Ce qui suit est le texte intégral du discours prononcé le 5 Juin 2016 par l'Ayatollah Khamenei, Guide suprême de la Révolution islamique, lors d'une rencontre avec le président et les membres du Majlis (parlement iranien ndt) à l'occasion de l'ouverture du dixième Parlement consultatif islamique d'Iran.

Au nom d'Allah, le tout Miséricordieux, le très Miséricordieux

Louanges à Allah, Seigneur des Mondes, et paix et salutations sur notre Maître et Prophète Abi Al-Qassim Mustafa Mohamad, ses descendants immaculés, purs et élus, en particulier celui qui représente le trésor d'Allah sur terre.

Soyez les bienvenus chers frères et sœurs, qui - par la grâce d'Allah - aurez un rôle déterminant dans le progrès du pays. Vous êtes les constituants et les composants d'une des plus grandes institutions du pays et de la Révolution. Je tiens à vous féliciter tous pour cette réussite. Allah le Très-Haut, vous a accordé par Sa bénédiction, l'occasion d'atteindre cette position élevée.

Je voudrais faire quelques remarques préliminaires. Nous sommes aux derniers jours du mois de Cha'ban et à l'approche du mois de Ramadan. Nous devons tourner nos cœurs vers la satisfaction et les responsabilités divines. Je tiens à vous dire chers frères et sœurs, que vous devez apprécier la valeur de cette position et savoir qu'elle sera très courte. En un clin d'œil, quatre années passeront comme notre vie a passé. Lorsque vous regarderez en arrière, vous aurez l'impression que cette période a passé très vite et que les plaisirs, les difficultés, les moments amers et doux, les joies et les douleurs ont pris fin. Tant mieux pour nous si sur ce long trajet de 70 ou 80 ans, comme pour nous par exemple, nous aurons réussi à faire quelques chose qui puisse être compté devant Allah le Très-Haut, et nous faire espérer. Toutefois, si sur ce long trajet, nous n'avons rien à présenter à Allah le Très-Haut - car nous serons jugés un jour - notre vie sera un échec complet. Cela a été évoqué dans les versets: « L'homme est certes, en perdition, sauf ceux qui croient et accomplissent les bonnes œuvres » [Coran 103: 2-3]. Si la foi et les bonnes œuvres existent à ce stade de notre vie, eh bien, notre vie n'aura pas été une perte mais un profit. Cependant, si à Dieu ne plaise, elles n'existent pas et qu'il y a lieu de douter à ce propos, les choses deviendront très difficiles pour nous.

Dans la sainte prière appelée « Dua Abu Hamza », Hazrat [Ali] dit à Allah le Très-Haut « Seigneur, donne-moi sans réserve Ta miséricorde quand mon raisonnement échoue devant Toi, quand je ne peux pas trouver la langue pour Te donner des réponses et quand mon esprit fait une erreur lorsque Tu me poses une question». C'est à dire quand je n'aurai aucune réponse à donner à Tes questions. On nous posera des questions sur nos actions et nous devrons avoir des réponses. Cependant que signifient : « Je ne peux pas trouver la langue pour Te donner des réponses» et « Mon raisonnement échoue devant Toi ». Nous avons habituellement des raisons et disons que nous avons agi pour telle ou telle raison. Cependant, quand on remet successivement en question nos raisonnements, notre esprit s'embrouille, et nous n'avons plus de raisons à invoquer. La dernière partie dit : «Quand mon esprit fait une erreur lorsque Tu me poses une question ». Mon esprit, mon cœur et mon âme deviennent confus et désorientés face aux questions successives qui me sont posées. C‘est ce qui nous attend. Personnellement, c'est une expérience que j'ai moi-même vécue. Je ne voulais pas le dire mais cela m'a traversé l'esprit et je vais le dire. En 1981, lorsque cet incident est arrivé à la mosquée Abuzar [allusion à une tentative d'assassinat à la bombe dans une mosquée suite à laquelle l'Ayatollah Khamenei a été blessé. ndt.], j'ai perdu conscience. On m'a sorti de la mosquée pour me conduire vers la voiture, j'ai repris conscience et encore perdu conscience deux ou trois fois avant de perdre complètement conscience. Les deux ou trois fois que j'ai repris conscience, j'ai eu le sentiment que c'était le dernier moment de ma vie. J'ai vraiment senti que c'était le moment de ma mort. Tout à coup, ma vie toute entière est passée devant mes yeux. À ce moment-là, je me suis dit : «Qu'est-ce que j'ai à présenter [à Dieu] ? ». Plus je réfléchissais plus je voyais que toutes mes actions pouvaient être remises en question. J'avais pris part aux combats révolutionnaires, j'étais allé en prison, j'avais été torturé, je m'étais engagé dans l'enseignement et j'avais enduré de nombreuses difficultés. Ce sont les choses qui me venaient à l'esprit à ce moment. Cependant, je sentais que toutes ces actions pouvaient être remises en question et que dans telle ou telle affaire, une intention non-divine s'était infiltrée dans mon acte. Il ne me restait plus rien, tout était parti ! J'ai senti tout à coup que j'étais suspendu entre terre et ciel, comme une personne qui ne peut s'accrocher à quoi que ce soit. J'ai dis alors : « Seigneur, je suis dans l'état que Tu constates Toi-même. Apparemment, je n'ai rien à présenter. Mes calculs me disent que je n'ai rien à moins que Tu aies pitié de moi ». Cela arrivera à tout le monde un jour, nous devons donc essayer de tirer le meilleur parti des opportunités.

Vous avez maintenant l'occasion de passer quatre ans dans le Majlis consultatif islamique pour la gestion du pays et l'adoption des lois. Ce travail de législation est d'une grande importance. Comme nous l'avons dit à plusieurs reprises, cela ressemble à la construction d'un chemin de fer. Tout d'abord, vous construisez un chemin de fer pour le mouvement de l'administration et ensuite, vous pouvez garantir que ce mouvement se réalise grâce aux pouvoirs que la Constitution vous a donnés comme le droit de supervision spécifié dans la Constitution. Ceci n'est pas seulement un conseil. Conformément à la loi, vous pouvez surveiller le déroulement des affaires, mener des enquêtes et surveiller les actions entreprises. Cela n'est nullement en contradiction avec la coopération des différents pouvoirs. Je crois et je crois à cela au sujet de toutes les administrations, que le parlement doit coopérer avec l'administration, mais cette coopération ne signifie pas que le Majlis doive abandonner ses droits. Vous devez faire valoir vos droits. Vous devez surveiller, superviser et critiquer les actions du gouvernement. Vous pouvez demander pourquoi ceci n'est pas arrivé, pourquoi cela n'a pas été effectué correctement ou effectué de manière différente. C'est une occasion très importante dont vous devez apprécier la valeur.

Au début de la Révolution, quand il était question d'organiser des élections présidentielles et que les noms des différents candidats avaient été présentés, avec un de mes amis, nous sommes allés de Téhéran à Qom, pour rencontrer l'Imam Khomeiny. À cette époque, l'Imam était à Qom et il était difficile de le rencontrer parce que son temps était très limité. Il était dans sa chambre. Nous avons dit qu'il fallait absolument qu'on le rencontre. L'Imam avait recommandé que les religieux ne se présentent pas aux présidentielles. Nous étions allés discuter avec lui sur ce sujet. Nous voulions lui dire qu'il vaudrait mieux lever cette interdiction afin que nous puissions présenter M. Beheshti. À notre avis, le martyr Beheshti (que sa demeure soit au paradis) était le meilleur pour cette fonction. Nous étions donc allés pour en discuter avec lui. Nous avons eu une discussion et des échanges. L'imam a dit qu'il vaudrait mieux que nous nous déployions nos efforts pour les postes de députés du parlement. À cette époque, les élections législatives n'avaient pas encore été tenues. Il nous a dit de poursuivre la question du Majlis qui est très importante. Son conseil était que nous n'insistions pas sur la présence au gouvernement. De son point de vue, le Majlis était plus important que le gouvernement et le pouvoir exécutif. Vous devez demander à Dieu de vous aider. Vous devez vraiment demander à Dieu Son aide. Le mois de Ramadan est devant nous. Le jeûne est une opportunité. Prier est une opportunité. Rester éveillé dans ces nuits, est une opportunité. Les prières de la nuit sont une opportunité et les croyants ont généralement plus l'occasion de faire les prières au cours de ces nuits. Vous devez prier et demander à Dieu de vous aider à réussir dans cette grande responsabilité, in-cha-Allah.

Je voudrais vous faire remarquer quelques points sur la nature des fonctions parlementaires et l'importance du Majlis. Un point concerne la question de la loi, les autres concernent l'économie, la culture, les mesures générales en politique étrangère et d'autres questions similaires. Par la grâce d'Allah, je dirai quelques mots sur ces questions.

Selon la Constitution, vous êtes chargés de la défense des acquis de la Révolution et des principes de l'Islam. Cela est inscrit dans le serment que vous avez prêté. Dans le message que je vous ai adressé [message du Guide suprême le 27 mai 2016 à l'occasion de l'ouverture du dixième Majlis consultatif islamique], j'ai souligné que ce serment était un serment réel et authentique, dont la violation exigerait la kaffarah [châtiment religieux selon lequel il faut payer ou donner des objets de valeur pour rattraper le péché qu'on a commis]. Vous avez juré de défendre les principes de l'Islam et les acquis de la Révolution. C'est une chose importante qui ne sera possible que lorsque le Majlis sera vraiment en tête des affaires. Cela aussi fait partie de votre responsabilité. L'autorité parlementaire sur toutes les affaires n'est pas une formalité et nous ne voulons pas en faire une simple formalité. Le Majlis doit vraiment être à la tête des affaires du pays et prendre et faire appliquer les décisions. Bien sûr, je dois vous dire que dans les différentes administrations - y compris l'administration actuelle, l'administration précédente et toutes les administrations en fonction après le décès de l'Imam y compris ma propre administration du vivant de l'Imam - nous avons parfois été confrontés à des situations difficiles. Cela arrivait parfois. À l'heure actuelle, les gouvernements sont confrontés à certains problèmes et recourent parfois aux pouvoirs du Wali-e-Faqih. Cela arrive, mais même dans ce cas, je prends soin que les lois ratifiées par le Majlis, ne soient pas violées. Un des gouvernements précédents avaient demandé une chose tout à fait contraire à la loi du budget de l'année en question. A cette époque, nous n'avions pas de loi de planification mais plutôt une loi des finances. Ils ont insisté mais je n'ai pas accepté. Malgré certains problèmes, j'ai dit que nous avions un parlement qui avait voté difficilement cette loi budgétaire et que la détourner était impossible. Les Majlis doivent donc être en tête des affaires. Le respect, la dignité et l'autorité du Majlis doivent être préservés.

J'ai dit une fois - je pense que c'était lors d'une réunion avec M. Larijani ou un autre président du Majlis - que ces circonstances positives existaient aussi au début du Mouvement constitutionnel jusqu'à ce que Réza Khan arrive au pouvoir. Quand Réza Khan est venu, le Majlis, la loi et la législation sont partis en fumée. Toutefois, avant Réza Khan, l'idée de la législation, du Majlis et des Majlis consultatifs avait été mise au point et le Mouvement constitutionnel venait d'être lancé. Apparemment, pendant le deuxième ou le troisième mandat du Majlis - en tout cas, avant que Réza Khan ne prenne le pouvoir - le porte parole du Majlis était Motamed al-Mulk, un homme de bonne réputation de l'époque de la dynastie des Qâdjârs. Le frère de Motamed al-Mulk qui s'appelait Moshir ad-Dowlah était le Premier ministre de l'époque. Lui aussi était un homme de bonne réputation. Ces deux frères jouissaient d'une certaine réputation à l'époque de la dynastie des Qâdjârs et au début de l'époque des Pahlavis. Le frère aîné, Moshir ad-Dowlah, était le chef du gouvernement, le Premier ministre, et Motamed al-Mulk - le frère cadet - était le porte parole du Majlis. Le chef de l'administration - le Premier ministre - a demandé au Majlis de lui accorder un temps pour présenter un rapport. Il devait prononcer par exemple, un discours à huit heures du matin. Il était huit heures mais Moshir ad-Dowlah n'était pas encore là. Motamed al-Mulk a regardé sa montre et remarqué qu'il était huit heures cinq, puis a annoncé que le Premier ministre n'était pas autorisé à entrer dans [le Majlis]. Cinq minutes plus tard, Moshir ad-Dowlah est arrivé au Majlis, mais on ne l'a pas laissé entrer ! Le Premier ministre était arrivé cinq minutes en retard et le porte parole du Majlis - qui était son frère, son frère cadet en plus - ne lui avait pas permis d'entrer. C'est ce qu'on appelle le pouvoir et l'autorité du Majlis. Vous devez préserver cette autorité. Ceci est en votre pouvoir et vous pouvez le faire.

Une des choses qui peut apporter et garantir cela au Majlis est la supervision du Majlis par lui-même. Je l'ai dit aussi au huitième Majlis. Le Majlis doit se surveiller. Après tout, le Majlis est constitué d'êtres humains qui peuvent faire des erreurs. Cela concerne tout le monde, petits ou grands, âgés ou jeunes. Chacun d'entre nous est sujet à des erreurs et des dérapages. Qui doit éviter ces dérapages ? Le Majlis lui-même doit le faire. Si le Majlis exerce un contrôle et empêche ses membres de déraper, et si les membres arrivent à préserver leur intégrité et leur honnêteté au cours de ces années, le Majlis pourra se permettre de parler et exprimer ses points de vue chaque fois qu'il y aura un problème. Ainsi, le Majlis doit exercer cette auto surveillance. Je vous demande de ne pas sous-estimer l'importance de l'auto-surveillance parlementaire. C'est une chose que vous devez faire.

Une autre question concerne la loi. L'adoption des lois est votre première responsabilité. Cependant, les lois peuvent être adoptées de bonne ou de mauvaise façon. Il est possible d'adopter de bonnes lois tout comme il est possible d'adopter de mauvaises lois. Bonnes et mauvaises ne signifie pas nécessairement que les lois elles-mêmes, sont bonnes et mauvaises. Parfois, vous votez une bonne loi, mais la façon dont vous la votez est mauvaise. Pourquoi ? Parce que la précision, la coordination avec les autres lois et la clarté n'ont pas été observées dans la façon dont la loi a été adoptée. Les lois doivent tout d'abord être des lois de qualité. Augmenter le nombre des lois et en ratifier en trop grand nombre, n'est pas très souhaitable. Les lois doivent être des lois de qualité.

M. Larijani [ancien et actuel président du Majlis] a parlé de la présence dans ce parlement, de personnes ayant différentes expériences. Cela me fait vraiment plaisir et j'en remercie Dieu. La présence de ces experts qualifiés, informés et intelligents au Majlis, est une chose très précieuse. Tout d'abord, vous devez faire en sorte que les lois soient solides. En d'autres termes, les raisons d'adopter une loi doivent être convaincantes et toute personne qui l'examine, doit se rendre compte de sa solidité. Les lois doivent aussi être complètes. Négliger les différentes perspectives donnera lieu à des lois inefficaces. Les lois doivent être claires. Il ne faut pas qu'elles aient besoin d'être révisées et modifiées de façon constante, et que des lettres de requête viennent au Majlis de façon continue. Lorsque les lois ne sont pas claires et complètes, des lettres de requête sont constamment envoyées pour vous demander d'élucider ce que vous avez voulu dire. Parfois, la réponse à la lettre de requête du Majlis est exactement à l'opposé de la teneur de la loi elle-même. Eh bien, cette loi n'est pas une bonne loi. Le contenu peut être bon mais le processus de législation ne l'est pas. Par conséquent, les lois doivent être des lois de qualité.

Une autre question est qu'une loi peut être en conflit avec une autre. Un problème dont nous souffrons est celui de la densité des lois. Nous avons un tas de lois sur des questions différentes ! Le Dr Larijani a souligné la question de l'aménagement du territoire. A l'époque où j'étais Président, la question de l'aménagement du territoire était déjà un sujet de débat au gouvernement. Même à l'époque de ma Présidence - plus de 30 ans se sont écoulés depuis - la question de l'aménagement du territoire était débattue dans l'administration. Nous avons même discuté sur le terme Amayesh [aménagement], sur son origine étymologique et sa signification. En tout cas, il a été décidé à l'époque, de donner suite à cette question. Cela a été fait sous toutes les administrations mais n'a pas encore été mis en pratique. Actuellement, nous avons adopté une loi pour cela. Il existe une loi pour l'aménagement du territoire. Allez-vous ajouter d'autres lois ? Il faut prendre des raccourcis. Imaginez que vous vouliez bénéficier des ressources des provinces et des différentes régions du pays, avec l'aide de l'aménagement du territoire et de votre connaissance des talents et des capacités des provinces et des différents domaines. Très bien, ceci est très bien, mais si cela ne nous mène pas aux résultats souhaités, il y a une autre façon d'y parvenir. Bien que l'aménagement scientifique du territoire n'ait pas été appliqué dans la province du Khorasan du nord, le préfet de cette province et les responsables locaux ont certaines informations sur les capacités de leur province que la personne chargée de ces tâches et dont le bureau se trouve dans la capitale, n'a pas. Ceci est une occasion en soi. Il faut prendre ces raccourcis. Ce que je dis est que l'augmentation des lois n'est pas un atout en soi. Le point principal est que les lois soient de qualité et compétentes.

Vous devez éviter les lois qui préparent le terrain à la corruption. Vous devez être très prudents à cet égard. Une des choses qui n'est d'ailleurs pas courante dans notre Parlement - bien entendu, cela est arrivé dans notre Majlis à quelques reprises, et je me souviens de quelques cas ces dernières années - mais qui est commune dans les parlements dans le monde, est qu'une loi est votée et annulée après dix jours, et au cours de ces dix jours, certaines personnes gagnent des milliards ! C'est une loi qui engendre la corruption. Des lois par exemple, interdisent la vente, l'importation ou l'exportation d'un produit, et une personne qui veut en profiter, abuse de cette interdiction et gagne des milliards en une seule nuit lorsque l'interdiction est levée, après dix jours. C'est une loi qui encourage la corruption. Il existe des lois de ce genre. Vous devez adopter des lois qui combattent la corruption.

Une question à propos de la loi est la priorité des intérêts nationaux sur les intérêts régionaux. Bien entendu, les gens ont certaines attentes de ceux qui sont venus de différentes régions du pays mais toutes ces attentes ne sont pas acceptables. S'ils pensent que grâce à vous - qui êtes de leur ville - leurs problèmes liés aux routes, à l'eau, à l'électricité, au budget du gouvernement et le reste, seront résolus, ce n'est pas possible. Naturellement, vous devez prêter attention à une partie des exigences et des attentes des gens de votre région. Cela ne cause aucun problème dans une certaine mesure, tant que cela n'est pas opposé aux intérêts nationaux. Parfois, leurs exigences sont contraires aux intérêts nationaux. Imaginez que dans telle ou telle province, les gens veuillent qu'un aéroport soit construit dans leur ville. La construction d'un aéroport est une tâche difficile et coûteuse. Cela fait partie des infrastructures coûteuses. Imaginez qu'ils vous demandent un aéroport. Vous savez qu'un aéroport n'est pas nécessaire pour cette ville. Bien entendu, c'est un atout mais il y a un ou deux aéroports dans les villes voisines, c'est un exemple. Faut-il consacrer l'argent, les ressources et les possibilités du pays à un projet qui n'est pas pour l'instant, une priorité ? Ici, vous devez tenir compte des intérêts nationaux avant les intérêts régionaux et locaux. Bien sûr, je ne dis pas que vous deviez être complètement indifférents aux demandes locales, car une telle chose est impossible. Toutefois, lorsque de telles demandes sont en conflit avec les intérêts nationaux, vous devez privilégier les intérêts nationaux dans l'adoption des lois.

Un autre point que je voudrais soulever à propos de la loi est la nécessité de faire appel aux experts. L'un des secteurs importants où vous pouvez bénéficier de ces experts, est le gouvernement qui a de bons experts dans différents domaines. Il faut bénéficier dans les différents domaines, des d'experts du gouvernement - de l'Organisation de planification et d'autres organismes - mais cela ne se limite pas à l'administration. A l'extérieur de l'administration, il y a des spécialistes des questions économiques qui ne travaillent pas dans l'administration. Ils travaillent dans les universités. Ce sont des enseignants ou des économistes qui sont de bons experts. Il faut absolument recourir aux experts dans les prises de décisions.

Vous devez aussi essayer de coordonner les lois avec les documents de niveau supérieur et les politiques annoncées. Par exemple, le sixième plan doit être dans votre agenda. Ce plan est très important. Le sixième plan est extrêmement important. Il n'est pas du tout acceptable de négliger ce plan. Vous devez l'appliquer de manière parfaite et approfondie. Nous sommes dans des conditions particulières tant au niveau économique que politique. Le pays est dans une situation particulière. Par conséquent, le plan que vous formulerez pour cinq ans, doit être un plan complet. Lorsque ce plan sera prêt, il devient un document de haut niveau. Donc, lorsque vous voulez adopter des lois, il faut les coordonner avec ce plan ou d'autres plans, ou l'article 44 de la Constitution et d'autres documents de ce genre.

Voilà donc au sujet de la législation. Par la grâce d'Allah, vous prêterez attention à ces points. Bien entendu, certains amis écrivent dans les journaux qu'un grand nombre de ceux qui sont entrés dans ce Majlis, ne sont pas expérimentés et ne connaissent pas le Majlis. À mon avis, ce n'est pas un danger mais plutôt une opportunité. Les élections et ces transferts de postes sont des opportunités. L'arrivée de personnes fraîches dans l'arène pour qui le Majlis n'est pas devenu une routine, est une opportunité. De plus, il y a des anciens députés qui partageront leurs expériences avec eux. Cette combinaison - d'anciens et de nouveaux - est une bonne chose pour le Majlis. C'est une opportunité. Vous devez en profiter au maximum et travailler avec enthousiasme et efficacité, en bénéficiant de l'expérience des autres. Ces points concernaient la loi qui à mon avis, est plus importante que le reste.

Quant à la question de l'économie, vous, chers frères et chères sœurs, savez que c'est une question d'actualité dans notre pays. Cela ne date pas d'aujourd'hui, voilà cinq ou six ans que j'insiste sur la question de l'économie. Il y a cinq ou six ans, j'ai dit dans mon discours à l'occasion du Nouvel an - pendant les vacances de Norouz - que nous étions menacés dans deux domaines. L'un de ces deux domaines - qui est peut-être le plus important - est celui de l'économie. C'est une réalité. À cette époque, les sanctions n'existaient pas et n'avaient pas encore été imposées. L'ennemi a utilisé l'économie comme arme contre nous. Peut-être que nous aussi, nous avons fait preuve de naïveté en montrant notre inquiétude et nos préoccupations face à cette arme. C'est la raison pour laquelle l'ennemi est devenu plus audacieux. En tout cas, la question de l'économie est une question très importante. Nous devons résoudre les problèmes de l'économie du pays. Bien sûr, cela est en grande partie, le devoir du gouvernement qui doit être au milieu de l'arène, mais vous pouvez l'aider beaucoup dans ce domaine. L'accent doit être mis sur le problème de la récession économique et la production nationale. La production nationale est très importante. Il y a quelques jours, j'ai dit dans un discours que chaque mouvement du gouvernement devait être défini de façon claire, dans le cadre de l'économie de résistance [discours du Guide suprême le 3 Juin 2016, à l'occasion du 27ème anniversaire du décès de l'Imam Khomeiny]. L'économie de résistance est comme un jeu de mots croisés, il faut que nos mouvements montrent clairement quelles cases ils remplissent dans l'économie de résistance. Le gouvernement voulait effectuer une transaction. Un appel a été fait de mon bureau, pour demander aux responsables quelle place cette transaction avait dans l'économie de résistance. Ils ont du expliquer son rôle dans l'économie de résistance. Ces mouvements non seulement ne doivent pas être contraires à l'économie de résistance mais ils ne doivent pas non plus être neutres. Par conséquent, la question de la production nationale est très importante. Trouver un remède à la récession économique est très important.

La question de l'emploi, qui est liée à la question de la production nationale et à d'autres questions semblables, est très importante. Nous - y compris les fonctionnaires exécutifs, les membres du Majlis et les économistes non-gouvernementaux travaillant dans les journaux - disons constamment que tel ou tel pourcentage d'usines a été fermé ou travaille avec des rendements qui représentent la moitié de leurs capacités. Qu'est-ce qui va se passer ? Ces usines devront finalement recommencer à travailler ! Si elles travaillent, des possibilités d'emploi seront créées. La gêne de la République islamique devant le chômage d'un jeune est plus grande que celle que ces jeunes éprouvent devant leur famille ! Vous devez le savoir ! Je suis moi-même très gêné quand je pense à ces jeunes ! Dans certaines villes de province, le taux de chômage est très élevé. Le taux ou comme il est dit communément, le pourcentage de chômage est approximatif. On dit qu'il est de 10% à 12%, mais ceci est une moyenne. Quand on voit cela, on se sent gêné. L'embarras que l'humble personne (que je suis) éprouve quand je vois ces statistiques et ces réalités, n'est pas moins grand que l'embarras qu'éprouvent les jeunes chômeurs qui rentrent à la maison les mains vides ! Nous devons éliminer ce problème.

La question de la contrebande qui a été soulignée dans les interventions des amis au début de la réunion, et que j'ai soulignée également plusieurs fois, est très grave. En fait, la contrebande est un coup de poignard dans le dos de la République islamique. Par intérêts personnels, certains foulent aux pieds les intérêts du pays. Ces personnes doivent être combattues. Bien sûr, cette confrontation n'est pas facile car ceux qui gagnent des milliards grâce à la contrebande, n'y renonceront pas si facilement. Pourtant, il faut lutter contre ce phénomène. Bien entendu, c'est le gouvernement qui doit y faire face, mais le Majlis peut apporter son soutien au gouvernement dans cette lutte. C'est vous qui devez exiger, décider et planifier. Ces points concernaient les questions économiques.

La question suivante est celle de la culture. Bien sûr, à long terme, la question de la culture est beaucoup plus importante que celle de l'économie. L'économie est une affaire urgente et notre priorité actuelle, mais la question de la culture est un problème à long terme et très important. Elle est si importante qu'elle peut exercer une influence sur l'économie. Chers frères et sœurs, j'ai le sentiment qu'il existe une certaine indifférence vis-à-vis de la culture ! Dans les organisations culturelles - y compris les organisations gouvernementales et non gouvernementales - il y a une certaine indolence et désinvolture sur la question de la culture. Nous faisons preuve de négligence à la fois dans la production de produits culturels de valeur et dans la prévention de la production de produits culturels nocifs. Les produits culturels ne sont pas moins importants que les autres produits que nous consommons. Ils sont même plus importants. On vous dit constamment que tel ou tel aliment est nuisible et que nous ne devons pas en consommer, quels dangers il représente, quel dommages il inflige, son pourcentage de dommages et pour qui il est dangereux. On nous parle constamment de ce sujet, mais personne n'ose parler des dommages que tel ou tel film, livre ou jeu électronique inflige, de peur d'être accusé d'être contre "la libre circulation de l'information"! Ceux qui lancent ces accusations sont plus stricts que nous sur ces questions, croyez-le ! Les zones les plus libérales du monde en termes d'information, sont dit-on, les gouvernements occidentaux et les États-Unis. Cependant, les informations que nous recevons à ce propos, sur ce qui se passe aux États-Unis et sur la façon dont ils contrôlent l'information et les données personnelles des individus, sont vraiment étonnantes. On est étonné de voir comment ils se concentrent sur les sujets auxquels leur système est sensible. Nous n'avons même pas un dixième de ce contrôle de l'information dans notre pays ! Cependant, dès qu'un film est interdit ici ou dès qu'un réseau Internet et un site Web sont limités ou bloqués, ils en font toute une histoire et nous croyons aussi que nous avons vraiment fait une mauvaise chose alors que ce n'est pas le cas. Il devrait y avoir une plus grande surveillance à ce sujet. Notre responsabilité est de proposer des produits culturels de valeur et d'éviter ceux qui sont nuisibles. Je sens qu'il y a un certain relâchement à cet égard. Vous devriez faire attention et accorder une importance particulière à cette question.

Une autre question concerne les directives politiques générales. Vous êtes membres du Parlement consultatif islamique et d'une organisation révolutionnaire. Le Majlis consultatif islamique est une organisation révolutionnaire issue de la Révolution. Par conséquent, vous devez vous comporter d'une manière révolutionnaire. Vous devez être révolutionnaires et préserver votre comportement révolutionnaire. Bien sûr, le comportement révolutionnaire se manifeste sous différentes formes. Avant-hier, au mausolée de l'Imam Khomeiny, j'ai parlé un peu de cette question. Si vous étiez là-bas ou si vous avez entendu ce que j'ai dis, vous me comprenez. La Révolution naturellement, à certaines lignes directrices et certains principes. Dans tous les cas, vous devez agir d'une manière révolutionnaire quand vous voulez adopter des lois et prendre des positions. Il existe deux sortes de positions, des positions personnelles qui se manifestent dans vos discours et des positions générales. Le neuvième Majlis a vraiment connus de bonnes performances à cet égard. Nous devons définir nos positions dans la confrontation avec les orientations politiques hostiles et opposées, qui travaillent contre la Révolution. Par exemple, le Congrès américain se plaint de l'indulgence de l'administration américaine envers la République islamique alors que l'administration américaine se comporte d'une manière tout à fait hostile envers nous. Je ne dis pas cela poussé par des préjugés ou simples spéculations, je le dis sur la base d'informations claires et fiables. L'administration américaine se comporte envers la République islamique d'une manière extrêmement hostile. Toutefois, le Congrès américain passe constamment des résolutions et nous attaque. Qui doit leur répondre ? Qui doit entrer dans l'arène pour les affronter ? Qui doit les faire taire ? L'ennemi définit sa politique en fonction des réponses et des réactions. S'il dit quelque chose et que vous gardez le silence, il fait un certain calcul. Si vous restez silencieux et baissez la tête, il fait un autre calcul. Si vous restez silencieux, baissez la tête en murmurant, il fera encore un autre calcul. Par contre, si vous gardez la tête haute et répliquez, il fera un calcul complètement différent ! Si l'ennemi sent que vous êtes passifs et que vous vous rendez facilement, il ne reculera pas. Dans le monde de la politique, il n'est pas question de reculer ! Sinon, ils avanceront et exigeront davantage sur toutes sortes de questions. La question des négociations nucléaires est le dernier exemple en date, de ce comportement. Vous voyez qu'ils font constamment des demandes, exigent toujours davantage et profèrent de plus en plus de menaces. Ils répètent ce qu'ils disaient avant, sur nos activités nucléaires, l'enrichissement à 20% et d'autres sujets similaires, disant que l'option militaire est toujours sur la table et répétant d'autres déclarations qui étaient faites de manière continue. Chacun d'entre eux - y compris les représentants du gouvernement, les membres du Congrès et leurs candidats à la présidence - répètent ces déclarations. Même ces deux ou trois candidats restés en ligne, ne cessent de dire que s'ils gagnent, ils feront ceci ou cela !

Un point sur lequel les amis présents à la réunion devraient prêter une attention particulière est l'existence de certaines failles dans le pays comme les failles tribales et idéologiques (chiites et sunnites par exemple). Nous avons aussi des failles partisanes comme vous pouvez le voir actuellement. Tant que ces failles n'ont pas été activées, aucun tremblement de terre ne se produit et dans de telles circonstances, elles ne posent aucun problème. Toutefois, si ces failles deviennent actives, un tremblement de terre se produira. L'ennemi tente d'activer ces failles. Vous devez donc être prudents. Ils jettent constamment de l'huile sur le feu. Vous ne devez pas laisser cela se produire. Vous pouvez avoir vos propres idées. Certains sont dans le parti A, d'autres dans le parti B et d'autres encore dans un parti différent. Il n'y a rien de mal à cela. Cependant, si cela conduit à des comportements amers et à des conflits verbaux, sachez que les conflits verbaux conduisent parfois à des conflits physiques : "Toutes les guerres proviennent de mots" [expression arabe]. Par conséquent, vous ne devez pas laisser l'ennemi activer ces failles. Ceci est un des points les plus importants. Il est normal que vous fassiez suivre votre avis dans le Majlis - sur une question particulière selon votre propre point de vue et vos opinions politiques. Chacun peut avoir sa propre politique. Cependant, vous ne devez pas lancer un combat ou provoquer des conflits. C'est aussi le cas à mon avis, dans les relations entre l'administration et les autres constituants du régime, entre l'administration et le Majlis, et l'administration et le peuple. Les gens peuvent être en désaccord avec certaines, la plupart ou toutes les politiques de l'administration. Ceci est normal. Est-ce qu'il existe quelqu'un qui n'ait pas d'adversaire ou de contestataire, ou à qui on ne fasse aucune critique ? Nous avons tous des adversaires et des contestataires. Ceci ne pose aucun problème. Le problème se produit lorsque cette opposition conduit à une lutte. Vous devez prendre soin de ne pas laisser cela se produire au sein du Majlis. Si la tension monte au Majlis - comme nous l'avons vu durant certains mandats - elle s'étendra au peuple et provoquera des tensions entre les gens bien que ces tensions puissent aussi être de nature psychologique. De même, la sérénité du Majlis s'étendra aussi à la société et cela est très important : «C'est Lui qui a fait descendre la quiétude dans les cœurs des croyants afin qu'ils ajoutent une foi à leur foi.» [Coran 48: 4]. La "sakinah" (quiétude) dans ce verset, signifie la quiétude - la quiétude psychologique - qui fait que les gens « ajoutent une foi à leur foi ». Cela nous donne la possibilité d'augmenter notre foi. Ceci est une chose très importante et fondamentale.

L'ennemi tente par ses accusations, de discréditer l'Iran islamique aux yeux de l'opinion internationale. Au niveau national, il tente d'activer les failles. Au niveau régional - dans cette région de l'Asie de l'Ouest - l'ennemi tente de poursuivre ses plans sensibles et importants dans cette région sensible. Il essaie de détruire l'obstacle que représente l'Iran islamique dans la réalisation de ses objectifs. C'est ce que l'ennemi tente de faire. Ils ont des plans pour l'Irak, la Syrie, la Palestine et le Liban et leurs plans sont spécifiques. Un jour, ils ont fait l'erreur d'évoquer le "Nouveau Moyen-Orient" et le "Grand Moyen-Orient". C'est la dame qui était ces années-là, à la tête de leur politique étrangère, qui a dévoilé ce projet. C'était une erreur mais ils l'ont dit. Ils ont un plan pour cette région - pour la région qu'ils appellent "Moyen-Orient" qui est un mauvais terme qui provient directement de la philosophie, de l'idéologie et de la mentalité arrogante de l'Occident. Toute région proche de l'Occident et de l'Europe est appelée "Proche-Orient", toute région éloignée est appelée "Extrême-Orient", et la région qui se trouve au milieu est appelée "Moyen-Orient" selon les normes européennes. Pour eux, l'Asie qui est une région très vaste, n'est pas une norme. Maintenant, ils appellent cette vaste région "Grand Moyen-Orient» et «Nouveau Moyen-Orient". La raison pour laquelle ils ont un plan pour cette région est qu'il s'agit d'une région névralgique pour différentes raisons, à cause de la présence des musulmans et de l'Islam, de l'existence du régime sioniste, des grandes sources de pétrole et de voies navigables importantes. Le détroit d'Ormuz est situé dans cette région. Les détroits de Babul Mandab et plusieurs autres détroits importants se trouvent dans cette région. Ces détroits sont très importants dans le monde en termes de géographie et de stratégie politique. C'est la raison pour laquelle ils sont sensibles et ont des plans et des programmes pour cette région. Ils veulent réaliser leurs plans facilement et sans qu'aucun obstacle ne vienne sur leur chemin. Aujourd'hui, la République islamique est dans l'arène et veut les en empêcher. Ils ont voulu absorber l'Irak, mais la République islamique les en a empêchés ! Ils sont mécontents que leur plan ait échoué. Ils voulaient avaler l'Irak ! L'Irak est un pays très riche. Vous le savez, l'Irak est très riche ! Ils voulaient avaler l'Irak et menacer constamment l'Iran à partir de l'Est et de différentes manières. C'était leur but. Cependant, les politiques de la République islamique les ont empêchés de réaliser leur plan. C'est la raison pour laquelle ils essaient de lever cet obstacle. Le même plan se poursuit en Syrie et en Palestine. Ce sont leurs politiques. Vous devez vous soulever contre ces politiques, révéler la vraie nature de l'arrogance et dénoncer les réalités au sujet de l'arrogance et du front de domination, dont vous êtes informés actuellement ou qui seront plus tard, à votre disposition. Vous devez dénoncer ces réalités dans vos discours et vos interventions publiques.

Vous devez prendre soin de ne pas laisser vos commentaires et vos actions servir les objectifs américains. Dans le passé, un membre du Majlis a fait une déclaration qui a servi à 90% ou à 100% les objectifs du régime sioniste. C'était comme s'il répétait ce qu'on lui avait dicté ! Nous avons eu des cas de ce genre, bien sûr très rares. Vous ne devez pas laisser cela se produire.

Mon discours a été très long. En général je n'aime pas trop parler dans cette réunion. Je souhaite que Dieu vous aide et vous accorde à tous le succès. Nous allons prier pour vous. Monsieur le Dr Larijani m'a demandé de prier pour vous. Je prie vraiment pour vous, chers frères et sœurs. Vous devez aussi prier pour moi afin que tous ensemble, nous puissions - par la grâce d'Allah - porter la charge qui est sur nos épaules et qui est un lourd et difficile fardeau.

Mon Dieu, par la bénédiction de Mohamad ‎(SAWA) et sa famille (as), fais que nous puissions atteindre Ta satisfaction. Fais-nous réussir à obtenir Ta satisfaction. Fais-nous jouir de la sympathie du cœur sacré de l'Imam du Temps (que nos âmes soient sacrifiées à sa cause). Associe dans l'Au-delà, les âmes pures de nos chers martyrs à celle du Saint Prophète (SAWA) !

Avec mes salutations et que la miséricorde d'Allah et Ses bénédictions vous accompagnent !