Le Guide suprême de la Révolution islamique a insisté sur le renforcement des capacités internes ‎afin ‎de neutraliser les sanctions étrangères. ‎

Au premier jour du Nouvel an iranien, le Guide suprême de la Révolution islamique a pris la ‎parole ‎devant des millions de pèlerins au saint mausolée de l'Imam Réza (AS) dans la ville sainte de ‎Machhad. ‎Son Éminence a illustré les différentes dimensions du ‎slogan de cette année baptisée «Année de ‎volonté nationale et de gestion de djihad dans l'économie ‎et la culture ».‎

‎«Nous devons nous renforcer de sorte que les pouvoirs oppresseurs et les intimidateurs mondiaux ‎ne ‎puissent violer aucun des droits de la nation iranienne», a déclaré le Guide suprême de la Révolution ‎‎islamique pour qui une nation ne se renforce pas par des armes avancées mais par ‎trois éléments, ‎l'économie, la culture et la science.‎

‎Dans la première partie de son discours, le Guide suprême de la Révolution islamique a déclaré que ‎les ‎pas importants et les expériences réussies de la nation iranienne ainsi que les énormes capacités ‎du ‎pays étaient les raisons de la nomination de cette année ajoutant : « Le chemin ‎glorieux de la ‎puissance nationale sera parcouru à un rythme plus rapide avec la concentration des ‎responsables et ‎des gens sur ce slogan ».‎

Se référant aux politiques de l'économie de la résistance, Son Éminence a dit : « L'économie de ‎‎résistance est un modèle scientifique en accord avec les besoins du pays. De nombreux ‎autres pays se ‎sont tournés vers l'économie de résistance afin de réduire l'‎influence des fluctuations économiques et ‎sociales internationales et en fonction de ‎leurs conditions spécifiques. Malheureusement, certains ‎analystes et auteurs d'articles essaient de bloquer le ‎chemin qui rendra l'économie du pays plus ‎résistante et assurera le bonheur du ‎peuple tout en gardant des relations juste avec la communauté ‎‎internationale»‎

Le Guide suprême de la Révolution islamique a déclaré que la culture jouait un rôle très important ‎‎dans le renforcement de l'économie nationale et a déclaré que cette question était même plus ‎importante que l'économie. ‎

Dans une autre partie de son discours, l'Ayatollah Khamenei a abordé la question de la culture ‎‎déclarant : «La culture est comme l'air que nous respirons. Vous devez respirer que vous ‎le vouliez ou ‎non. Si cet air est propre, il aura certains effets sur votre corps. S'il est pollué, il aura ‎d'autres effets. La ‎culture d'un pays est comme l'air que nous respirons. L'intérêt des ennemis pour la culture montre ‎l'importance de cette question. Les responsables des domaines culturels doivent ‎avec sensibilité et ‎vigilance, veiller aux vulnérabilités culturelles très dangereuses et ‎s'acquitter de leurs responsabilités à ‎cet égard. La liberté est un des principaux slogans de la Révolution ‎et l'une des bases les plus ‎importantes de la République islamique. La sensibilité des ‎fonctionnaires sur les vulnérabilités et les ‎écarts culturels ne contredit pas du tout la ‎liberté parce que la liberté qui est une grande bénédiction ‎divine, n'a rien à voir avec la ‎décadence, l'indifférence et le manque de responsabilités».‎

L'Ayatollah Khamenei a appelé les gens à la "résistance" face à "l'invasion culturelle" occidentale, ‎‎notamment concernant le principe de la liberté d'expression, et a déclaré : « Les pays qui prétendent ‎être libres ‎ont des lignes rouges qu'ils défendent avec force. Comment attendraient-ils nous que nous ‎ne défendions pas nos lignes rouges dans les domaines des croyances et des valeurs ‎révolutionnaires ‎‎? Dans les pays européens, personne n'ose parler de l'Holocauste (...) dont on ‎ne sait pas s'il fut une ‎chose réelle ou non, ni comment il s'est déroulé (...) Mettre en doute ‎l'Holocauste est considéré dans ‎ces pays, comme une grande faute et ils arrêtent et ‎poursuivent en justice les gens qui le font tout en ‎prétendant être libres. Si quelqu'un tente de ridiculiser notre volonté d'indépendance nationale, de ‎théoriser la dépendance, d'insulter les principes moraux et religieux, ‎d'attaquer les principaux slogans ‎de la Révolution, d'humilier la langue persane et les coutumes ‎nationales, et de nuire à la dignité ‎nationale de la jeunesse iranienne par la promotion de ‎la débauche, devons-nous rester indifférents à ‎ces activités destructrices ? ».‎

Son Éminence a ensuite fait référence à l'intolérance des Occidentaux face à des questions comme le ‎‎hijab et à leurs préjugés sur certains pays qui sont « des ‎signes de l'intolérance des Occidentaux » et ‎regretté que certaines personnes encouragent les gens nobles et ‎culturellement avancés de l'Iran à ‎imiter cette culture décadente.‎

Il a ensuite qualifié d'événements importants la onzième élection présidentielle et les ‎rassemblements ‎du 22 Bahman, et de « messages forts et expressifs » pour annoncer la vérité sur ‎l'Iran et le peuple ‎iranien face aux invasions culturelles des réseaux mondiaux, soulignant : « Le point ‎‎important à propos des élections dans la République islamique, est que le taux de participation n'a pas ‎diminué depuis le début de la Révolution. Lors de la ‎onzième élection présidentielle aussi, nous avons ‎été témoins d'un fort taux de participation de 72% aux élections ».‎

Le Guide suprême de la Révolution islamique a ajouté: « Au cours des négociations sur le ‎nucléaire, les ‎politiciens américains ont essayé de montrer de façon grossière, que le peuple ‎d'Iran avaient changé ‎d'avis au sujet de ses slogans et de ses principes. Cela a poussé les gens à montrer leur présence sur la ‎scène, leur sensibilité et leur ‎engagement. Les gens ont montré qu'ils étaient fidèles à la République ‎islamique, à ‎l'Islam et au gouvernement islamique ».‎

À la fin de ses déclarations, l'Ayatollah Khamenei a souligné les échecs des États-Unis dans ‎différents ‎pays comme la Palestine, la Syrie, l'Irak, l'Afghanistan et le Pakistan, et que les ‎réalités de la ‎communauté mondiale n'avançaient pas conformément à leurs souhaits.‎