Quand nous sommes arrivés, les gens nous ont réservé un accueil chaleureux parce que nous étions les représentants de ce centre [révolutionnaire]. Les gens qui nous ont accueillis chaleureusement n’étaient pas des gens mal informés, auxquels nous devions annoncer qu’un tel événement s’était produit dans notre pays. La situation est toujours la même. Quand vous arrivez pour la première fois dans un de ces pays où nous n’avons pas d'ambassade, vous voyez que le message de notre Révolution est arrivé avant vous.  Bien sûr, vous le constaterez si vous avez la chance de rencontrer les milieux populaires et informés, qui sont conscients des problèmes actuels, et si vous avez la possibilité de rencontrer des étudiants, des intellectuels et des gens engagés. Dans les voyages que j'ai faits dans divers pays islamiques et non islamiques - et même dans les pays communistes- j'ai vu cela de mes propres yeux…. Pendant ma présidence, j'ai décidé de faire des visites dans quelques pays. Avant cela, des incidents avaient eu lieu au niveau international, qui nous avaient confrontés à certaines questions et à la propagande parrainée par les sionistes, les Américains et l'arrogance mondiale dont le rôle était d’attiser ces problèmes. Je suis allé voir l'imam Khomeiny pour obtenir quelques conseils. Il avait l'habitude de me donner quelques conseils avant chaque voyage. Je lui ai dis : "Cet incident s'est produit juste avant mon voyage et les ennemis et les gouvernements sont très sensibles sur ces questions." Il m’a dit : "C'est exact, mais les nations sont de votre côté." C'est dans ce voyage que j'ai observé la vérité de la remarque de l'Imam. C’était tellement évident que cela dépassait des centaines d’argumentations.

(Raconté, le 23 avril 1991, dans une réunion avec le Ministre de la Culture et de l'orientation islamique et les représentants culturels de la République islamique dans les pays étrangers)