvent-ils être en contact avec les problèmes de la société ? Il n'est pas du tout nécessaire que quelqu'un en dehors des universités, le précise. Il n’est pas du tout nécessaire que des personnes comme moi, donnent des avis à cet égard. Cela incombe aux universités elles-mêmes. Les professeurs et les divers groupes et associations scientifiques des universités doivent discuter de ces questions et voir comment les professeurs peuvent s’impliquer dans les questions de la société et quels sont les moyens pour le faire. Si cela ne se produit pas et si les professeurs se coupent de la société, il sera alors impossible de demander aux universités de résoudre les problèmes sociaux. Les professeurs ne doivent pas être coupés de la société. C'est un désastre qui a frappé les intellectuels du pays. Dès le début de sa formation, notre société intellectuelle, comme ils l'ont eux-mêmes nommée, résidait dans une tour d'ivoire. Ils ne se sont pas joints et ne se sont pas mêlés au peuple. Ils l’ont eux-mêmes admis. Il y a quelques années, lors d'une réunion avec des étudiants d'une université, j'ai déclaré que dans la pièce intitulée « Ay ba Kolah, Ay bi Kolah » [de Gholam-Hossein Sa'edi], il y avait un homme sur un balcon qui observait les événements autour de lui mais ne prenait aucune mesure. C'est comme ça que se comportent les intellectuels. Les intellectuels occidentalisés inspirés par les pensées occidentales, ont une telle vision. Leur position est celle d’un homme debout au balcon - comme dans la pièce de théâtre - qui ne fait rien et ne fait aucun geste. Il regarde seulement. Il peut comprendre les choses et identifier les problèmes mais il ne prend pas de risques et ne s'implique pas dans les problèmes. Il ne prononce un mot que de temps en temps. Cela a été vu dans la Révolution aussi. Pendant la Révolution, dans ce grand mouvement populaire, le peuple était présent sur le front, mais certains intellectuels se tenaient à l'arrière et certains d'entre eux n'étaient pas du tout visibles. Ils sont restés cachés jusqu'à la fin. Nous ne devons pas faire en sorte que les professeurs d’université et la grande société des universitaires aient un tel destin - en d’autres termes, qu’ils soient séparés des gens et indifférents à leurs préoccupations.

J'ai écrit quelques points au sujet des affaires universitaires. Un point est que l'espoir est une condition fondamentale du progrès. Aujourd'hui, il existe une orientation à l'intérieur et à l'extérieur du pays, qui cherche à propager le désespoir au lieu de l'espoir. Comme je l'ai mentionné au début de mes propos, des personnes à l'extérieur du pays, réfléchissent et discutent sur les affaires iraniennes. Dans leurs analyses hostiles et d’après de fausses informations, ils concluent que le mouvement scientifique en Iran, n’a fait aucun progrès et n’a aucun espoir. Cela génère du désespoir. Ils ignorent naturellement les réalisations et cela influence les étudiants. Cette orientation génératrice de désespoir, influence les étudiants. Quand ils sont découragés, ils cessent de travailler. Dans ces circonstances, les étudiants exceptionnels qui disposent des moyens nécessaires quittent le pays et ne reviennent jamais. Bien entendu, il s’agit d’une minorité car la plupart des étudiants ne disposent pas de ces moyens. Par conséquent, ils recherchent un diplôme qui n'a qu'une valeur formelle, dépourvu de valeur scientifique, pour trouver un emploi et un poste. Dans ces conditions, il n'y aura pas de progrès scientifique. Voilà comment le découragement influence les étudiants. Il exerce moins d’influence sur les professeurs, mais il a été constaté qu’il influence également certains d’entre eux. En d'autres termes, cela décourage les professeurs d'université de faire des progrès scientifiques alors qu'ils sont en réalité, ceux qui se trouvent au milieu de la sphère universitaire et dirigent les affaires académiques. Générer le désespoir est très dangereux. Les autres qui le font - les étrangers - le font de manière soigneusement calculée. Ils ont écrit des articles disant que le progrès scientifique de l'Iran est une source de préoccupation. Ils ont écrit cela explicitement, affirmant que le progrès scientifique de l'Iran était une source de préoccupation. Une source de préoccupation pour qui ? C'est clair : pour les puissances colonialistes, transgressives et en quête de pouvoir, dont la vie dépend de leur domination sur les faibles. Ils ne peuvent pas supporter de voir un pays dans un endroit sensible comme celui de notre pays, se libérer de la faiblesse et atteindre le pouvoir et la force. C'est une source de préoccupations pour eux. Ils ignorent facilement les réalisations et les réussites, et certaines personnes les oublient également. En ce qui concerne ces personnes et ces professeurs qui découragent - selon les rapports que nous avons reçus - les étudiants en classe ou dans d’autres milieux universitaires, je suis vraiment surpris de leur ignorance des réalisations du pays alors qu’ils sont témoins de ce grand progrès scientifique et du mouvement scientifique lancé dans le pays au cours des deux dernières décennies - environ 17 ou 18 ans, au milieu des années 2000. Ils constatent à quel point l'Iran a participé à la production scientifique dans le monde, et a réussi à montrer ses capacités scientifiques à tout le monde, mais en même temps, se laissent influencer par cette propagande et cette tendance au découragement. On est vraiment étonné.

Lorsque je parle de progrès scientifique, ce ne sont pas des déclarations sans fondements, je l’ai répété à maintes reprises lors de cette réunion les années précédentes. Ces déclarations se fondent sur les statistiques de centres scientifiques dans le monde, qui ont dit que le mouvement scientifique de l'Iran est 13 fois plus rapide que la moyenne mondiale. C'est un point très important : notre rythme de progrès scientifique est 13 fois plus rapide que la moyenne mondiale. Nous sommes témoins de hauts progrès scientifiques. Dans certains domaines, nous sommes parmi les premiers, par exemple, quatrièmes, cinquièmes ou sixièmes - et dans certains domaines, nous sommes aux 15ème et 16ème places dans le monde. C'est très important mais ils ne voient pas cela. Ils ne voient pas ces réalisations. C’est la raison pour laquelle un de mes conseils est qu’il faut planifier de manière à ce que les grandes avancées scientifiques des universités soient visibles pour tous. Tout le monde doit les voir. Il faudrait organiser pour les professeurs d’université et les étudiants des excursions scientifiques où ils pourraient voir ces réalisations scientifiques, comme ces expositions sur tel ou tel produit industriel, que tout le monde peut voir et qui montrent quand ces réalisations ont été réalisées - à quelle année et en combien de temps - afin de générer l'espoir. J’insiste sur la question de l'espoir. Ce que je demande, c'est que les chers frères et sœurs - les honorables et estimés professeurs - en tiennent compte en classe et dans leurs contacts avec les étudiants. Vous devez encourager les jeunes. L'ennemi veut les décourager. Il y a malheureusement une orientation à l'intérieur du pays, qui aide la cause de l'ennemi. C'est comme ça : cela existe. Vous devriez vous soulever contre cette orientation perfide et malveillante, et créer de l'espoir à la place. C'est le premier point.

Le deuxième point concerne la « science bénéfique » dont j'ai parlé à plusieurs reprises. J'ai discuté de cela lors de diverses réunions académiques avec des étudiants et d’autres personnes. La science bénéfique est une science qui résout les problèmes du pays. La résolution des problèmes du pays définit la « science bénéfique ». Cela signifie que les différents problèmes qui existent dans le pays, doivent être traitées de manière scientifique. Notre problème ne se limite pas à l'industrie. Oui, la relation entre les industries et les universités était un point spécial et important sur lequel j’ai insisté il y a longtemps. À cette époque, j'ai parlé au président et un adjoint scientifique a ensuite été nommé afin de développer les relations scientifiques entre les industries et les universités. Cela concernait les industries mais notre problème ne se limite pas à cela. Nous avons des points aveugles dans divers domaines. Nous souffrons de maladies chroniques dans certains domaines économiques. L’un de nos problèmes économiques est le faible taux de production. Eh bien, il existe une solution scientifique pour cela. Cela devrait être traité de manière scientifique. Il existe une solution scientifique. Un autre exemple est le taux élevé de consommation énergétique. Notre taux de consommation énergétique est plusieurs fois supérieur à la moyenne mondiale. C'est une perte très grave et sérieuse. Cependant, il existe une solution. Je l’ai souligné il y a plusieurs années dans un de mes discours, et il n’est pas possible de résoudre ce problème par des discours et des conseils. Ce n'est pas le cas. Une solution scientifique doit être cherchée et trouvée pour cela, et c’est là que les universités doivent être utilisées.

Les autres exemples sont la dépendance de notre économie au pétrole - l'économie fondée sur le pétrole – les ingérences de l’état dans l’économie, les problèmes liés au système fiscal et les problèmes liés au budget. Ce sont tous des problèmes. Et dans chacun d’eux, la relation entre les organismes gouvernementaux et les universités est une nécessité. Un autre domaine de participation consiste à présenter des propositions visant à briser les sanctions. Nous ne sommes pas le premier pays à souffrir de sanctions. Il y a eu beaucoup de pays. Il existe des solutions et des programmes pour faire face aux sanctions. Il existe des solutions scientifiques pour y faire face. Ces solutions doivent être recherchées, trouvées et présentées aux responsables. Nous devons tirer le meilleur parti des sanctions. Les sanctions entraînent certaines difficultés et certains problèmes, mais elles comportent également certains avantages et bienfaits, et nous obligent à recourir à nos capacités intérieures. Ce sont les tâches qui peuvent être effectuées. En ce qui concerne « l’essor de la production » que j'ai évoqué comme devise de l'année, il existe aussi des moyens scientifiques. Ces questions doivent être examinées dans les universités et exige une ferme volonté.

Il faut vraiment trouver un moyen pour aider les professeurs d’université, les chercheurs, les scientifiques et les universitaires à s’impliquer dans ces questions. Nous devons trouver une solution pour cela. Cela incombe aux universités elles-mêmes. Par exemple, dans le domaine des industries, l’une des propositions est de donner des congés de spécialisation aux professeurs qui se rendront dans tel ou tel centre, pour se familiariser avec les questions industrielles et voir leurs problèmes. Il y a quelques semaines, j'ai dit que les différentes organisations devaient dresser la liste de leurs besoins scientifiques. Heureusement, le ministère de l'Industrie l'a fait. Il a présenté une liste qui a été diffusée dans les médias nationaux. Très bien, le ministère de l'industrie a dit qu'il avait tels problèmes, telles lacunes et tels besoins. Par conséquent, les universités doivent entrer dans l'arène. Vous aussi, vous devez présenter vos propositions. Le ministère des sciences doit résoudre ces problèmes avec une gestion correcte. Les universités peuvent très bien faire face à cette demande du ministère de l'Industrie. Ceci est à la fois bénéfique pour les industries et pour les universités du pays. En tout cas, c'est ce que signifie une science bénéfique. Comme je l'ai dit, les besoins du pays et les points aveugles dans différents domaines - industriels, économiques, agricoles et de gestion - doivent être résolus par le biais de recherches et d'articles scientifiques. C'est une science bénéfique et pratique. Je l'ai déjà dit dans le passé et j'aimais le répéter et le souligner aujourd’hui. Cependant, la recherche en profondeur et à long terme doit également retenir l'attention. Il y a des tâches importantes qui n’ont pas d'avantages immédiats et à court terme, mais qui représentent la voie du progrès scientifique du pays. Les scientifiques doivent avoir la possibilité et l’autorisation de poursuivre leurs ambitions. Ils doivent pouvoir poursuivre des recherches profondes et fondamentales. Donc, il y a deux orientations. Lorsque je parle de science bénéfique, cela ne signifie pas uniquement une science qui a un aspect pratique. Ce n’est qu’un aspect de la science bénéfique. Une autre orientation concerne les projets importants et fondamentaux.

J'aimerais aborder la question des sciences fondamentales qui est liée à notre débat. J'ai déjà évoqué cette question une ou deux fois, lors de ma rencontre avec des personnalités académiques. Les sciences fondamentales sont très importantes, mais comme elles ne donnent pas de résultats immédiats, peu d’étudiants sont attirés par ces branches quand ils veulent choisir leur domaine d’études. Nous devons agir de sorte que les étudiants soient plus motivés et plus actifs dans ces domaines. Les sciences fondamentales ont besoin des investissements de l'administration. Malheureusement, lorsque les administrations sont confrontées à un problème financier, les premiers domaines qu’elles écartent dans le budget, sont ceux de la science et de la culture. Ce n'est pas difficile. La première chose que font les gouvernements est de réduire leur budget. On m’a dit qu'ils avaient réduit le budget des secteurs scientifiques de 50%. Cela signifie que 50% des activités scientifiques du pays doivent être suspendues. Le gouvernement doit aider. Les experts et les scientifiques doivent aussi aider. Le système éducatif a également des responsabilités et doit fournir une orientation pédagogique. Il faut orienter et guider les jeunes de manière à ce qu'ils se dirigent vers les sciences fondamentales. C’était un autre sujet que j’avais noté pour en discuter.

Nous devons investir continuellement dans les sciences fondamentales et jouer un rôle de pionniers dans ce domaine. En d'autres termes, nous devons nous précipiter vers des vérités encore non découvertes dans le monde. Il existe de nombreuses choses dans l'univers, qui n'ont pas encore été découvertes, comme c’était le cas il y a 100 ans, quand de nombreuses découvertes n’avaient pas encore été faites. L’électricité, par exemple, n’est pas née aujourd’hui, elle existait depuis la création du monde. Plus tard, certaines personnes ont fait preuve de détermination, ont agi de manière intelligente et l'ont découverte. Nous devons découvrir les vérités qui n'ont pas encore été découvertes. C'est une de nos tâches fondamentales. S'intéresser aux sciences fondamentales attire la société scientifique vers les vérités non découvertes de l'univers. Nous ne devons pas nous contenter de travailler sur les choses qui ont été découvertes et les travaux que d'autres ont faits dans ces domaines.

Une autre question concerne l'évaluation et le classement des universités. J'ai discuté de cela auparavant. Cela s’adresse aux organisations responsables de l’enseignement supérieur : le ministère des sciences, le ministère de la Santé, le Haut Conseil de la révolution culturelle et diverses autres organisations de gestion. Nous aussi, nous devons évaluer nos propres universités. Bien sûr, les systèmes de classement internationaux existent déjà et fonctionnent bien à leur niveau, mais de nombreuses évaluations internationales ne tiennent pas compte de la situation, des ressources et de la culture de notre pays. Ils introduisent des facteurs comme critères qui ne sont pas toujours acceptables par nous. Nous devons nous-mêmes, évaluer les universités à l'intérieur du pays, et préciser quels sont les critères - bien sûr, l'un des critères est lié aux aspects culturels dont je parlerai plus tard – pour que leur rang soit clairement défini. Cela conduira à une concurrence constructive entre les universités. Nous devons également évaluer leur travail. Par exemple voir si le travail effectué par telle université doit être considéré comme élevé et si elle a progressé. Nous devons noter leur travail. À mon avis, il s’agit d’une des tâches qui incombent à la direction de l’enseignement supérieur car elle contribuera à l’amélioration de la qualité (des universités) et à l’instauration d’une concurrence.

Un autre sujet que j'ai écrit est que les professeurs croyants et révolutionnaires sont heureusement nombreux dans les universités. Un grand nombre de professeurs d'université croient en la Révolution de tout leur cœur. Ils y sont attachés, ils sont pieux et veulent que les réalisations révolutionnaires se poursuivent dans tous les domaines. À mon avis, ces professeurs révolutionnaires devraient définir une tendance dans les universités. Ceci est très important à mes yeux. En raison de certains problèmes culturels, le monde universitaire n’est pas celui qu’attend le gouvernement et la République islamique. Il arrive souvent que des jeunes issus de milieux religieux, révolutionnaires et intellectuels, entrent dans une université et sortent dépourvus de ces qualités. Cela arrive, c'est un héritage de l'histoire de nos universités. Comme je l'ai mentionné, dès le début, nos universités n'ont pas été conçues pour renforcer la piété et l'attachement à l'indépendance intellectuelle et culturelle. En fait, c’était le contraire. Ce courant existe encore dans nos universités en grande partie. Vous, professeurs honorables, croyants et révolutionnaires, devez faire quelque chose pour que l'orientation révolutionnaire, idéologique et islamique domine dans les universités.

Cette ligne de conduite n'a pas besoin de mesures de sécurité ou de la police, c'est un travail humain, islamique et culturel qui crée une orientation. Les étudiants ont naturellement certaines questions parce qu’ils sont jeunes. Les professeurs révolutionnaires doivent répondre à ces questions. La semaine dernière, de nombreux étudiants étaient présents et certains d'entre eux ont pris la parole. Les étudiants ont des questions et doivent recevoir des réponses. Le meilleur endroit pour répondre est le milieu universitaire : en classe, et les meilleures personnes pour répondre aux questions, sont les professeurs d’université. Vous devez éclairer les étudiants dans différents domaines.

Dans les universités, nous devons lutter contre l'attitude réactionnaire, le syncrétisme et les déviations. Aujourd'hui, même les tendances de gauche marxistes osent se manifester dans les universités alors que les éléments principaux et les plus importants du marxisme se sont effondrés sous la pression de la réalité et des vérités du monde. Ce ne sont pas les États-Unis qui ont détruit l'Union soviétique, mais les erreurs de la philosophie marxiste. Bien entendu, les Américains ont tiré le meilleur profit de la situation ainsi que les Occidentaux. Malgré l’échec de ces bases, il y a encore des gens qui souhaitent faire revivre les slogans de la gauche marxiste. Bien sûr, ils ne sont pas très sérieux. À mon avis, les gens qui défendent des idées de gauche et de gauche marxiste, sont en réalité, des gauchistes américains si on regarde de près leurs déclarations, comme ceux qui scandaient apparemment des slogans de gauche mais avaient en réalité, une nature américaine et occidentale. Ils se ressemblent. C'était un autre point.

Un autre point que je souhaite aborder concerne l’environnement culturel des universités et la croissance des activités culturelles. C'est une nécessité, mais on ne s'en occupe pas. Dans certaines universités, il n’y a aucune activité culturelle. C’est une autre lacune. Chers frères, chères sœurs, l’objectif des universités n'est pas seulement de transmettre la science aux jeunes mais de former les jeunes. L’objectif est de former des individus moraux dotés de l’arme scientifique. Par conséquent, la moralité, l'éthique et le mode de vie sont d'autres enseignements qui doivent être donnés aux jeunes à côté de la science. C'est une chose essentielle. Les universités doivent être riches en termes de culture. Les éléments culturels nécessaires doivent être donnés aux universités. Bien sûr, ils existent déjà dans certaines universités, mais ils sont absents dans d'autres, et dans certaines, il existe des éléments opposés ! Les jeunes doivent apprendre à être pieux, révolutionnaires, purs, attachés au pays et prêts à rendre service à la population. S'ils sont éduqués sans aucun sens des responsabilités et sont indifférents au destin du pays, comment pourront-ils servir le pays même s'ils obtiennent de hauts diplômes ? Ceci est un autre point. Il y a quelques autres points concernant des questions académiques, mais nous n’avons pas le temps d’en discuter. Je voulais soulever quelques points concernant les universités de sciences appliquées et de technologie, et les universités de formation des enseignants. En ce qui concerne la recherche interdisciplinaire, un des frères a déclaré que la synergie de différentes sciences pourrait avoir de nombreux avantages. C'est tout à fait vrai. Aujourd'hui, la recherche interdisciplinaire s'est développée dans le monde, et des scientifiques de différentes formations se réunissent et accomplissent de grands exploits.

Ce que je voulais dire au sujet des questions politiques et internationales sera très bref. Mes déclarations à cet égard, ne seront pas longues et concernent les bruits de négociations qui ont récemment été évoqués. Les étrangers en parlent constamment et les journaux et les propagandistes en parlent tout le temps. Par « négociations », ils veulent dire que l'Iran devrait retourner à la table des négociations avec le gouvernement américain, car nous avons des négociations avec d'autres pays - européens et autres. Nous n’avons aucun problème à cet égard. Nous négocions avec les Européens et avec d’autres. Mais il faut déterminer le sujet des négociations. Nous ne négocierons pas sur toutes les questions. Nous ne négocierons pas sur les questions stratégiques de la Révolution - si j'utilise ce terme, ce sera plus clair - nous ne négocierons pas sur nos capacités militaires. Par négociations, ils entendent un marché. Par exemple, ils disent que nous devons accepter leurs conditions et être prêts à perdre les mécanismes qui assurent notre défense. Cela n’est pas négociable. Les négociations sur ces questions, comportent deux phrases et se terminent vite : ils disent : « Nous voulons cela » et nous répondons : « Nous n'acceptons pas ». Il n’y a pas de négociations ni d'accords possibles. Cela ressemble à une demande en mariage où tout est conclu excepté deux questions : « Nous voulons votre fille » et « nous refusons de donner notre fille en mariage » [Le Guide suprême et le public rient] Sur les questions fondamentales, les négociations butteront tout de suite sur ces deux mots. Cela signifie que la négociation dans le sens d'un accord, est impossible. Négocier signifie faire un marché. L'objectif n'est pas de rester assis et de discuter. Donc, par négociation - ils veulent dire que l’Iran doit retourner à la table des négociations : les Américains et d’autres le disent aussi - et négocier avec les États-Unis. Eh bien, en ce qui concerne les négociations avec les États-Unis, nous avons répété à plusieurs reprises que nous ne négocierions pas. Pour quelle raison ? J'en ai donné la raison dans différentes discussions. Premièrement, les négociations avec les États-Unis ne nous seront d'aucune utilité et deuxièmement, elles seront même dommageables. En d’autres termes, c’est inutile et préjudiciable. J'ai déjà expliqué ces questions.

Je veux ajouter un autre point. Lorsque les Américains veulent quelque chose dans leurs relations avec un gouvernement et un pays, et qu'ils veulent atteindre leur objectif en exerçant des pressions, la pression fonctionne pour eux comme une stratégie, mais en plus de cette stratégie, ils ont une tactique qui consiste à négocier. Ils exercent une pression pour épuiser l'autre côté. Lorsqu'ils sentent que l'autre partie se fatigue et est prête à accepter leurs conditions, ils disent : « Très bien, négocions ». Les négociations complètent en fait leurs pressions. Le but des négociations est de ramasser et d’obtenir les fruits de leurs pressions. C'est le but de la négociation. Ils exercent des pressions et lorsque l'autre partie estime qu'elle n'a pas d'autre choix, ils disent : « Très bien, négocions » et ils s'assoient à la table des négociations souhaitant établir et obtenir ce qu'ils ont préparé grâce aux pressions. C'est ce qu’entendent les États-Unis par négociations. Leur stratégie n'est pas de négocier mais d’exercer des pressions, et les négociations sont un sous-ensemble de ces pressions.

Le seul moyen de faire face à cette stratégie pour l’autre partie si elle le peut, est de faire pression. C'est le seul moyen. Elle peut ainsi arrêter l'autre côté ou diminuer ou arrêter ses pressions à condition qu'elle utilise ses propres instruments. Dans le cas contraire, si elle est trompée par l'invitation à négocier et se dit qu’il n'est plus nécessaire d'utiliser les instruments de pression, doute de la nécessité de le faire et accepte de négocier, elle glissera et sera vaincue. En d'autres termes, la défaite sera définitive.

C'est la seule façon. Nous avons des instruments pour exercer des pressions face aux pressions américaines. Contrairement à ce qu'ils veulent dire et propager, ces instruments de pression ne sont pas des armes militaires. Si besoin est, nous utiliserons ces armes à coup sûr, mais ce n’est pas ce dont nous parlons. Nous avons d'autres moyens d'exercer des pressions. La récente mesure adoptée et annoncée par le Conseil suprême de sécurité nationale, est un de ces instruments de pression. Ils (nos diplomates) ont dit : « Maintenant que vous vous comportez de la sorte et que les Européens ne respectent pas leurs obligations, nous arrêterons de respecter les nôtres dans certains domaines et dans certaines limites ». Cela signifie que nous ne respecterons pas non plus nos obligations. C'était une bonne réaction et une mesure appropriée. C'est un des moyens. Si vous ne parvenez pas à utiliser vos instruments de pression, l’autre partie sera rassurée et ne sera pas pressé. Elle fera trainer les choses sachant qu'elle n’a rien à perdre mais si vous parvenez à utiliser vos instruments de pression, elle devra penser à faire quelque chose.

Nos capacités scientifiques et technologiques sont considérables dans le domaine nucléaire. Nous ne recherchons pas l’arme nucléaire, pas à cause des États-Unis et des sanctions, mais pour des raisons idéologiques. Notre système idéologique ne nous permet pas de fabriquer des armes de destruction massive comme les armes atomiques et chimiques. Ce sont des choses religieusement illicites. Certaines personnes nous ont dit de les construire, mais de ne pas les utiliser. Non, ce serait une erreur parce que les produire représentent de lourdes dépenses alors que nous ne pourrons pas les utiliser. De plus quand l'autre partie sait que nous n'allons pas les utiliser, c'est comme si nous ne les avions pas. Il n’y pas de différence. Par conséquent, comme nous n'allons pas les utiliser, produire de telles armes n’est ni logique ni raisonnable. Nous sommes par principe, opposés à cela. Notre base juridique et religieuse l’exige. Nous ne recherchons pas de telles armes mais nous avons besoin de l’enrichissement nucléaire. Aujourd’hui, ce besoin n’est peut-être pas ressenti de manière tangible, mais dans dix ans, il sera définitivement tangible. Si nous ne nous préparons pas et si nous n'augmentons pas les capacités du pays dans ce domaine, nous devrons démarrer à zéro dans dix ans. Ceci est notre logique. Par conséquent, nous pouvons utiliser ces capacités et nous pouvons les renforcer. Ce sont nos instruments de pression qui peuvent arrêter l’autre partie et l'idée de négocier n'est pas une idée correcte.
Heureusement, tous les responsables du pays sont d’accord sur ce point. L'exécutif, les diplomates et les responsables politiques du pays reconnaissent tous qu'il n'est pas souhaitable de négocier avec les Américains, pas seulement avec l'administration américaine actuelle. Non, le comportement de l'ancienne administration américaine - sous Obama - n'était pas fondamentalement différent de celui de l'actuelle administration. Ils étaient différents en apparence, mais identiques dans le fond. Par conséquent, tout le monde est d’accord sur ce point. Nous ne nous laisserons certainement pas tromper par la ruse des Américains. Pour le moment, c’est la décision que le Conseil suprême de sécurité nationale a ratifiée et plus tard, ce qui sera nécessaire [sera ratifié]. Cela ne signifie pas que nous en resterons à ce niveau, mais pour le moment, c’est l’état actuel des choses. Si cela est nécessaire, nous utiliserons d'autres moyens de pression aux étapes ultérieures.

Cette année, la Journée de Qods était plus importante que les autres années. Bien entendu, la question de la Palestine est une question fondamentale, qui n’est pas propre aux gouvernements et aux pays islamiques. La question de la Palestine est une question humanitaire. La conscience humaine nous oblige à agir face à ce que subit la nation palestinienne. Ce n'est pas simplement une question islamique. Bien entendu, cette question revêt plus d’importance pour les musulmans et est pour eux, une plus grande priorité. Outre l’aspect humanitaire, elle a également des dimensions religieuses mais il s’agit d’un problème humanitaire. Par conséquent, le rassemblement de la Journée de Qods qui représente le soutien à la Palestine et se manifeste par la présence populaire, est important. Cette année, cela était encore plus important en raison des plans d'action adoptés par alliés des Américains dans la région, pour faire accepter « l’accord du siècle ». Bien sûr, ce projet ne réussira jamais. Les États-Unis et leur cohorte échoueront certainement sur cette question. La différence avec leurs prédécesseurs est qu’ils disent ouvertement qu’ils veulent éliminer et effacer la question de la Palestine afin qu’elle disparaisse des questions importantes du monde. Bien entendu, ils ne seront pas capables de faire une telle chose et ils échoueront.

Mon Dieu, par la bénédiction de Muhammad et de sa lignée bénie, fais ce que nous avons l'intention de faire et ce que nous faisons soit à Ton service et serve Ta cause ! Mon Dieu, aide nos universités à se rapprocher de jour en jour, de l'université idéale islamique. Accorde Ta grâce et Ta miséricorde aux professeurs, aux directeurs, aux étudiants et à tous les universitaires !

Avec mes salutations et que la miséricorde d'Allah et Ses bénédictions vous accompagnent !