Au Nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux

Louange à Allah, Seigneur de l'univers, et paix et salutations sur notre maître Mohammad et ses Descendants immaculés.

L’existence des étudiants dans un pays est une grande source de richesse. Nous avons environ cinq millions d’étudiants dans le pays qui représentent un grand potentiel. Tous les responsables du pays devraient tenir compte lors de la formulation des plans d’avenir, de ces cinq millions d’étudiants dont le nombre augmente de jour en jour. Les diplômés entrent sur le marché du travail avec succès ou non, mais de toute façon, ils entrent dans la société et un autre groupe de personnes les rejoint. C’est un point important. Il faut remarquer que, comme le jeune l’a expliqué lors de la réunion, nos points forts sont la cible des attaques des ennemis. Sans aucun doute, les ennemis de la République islamique élaborent et appliquent des plans pour ces groupes d’étudiants. Nous devons regarder l’avenir, formuler des plans et réaliser nos tâches dans cette perspective. Certaines responsabilités incombent aux étudiants et d’autres, aux responsables. Je vais expliquer brièvement ces responsabilités d’après ce que j’ai noté.

Vous êtes membres de groupes d’étudiants. Je dirai entre parenthèses - aujourd’hui, je l’ai dit à certains honorables responsables du ministère des sciences aussi - que pour moi, les groupes révolutionnaires n’ont pas la même valeur que les groupes indifférents à la Révolution. Les groupes révolutionnaires doivent être renforcés, aidés et loués car ce sont eux qui construisent et garantissent l’avenir du pays. Cependant, ces groupes ont eux-mêmes, certaines responsabilités. Les membres des groupes d’étudiants sont des étudiants et des membres de ces groupes. Ce sont deux choses différentes.

Comme introduction à cette partie, je dois dire que les étudiants de notre pays ont enregistré des performances excellentes et brillantes durant la période révolutionnaire. C’est le cas depuis le début de la Révolution. Bien sûr, avant la Révolution aussi - à l’époque des activités révolutionnaires - les étudiants avaient une présence active mais nous avons vu clairement comment les activités étudiantes après la Révolution, la formation du Djihad de la reconstruction, par exemple, sont devenues un facteur de progrès pour le pays. Le Djihad de la reconstruction fut un grand exploit. Les premiers signes de l’autosuffisance, de la reconstruction, de la créativité nationale et de la confiance en soi sont apparus dans le secteur du Djihad de la reconstruction. J’ai beaucoup de souvenirs de cette époque. Lors d’une réunion que j’ai eue avec des étudiants au cours des dernières années, je pense avoir fait allusion à certains de ces souvenirs. Donc, je ne veux pas les répéter car nous n’avons pas beaucoup de temps. Les étudiants ont accompli de nombreuses tâches. Ils ont participé au Djihad de la reconstruction et au Djihad universitaire. Nos étudiants pieux ont joué leur rôle dans la purification des universités des éléments armés antirévolutionnaires, au début de la Révolution. Les différents bâtiments et les facultés de l’université de Téhéran s’étaient transformés en salles de guerre pour différents groupuscules qui se battaient contre la République islamique sous des noms différents. Il y avait deux ou trois groupes gauchistes et marxistes, les Munafeqeen (hypocrites) et d’autres groupes au sein de cette université qui étaient armés suite au pillage des camps militaires. Ils étaient prêts à provoquer des émeutes contre la Révolution. Cependant, les étudiants musulmans, pieux et révolutionnaires, les ont combattus et ont mis fin à leur malveillance. C’est une des plus grandes tâches que les étudiants ont menées. Une autre tâche des étudiants a été leur adhésion au Corps des Gardiens de la Révolution islamique. Beaucoup de personnalités exceptionnelles et de grands martyrs du Corps des Gardiens de la Révolution islamique étaient des étudiants. C’est également le cas actuellement. Beaucoup d’anciens combattants du Corps des Gardiens de la Révolution islamique étaient des étudiants qui ont rejoint le Corps des Gardiens de la Révolution islamique. Ces personnalités ont joué un rôle important dans le mouvement d’alphabétisation et la prise du « nid d’espions » [ambassade des États-Unis] à Téhéran, en 1979. Le rôle des étudiants au début de la Révolution, a été un rôle saillant alors que le nombre des étudiants à cette époque, n’était pas comparable avec celui d’aujourd’hui. À cette époque, nous avions environ deux cent mille étudiants dans tout le pays. Aujourd’hui, nous en avons environ cinq millions. La population du pays a presque doublé, mais le nombre des étudiants a augmenté de 21 à 22 fois. Ils n’étaient pas non plus comme vous, en termes de qualité. Bien sûr, c’était des gens enthousiastes, révolutionnaires et motivés, mais ils n’étaient pas aussi profonds que les étudiants d’aujourd’hui en termes d’approche révolutionnaire et de pensée islamique. Le niveau des commentaires que les étudiants ont faits dans la réunion d’aujourd’hui, est beaucoup plus élevé que le niveau des commentaires des étudiants, à cette époque. Nous avons eu une réunion ici et plusieurs réunions consécutives avec des étudiants de l’Université Amir-Kabir qui à l’époque était l’École Polytechnique de Téhéran. Le sujet de la discussion était de savoir si la ligne de l’Imam Khomeiny était une réalité ou non, et si elle existait ou non. Ils ne pouvaient pas comprendre ni se faire une idée exacte de l’idéologie de l’Imam Khomeiny. J’étais parmi les invités. Bani Sadr et quelques autres personnalités étaient également invités et il y avait trois ou quatre étudiants. La discussion portait sur la question de savoir si une structure idéologique constituait ou non les déclarations de l’Imam. Ils n’arrivaient pas à comprendre cette chose si évidente. Aujourd’hui, c’est pour vous une chose évidente. Le niveau des étudiants aujourd’hui, est beaucoup plus élevé que celui des étudiants de l’époque.

Cependant, malgré ces différences, ils ont accompli de grandes tâches en termes de quantité et de qualité car ils travaillaient dur, avaient une foi profonde et un esprit révolutionnaire. Ils ne se sont jamais fatigués et travaillaient jour et nuit. Dans ces circonstances, ce nombre limité d’étudiants a réussi à accomplir de grandes tâches. Bien sûr, ils n’avaient pas l’expérience que vous avez aujourd’hui. Cependant, ils ont accompli de nombreuses tâches.

Si nous voulons utiliser ceci comme critère de comparaison, nous devrions arriver à la conclusion que vous pouvez faire 20 à 30 fois plus de travail si vous conservez cette diligence, cette persévérance et ces motivations, et que vous avancez. Cela signifie que les étudiants sont une source de richesses - exceptionnelles - pour le pays. Bien sûr, je sais que ceux qui ont une telle motivation parmi ces cinq millions d’étudiants, ne sont pas nombreux. Tous les étudiants motivés se sont regroupés dans les groupes révolutionnaires et une partie d’entre eux, sont en dehors de ces groupes. Néanmoins, leur nombre est plusieurs fois plus grand que le nombre d’étudiants dans l’arène du travail et de l’action, à l’époque. Ainsi, ils peuvent accomplir beaucoup de tâches. Il y a aussi des étudiants indifférents ou neutres, et des étudiants complètement opposés à la poursuite des tâches révolutionnaires. Cependant, ceux qui croient à l’œuvre révolutionnaire, à la voie révolutionnaire et à la foi révolutionnaire, sont nombreux et d’une haute qualité. Vous pouvez effectuer de nombreuses tâches dans le pays.

Bien sûr, à l’heure qu’il est, bon nombre de ces jeunes qui ont accompli ces tâches à cette époque, font partie des chercheurs et des professeurs réputés du pays. Ils font partie de ceux qui ont heureusement, préservé et augmenté les bases de la foi. Cela montre que le travail révolutionnaire n’est pas en contradiction avec le travail d’un savant religieux, d’un érudit, d’un chercheur ou d’un scientifique. Vous n’êtes pas obligés de choisir entre le travail révolutionnaire et les études. Ce n’est pas le cas. Je parlerai davantage à ce sujet. Faires ses études est une obligation, tout comme le travail révolutionnaire. Les deux doivent être suivis parallèlement. J’ai dit que vous étiez des étudiants et des membres d’un groupe d’étudiants, et que c’était deux choses différentes. Un bon étudiant est un étudiant qui étudie et a les yeux ouverts sur le milieu environnant. Avoir les yeux ouverts sur l’environnement y compris l’environnement académique, l’environnement du pays, l’environnement de la région et du monde, doit être une des caractéristiques des étudiants. J’ai dit à maintes reprises, que dans les guerres militaires, les unités de reconnaissance sont un des facteurs les plus efficaces et les plus importants. Une armée aura beaucoup de problèmes si elle n’a d’activités de reconnaissance, les agents pour le faire et la connaissance des méthodes pour atteindre cet objectif. Les opérations de reconnaissance consistent à découvrir où se trouve l’ennemi. Vous devez savoir où se trouve l’ennemi et quels potentiels et ressources il a. Vous devez connaitre ces éléments afin de saisir l’occasion de l’attaquer. Mais vous ne devez pas être attaqués par surprise. Si vous n’arrivez pas à faire ces activités de reconnaissance et si vous ne savez pas où l’ennemi se trouve, votre artillerie pourrait ouvrir le feu sur vous au lieu de tirer sur l’ennemi. Si vous n’arrivez pas à effectuer ces activités de reconnaissance dans votre université ou au niveau du pays, et si vous ne pouvez pas arriver à une compréhension correcte de la situation, votre artillerie ouvrira parfois le feu sur les forces alliées. Parfois, deux groupes révolutionnaires s’affrontent et se combattent parce qu’ils ne connaissent pas la situation. Cela peut aussi arriver sur une question internationale qui pose problème. Dans tous les cas, la responsabilité des étudiants est de connaître la situation qui les entoure. Leur responsabilité est de connaître l’environnement, le monde et la région. Lorsque vous voyez quelqu’un qui se prétend intellectuel, remet en question par exemple, le Hezbollah du Liban et Sayed Hassan Nasrallah, cela vient d’une absence de connaissance de l’environnement. C’est un point de vue optimiste bien sûr. Certains pourraient avoir une interprétation pessimiste à l’égard de ces individus mais l’approche optimiste est qu’ils ignorent ce qui se passe réellement dans la région. Ils ne comprennent pas Sayed Hassan Nasrallah et le Hezbollah, et quels effets leurs relations avec l’Iran, auront sur le sort du pays et de la Révolution. Cela provient d’un manque de connaissances. Vous devez donc observer l’environnement académique et l’environnement du pays et du monde, avec les yeux ouverts. Il y a deux ou trois ans, j’ai nommé cela « perspicacité » [Discours du Guide suprême du 28 juillet 2013, lors d’une rencontre avec des étudiants]. Cependant, certains ont été gênés et ont demandé pourquoi nous insistions tant sur la perspicacité. Eh bien, la perspicacité signifie regarder les choses avec les yeux ouverts.

L’une des responsabilités des étudiants est de préserver leur foi et leur piété. Mes chers enfants, préserver la foi et la piété est plus facile pour vous que pour nous. Vous devriez le savoir. Quand nous étions jeunes, il y avait un érudit à Machhad qui était un ami proche de mon père. Il était très vieux. À cette époque, il avait l’âge que j’ai maintenant et j’étais jeune à cette époque. Il nous aimait et nous conseillait d’apprécier la valeur de notre jeunesse. Il disait que même la prière appartient à la jeunesse, pas aux personnes âgées. C’était étrange et surprenant pour nous. La prière appartient aux personnes âgées, mais il disait que même la prière appartenait à la jeunesse. À l’heure actuelle, tout le monde peut le sentir. Vos cœurs s’adoucissent et comprennent les vérités plus facilement. Vous versez des larmes plus facilement et vous établissez plus facilement des relations étroites avec Dieu. Cela est très précieux. Aujourd’hui, le goût pour la spiritualité dans la jeunesse du pays, est très précieux. Ces Nuits de Qadr, ces occasions où tous ces jeunes se livrent aux supplications, participent aux retraites spirituelles, lisent le Du’a de Kumeyl et le Du’a d’Abu Hamza, versent des larmes et invoquent Dieu, sont très précieuses. Vous devez préserver ces choses qui sont très précieuses non seulement pour vous mais également pour le pays. Quand les cœurs ont la foi, ils disent : « Voilà ce que Dieu et Son messager nous avaient promis; Dieu et Son messager disaient la vérité. Et cela ne fit que croître leur foi et leur soumission » [Coran 33: 22]. Dans la guerre aussi, la foi et la relation avec Dieu sont des cartouches qui frappent en plein cœur.

Une autre responsabilité des étudiants est de ne pas croire au courant médiatique de l’ennemi. Une des choses très nécessaires est d’avoir des doutes sur les médias de l’ennemi. Aujourd’hui, l’un des domaines dans lequel nos ennemis dépensent beaucoup, est le domaine des médias. Cela est très coûteux pour eux. Ils investissent beaucoup dans ce domaine et emploient des experts. Cela est très coûteux pour eux. Contre qui [font-ils tous ces frais] ? Contre la République islamique. Ce courant médiatique se concentre sur les points et les domaines qui peuvent faire plier la République islamique, pour décourager les gens en recherchant et exagérant les points faibles sans tenir compte des points forts. Aujourd’hui, j’ai lu dans un journal - je n’ai pas d’informations précises à cet égard et je ne l’ai pas vu moi-même, je l’ai lu dans un journal - que cette Agence de rumeurs anglaise [la BBC] n’a pas du tout reflété le rassemblement d’hier, et n’a pas montré la foule massive et immense qui s’est rassemblée à Téhéran et dans les villes de province. Ce n’était pas une nouvelle sans importance. Ils diffusent des nouvelles les plus banales mais ne parlent pas du rassemblement d’hier. Le rassemblement de la Journée de Qods d’hier, était vraiment un phénomène important. Ces dernières années - pendant le Ramadan, le temps est très chaud et les jours, très longs – et participer au rassemblement de la Journée de Qods est vraiment un évènement important. C’est leur politique dans les affaires médiatiques. Ils agrandissent les points faibles une centaine de fois. Un de vos principes devrait être d’adopter une attitude critique face au courant médiatique de l’ennemi - que ce soit les stations de radio, les chaines satellitaires ou le cyberespace.

Tout d’abord, vous devez savoir qu’ils mentent. Ce que je vois dans les nouvelles étrangères - dans les domaines où j’ai de nombreuses informations - me dit que 90% de leurs déclarations sont des mensonges, 90% ! Ils mentent et diffusent de fausses nouvelles, et toutes sortes de grands et de petits mensonges. Cela n’a pas d’importance pour eux. Vous devez savoir qu’à mon avis, c’est une des responsabilités des étudiants intellectuels et en relation avec votre identité d’étudiants. En d’autres termes, en tant qu’étudiants, vous devez observer ces choses.

Vous avez aussi des responsabilités en tant que membres de groupes d’étudiants. Ce sont des responsabilités plus importantes. La situation aujourd’hui, est complexe et multidimensionnelle, a des niveaux différents et ne ressemble pas à celle des années 1980. Dans les années 80, les choses étaient claires, la guerre sévissait dans les régions occidentales et méridionales du pays qu’un ennemi avait attaqué. Nos responsabilités étaient claires. Tout le monde devait jouer son rôle de manière différente. À Téhéran aussi, si un drapeau de l’opposition se haussait, les gens eux-mêmes, l’abaissaient et condamnaient ceux qui l’avaient levé. C’est ce qui se passe dans une guerre. Les Américains et d’autres en ont fait l’expérience et par conséquent, ne se lanceront pas dans une guerre contre la République islamique parce qu’ils savent qu’une guerre militaire ferait échouer beaucoup de leurs plans sécuritaires et culturels à l’intérieur de notre pays. Aujourd’hui, ils ont des plans sécuritaires, culturels, économiques et politiques, très complexes. Dans ces circonstances, nos responsabilités sont très lourdes. Ils ont des plans sécuritaires pour nous, qui sont évidemment un danger et exigent de la perspicacité, de la sagesse, de la précision et des études, si nous voulons l’affronter. Nous ne pouvons pas baisser la tête et lancer des attaques, les yeux fermés. Par conséquent, à mon avis, les responsabilités des groupes d’étudiants sont de lourdes responsabilités. D’autre part, il existe d’autres groupes qui n’ont pas les mêmes principes que les groupes révolutionnaires et pieux. Je le sais. Notre cher frère a également déclaré que tous les points de vue des étudiants n’avaient pas été reflétés dans cette réunion. Il a raison dans une certaine mesure. Cependant, cette réunion s’adressait aux groupes révolutionnaires. Bien sûr, les commentaires qu’il a faits montrent que ce n’était pas tout à fait correct. Enfin, il avait des points de vue opposés et les a exprimés. Moi aussi je l’ai remercié et je traite toujours les opposants de cette façon. Toutefois, le comportement vis-à-vis de tels phénomènes est complexe et se situe à plusieurs niveaux et exige de la précision.

Notre premier conseil aux groupes d’étudiants est qu’ils manifestent leur présence. Ils doivent être présents. Par «présence», je ne parle pas seulement de présence physique, mais de présence morale et verbale - plus tard, je parlerai de la clarification - accompagnée d’une présence physique, sur les principales questions du pays, chaque fois que cela est nécessaire. Les amis et les ennemis de la Révolution doivent connaître vos positions sur les questions fondamentales du pays. Quand vos positions ne sont pas exprimées, tel ou tel journaliste européen ou américain qui vient en Iran, va ensuite chez John Kerry et lui présente un rapport – cela est arrivé il y a seulement deux ou trois jours – qui dit que les jeunes Iraniens vont dans les cafés, boivent du café et parlent (de changements) de l’avenir de leur pays. Ils se font des illusions ! Je ne sais pas combien de cafés ils ont visités. Supposons qu’ils soient allés dans 20, 30 ou 50 cafés. "Café" signifie "maison de thé" [ghahveh khaneh en persan]. C’est presque une traduction littérale de la maison de thé mais certaines personnes au lieu de «maison de thé», utilisent le terme «coffee shop». Imaginons que des jeunes dans une « maison de thé » aient dit du mal du régime, du leader, de l’Imam Khomeiny et de la Révolution, et souhaité que la République islamique soit renversée un jour. Il est possible que 100 ou 150 jeunes aient dit cela dans 10 ou 20 « maisons de thé » que ces messieurs ont visitées et qu’ils l’aient signalé au Secrétaire d’État américain qui prend plaisir à le répéter dans tel organisme, interview ou rapport. Il y a deux ou trois jours, je ne me souviens pas de la date, il a dit cela publiquement dans un rapport qui a été diffusé dans le monde entier. Maintenant, si des milliers d’étudiants, pieux et musulmans, annoncent leurs positions sur une question sensible pour ce monsieur, quel effet cela aura-t-il ? Bien sûr, il n’en parlera pas mais le comprendra lui-même tout au moins. J’ai souvent dit à ceux qui se plaignaient que les médias internationaux ne diffusaient pas les nouvelles révolutionnaires, que ceux qui devaient comprendre, comprenaient, et que ceux qui devaient en tirer une leçon, le faisaient, et que cela atteignait sûrement le Président des États-Unis, le Secrétaire d’État américain, les membres du Conseil des relations extérieures et les centres de décisions. Ils comprendront le message. Quand vous avez une opinion sur la question du Plan Global d’Action Conjoint et quand en tant qu’étudiant vous l’exprimez, et quand vous exprimez vos opinions sur l’établissement de relations avec les États-Unis, sur l’économie de résistance et l’avenir du pays, ces opinions révolutionnaires, fermes et raisonnables, influenceront certainement le moral de l’ennemi. Quand j’ai dit que vous étiez les officiers de la guerre douce, eh bien, ce sont les exigences d’une guerre douce. C’est une guerre douce. Dans une guerre douce, vous ne devez pas toujours adopter une position défensive. Parfois, vous devez adopter une position offensive. Exprimer vos points de vue est une position offensive et une de vos responsabilités. Vous devez montrer votre présence intellectuelle et vos positions doivent être claires. Parfois, ces positions sont contre la politique des différents gouvernements. Que devons-nous faire pour éviter de créer des conflits avec les gouvernements ? Il y a des solutions pour cela que je présenterai In-cha-Allah, si nous en avons le temps. Une de vos responsabilités est donc d’exprimer vos positions révolutionnaires.

Cependant, il faut tenir compte de quelques points dans l’expression de ces positions. Tout d’abord, vos positions doivent être convaincantes. Notez qu’aujourd’hui, les questions des contrats pétroliers, de l’économie de résistance et des salaires astronomiques sont des sujets de discussion au Conseil de discernement des intérêts du régime. Les déclarations qui ont été faites ne sont pas tout à fait correctes. L’information n’était pas exacte. Bien sûr, j’approuve vos plaintes et vos critiques, mais les déclarations qui ont été faites n’étaient pas exactes. Vous n’aviez pas assez d’informations. Un des amis a parlé des organisations « dirigées par le leader », ce n’est pas un terme exact car ces organisations sont « attachées » au leader comme la Fondation des Mostazafan (Fondation des déshérités) et le Siège exécutif des ordres de l’imam. Très bien, je suggère aux groupes d’étudiants de visiter ces organisations qui ont accompli des tâches remarquables et intéressantes. Si vous étiez à leur place, vous feriez la même chose. Il est possible que vous n’appréciez pas une des mesures qu’ils ont adoptées ou que vous ignoriez la raison de son adoption. Il ne faut pas en faire toute une histoire. De bonnes tâches sont en cours dont vous devez être informés. Par conséquent, les positions que vous adoptez doivent être fondées et convaincantes. Vous devez adopter des positions qu’on ne puisse pas critiquer ou remettre en question.

Deuxièmement, vous devez exposer vos positions au bon moment. Parfois, exprimer ses positions sur une question particulière est bon à un certain moment mais mauvais, le lendemain, inutile ou parfois même nuisible. Vous devez prendre soin d’exprimer vos positions au moment opportun.

Les gens doivent connaître vos analyses que vous devez expliquer. Les revues étudiantes sont une bonne chose pour cela à condition qu’elles adoptent l’orientation qui a été mentionnée par le cher responsable de l’association étudiante. En d’autres termes, elles doivent être loyales et publier vos analyses révolutionnaires afin que les gens les lisent. Les analyses des étudiants doivent être lues par les gens. À mon avis, une chose facile à faire dans ce domaine, est d’organiser des discours avant les sermons de la prière du vendredi. Les étudiants qui parlent bien doivent être soutenus et aidés, préparer de bons articles et les lire. Un temps devrait être donné aux étudiants avant les sermons de la prière du vendredi, comme le font certains responsables à Téhéran, Ispahan, Machhad et Tabriz qui ne sont pas des petites villes. Les étudiants pourraient aborder de nombreux sujets. Ce sont des tâches précieuses. Un autre exemple est le sermon de la prière du vendredi à Téhéran. L’ennemi doit connaître vos analyses. Lorsque vous analysez les événements et lorsque vous adoptez et annoncez vos positions, l’ennemi doit en être informé et il en sera informé même plus tôt qu’un certain nombre de nos amis [le Guide suprême et le public rient]. Vos positions doivent donc être bien fondées et convaincantes. C’est le sens de la présence intellectuelle.

La présence physique est aussi parfois nécessaire. Les rassemblements sont nécessaires. Les rassemblements n’ont aucun inconvénient mais bien sûr, doivent être légaux. Bien entendu, parfois, la loi est peut être trop stricte dans certains cas et même imparfaite. Ce n’est pas un problème. Tout ne se passe pas comme on le souhaite. Vos rassemblements sont une bonne chose. Vous devez tenir des réunions sur des questions importantes et adopter des méthodes correctes. Je ne pense pas que ce soit logique d’organiser un rassemblement contre le Plan Global d’Action Conjoint devant le Parlement consultatif islamique. Combien de temps les députés du Parlement ont-ils ? La façon correcte de tenir une réunion est de louer une salle où 500, 1000, 2000, 10 000 étudiants peuvent se réunir, et où deux ou trois étudiants qui ont bien étudié la question, viennent parler de manière raisonnable. Cela est important. Les opinions exprimées dans ces rassemblements, seront transmises aux députés du Parlement, aux représentants du gouvernement et aux représentants du leader. Ces rassemblements sont importants. Parfois, certains groupes d’étudiants aiment «briser les lignes». Si le but est de franchir les lignes rouges de la République islamique, si les gens qui le font en sont fiers et veulent ainsi montrer leur courage et leur audace, très bien, dans ce cas, organiser des rassemblements est une bonne manière d’agir. Bien entendu, cela ne signifie pas que vous deviez perturber leur réunion. Je l’ai déjà dit et j’aimerais le répéter, et je le dirai encore des dizaines de fois, que je suis opposé au fait de perturber les réunions des autres, peu importe le genre de réunion que ce soit. Interrompre la réunion des autres est au minimum, inutile et au pire, parfois nuisible. Quelle est la nécessité de faire cela ? Des gens se sont réunis et s’opposent à tel principe révolutionnaire. Très bien, vous aussi, vous devez annoncez que vous tiendrez une réunion dans un ou deux jours – devant eux dans la même salle - pour discuter. Vous devez inviter et rassembler les étudiants, discuter de la question et y mettre fin. C’est le bon moyen. Vous trouverez des gens prêts à vous écouter. Après tout, les étudiants sont à la recherche de la vérité. Donc, les rassemblements sont très bons et ne posent aucun problème. Cependant, il faut observer les règles comme cela a été mentionné lors de la réunion, cela doit être planifié de manière correcte. Les responsables des affaires académiques doivent aussi coopérer. Je l’ai aussi dit au docteur Farhadi [ministre des sciences]. Je l’avais déjà dit au Dr Hashemi [ministre de la Santé]. Je l’ai dit au représentant du Dr Farhadi qui a également participé à cette réunion. La responsabilité des responsables des affaires académiques est de soutenir les groupes révolutionnaires et pieux. Ceux qui sont d’accord avec la Révolution et prêts à se sacrifier sur la voie de la Révolution ne sont pas égaux aux indifférents et aux éventuels opposants à la Révolution. En tant que ministres, responsables et représentants de la République islamique, pouvez-vous les considérer de la même façon ? Bien sûr, quand il s’agit des droits, vous devez les regarder de la même façon parce que les droits sont les mêmes pour tous mais vous ne pouvez pas être membres de la République islamique et ne pas soutenir ceux qui défendent l’Islam révolutionnaire. De même, vous ne pouvez pas être membres de la République islamique et soutenir ceux qui attaquent la République islamique ou qui sont indifférents. Ceci est inacceptable. Les responsables doivent soutenir les groupes révolutionnaires et faciliter leur présence. Ainsi, l’une de vos responsabilités est de faire preuve d’une présence intellectuelle et physique comme je vous l’ai expliqué.

La deuxième responsabilité est la clarification et l’information. La clarification doit être la base de notre travail. Nous avons affaire aux esprits et aux cœurs. Donc, les cœurs doivent être convaincus. Si les cœurs ne sont pas convaincus, les corps ne bougeront pas. C’est la différence entre la philosophie islamique et non-islamique. Dans les années qui ont précédé la Révolution, j’étais chez un de mes amis à Téhéran, quand un des jeunes que je connaissais est venu à l’improviste. Il était originaire de Machhad et je le connaissais, lui et son père. Il était un membre du groupe des Fedaïan-e-Khalgh [littéralement : Les dévoués au peuple] qui était allés au nord pour annoncer leurs positions et se battre. Je n’étais pas au courant de ses activités. Nous nous connaissions seulement. Apparemment, il était venu pour recevoir une aide financière ou une autre aide. J’ai dit: « Que faites-vous? » il a dit certaines choses en réponse. Je lui ai dit: « Si vous voulez réussir, il faut parler aux gens et clarifier les choses. Les gens doivent savoir pourquoi vous vous êtes rassemblés dans le Nord pour vous lancer dans un conflit armé et lancer un mouvement dans leur ville. Les gens doivent le savoir et vous devez les informer. Je lui ai parlé un peu de la clarification. Il m’a regardé et a secoué la tête. C’était un enfant. Il était beaucoup plus jeune que nous. Il était 10 ans plus jeune que nous. Il m’a regardé comme un sage regarderait un imbécile (dicton iranien, l’auditoire rit). Puis il a dit: « C’est votre pensée islamique. Ce n’est pas ainsi que nous pensons. La clarification n’est pas nécessaire ». J’ai entendu dire que certains poursuivent de nouveau dans les universités, cette vieille et désuète philosophie dialectique marxiste, qui s’est révélée erronée - qui dit que l’exigence et le résultat de la dialectique est une guerre et une lutte entre travailleurs et employeurs, et que par conséquent, aucune clarification n’est nécessaire. C’est ce qu’ils disent. Or l’inexactitude et la fausseté de cette approche ont été complètement expérimentées. Elle s’est avérée fausse. Lorsque le gouvernement a été formé, il est devenu clair après 60 ou 70 ans, qu’il avait été fondé sur des bases erronées, et la structure s’est complètement effondrée. À l’heure actuelle, comme le disent les Occidentaux, certains misent de nouveau sur le mauvais cheval et parient sur le marxisme ! Ce n’est pas une approche correcte. Comme ce jeune - qui a été tué plus tard – l’a dit, la philosophie islamique est fondée sur la clarification. « Ton devoir est de livrer le message » [Coran 13: 40]. Dieu dit au Saint Prophète (SAWA) que son devoir est de délivrer et transmettre le message. Vous devez clarifier les choses et informer. Vous devez exprimer vos opinions et vos points de vue. Vous devez clarifier les importantes questions nationales comme celle de l’économie de résistance et du progrès scientifique. Ce sont les questions importantes du pays. Vous devez clarifier la question des relations avec les États-Unis, qui n’est pas claire pour beaucoup de gens. Si ce n’est pas clair pour vous qui êtes des groupes d’étudiants, vous devez faire des recherches. Si cela est clair pour vous, vous devez le préciser pour les groupes d’étudiants. Pourquoi est-ce que j’insiste tellement pour qu’aucune relation - quelle qu’elle soit - ne soit établie avec les États-Unis ainsi qu’aucune négociation avec ce gouvernement, sauf sur des questions spécifiques et nécessaires ? Quelle en est la raison ? Il y a une raison derrière cette déclaration. Même les politiciens qui soutiennent les États-Unis le reconnaissent dans certains cas. Je l’ai dit auparavant, un jour, un des précédents Présidents m’en a longuement parlé dans différentes réunions. Puis, il est allé dire au Conseil suprême de sécurité nationale qu’il y avait des raisons pour lesquelles il n’avait pas de réponse. Il avait raison. J’avais des raisons pour rejeter l’idée d’établir des relations avec les États-Unis qu’il ne pouvait pas rejeter. Il avait raison. Ces raisons sont convaincantes et ne peuvent être rejetées. Eh bien, si vous pouvez comprendre ces raisons - et vous le pouvez certainement - vous devez les expliquer aux autres. Vous êtes des étudiants, vous êtes jeunes et vous avez de bonnes idées. Les commentaires que vous avez faits aujourd’hui, m’ont rempli d’espoir. Je ne parle pas du contenu de vos commentaires. Bien sûr, le contenu était bon mais ce que je veux dire est que vos commentaires montrent que vos esprits fonctionnent. C’est ce qui est important pour moi. Vos esprits fonctionnent et vous avez de bons arguments. Cela est très précieux. Maintenant, ces esprits si actifs, doivent trouver de bons arguments pour cette question et les présenter. C’est une des questions qui méritent d’être clarifiées.

La question du style de vie iranien et islamique que nous avons évoquée, nécessite des études et des recherches. Vous devez la définir, l’appliquer dans votre vie et la clarifier pour les autres.

La question de la culture est une des questions importantes. Vous devez l’éclairer. La deuxième tâche et responsabilité est celle de la clarification à la fois à l’intérieur et à l’extérieur du milieu universitaire. Comme je l’ai dit, vous pouvez le faire lors des prières du vendredi et à d’autres occasions de ce genre, car cela peut créer un discours, générer la pensée et les demandes publique, ce qui est très précieux car elles orientent le pays dans une direction spécifique. Bien sûr, cela exige de la persistance, de la résistance, une expression correcte et des répétitions, et pourrait prendre un certain temps.

La troisième tâche est d’augmenter vos connaissances politiques et religieuses. Vous ne devez pas dire que vous savez tout et que vous maîtrisez tous les sujets. Ce n’est pas le cas. Parfois, on peut avoir un faible niveau en politique ou en religion. Aujourd’hui, il y a beaucoup de possibilités pour cette tâche - tant dans le domaine politique que religieux. En ce qui concerne la religion, le Centre islamique de Qom - par exemple – offre beaucoup de possibilités dans le domaine religieux, dont vous avez besoin. Bien entendu, au début de la réunion, un ami a fait une critique sévère et dure du Centre islamique de Qom. La moitié de ses critiques était acceptable et l’autre, non. Nous ne pouvons ni les rejeter complètement ni les accepter complètement. Elles avaient quelques défauts. Il y a quelques jours, j’ai vu à la télévision une des grandes personnalités et figures du Centre de Qom, présenter une discussion très bonne et succincte, sur la question du pluralisme dans une perspective coranique. Il avait présenté cette discussion car des gens veulent rattacher le pluralisme à l’Islam parce que l’Islam a dit: « Certes, ceux qui ont cru, ceux qui se sont judaïsés, les Nazaréens, et les Sabéens, quiconque d'entre eux a cru en Dieu, au Jour dernier [et accompli de bonnes œuvres, sera récompensé par son Seigneur] » [Coran 2: 62], prétendant que ce verset signifie que l’Islam accepte toutes les religions et que vous pouvez pratiquer la religion que vous voulez. C’est une idée erronée que certaines personnes propagent depuis de nombreuses années, et dont ils présentent les raisons et les arguments à grand bruit, réussissant à convaincre quelques pauvres individus. J’ai vu cet éminent spécialiste religieux rejeter cette notion à la télévision, avec des arguments très simples et très convaincants. Cela est très précieux. Un autre éminent chercheur a présenté un très bon discours, convaincant et clair, sur la science des Imams (a.s) et des Prophètes (a.s), pendant le mois de Ramadan. J’ai regardé la télévision ces deux soirs par hasard, car la télé était allumée. De tels programmes augmentent nos connaissances religieuses et politiques. Vous devez augmenter vos connaissances religieuses et politiques en lisant des livres et en écoutant des personnalités religieuses et académiques.

Une autre tâche que vous devez effectuer est l’organisation de visites scientifiques. Beaucoup d’entre vous en raison de votre âge, ne sont pas vraiment conscients des réalisations du pays. Vous étiez au lycée et vous êtes entrés dans une université, et vous n’avez pas eu la chance de connaître ces réalisations. Nous avons constamment parlé de la nanotechnologie. Vous savez que la nanotechnologie existe dans notre pays et que certaines personnes y travaillent. Cependant, vous n’avez pas effectué de visite dans les laboratoires nano et les laboratoires scientifiques pour voir de près leurs activités. Vous n’avez pas non plus rendu visite aux organismes de service public pour voir quels services ils ont rendus. Vous devez donc organiser ces visites scientifiques, vous réunir à quarante ou cinquante personnes, et voir ces réalisations. Les zones de libre-échange vous peinent - à juste titre - allez donc voir ces choses pour revenir plein d’espoir et heureux d’avoir vu que de telles réalisations existent aussi dans votre pays. Cela augmentera votre prise de conscience.

Une autre tâche que vous devez effectuer est l’organisation de débats libres en présence de professeurs réputés. À mon avis, c’est la troisième responsabilité.

Il y a une autre responsabilité pour les groupes d’étudiants qui consiste à augmenter le nombre de leurs interlocuteurs. Parmi ces cinq millions d’étudiants, le nombre de vos interlocuteurs est très faible. Vous devez en augmenter le nombre. Je ne dis pas que vous deviez l’augmenter à 100 ou 80%, vous devez simplement l’augmenter. Et il y a plusieurs moyens pour le faire que vous devez trouver. Vous - qui êtes si larges d’esprit, talentueux et doués - devez voir comment vous pouvez augmenter le nombre de vos interlocuteurs. Il y a certaines exigences à cet effet : vous devez bien vous comporter et avoir la patience d’écouter les points de vue opposés. Ce sont des choses qui sont nécessaires de toute façon. Vous devez également maîtriser les sujets afin de pouvoir livrer un message. Parfois, il est même nécessaire de parler à un seul destinataire et de convaincre une seule personne. Cela m’est arrivé aux moments difficiles de la répression. J’ai parfois parlé pendant deux ou trois heures, à une personne, pour la convaincre sur une question spécifique. Parfois, vous devez vous adresser à deux ou cinq individus dans plusieurs réunions programmées ou non. Ce sont des choses qui exercent une influence. Tentez donc d’augmenter le nombre de vos interlocuteurs.

Le cinquième point - qui est aussi nécessaire à mon point de vue - est que vous ne devez pas faire preuve de considérations dans la défense de la République islamique et que vous devez  parler franchement. La République islamique est une source de fierté. Bien sûr, il y a certaines personnes à l’intérieur et à l’extérieur du pays, qui veulent en minimiser la valeur. Il y a des gens qui pensent ainsi mais qui ont tort et ont une mauvaise approche. Certaines personnes le font sciemment et d’autres de façon inconsciente. La République islamique est une source de dignité et de fierté. Votre ennemi voit les faiblesses et veut humilier et saper la Révolution en s’appuyant sur ces faiblesses et ces lacunes. Cependant, le nombre des réalisations et des réussites est plusieurs fois supérieur au nombre des faiblesses et des lacunes. La plus importante réalisation est que depuis 37 ou 38 ans, un front avec de grandes ressources matérielles et une grande puissance, de l’est à l’ouest, essaye mettre cette révolution, cette nation et ce régime à genoux, sans réussir. Est-ce une réalisation mineure ? Quand ils froncent les sourcils à tel ou tel royaume qui a des revendications exagérées, ce dernier tremble de peur et essaie de les calmer. Il va leur parler, fait des concessions et offre des pots de vin pour les apaiser. Cependant, voilà 37 ans qu’ils travaillent contre la Révolution islamique dans les domaines militaires, de sécurité, d’espionnage et culturels. Ils ont utilisé toutes sortes de moyens mais la République islamique s’est renforcée chaque jour. Mes chers enfants, aujourd’hui, les partisans de la Révolution sont beaucoup mieux en termes de quantité et de qualité qu’au début de la Révolution. Je l’ai expliqué avant. Qu’est-ce que cela veut dire ? Cela signifie que la Révolution est une entité vivante qui évolue. N’est-ce pas une source de fierté ?

Bien sûr, quand je dis que vous devez défendre la République islamique, certaines personnes l’interprètent comme la défense du leader. Par exemple, lorsqu’on dit que telle ou telle personne s’est exprimée contre la République islamique sur une question, cela est interprété comme une opposition au leader. Ou quand on dit que telle ou telle personne soutient la République islamique, cela est interprété comme un soutien au leader. Ce n’est pas ce que je veux dire. Le leader n’est qu’une partie de la République islamique. En défendant la République islamique, je ne veux pas du tout défendre le leader mais la République islamique dans son intégralité. La République islamique est un ensemble de valeurs en relation les unes avec les autres, qui sont heureusement restées fortes. Chers jeunes, vous devez le savoir : La structure de cette Révolution est très forte. Sa capacité à évoluer est très grande. Cela nécessite un pouvoir, un soutien et des capacités, et heureusement, la Révolution en jouit. Bien sûr, des problèmes intérieurs et extérieurs existent. Peut-on imaginer un mouvement sans problème. Tous les mouvements réformistes ont rencontré certains problèmes sur leur chemin. La République islamique et la Révolution islamique ont également rencontré des problèmes.

Le sixième point est que vous devez développer les camps de travail volontaire. Je me suis réjouit de voir qu’un jeune est venu parler de ces activités. J’approuve tout ce qu’il a dit. Ces camps de travail volontaire sont un un service et un moyen de se former et de se familiariser avec l’atmosphère de la société. Ils sont une occasion très précieuse. Vous devez être en mesure de les développer. Ils sont également et vraiment une sorte de djihad. Ils impliquent le travail, le djihad, l’effort et le service aux classes défavorisées. Les déclarations qui ont été faites aujourd’hui, au sujet des villages, sont des déclarations que nous signalons aux différentes administrations depuis de nombreuses années. C’est un exemple de ce dont j’ai parlé avant les prières – quand j’ai dit que le leader ne pouvait pas interférer dans les tâches exécutives, sauf dans certains cas spécifiques. J’ai fait de nombreuses recommandations aux différentes administrations - y compris la précédente et les administrations avant elle – au sujet des villages. Il existe des moyens précis pour aider les villages. Les jeunes ont mentionné au début de la réunion, certains de ces moyens. L’un consiste à développer des industries adaptées aux villages. Si ces industries sont développées, elles s’avéreront très efficaces. Il y a quelques petites industries qui conviennent aux villages. Par exemple, Orumieh (ville au nord-ouest) a beaucoup de pommiers. Cependant, le prix des pommes est si bas que les propriétaires ne se donnent pas la peine de les récolter et de les envoyer quelque part, alors que si une usine de jus de pomme était construite là-bas, toute cette richesse serait exploitée. Ces moyens sont très simples et réalisables avec de petits investissements. Parfois, on nous dit que pour créer des opportunités d’emploi, nous avons besoin de 100 millions de tomans. Cependant, les emplois dont je parle ne nécessitent même pas 15 millions de tomans et pas du tout 100 millions de tomans. Il y a des moyens très faciles dont il faut profiter. Par conséquent, à mon avis, les camps de travail volontaire sont une bonne chose et s’occuper des problèmes des villages est très important.

Le septième point est que vous devez suivre le mode de vie islamique iranien dans les domaines théoriques et pratiques. C’est une question importante. Vous devez vous réunir et réfléchir là-dessus. Vous devez trouver les cas correspondants, agir vous-même d’après ce mode de vie et le présenter sous forme d’une ligne directrice. Par exemple, vous pouvez publier un manuel sur le mode de vie islamique routier. L’un des exemples que j’ai donnés il y a deux ans à ce sujet, était la question de l’attente aux feux rouges. Ce problème peut être élargi et clarifié. C’est votre travail. C’est le travail des jeunes, patients, talentueux, intelligents et capables d’y parvenir. Vous devez donc effectuer ces tâches.

Le huitième chapitre porte sur le discours de la justice, sur l’économie basée sur le savoir, sur les paradigmes irano-islamiques du progrès et sur l’augmentation du taux de découvertes scientifiques. Ce sont les principaux discours. Vous devez renforcer ces discours. Le discours de l’économie de résistance est un discours très important. Il est possible de mettre en œuvre un plan au nom de l’économie de résistance alors qu’il n’a rien à voir avec l’économie de résistance tout comme il est possible de mettre en œuvre un plan au nom de l’économie de résistance totalement ou partiellement lié à l’économie de résistance. Apparemment, de bonnes tâches sont actuellement en cours. Les rapports qui me sont remis - non par des représentants du gouvernement mais par des gens en dehors du gouvernement - sont satisfaisants. Très probablement, de bonnes tâches seront effectuées à condition qu’elles soient poursuivies. J’ai toujours dit que la chaîne d’action était une chaîne individuelle, du haut en bas. Tous les individus ont un esprit, un cœur, une volonté et une détermination. Dans cette chaîne d’action de cinq ou six éléments, si un des éléments n’existe pas, la tâche ne sera pas effectuée. Ce n’est pas comme un fil électrique qui fait que des centaines de lumières s’allument quand vous appuyez sur un bouton. Ce n’est pas ce qui se passe dans cette chaîne d’action. Tous les fils du milieu représentent une volonté et sont composés d’individus. Cette tâche exige la supervision, la surveillance, la persistance, l’observation et la demande constante, et vous pouvez jouer un rôle à cet égard. Voilà en ce qui concernait la question de l’économie de résistance. Il en est de même pour la justice et les paradigmes islamo-iraniens de progrès. Je ne suis pas d’accord avec le modèle de développement occidental dont les bases, les principes et plusieurs de ses branches sont à revoir, mais je crois que - je ne veux pas utiliser le mot «développement» qui est un concept occidental et anglais, et j’utiliserai donc le mot «progrès» - ce progrès islamo-iranien peut être présenté sous la forme d’une attente et d’un discours publics. Il en est de même pour l’augmentation du taux de découvertes scientifiques.

Une autre tâche que je pense que vous pouvez mener, est la formation d’un front uni antiaméricain et antisioniste, au niveau des étudiants, dans le monde de l’Islam. Vous devez vous réunir et réfléchir, et former un front antisioniste et antiaméricain. Aujourd’hui, il est facile de communiquer avec les autres. Vous n’avez plus besoin de correspondance, de courrier ou de télégraphes. Vous pouvez contacter les étudiants dans le cyberespace. Quelque chose comme cela a déjà été fait. Comme le disent les Occidentaux, vous devez lancer des campagnes dans le monde de l’Islam, contre la domination américaine et contre les politiques américaines et sionistes. Des millions de membres entreront dans ce front et cette orientation intellectuelle que vous devrez renforcer et qui vous renforceront plus tard. Après tout, les étudiants dans le monde de l’Islam ont de bonnes idées. Vous devez créer un grand groupe d’étudiants dans le monde de l’Islam.

Le dixième point, chers membres des associations d’étudiants, est que vous ne devez pas accuser d’être antirévolutionnaire une personne dont les idées ne sont pas totalement conformes aux vôtres. Il est possible que des gens soient révolutionnaires avec des idées qui ne soient qu’à 50% semblables aux vôtres. Il y a certains critères pour être un révolutionnaire. Il se peut que cette personne possède ces critères. Nous ne devons pas immédiatement accuser les gens d’être antirévolutionnaires ou non-révolutionnaires. Comme je l’ai dit au sanctuaire de l’Imam Khomeiny (que sa demeure soit au paradis) le 3  juin, l’approche révolutionnaire est comme la foi pour laquelle il y a différents niveaux. Certains sont aux niveaux supérieurs de la foi et certains, aux niveaux inférieurs, mais tous sont des croyants. Les croyants ne sont pas à mettre sur le même pied que les non-croyants et les hypocrites, bien qu’ils puissent avoir des niveaux différents.

Le onzième point est que les groupes révolutionnaires doivent adopter des politiques convergentes. Les groupes révolutionnaires peuvent parfois avoir des divergences sur une certaine question mais ils doivent malgré tout, s’entraider. Vous devez prêter attention à vos points communs. Vos différences ne devraient pas conduire à des disputes. À mon avis, vous devriez essayer d’institutionnaliser cela dans des milieux universitaires, et promouvoir la liberté d’expression et la tolérance. Adopter des politiques convergentes encourage la tolérance.

La dernière question est que vous devez adopter une vision stratégique pour la Révolution. Vous devez programmer pour les 20 et 30 ans à venir comme votre ennemi le fait. Mes chers enfants, vous avez 22, 23, 24 ou 25 ans à l’heure actuelle. Dans vingt ans, vous aurez quarante ou cinquante ans, et vous serez probablement une source de grands services et de réalisations dans le pays. Je ne dis pas que vous devez absolument avoir des emplois gouvernementaux. Cette chère sœur a dit à plusieurs reprises, que les responsables devaient penser à des emplois pour ceux qui obtiennent leur diplôme. Mais comment trouver des emplois pour cinq millions d’étudiants ? Est-ce une chose possible ? Une personne diplômée doit-elle obligatoirement travailler au gouvernement ? Non, elle peut travailler autre part. Bien sûr, le gouvernement doit aider et il n’y a aucun doute à ce sujet mais toute personne diplômée, ne doit pas obligatoirement être placée à un poste gouvernemental, bas ou élevé. Cependant, les futurs Présidents, ministres, députés du Parlement et responsables sont parmi vous. Ils sont parmi les étudiants d’aujourd’hui. Vous devez adopter une perspective pour ce jour-là, imaginer le monde que vous aimeriez créer le jour où vous aurez un rôle à jouer. Vous devez avoir cette image à l’esprit et poursuivre cet idéal.

La question des groupes religieux chez les étudiants est un phénomène béni. Je suis tout à fait d'accord avec ces activités car elles touchent un large éventail de destinataires et sont liées aux affaires spirituelles.

Je me contenterai de parler de deux ou trois questions nationales que j’ai notées. Je pense qu’il est très tard [Audience demande à Son Éminence de continuer la réunion]. Vous êtes jeunes et vous pouvez rester éveillés jusqu’au matin. Quand j’avais votre âge, je restais parfois éveillé les longues nuits d’hiver à discuter avec des amis. Mais maintenant, ce n’est plus le cas.

En ce qui concerne les questions du pays, une des questions très importante que je ne peux pas négliger, est qu’il est devenu courant pour certaines personnes, de se présenter comme des partisans de l’Imam Khomeiny, de la République islamique et de la Révolution, tout en coopérant avec celui qui a dit : « Les élections sont un prétexte, l’essence du système est la cible principale» [slogan antirévolutionnaire lors des événements postélectoraux de 2009]. Cela n’est pas correct. Ma position sur cette question est tout à fait claire. J’ai dit à maintes reprises, que les divisions «fondamentalistes», «réformistes», «réformistes modernes» et «réformistes traditionnels», et d’autres titres qu’ils mentionnent, n’ont pour moi aucune importance. Je me soucie du contenu, mais je suis sensible à la question de la fitna [événements postélectoraux de 2009]. Bien sûr, ceux qui ont participé à ces manifestations étaient des gens ordinaires et n’étaient pas à blâmer contrairement à ceux qui les dirigeaient, ont profité de la situation et lancé un tel slogan. Auraient-ils pu transmettre leur message plus clairement ? Ce slogan a-t-il été scandé ou non ? Eh bien, si ce slogan a été scandé, ils auraient dû le condamner et s’en distancer, mais ils ne l’ont pas fait ! De nos jours, certaines personnes continuent de les soutenir tout en se présentant comme des partisans de l’Imam et les défenseurs du régime et de la Révolution. Cela n’est pas possible. C’est inacceptable. C’est une attitude très mauvaise et très laide que je n’apprécie pas du tout.

J’ai noté un certain nombre de questions dont celle de la rationalité. Aujourd’hui, beaucoup de choses sont dites sur la raison, la rationalité, les sages, les sages personnalités du peuple et autres. Les sages personnalités des différentes parties, devraient se réunir et dialoguer, c’est une approche rationnelle. Nous sommes tout à fait d’accord avec la rationalité. Le Saint Coran a aussi dit beaucoup de choses et l’Islam a offert de nombreux conseils, sur la raison. Notre magnanime Imam était un des plus grands rationalistes du monde. C’était un homme de raison et de raisonnement. La Révolution était aussi une révolution fondée sur la raison et des principes solides. Par conséquent, nous sommes d’accord avec cette approche. Cependant, nous devons voir ce que la raison dicte. À mon avis, ceux qui préconisent une tendance vers l’Occident ont perdu leur rationalité et ne réfléchissent pas du tout. À mon avis, ceux qui disent que nous devons nous appuyer sur l’Occident et y chercher refuge, et que nous devons renforcer notre amitié avec les Occidentaux au nom du progrès du pays, ne sont pas des gens raisonnables. L’Occident nous a donné l’occasion de nombreuses expériences. La première chose que la raison exige est d’en bénéficier. Ce sont les Occidentaux qui nous ont imposé Réza Khan et 20 ans de tyrannie et de dictature. Plus tard, les Occidentaux ont imposé Mohammad Réza au pays. Les gens n’avaient aucune part dans cette affaire. Ce sont les Occidentaux qui ont dit qu’il devait remplacer son père. Ensuite, les Occidentaux l’ont aidé à renverser un gouvernement national. Les Occidentaux eux-mêmes ont renversé, le 19 août 1953, le gouvernement de Mossadegh qui était un gouvernement national - je ne parle pas de ses croyances - son gouvernement était quand même, un gouvernement national. Les Occidentaux ont créé la Savak [service secret de renseignements et de sécurité du Shah] dans notre pays, pour supprimer tous les opposants ! J’ai dit une fois [discours du Guide suprême le 9 mai 2005, lors d’une rencontre avec des professeurs d’université de la province de Kerman] que j’avais un compagnon de prison, dans la prison de Qezel Qala, dont le crime était d’avoir écrit un poème ridicule dans l’agenda de son ami. C’était vraiment d’un niveau très bas en termes de qualité poétique. Le poème était: « Dites tous ensemble, tant les jeunes que les vieux. Que Dieu maudisse Réza Shah le Grand! » Ils l’avaient condamné à six mois de prison pour ce mauvais et ridicule poème ! Il y avait beaucoup de cas semblables. Il n’était pas du tout possible d’imaginer un manifeste contre le régime. À cette époque, un de nos amis du Pakistan était venu à Machhad et avait dit que lui et ses amis lisaient tel ou tel manifeste dans les parcs. J’ai dit avec étonnement : «Dans un parc! Peut-on lire un manifeste dans un parc ? »  Il n’était pas possible d’imaginer qu’on puisse lire un manifeste dans un parc. C’était une période de répression que les Occidentaux avaient engendrée. Il y a eu tant d’exécutions, de meurtres et de mesures strictes, et tant de gens ont été envoyés en exil et en prison ! Cela a duré jusqu’à la Révolution. Depuis la Révolution, vous avez vu ce qu’ils ont fait. Les premières sanctions, les attaques, les trahisons, les tentatives d’espionnage, les infiltrations et les attaques vastes et complètes de propagande contre la République islamique, ont été menées par les Occidentaux, les Américains et les Européens. Regardez ce qu’ils ont fait ensuite, avant la guerre imposée, quand ils ont aidé ces groupuscules gauchistes dont les partisans étaient les États-Unis de droite ! Pendant la guerre imposée aussi, ils ont aidé Saddam avec des missiles et des armes biologiques - comme on dit communément aujourd’hui, avec des bombes chimiques. Ils ont aidé Saddam de cette manière. Ils lui ont donné des plans militaires et lui ont fourni toutes sortes d’aides. La guerre a duré huit ans. Huit ans de guerre ! Après la guerre aussi, ils ont abattu un de nos avions avec environ 300 personnes à bord. Cet homme éhonté qui était le Président des États-Unis à l’époque, a dit qu’il ne présentera aucune excuse à l’Iran. Eh bien, qu’il aille en enfer ! Ils ne se sont jamais excusés ! Qui sont ces gens ? Que nous dit l’expérience ? Après cela, divers événements ont eu lieu jusqu’à nos jours, et à l’heure actuelle, nous avons la question du Plan Global d’Action Conjoint avec la France dont le ministre des Affaires étrangères était entré dans l’arène de façon éhontée - comme c’était habituel à l’époque – pour jouer le rôle de mauvais policier, adopter des mesures strictes, exercer de nouvelles pressions et chercher de nouveaux prétextes. Quant aux Américains, ils l’ont fait aussi mais autrement.

J’ai parlé longuement de la question du Plan Global. J’en ai parlé à la fois lors d’une réunion récente [le 14 juin 2016 avec des représentants du gouvernement] et lors d’une réunion avec le Président et les membres du cabinet [le 22 juin 2016]. Donc, pour certaines raisons, je ne juge pas nécessaire d’en parler davantage. Cependant, sur la question du Plan Global, ce qui s’est avéré être vrai, est l’hostilité des Américains envers nous. Cette inimitié a été démontrée non seulement au Congrès des États-Unis - qui joue le rôle de Shemr [personne maudite qui a assassiné l’Imam Hossein (a.s.)] - mais aussi dans l’administration américaine qui ne joue pas le rôle de Shemr mais se montre aussi hostile envers nous. Cependant, leur manière de manifester cette inimitié est différente de celle du Congrès des États-Unis. Mais de toute façon, leur hostilité est évidente. Nous devrions considérer ces événements comme une expérience. La raison exige que nous leur répondions avec sagesse et perspicacité, en prenant les précautions nécessaires, et en évitant d’être trompés par eux, de nous approcher de leur zone d’intrigue et d’entrer dans le jeu qu’ils ont planifié. Ils aimeraient beaucoup se réunir et coopérer avec l’Iran sur les questions qui concernent la région de l’Asie de l’ouest - une région composée de pays comme la Syrie, le Liban et d’autres pays similaires - et ils l’ont dit ouvertement. Mais nous ne voulons pas le faire. Leur problème est la présence de l’Iran. Ils veulent négocier pour mettre un terme à la présence de l’Iran. Sur quoi devrions-nous négocier ? Ils disent que l’Iran ne doit absolument pas être présent dans cette région. C’est leur problème et ils veulent le résoudre. Pourquoi devrions-nous les aider à résoudre ce problème ? Au contraire, c’est nous qui ne voulons pas de la présence des États-Unis dans cette région. C’est donc ce que la raison exige.

Eh bien, je pense que j’ai beaucoup parlé. Le dernier mot est que nous avons résisté. Cette humble personne que je suis, a une responsabilité religieuse et morale. J’ai résisté aux forces antirévolutionnaires et à ceux qui s’opposent à la Révolution. Tant que je serai en vie, cette résistance continuera ! Je fais confiance à notre peuple ! Il y a tant de gens pieux et de partisans de la résistance parmi les élites du pays - y compris les personnalités académiques et les étudiants - qui suffiraient à encourager toute personne découragée, sans parler d’une personne comme moi qui ne ressens aucun découragement. Donc, cette résistance existe et le résultat de la résistance est la victoire.

Avec mes salutations et que la miséricorde d'Allah et Ses bénédictions vous accompagnent !