Le Guide suprême a rappelé que la lutte avait continué au cours de ces 37 dernières années mais qu'aujourd'hui, en raison des nouvelles méthodes très complexes des ennemis, de l'espace cybernétique et des influences culturelles, idéologiques, sociales et anti-sécuritaires, cette lutte avait pris une tournure plus dure et plus délicate.
« Le climat au sein du secrétariat du Conseil Suprême de Sécurité Nationale et ses orientations doivent être totalement conformes à la pensée révolutionnaire juste et authentique», a souligné le Guide suprême de la Révolution islamique.
Lors d'une audience accordée le 3 février 2016, à l'amiral Ali Chamkhani, secrétaire du Conseil Suprême de Sécurité Nationale (CSSN), aux adjoints et aux experts du secrétariat de ce Conseil, l'Ayatollah Khamenei s'est attardé sur la complexité et les différentes dimensions de la sécurité dans le monde contemporain.
« La principale mission du Conseil Suprême de Sécurité Nationale consiste à prendre des décisions dans un cadre global et multidimensionnel, et le devoir important du secrétariat est de préparer la voie à l'adoption des décisions au sein du CSSN », a précisé le Guide suprême de la Révolution islamique.
L'Ayatollah Khamenei a affirmé que la sécurité était un des besoins vitaux de la société, à maintes reprises mentionnée dans le saint Coran. « Aujourd'hui, la question de la sécurité n'est plus une simple question militaire et sécuritaire, mais a des dimensions économiques, culturelles, politiques, sociales, psychologiques et morales», a-t-il fait remarquer.
Le Guide suprême de la Révolution islamique a déclaré que le principal devoir du Conseil Suprême de Sécurité Nationale était de porter un regard global sur la question de la sécurité, en tenant compte de ses multiples dimensions. « Le secrétariat du CSSN doit préparer le terrain à l'adoption de décisions du Conseil qui s'inscrivent dans une vision juste et pluridimensionnelle de cette question primordiale qu'est la sécurité», a-t-il dit.
Se référant aux diverses activités du secrétariat du Conseil Suprême de Sécurité Nationale, il a ajouté : « les prises de décision du Secrétariat dépendent de l'existence d'une perspective 100% révolutionnaire de cette organisation car le résultat idéal ne sera pas atteint si les orientations du secrétariat dévient de la voie de la Révolution islamique».
Le leader de la Révolution islamique a souligné que les positions et les orientations révolutionnaires n'étaient ni des illusions ni des généralités, et a ajouté : « les positions et les orientations révolutionnaires sont réelles, claires, transparentes et fondées sur les déclarations de l'Imam Khomeiny ».
L'Ayatollah Khamenei a aussi rappelé les tentatives de certaines personnes pour changer les lignes principales et claires de la Révolution, et a indiqué à ce propos : « L'imam Khomeiny, que sa demeure soit au paradis, est le symbole de la Révolution islamique et ses déclarations élaborées dans des dizaines de livres, constituent les fondements de la Révolution».
Son Éminence a qualifié les points fréquemment mentionnés dans les déclarations de l'imam Khomeiny de « lignes directrices » et de « principes de la Révolution islamique », rappelant : « Sur la base des déclarations de l'imam, des questions comme le rôle du peuple, l'indépendance du pays, la morale, la fidélité aux principes islamiques, la lutte contre l'arrogance et l'oppression, la question de la Palestine, les conditions de vie, l'attention aux opprimés et la lutte contre la pauvreté, sont les principales orientations de la Révolution et en constituent la géométrie».
L'Ayatollah Khamenei a déclaré que les décisions du Conseil Suprême de Sécurité Nationale devaient être en accord avec les lignes directrices de la Révolution et ajouté : «Le climat au sein du secrétariat du Conseil Suprême de Sécurité Nationale et ses orientations doivent être totalement conformes à la pensée révolutionnaire, juste et authentique. Après la victoire de la Révolution islamique, certains se sont opposés à la pensée révolutionnaire et d'autres à l'intérieur même du régime islamique, ne croyaient pas à la lutte contre l'Arrogance. Il faut contrecarrer ce courant ».
Le Guide suprême de la Révolution islamique a rappelé que la lutte avait continué au cours de ces 37 dernières années mais qu'aujourd'hui, en raison des nouvelles méthodes très complexes des ennemis, de l'espace cybernétique et des influences culturelles, idéologiques, sociales et anti-sécuritaires, cette lutte avait pris une tournure plus dure et plus délicate.
Se référant à l'influence cachée de ces nouvelles méthodes sur la sécurité de la société, Son Éminence a déclaré: « Le Conseil Suprême de Sécurité Nationale doit s'occuper de cette question et prendre les décisions nécessaires dans différents domaines. Sur cette base, le secrétariat du Conseil devra élaborer des projets de décisions corrects grâce à une réflexion efficace, des efforts inlassables et les travaux des experts, dans le cadre de la pensée révolutionnaire, pour lutter contre ces nouvelles méthodes complexes qui menacent la sécurité nationale».
À la fin de ses déclarations, le leader de la Révolution islamique a déclaré que l'amiral Chamkhani était un des bons souvenirs de la Défense sacrée et a remercié le Secrétariat du Conseil Suprême de Sécurité Nationale pour ses rapports concrets et opportuns sur les différentes questions.