Le Guide suprême de la Révolution islamique, l'Ayatollah Khamenei a rencontré ce mardi 10 mars, le Président pakistanais Asif Ali Zardari. Au cours de cette réunion, Son Eminence a fait allusion aux liens culturels et historiques forts unissant les deux pays et a déclaré que les relations amicales entre les nations iranienne et pakistanaise étaient la principale cause du développement des relations bilatérales.
L'Ayatollah Khamenei a déclaré ses satisfactions duprogrès des relations Téhéran-Islamabad et a plaidé pour leurs accroissements sur la base des capacités de deux pays.

Le Guide suprême de la Révolution islamique, a décrit la sécurité du Pakistan et de la République islamique comme interdépendante. L'Ayatollah Khamenei a fait allusion aux projets communs à entreprendre par les deux pays comme le chemin de fer Iran-Pakistan-Turquie et le gazoduc Iran-Pakistan-Inde et a exprimé l'espoir que ces projets seraient réalisés dans les meilleures conditions grâce à la détermination et la sagesse de la part de tous ces pays.
L'Ayatollah Khamenei a déclaré que la coopération entre les pays islamiques voisins allait dans le sens de l'augmentation de leur puissance et ce pouvoir pourrait apporter des résultats positifs dans tous les domaines.

Le Guide suprême de la Révolution islamique, a déclaré que l'ingérence des États-Unis dans les affaires des pays ne ferait qu'empirer la situation et accroître les problèmes de ces pays.
« Le phénomène des extrémismes religieux a causé de très graves problèmes dans les pays de la région, y compris au Pakistan. » a été l'autre sujet abordé par le Guide suprême.

Lors de cette réunion, le Président pakistanais a mis l'accent sur les liens étroits unissant l'Iran et le Pakistan, et a déclaré que son pays ferait tous ses efforts pour développer ses relations avec la République islamique d'Iran. Il a ajouté que les projets communs développés par l'Iran et le Pakistan bénéficieraient les générations futures dans les deux pays.

M. Zardari a ajouté: «tout le monde se rend compte à l'heure actuelle qu'il est peut-être possible d'occuper les autres pays et d'affaiblir les nations mais il n'est pas possible de faire disparaître les nations."