Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux le Très Miséricordieux

Louange à Allah, Seigneur de l’univers, et paix et salutations sur notre maître Mohammad et ses Descendants immaculés, purs et élus, en particulier celui qui représente le trésor d’Allah sur terre.

Je tiens à vous présenter mes félicitations à l’occasion de la Journée des Ouvriers. La réunion que j’ai chaque année, avec les ouvriers est une réunion très agréable. Il y a beaucoup de choses à dire dans cette réunion mais la plus importante est de les remercier et de leur exprimer tout notre respect. Aujourd’hui aussi, je voudrais vous exprimer mon respect à vous tous et à tous les ouvriers du pays, et demander sincèrement à Allah le Très-Haut, de nous donner l’occasion d’assumer nos responsabilités envers les ouvriers, qui sont des responsabilités lourdes et difficiles.

Tout d’abord, nous sommes au mois de Rajab entre le bienheureux anniversaire de la naissance du Commandeur des Croyants [Imam Ali] (paix et salutations soient sur lui) et du Saint Prophète (les salutations de Dieu soient sur lui et sur ses Descendants). Ce mois est un mois de supplications, de du’as et d’invocations.

Les saints versets coraniques que ce cher lecteur nous a récités : « Ô vous qui croyez! Évoquez Allah de façon abondante et glorifiez-Le à la pointe et au déclin du jour. C'est Lui qui prie sur vous, - ainsi que Ses anges, - afin qu'Il vous fasse sortir des ténèbres à la lumière; et Il est Miséricordieux envers les croyants » [Coran 33 : 41-43].

signifient que nous devons invoquer Dieu et en retour, qu’Allah le Très-Haut, vous enverra Ses salutations. Sa Sainte Existence et Ses anges enverront leurs salutations aux croyants. Nous devons savoir que l’invocation et le souvenir de Dieu sont des guides qui nous permettent de résoudre nos problèmes. Nous avons beaucoup de problèmes que nous devons régler grâce au pouvoir et aux capacités que Dieu nous a donnés. L’invocation de Dieu nous aide à sortir des impasses et à ouvrir le chemin.

Aujourd’hui, j’ai noté quelques sujets pour en parler avec vous. Un point concerne le concept général et commun du travail. Un autre concerne la société des travailleurs. Quant au premier point - le concept général du travail - toute personne qui a une occupation dans la société est un travailleur. Ceux qui font un travail de production, de gestion et scientifique, et ceux qui travaillent dans les services publics sont tous des travailleurs. Un directeur est aussi un ouvrier dans son travail de direction. En ce sens, un professeur d’université ou de centre islamique, un étudiant, un religieux et ceux qui font un travail religieux et éducatif, sont tous des ouvriers.

Le travail en ce sens, bénéficie de bénédictions qui n’existent nulle part ailleurs. Le travail - dans le sens général auquel nous avons fait allusion - est constructif. Il se construit et construit la société. C’est une chose de valeur. L’oisiveté, la paresse, la perte de  temps, gaspiller l’énergie de la jeunesse et l’énergie mentale et physique sont des actes répréhensibles. Ce ne sont pas des choses de valeur. C’est la logique de l’Islam. Toute personne qui fait un travail crée une valeur et si c’est pour la satisfaction divine, ce sera un acte de culte qui lui vaudra la récompense divine.

Au sujet du travail pris dans ce sens, notre conseil général est de le développer. Nous devons conseiller à tous, peu importe où ils sont, de s’engager dans le travail, d’améliorer la qualité de leur travail et d’honorer le travail comme il le mérite. Si un étudiant n’étudie pas bien, il n’a pas respecté le travail ainsi qu’un professeur d’université qui ne met pas assez de temps à enseigner, ne se prépare pas et ne prend pas le temps d’étudier. Si un ministre, directeur ou député du Parlement ne se consacre pas à son travail, il n’a pas honoré le travail. Si nous entreprenons une tâche de gestion, mais ne consacrons pas notre temps et notre énergie à la tâche que nous avons entreprise, nous n’avons pas honoré le travail. C’est pourquoi j’ai toujours conseillé aux dirigeants et aux fonctionnaires - du pouvoir exécutif, du pouvoir judiciaire et du pouvoir législatif ou d’autres organisations - de remplir au maximum leurs responsabilités. Il ne faut pas que quand j’assume une responsabilité, je passe une partie de mon temps à autre chose ou à m’occuper de mes tâches personnelles. Dans de telles circonstances, ce travail et cette tâche n’ont pas été honorés comme ils le méritent. Ce sont des conseils généraux pour le travail dans son sens commun. J’ai déjà dit beaucoup de choses à ce sujet auparavant. J’ai soulevé de nombreux points et par conséquent, je ne veux pas les répéter.

La principale et la plus importante partie de mes propos porte sur la société des travailleurs du pays et sur le travail dans son sens spécifique qui signifie le travail productif, les services publics, le travail industriel et agricole. Aujourd’hui, c’est notre principal sujet de discussion.

Tout d’abord, je juge de mon devoir de louer la société des travailleurs de notre pays. J’en ai déjà parlé une centaine de fois, mais si je le fais encore cent fois, ce ne sera pas trop. Notre société de travailleurs a été fidèle au pays et à la République islamique. Je le dis parce que j’étais en contact étroit avec les problèmes du travail au cours des 37 et 38 dernières années. Notre société de travailleurs a prouvé sa loyauté et son engagement pendant la période de la Révolution, et montré sa présence dans les événements très importants et déterminants du début de la Révolution.

Au début de la Révolution, les gauchistes et les marxistes de l’époque – qui devinrent tous plus tard, les serviteurs de l’arrogance américaine et d’autres arrogants- essayaient à l’intérieur du pays, de transformer le mouvement public du peuple iranien en une forme limitée et gelée de révolution, selon leurs propres termes, en «révolution prolétarienne». Par-là, ils voulaient retirer les affaires des mains du peuple, de la religion et de l’Islam, et les remettre aux mains de certaines personnes, d’un gouvernement et d’une révolution prolétarienne. Au début de la Révolution, il y avait de telles activités. Je suis allé moi-même, dans une usine sur l’ancienne route de Karaj et j’ai participé à une de ces réunions. J’y ai rencontré des ouvriers. Certains éléments non ouvriers, s’étaient réunis pour faire de ce lieu un point de départ pour monter les ouvriers du pays - d’abord les ouvriers de Téhéran puis les ouvriers de tout le pays - contre l’Imam, la Révolution et le peuple. Je l’ai vu de près. Je suis allé là - jour et nuit - et j’ai vu combien les travailleurs pieux et musulmans, faisaient preuve de perspicacité et de sagesse face aux complots des ennemis. Nos ouvriers ont montré une telle perspicacité. Cela s’est passé à l’époque et au début de la Révolution. Ensuite, la guerre imposée a commencé et après cela, différents événements politiques se sont produits et diverses orientations politiques se sont formées dans le pays. Au cours de tous ces événements, nos ouvriers ont toujours fait preuve de loyauté envers le régime non seulement de loyauté verbale, mais ils sont également entrés physiquement dans l’arène et ont montré leur présence et leur influence. C’est une réalité et cela a continué jusqu’à aujourd’hui.

Les ouvriers ont des problèmes que l’honorable ministre a soulignés en partie. Certains efforts ont été faits et j’espère qu’Allah le Très Haut, lui donnera l’occasion ainsi qu’à tous les responsables, de mettre en pratique les mesures dont il a parlé. J’espère que Dieu bénisse et approuve ce qui a déjà été fait et qu’ils pourront faire ce qui n’a pas encore été fait. Nous devons faire des efforts. Ces problèmes existent, mais la société des travailleurs n’a pas tenu compte des messages des antirévolutionnaires qui voulaient que le peuple, les travailleurs et les universités se dressent contre le régime. La société des travailleurs ne l’a pas fait, a soutenu le régime et l’a défendu. C’est la grande réussite de la société des travailleurs.

En premier lieu, je voudrais exprimer mes plus sincères gratitudes à Allah le Très-Haut, - parce que les cœurs sont entre Ses mains et aux mains de la puissance divine  - et ensuite, remercier la société des travailleurs de tout cœur. Vous avez bien agi. Vous agissez toujours bien en ce qui concerne la Révolution et la République islamique. C’est la première chose que je voulais dire.

Maintenant, je parlerai du rôle des travailleurs, du travail et des agences de travail dans l’économie de résistance, qui est une question très importante. L’économie de résistance n’est pas seulement un terme. Lorsque nous avons parlé de l’action et de la mise en œuvre, cela signifiait que chaque article des politiques de l’économie de résistance doit être mis en pratique. Cela signifie que les frères et les messieurs qui sont chargés de cette tâche et qui s’y intéressent heureusement, doivent se réunir et planifier pour chacun de ces articles. Ils doivent poursuivre les programmes pas à pas car la question du travail a un rôle important dans l’économie de résistance.

Quel est le rôle des ouvriers dans l’économie de résistance? Tout le monde a un rôle à jouer. Les ouvriers, les employeurs, le gouvernement et les différents responsables ont un rôle à jouer. Principalement, le rôle des ouvriers est d’avoir le sens des responsabilités. Les ouvriers doivent se sentir responsables des tâches qui leur sont confiées. Bien sûr, chacun d’entre nous doit avoir ce sens des responsabilités et accomplir consciencieusement les tâches qui lui ont été confiées. Les ouvriers doivent élever les normes de qualité. Tous les ouvriers doivent avoir l’intention de le faire et essayer d’améliorer la qualité du travail. Cela sera bénéfique pour eux et pour la société. Dans le grand marché de (la ville de) Machhad, il y avait un cordonnier bien connu pour les chaussures qu’il fabriquait. Quand le cuir et les semelles des chaussures étaient déchirés, les coutures ne l’étaient pas. C’est ce que signifie la performance. Nous devons agir de manière à ce que les tâches qui sont entre nos mains soient faites de manière appropriée, de haute qualité et effectuées solidement. C’est la responsabilité des ouvriers. Cela est facile à dire mais comment le faire dans la pratique ? Par la langue du Saint Prophète (SAWA), Allah le Très-Haut, a dit : « Que Dieu accorde Sa miséricorde à quiconque accomplit une tâche de manière solide et efficace » [parlant en arabe]. J’ai peut-être cité ce hadith des dizaines de fois. Cela signifie : que Dieu accorde Sa miséricorde à celui qui fait quelque chose et il le fait bien. Il y a certaines conditions pour cela.

Que devons-nous faire pour permettre aux ouvriers d’améliorer la qualité du travail ? Une partie de ces exigences incombe au gouvernement et une partie, aux gestionnaires, au peuple et aux ouvriers eux-mêmes. Une des tâches à accomplir pour que les ouvriers puissent améliorer la qualité de leur travail, est d’augmenter leurs compétences. L’honorable ministre a parlé de l’enseignement technique et professionnel. Il y a de nombreuses années que j’insiste sur l’enseignement technique et professionnel auprès du ministre de l’Éducation et des autres ministres nommé à ces postes. Cette question doit être prise au sérieux car c’est une tâche majeure. Les compétences des ouvriers doivent être développées. Les ouvriers ordinaires ne peuvent pas progresser uniquement grâce à leur expérience. Bien sûr, l’expérience est efficace mais l’éducation est également nécessaire. L’augmentation de la compétence des ouvriers revient aux responsables avec le concours des organisations techniques et professionnelles, et des mesures efficaces. Bien sûr, les employeurs sont influents dans ce domaine tout comme l’administration.

Une question est celle de la sécurité professionnelle des ouvriers. Si les ouvriers sont inquiets et ne savent pas s’ils pourront continuer à travailler dans leur atelier ou non, ils ne pourront pas travailler correctement. Par conséquent, la sécurité professionnelle doit exister et il y a certaines façons de l’assurer. C’est aussi une des lourdes responsabilités des fonctionnaires, des gestionnaires et des employeurs. Cette responsabilité n’est pas seulement relative au ministère du Travail mais à plusieurs autres divisions qui doivent assurer la sécurité professionnelle. L’arrêt d’une usine est une catastrophe pour les ouvriers. Cette fermeture peut venir du fait que les employeurs n’ont pas les ressources nécessaires pour poursuivre le travail. Par exemple, ils n’ont pas les fonds ou les matières premières nécessaires, ou leurs machines sont désuètes. Ceux qui sont chargés des matières premières, des questions financières, de la réparation et de la mise à jour des machines ont des responsabilités et doivent aider les employeurs. Les banques, les compagnies d’importations et d’exportations, les secteurs agricoles et technologiques, les sociétés fondées sur le savoir et toutes ces organisations sont également responsables. Dans ce type de fermeture, les employeurs ne sont pas à blâmer pour la fermeture de leur usine qui est due à des facteurs extérieurs. Cependant, il faut y remédier. Cela est difficile, mais possible. Ils doivent rechercher, identifier ces facteurs et y remédier. C’est une des responsabilités les plus importantes et les plus essentielles de nos organisations et de nos gestionnaires. Un autre type de fermeture d’usine est celui où l’employeur est à la recherche de plus grands bénéfices. Une personne a acheté une usine par exemple, elle-même ou avec l’aide de l’administration. Plus tard, cette personne voit que ses intérêts sont dans l’utilisation du terrain de cette usine qui n’est pas assez rentable. Pour cette raison, il ferme l’usine en donnant une excuse. Nous avons eu de tels cas et j’ai reçu des rapports à ce sujet. Ces individus doivent être poursuivis et condamnés. J’ai peut-être parlé de cela lors d’une autre réunion avec des ouvriers. Il y a des gens qui reçoivent un prêt - par exemple, pour importer des matières premières pour la production - et le dépensent dans la construction immobilière dans une région où les bénéfices seront plusieurs fois supérieurs. Ces individus doivent être punis. Ces questions doivent être suivies. Le pouvoir judiciaire, l’administration, les différentes associations et les organisations de renseignement ont des responsabilités dans ce domaine. La question n’est pas qu’une personne veuille faire des profits. Nous ne sommes pas opposés à ce qu’une personne s’enrichisse mais pourquoi devrait-elle devenir riches en piétinant et en frappant la société des ouvriers et des classes défavorisées de la société ? Cela doit être évité.

Notez que dans ce cas, les organisations constituent une chaîne. Les banques, le système bancaire du pays, l’organisation chargée des importations et des exportations et l’organisation chargée de la production et de l’industrie, sont tous liés les uns aux autres. Chacun d’eux peut contribuer à l’augmentation des performances de l’autre ou saboter leur travail. La gestion à grande échelle du pays doit empêcher ces sabotages. Chacun doit coopérer afin que les tâches s’accomplissent.

Une des tâches qui contribuera à la réussite du mouvement des travailleurs est la promotion des produits iraniens. J’expliquerai plus loin cette question. J’ai beaucoup de choses à dire sur la promotion des produits nationaux. Plus tard, j’aborderai cette question brièvement. Les autres tâches nécessaires pour que les travailleurs réussissent à faire un bon travail consistent à assurer la santé et la sécurité du milieu de travail, et à augmenter la part des salaires dans les coûts de production.

Il est possible de planifier pour cela d’une manière que les employeurs ne soient pas lésés. Des dépenses inutiles et supplémentaires peuvent être réduites pour augmenter le salaire des ouvriers. Si cela est fait, les travailleurs seront encouragés. Il existe des méthodes correctes pour ce faire qui ont été expérimentées dans le monde. Heureusement, nos responsables veulent vraiment rendre service. Nous pouvons trouver ces méthodes grâce à la foi, l’enthousiasme et l’intérêt qui existent, et travailler dans ces domaines.

Une autre question concerne les employeurs. Depuis de nombreuses années, j’ai répété maintes et maintes fois, que les employeurs et les travailleurs se complètent et ne sont pas des adversaires. La philosophie et la dialectique marxistes étaient fondées sur l’opposition et la confrontation. Cependant, la philosophie et la dialectique islamiques sont fondées sur la collaboration, le travail en commun, la coopération, la synergie et le partenariat. Les employeurs et les travailleurs sont deux membres qui peuvent s’entraider. Ils ne sont pas des adversaires et des ennemis mais plutôt, des collègues dont chacun a certains droits. Après tout, un employeur peut placer son argent dans une banque et toucher les intérêts sans aucune inquiétude. Il aurait même pu faire de plus grands profits mais il ne l’a pas fait. Au lieu de cela, il est entré dans l’arène. C’est une très bonne chose. Si un employeur le fait avec des intentions divines, Allah le Très-Haut, le récompensera avec le paradis. Je connaissais un homme pieux qui menait une vie simple. Il était riche, mais il vivait de façon très simple. Il m’a dit que les gens lui avaient dit à plusieurs reprises, que c’était une folie d’investir dans les usines avec comme on dit, de tels risques, et lui avaient conseillé de placer son argent dans une banque et de profiter des intérêts. Il leur avait répondu qu’il préférait consacrer son argent au progrès du pays et à la production. Eh bien, cela est très précieux. Un des droits qui existe dans notre pays est cette étroite coopération entre les employeurs et les travailleurs. Vous devez avoir une coopération étroite les uns avec les autres.

L’un des droits des employeurs est que le gouvernement et les organisations exécutives leur facilitent le travail. Comme je l’ai dit, ils doivent leur fournir les fonds et les matières premières nécessaires, et les aider si leurs usines et leurs machines sont désuètes et ont d’autres problèmes de ce genre. Une façon d’aider les employeurs est de préparer le terrain pour l’exportation. Bien sûr, les employeurs eux-mêmes, exportent des marchandises, mais ce sont les organisations gouvernementales qui préparent le terrain et peuvent les aider. Ici, notre ministère des Affaires étrangères et d’autres ministères peuvent jouer leur rôle. Un des moyens dont dispose l’administration pour aider les employeurs, est son soutien aux employeurs face aux clients étrangers. Parfois, nos exportateurs exportent certains produits mais leurs clients ne tiennent pas leurs promesses et leur causent des problèmes dans le pays étranger. Ici, la responsabilité de l’administration est d’avancer et d’aider. Il ne faut pas permettre que leurs droits soient violés dans tel ou tel pays, simplement parce que quelqu’un - un de leurs responsables ou de leurs hommes d’affaires - veut faire des bénéfices. On ne doit pas permettre cela. Ce sont des façons d’aider les employeurs et ce sont leurs droits.

Une des tâches à accomplir est une surveillance sur la santé et la qualité des produits exportés. Certaines personnes nuisent à la réputation du pays en exportant des produits de mauvaise qualité. Lorsque ces produits entrent sur les marchés étrangers, leur faible qualité nuit à la réputation mais aussi aux exportations du pays. Les contrôles de qualité doivent être effectués. Ce sont les tâches à accomplir.

Passons maintenant à la question de la production intérieure. Je crois que la production intérieure mérite une attention particulière. La production intérieure doit être considérée comme sacrée. Le soutien à la production intérieure doit être considéré comme une responsabilité. Chacun doit considérer qu’il a le devoir de soutenir la production intérieure. Une des façons de le faire consiste à éviter sérieusement l’importation de produits qui ont des équivalents dans le pays. Je l’ai dit à maintes reprises. Ces produits ne doivent pas entrer légalement dans le pays – j’aborderai la question de la contrebande plus tard car c’est une question importante. Pour ce faire, il existe différentes manières. L’augmentation des tarifs (de douane) et la prévention de l’importation des produits qui ont des équivalents sont des méthodes pour y parvenir. Bien sûr, certains ont des prétextes à cet égard. Je les connais et je les ai entendus - j’expliquerai plus loin cette question - mais la base du travail doit être la promotion de la production intérieure. J’ai été informé qu’à Téhéran - cela peut exister aussi dans les villes provinciales - certains magasins se sont engagés à vendre uniquement des produits nationaux et ont affiché des panneaux publicitaires. On a pris des photos qu’on m’a apportées. Ils ont installé un grand panneau- disant que seuls les produits intérieurs étaient vendus dans ce magasin. C’est très bien ! Bravo à cette personne passionnée et juste ! Tout ce qui existe dans ces magasins est produit dans le pays. Par contre, il y a des magasins dont les produits sont tous des produits étrangers et malheureusement, certains de ces magasins - qui sont très grands d’ailleurs - sont liés à des organisations gouvernementales. Pourquoi font-ils cela ? Cette démarche doit être considérée comme honteuse. Voulez-vous mettre au chômage les travailleurs iraniens pour le plaisir des travailleurs étrangers ?  Ils importent des marques étrangères et certains riches - quelques nouveaux riches et arrivistes qui ne sont pas peu nombreux dans le pays malheureusement - recherchent seulement des produits étrangers – ou comme ils disent eux-mêmes, des « marques » étrangères. D’ailleurs je déteste le mot « brand » qu’ils utilisent. La vente et la consommation de produits étrangers ne doivent pas être présentées comme des valeurs, sauf pour les produits qui n’ont pas d’équivalents intérieurs. Dans ce cas, l’utilisation de produits étrangers est acceptable. Nous n’avons pas construit de mur autour de nous. Nous sommes connectés au monde et nous avons des relations avec le monde. Nous achetons et nous vendons. Il est possible que la production intérieure ne soit pas économiquement rentable dans certains domaines. Nous avons plusieurs cas de ce genre. Ici aussi, l’utilisation de produits étrangers est acceptable. Dans les domaines où nous avons ou voulons avoir une production intérieure, et où nos travailleurs travaillent et créent une valeur ajoutée, négliger les produits intérieurs, importer leurs équivalents étrangers à un prix plusieurs fois plus élevé seulement parce qu’ils ont une marque étrangère et portent le nom de tel producteur européen bien connu, ne doit être considérée comme un acte de valeur.

Comme je l’ai dit, l’importation de produits étrangers doit être contrôlée. Je ne suis pas extrémiste sur ces questions, mais partisan de la sagesse et de la perspicacité. Je ne dis pas que vous devez fermer votre magasin mais que vous devez être prudents et voir quels produits doivent entrer dans le pays et quels produits ne doivent pas entrer. Je ne sais pas grand-chose sur la question de l’importation de véhicules américains. On en parle beaucoup ces derniers temps. Les Américains eux-mêmes, n’utilisent pas ces véhicules ! Cela a été dit dans la presse américaine et nous l’avons vu. Ils disaient que ces véhicules consomment trop et sont lourds. Imaginez que nous utilisions les véhicules d’une usine américaine au bord de la faillite et plus étonnant encore, que nous importions des États-Unis ! [L’audience scande "mort à l’Amérique!"]. Il ne faut pas les laisser faire. Qui doit les empêcher ? Je sais qu’il y a des gens qui exercent des pressions en coulisses - leurs intérêts sont dans cette affaire et c’est pourquoi ils exercent des pressions - mais il ne faut pas céder à ces pressions. Je ne sais pas si ce qu’on dit au sujet des importations de produits cosmétiques - qui atteignent plusieurs milliards de dollars - est vrai ou non. Je n’ai pas étudié ce cas particulier. Je ne pense non plus que vous ayez fait beaucoup de recherches là-dessus. Si cela est vrai, l’importation de produits cosmétiques d’une valeur de plusieurs milliards de dollars est une très mauvaise chose. Il est inacceptable de les importer dans notre pays pour lequel ils ont créé tant d’obstacles et de problèmes ! Certains importent ces produits pour le plaisir de telle ou telle famille de nouveaux riches. J’ai entendu dire que certains de ces produits en plus, étaient dangereux. Il ne faut pas laisser faire ces individus. Ils (les responsables) doivent résister et les empêcher d’importer de tels produits.

Une autre question est celle de la contrebande. Lorsque j’ai parlé aux représentants du gouvernement de différentes administrations, de la question des importations, ils m’ont répondu que si nous augmentons les tarifs ou empêchons les importations, ces produits entreront dans le pays de façon illégale. À votre avis, est-ce un raisonnement logique ? La contrebande doit être évitée de manière sérieuse. Jusqu’à aujourd’hui, nous n’avons pas agi assez sérieusement dans la lutte contre la contrebande. Vous devez agir sérieusement dans la lutte contre la contrebande. Par contrebandier, je ne n’entends tel ou tel Baloutchis qui va de l’autre côté des frontières et revient avec un sac sur ses épaules. Ces cas ne sont pas importants et s’ils ne sont pas empêchés, cela ne pose aucun problème. Ce dont le parle est la contrebande organisée à grande échelle. Pourquoi laisser des dizaines et des centaines de conteneurs qui transportent des marchandises de contrebande entrer dans le pays ? Nous devons empêcher que cela se produise. Nous sommes le gouvernement, nous avons le pouvoir et nous pouvons le faire. Nous devons lutter sérieusement contre ce modèle de contrebande. Si cela est fait, la contrebande s’arrêtera ou diminuera de beaucoup. La contrebande est une catastrophe pour le pays et est encore pire que les importations gouvernementales. Tout d’abord, l’hygiène et la qualité des produits ne sont pas assurées, deuxièmement, le gouvernement n’en tire aucun bénéfice, troisièmement, comme certaines importations, elles causent la stagnation du marché intérieur. Ce ne sont pas de petits dommages. Par conséquent, la contrebande doit être éliminée de manière sérieuse. L’organisation de lutte contre la contrebande doit être prise très au sérieux. Nous devons nommer pour cette tâche, les gens les plus forts. Cela est possible. Je crois que c’est possible. Soit on y mettra un terme, soit elle diminuera dans une large mesure. C’est une question fondamentale.

Une autre question qui est très importante et dont j’ai discuté avec un certain nombre de ministres - qu’il s’agisse des ministres de l’agriculture et de l’industrie ou d’autres secteurs - est que parfois, il est possible de produire quelque chose à l’intérieur du pays, mais que ceux dont l’intérêt réside dans l’importation de tels produits, empêchent qu’on les produise ici - en donnant des pots-de-vin – et demandent de fermez telle usine ou de ne pas la construire. Si cette personne ne cède pas, ils recourent à la menace ou à des crimes. Je ne veux pas mentionner le nom de ces produits. Je sais que certains produits peuvent être fabriqués à l’intérieur du pays, mais ils sont importés de l’extérieur parce que certains en bénéficient et ne permettent pas qu’ils soient produits à l’intérieur du pays. Une personne innovatrice qui a un peu d’argent à investir, veut produire tel ou tel produit qui est beaucoup consommé dans le pays voilà qu’ils interviennent et disent de ne pas le produire, et offrent 10 à 30 milliards de tomans en échange. Soit cette personne cède et abandonne le projet, soit elle ne cède pas et sera confrontés à des pressions et toutes sortes de problèmes, à des obstacles juridiques ou à des menaces pour sa vie qui l’obligeront à abandonner. Ce sont des questions importantes. Ce sont des questions d’ordre sécuritaire et non des questions ordinaires. Nous ne devons pas prendre ces questions à la légère. La contrebande est un poison pour la production intérieure.

Une autre question est la question de la technologie de pointe. Parfois, nous demandons pourquoi tels produits sont importés alors que leurs équivalents existent à l’intérieur. On nous répond que la technologie utilisée pour nos produits intérieurs est ancienne, que le monde a changé, que de nouvelles choses sont apparues, que de nouvelles technologies existent que nous devons importer de l’extérieur. J’ai une réponse à cet argument. Bien sûr, je ne suis pas opposé à l’importation - en particulier, à l’importation de technologies - J’ai moi-même été Président et en contact avec les affaires exécutives que je connais bien. Importer une technologie est une bonne chose. Parfois, cela est même nécessaire mais nous devons importer ce dont nous avons besoin. Chaque fois qu’ils ne peuvent pas faire quelque chose, ils disent que la technologie de production intérieure est vétuste. Quand nous avons tant de cerveaux actifs dans le pays, qui peuvent construire un missile qui peut parcourir 2000 kilomètres et atteindre la cible avec une marge d’erreur de dix mètres [L’audience scande "Allahu Akbar!"] - Je voulais seulement donner un exemple, dès qu’on parle de missiles, les jeunes se réjouissent ! -  des cerveaux capables de construire un tel missile dont l’importance est reconnue par nos ennemis, pourquoi ne pourraient-ils pas construire une automobile qui consomme 5 litres au lieu de 13 litres au 100 kilomètres ? Ne peuvent-ils pas le faire ? Est-ce que ces cerveaux sont incapables de le faire ? Pourquoi ne profitez-vous pas de l’existence de ces jeunes et de ces cerveaux actifs ? Pourquoi ne leur demandez-vous pas de vous aider ?

Depuis de nombreuses années, je parle de la coopération entre les industries et les universités. C’est ici que nous pouvons être témoins des résultats de la coopération entre les industries et les universités. Les industries aident les universités à élaborer de nouvelles méthodes, et toutes deux, bénéficient de cette coopération. Vous devez connecter les industries aux universités et aux personnalités éminentes. À l’heure actuelle, de nombreuses tâches ont heureusement été menées dans le domaine des entreprises fondées sur le savoir, et nous voyons que les jeunes Iraniens peuvent bien travailler dans ce domaine. Ici, dans ce Hosseinieh, ils ont organisé une exposition que j’ai visitée. Un certain nombre de jeunes lycéens s’étaient rassemblés ici, et avaient présenté les choses sur lesquelles ils avaient travaillé. Je leur ai demandé ce qu’ils avaient fait. L’un d’eux a dit qu’il avait produit telle chose, et un autre, telle autre. Des adolescents de lycée avaient fait cela ! Voilà le niveau de nos jeunes et de nos ressources humaines. Pourquoi ne pas utiliser ces ressources humaines ? Devrions-nous utiliser des véhicules étrangers simplement parce qu’ils ont une technologie de pointe alors que nous pouvons développer cette technologie de pointe à l’intérieur du pays ! J’ai beaucoup d’exemples à donner à ce sujet mais je ne peux pas les mentionner car certains d’entre eux sont classés. Si vous saviez quels grands exploits dans quels domaines nos jeunes ont accomplis, vous seriez vraiment étonnés! Nous avons de nombreux exemples de ce genre et j’ai beaucoup d’informations à ce sujet. Par conséquent, nous devons bénéficier de ces cerveaux. Dire que nous avons une technologie vétuste n’est pas une excuse pour importer des produits.

C’est ce que je voulais dire. Je fais confiance aux travailleurs, aux employeurs, aux gestionnaires et aux responsables, et à toutes ces personnes. Je ne suis pas pessimiste. Cependant, il y a quelques erreurs. Vous devez voir où se trouve le problème et pourquoi il existe. Si vous remplissez une grande piscine avec plusieurs tuyaux mais qu’elle ne se remplit jamais vous devez voir où se trouve la fuite qui empêche la piscine de se remplir. Les responsables doivent trouver les fuites.

Mes chers amis, le pays peut avancer. Si je parle souvent de la civilisation islamique et que je répète que l’Iran peut être le sommet de cette civilisation, ce n’est ni un slogan ni de la vantardise mais le résultat d’un survol sur les réalités du pays. Nous pouvons y parvenir et aider notre économie, notre industrie et notre agriculture à progresser, et à atteindre l’autosuffisance dans les domaines où l’autosuffisance est nécessaire. Les responsables doivent travailler dur. Comme je l’ai dit au début de mes propos, chacun est responsable de s’acquitter de ses responsabilités de manière appropriée, et de faire les efforts nécessaires.

Bien sûr, nous avons un ennemi qui fait preuve d’hostilité à notre égard. Notre chemin n’est ni aplani ni facile. Ils nous créent constamment des obstacles. D’où proviennent ces obstacles ? De nos ennemis dirigés par les États-Unis et le sionisme, qui rusent et pensent que nous ne comprenons pas ces tromperies. Parfois, ils se plaignent de loin et  demandent pourquoi nous avons des doutes. Eh bien, nous voyons des choses qui nous font douter. Nous ne pouvons pas fermer les yeux. À l’heure actuelle, nous avons des problèmes dans nos transactions bancaires et tous les responsables en parlent. À l’heure actuelle, les transactions et les échanges qui dépendent des banques, se font lentement et avec difficulté. Pourquoi ? Ils disent que les grandes banques dans le monde, ne sont pas disposées à coopérer. Pourquoi ne veulent-elles pas coopérer avec nous ? Est-ce logique ? Les banques ont été créées pour des échanges. Pourquoi une banque développée et bien connue dans le monde, ne voudrait-elle pas faire des affaires avec un marché de quatre-vingt millions d’habitants et un pays qui a tant de richesses ? Il y a quelqu’un qui sème la discorde. Qui ? Ce sont les États-Unis. J’ai dit des centaines de fois qu’on ne peut pas faire confiance aux États-Unis. Maintenant, cela est clair. Ils écrivent sur papier, que les banques peuvent faire des affaires avec l’Iran - sur un papier sans valeur - mais dans la pratique, ils terrorisent les banques pour qu’elles n’osent pas s’approcher de nous. Ils stigmatisent l’Iran, affirment que l’Iran est un pays terroriste auquel ils pourraient imposer des sanctions en raison « de ses méthodes terroristes ».

Qu’est-ce que cela signifie? C’est un message aux banques qui leur conseille d’être prudentes car l’Iran peut être l’objet de sanctions et par conséquent, il vaut mieux qu’elles ne s’engagent pas. Ils écrivent sur papier que les banques peuvent faire des affaires avec l’Iran et ils émettent certaines résolutions à cet égard. Toutefois, dans la pratique, ils agissent de telle sorte que les banques n’osent pas se rapprocher de nous et que les investisseurs étrangers n’osent pas investir dans notre pays. C’est ce qu’ils font dans la pratique. Ils sont pires que ces terroristes notoires qu’Ils aident. À l’heure actuelle, ils continuent à le faire selon nos informations, et qualifient l’Iran de pays terroriste ! Certains aux États-Unis, disent que la raison pour laquelle les investisseurs ne vont pas à investir en Iran est la situation intérieure de l’Iran. Qu’est-ce qui ne va pas à l’intérieur de l’Iran ? Quel endroit dans la région, est plus sûr que l’Iran ? Les États-Unis sont-ils plus sûrs que notre pays ? Les États-Unis - où plusieurs individus sont tués chaque jour, selon leurs propres informations, à cause du terrorisme – sont-ils plus sûrs que l’Iran ? Les pays européens - avec leurs manifestations, leurs problèmes économiques et ouvriers - sont-ils plus sûrs que l’Iran ? L’Iran est un pays sûr, un pays uni.

Malgré les souhaits des ennemis, les conditions intérieures de l’Iran sont très bonnes. Quand un fonctionnaire américain dit que le système anti iranien de sanctions n’est pas encore éliminé, qu’est-ce que cela signifie ? Cela signifie que les investisseurs étrangers doivent avoir peur et ne pas s’approcher de l’Iran. Ils développent la peur de l’Iran afin que personne ne s’approche de l’Iran. C’est notre ennemi. Nous devons tenir compte de l’existence de cet ennemi dans toutes les activités que nous entreprenons.

Cet ennemi existe depuis 37, 38 ans maintenant pourtant, nous avons progressé. Je vous dirai que même si cet ennemi sévit encore 100 ans, nous continuerons à faire des progrès pendant cent ans, malgré eux. Les États-Unis sont notre ennemi, que nous le disions ou non, que je le mentionne dans mes propos ou non. Certains demandent pourquoi je parle constamment d’un ennemi. Supposons que je ne parle pas de cet ennemi. Si je ne le fais pas, est-ce que cette hostilité disparaitra ? Il est notre ennemi. Il est l’ennemi du mouvement du peuple et de l’essence de la Révolution et de la République islamique. À une époque, les Américains possédaient tout dans notre pays. Mais aujourd’hui, ils n’ont même pas d’ambassade parce qu’un gouvernement islamique est apparu. Ils sont l’ennemi du gouvernement islamique et veulent revenir aux conditions préalables. Ils disent que nous devons ouvrir les fenêtres. Son Excellence Barack Obama a récité un poème d’un poète iranien dans son message de félicitations à l’occasion de Norouz, qui dit : «Ouvrez les fenêtres !» Je lui ai répondu qu’ils voulaient entrer dans la maison par les fenêtres après avoir été chassés par la porte ! Ils veulent que les fenêtres soient ouvertes afin d’entrer facilement.

Les responsables - au gouvernement et les hauts fonctionnaires, les membres du Parlement consultatif islamique, les membres de la branche judiciaire, les organisations révolutionnaires et le peuple doivent faire attention au fait que si nous sommes opprimés, nous sommes forts comme notre Mowla, le Commandeur des Croyants [Imam Ali] (a.s.). Le Commandeur des Croyants (a.s.) a été la personne la plus opprimée, mais aussi la plus forte. Si nous apprécions notre propre valeur, si nous connaissons notre pouvoir et l’utilisons de la meilleure façon possible et de la manière la plus humaine et la plus islamique, nous surmonterons tous ces obstacles. Notre route n’est pas une route facile mais nous avons la capacité de nous déplacer sur ce terrain pierreux d’autant plus qu’aujourd’hui, nous ne sommes plus sur un terrain pierreux comme c’était le cas au début de la Révolution. Aujourd’hui, les responsables et les gens doivent compter sur leur propre pouvoir.

Dans quelques jours - dans deux jours - des élections seront organisées dans certaines villes. Vous devez considérer ces élections comme importantes et y participer. Vous ne devez pas prendre les élections à la légère, les élections sont importantes. J’ai dit à maintes reprises, à nos chers compatriotes - aussi bien lors des élections tenues au mois de mars qu’auparavant, lors d’autres élections parlementaires et présidentielles -  que la participation aux élections avait un effet déterminant. Certains n’y font pas attention. Si vous n’allez pas aux urnes et ne manifestez pas vos sentiments, votre volonté, votre enthousiasme et votre identité à travers les urnes, les choses deviendront difficiles. Vous devez donc participer aux élections. L’importance du second tour n’est pas moindre que celle du premier tour. Comme nous l’avons dit à cette époque, tout le monde doit participer et il est nécessaire pour tout le monde d’agir de même. Vous devez aussi invoquer l’aide d’Allah le Très-Haut, car Allah le Très-Haut vous aidera tous, in-cha-Allah.

Avec mes salutations et que la miséricorde d'Allah et Ses bénédictions vous accompagnent !