Extraits des propos du Guide Suprême de la Révolution lors d'une rencontre avec les députés du 5ème parlement islamique
[...] Le cinquième Madjlis s'est formé au moment où les ennemis de ce peuple et de ce pays cherchaient plus que jamais, à affaiblir la République islamique, par leurs propagandes et leurs politiques. Ils souhaitaient un retard dans la constitution de ce Madjlis, un absentéisme lors des élections, des désaccords et des conflits lors de la campagne électorale entre les gens et les partisans des différents candidats, une ambiance électorale assombrie et pleine de rancunes, pour empêcher la clairvoyance et répandre un désintérêt général. C'étaient les souhaits de l'ennemi.
Il faut remercier Dieu du fond du cœur car aucun de leurs souhaits ne s'est réalisé. Le peuple a participé aux élections encore plus massivement qu'auparavant, et malgré la pluralité des partis et la diversité des tendances, et l'ambiance électorale, il n'a connu aucun des problèmes et des perturbations courantes dans les élections dans des pays où les gens et les partis se prétendent civilisés et cultivés. Vous voyez comment ils se battent lors des élections ! Les assassinats et les troubles se multiplient et les pays restent pendant longtemps victimes des incidents électoraux. Cette épreuve divine s'est déroulée de la meilleure façon dans notre pays, le peuple en est sorti victorieux et le régime islamique a affirmé une fois de plus, qu'il était capable de diriger le pays, avec discipline et retenue, avec intelligence, patience, un grand sens moral, humanité et grandeur.
[ ...] Si vous voulez connaître le succès- comme je vous ai dit- vous devez être libres et indépendants. C'est pour cette raison que je suis opposé à la présence des ministres aux élections, et également pour d'autres raisons. Tous les courants politiques doivent participer aux élections comme aux autres événements nationaux. Aucune des questions du pays n'est limitée à un seul parti, à une seule pensée ou à un seul courant politique. Tout le monde doit y participer. L'expérience nous a montré que c'est de cela dont dépend la défense des intérêts du pays. Avant les élections nous avons conseillé aux différents courants politiques d'entrer en scène. Ce sera toujours le cas et j'encouragerai toujours les diverses tendances à entrer sur la scène sociale. Mais nous avons interdit aux ministres de le faire. L'une des raisons est notre volonté d'éviter une interaction inévitable entre les pouvoirs exécutif et législatif. Ces deux pouvoirs sont du même coté et travaillent ensemble pour le pays bien qu'ils assument deux fonctions différentes. On ne peut être à la fois, celui qui définit la loi et celui qui l'exécute.