La comparaison entre la Révolution islamique et ces mouvements, soulèvements et révolutions menés dans les pays arabes, est instructive. Même les pays qui ont réussi - par exemple, certains pays d'Afrique du Nord qui ont réussi à obtenir l'indépendance dans leur lutte contre la France et d'autres pays similaires – ont été engloutis dans la culture des pays colonialistes après un court terme. Le Premier Ministre d'un de ces pays - je ne veux pas dire quel pays - est venu ici et m'a rencontré pendant ma présidence. Il a commencé à me parler en arabe. Il voulait dire un mot dont il ne connaissait pas l'équivalent arabe. Puis il s'est tourné vers son conseiller et compagnon qui était assis à côté de lui, et lui a dit le mot en français et demandé l'équivalent en arabe. Le compagnon lui a dit le mot arabe ! Cela signifie que la culture française était devenue si dominante que le Premier Ministre de ce pays ne connaissait pas sa propre langue - la langue arabe. Ils devaient traduire les mots français pour trouver les mots arabes. De tels pays se sont laissé coincer de cette manière et sont restés coincés au milieu du chemin, un chemin que la République Islamique parcourt depuis 40 ans, avec une puissance totale. Ces hostilités existaient donc dans le passé, et elles existent aussi à l'heure actuelle.

(Extrait de discours de l'Ayatollah Khamenei lors d'une réunion avec les membres du Conseil de coordination de la propagation islamique, 27 décembre 2017)