Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux le Très Miséricordieux

Louange à Allah, Seigneur de l’univers, et paix et salutations sur notre maître Mohammad et ses descendants immaculés !

Je remercie les chers jeunes qui ont écrit certaines choses sur de papiers qu’ils montrent ou sur la paume de leurs mains que malheureusement, je ne peux pas lire à cette distance. J’aimerais que vous me donniez ces slogans pour que j’y jette un coup d’œil de plus près. Mais à cette distance, je ne peux vraiment pas comprendre ce que vous avez écrit.

Nous traversons les jours importants du mois de Muharram. Muharram ne se limite pas à la décade précédant le jour d’Achoura. Un grand événement dans l’Histoire a eu lieu, dans les jours du mois de Muharram, qui ne disparaitra jamais. La raison n’est pas seulement la continuité des événements semblables à ceux d’Achoura dans l’Histoire. Bien sûr, cela est correct – c’est un autre débat - mais l’événement d’Achoura lui-même, est comme un soleil qui n’a pas de coucher. Parfois, un grand événement se produit un jour et prend fin le jour suivant. Ces événements sont différents des évènements d’Achoura. Cet événement est comme un soleil qui ne se couche jamais. Il a existé jusqu’à aujourd’hui et il continuera d’exister aussi dans l’avenir. Il est l’image et le reflet vivant et réel de la lutte entre la lumière et l’obscurité, entre la vérité et le mal, et entre l’honneur et le déshonneur. Bien sûr, le sommet de mouvement eu lieu le jour d’Achoura, mais les conditions préalables existaient déjà aux premiers jours du mois de Muharram avant le jour d’Achoura. Après le jour d’Achoura - les jours que nous vivons actuellement - l’événement d’Achoura s’est poursuivi sous la direction de Zeynab al-Kubra et de l’Imam Sadjad (salutations sur eux). Par conséquent, ces jours sont des jours très importants. Le fait d’avoir trouvé l’occasion et la bénédiction - je considère vraiment que c’est une occasion et une bénédiction - de vous rencontrer chers jeunes, pendant ces jours, est pour moi une occasion exceptionnelle que je considère comme un bon signe.

Je suis très heureux de rencontrer nos chères élites. Les commentaires que nous entendons et que nous faisons au long de l’année sur les questions abordées à cette réunion, sont repris dans le pays. J’écoute et je lis, dans les différents rapports que je reçois tout au long de l’année, des commentaires similaires à ceux que les chers jeunes ont faits à cette réunion et si je peux faire quelque chose, je n’y manquerai pas. Mes propos aujourd’hui, sont ceux que je répète dans les différentes réunions que j’ai tout au long de l’année, avec des personnalités académiques ou d’autres personnalités, dans d’autres réunions. Cependant, cette réunion et ce rassemblement sont pour moi très beaux et très agréables. Nos jeunes élites – dont je parlerai - sont réunies ici et nous avons l’occasion de leur parler.

Tout d’abord, sachez que des personnalités éminentes et des jeunes - en particulier, les jeunes élites - sont des dons divins précieux pour un peuple et un pays. Tous les pays ne bénéficient pas comme nous de ce don, dans une telle ampleur et en si grand nombre. Une des caractéristiques de notre pays est qu’il possède de nombreux talents humains, de haute qualité et en grand nombre. C’est une des caractéristiques exceptionnelles de notre pays et un don divin très précieux et de grande valeur. Les responsables doivent en apprécier la valeur et le préserver. Après tout, ce sont des dons qui ont été confiés aux responsables, à la Fondation des Élites, au Dr Sattari (président de cette Fondation), au Conseil suprême de la Révolution culturelle, au Ministère de la Science, au Ministère de la Santé, au Ministère de l’éducation et aux autres organismes gouvernementaux qui sont en contact avec les jeunes dans le pays. Ce sont des dons qui leur ont été confiés et doivent être sauvegardés et préservés de manière très attentive. Et quand ce don peut croître et se développer, vous devez vous sentir responsables de sa croissance et de son développement.

D’un autre côté, l’être humain est une créature qui jouit du libre arbitre. Dieu a permis à l’être humain d’agir de son propre gré. Le libre arbitre exige la responsabilité. Si nous n’avions pas le pouvoir de prendre des décisions, nous n’aurions par conséquent, aucune responsabilité. Le libre arbitre implique la responsabilité. Allah le Très-Haut, vous a créés « élites » et dotés du libre arbitre. Vous pouvez utiliser ce don et cette bénédiction que Dieu vous a donnés  - dans ces grands talents - ou ne pas l’utiliser. Vous pouvez l’utiliser dans le bon chemin ou dans le mauvais chemin. Les deux sont possibles. Par conséquent, vous êtes responsables. Le fait d’avoir une responsabilité ne se limite pas à ceux qui sont chargés de protéger les élites. Vous êtes le principal et le premier titulaire de ce don. Vous avez des responsabilités à remplir. La première et la plus grande est de remercier Allah, le Très-Haut, pour les bénédictions et le talent qu’Il vous a donnés. Que signifie «remercier» ? Cela signifie tout d’abord, savoir que cela est une bénédiction et deuxièmement, qu’elle vient de Dieu et représente certaines responsabilités. Remplir ces responsabilités signifie utiliser ce don convenablement. Ce sont les éléments de base du remerciement à Dieu. C’est ainsi qu’on peut remercier Dieu. Remercier Dieu ne se limite pas à des mots mais est une combinaison de toutes les choses dont nous avons parlé.

Pourquoi attachons-nous tant d’importance à la jeunesse, à la connaissance, aux élites et aux talents exceptionnels ? Pourquoi est-ce un plaisir de les rencontrer ? Pourquoi leur consacrons-nous du temps – car vous devez savoir que nous leur consacrons vraiment du temps - et pourquoi insistons-nous tellement sur la diligence et d’autres questions semblables ? Nous faisons cela parce que nous avons une amère expérience historique dans ce domaine. Pendant longtemps, ils nous ont qualifiés d’incapables, et nous ont accusés d’être par nature, impuissants et dépendants. Pendant une longue période – des Qâdjârs aux Pahlavis [les deux dernières dynasties royales de l’Iran, ndt.]- ce sentiment d’incapacité et d’impuissance a été renforcé chez nos jeunes - si talentueux. Ils ont généralisé ce sentiment en nous et dans la société iranienne. Nous avons fait cette expérience dans l’Histoire. Le résultat est que notre identité en tant que nation, a été définie comme une sous-catégorie de l’Occident. Il y aurait beaucoup de points à soulever à cet égard – des points historiques, sociaux et analytiques - mais ce n’est ni le temps ni l’endroit de discuter de ces questions, et nous ne sommes pas non plus réunis ici, pour cette raison. Les Occidentaux et les Européens ont adopté ce comportement envers les autres nations à cause de la science qu’ils avaient acquise plus vite que les autres, et parce qu’ils avaient réussi à progresser. L’une des nations sur lesquelles ils avaient cette vision, était notre nation. Ils ont humilié les nations qui avaient pourtant des cultures riches et profondes, et des Histoires brillantes, et les considéraient comme inférieures.

J’ai parlé une ou deux fois de la dénomination «Moyen-Orient» dans mes discours publics [cf. le discours du Guide suprême prononcé le 12 août 2012, lors d’une rencontre avec des professeurs d’université]. Cette région de l’Asie de l’Ouest qui est le lieu de naissance des plus grandes et des plus anciennes civilisations humaines, et a donné lieu à de nombreuses races humaines anciennes, et l’Asie avec une telle magnificence, ont été divisées en trois parties, en « trois orients » dont l’un est l’Extrême-Orient. C'est-à-dire l’orient le plus éloigné, mais par rapport à quoi ? Par rapport à l’Europe ! Un autre est le Moyen-Orient où «moyen» signifie ni loin ni proche, ni loin ni proche de quel endroit ? De l’Europe ! Et le troisième est le Proche-Orient. Proche d’où ? De l’Europe ! Cette culture et cette littérature ont de nombreuses interprétations dont l’une est que l’ensemble de l’Histoire humaine est catégorisée par rapport à l’Occident. Toutes ces civilisations, ces races et ces cultures, toutes les sciences qui ont été produites en Asie occidentale, en Inde, en Chine, en Iran, en Mésopotamie, en ancienne Babylonie, et toutes ces anciennes civilisations se sont transformées en régions dont le nom a été déterminé en fonction de leur proximité ou de leur éloignement de l’Europe. Et ils ont continué à appeler notre région «le Moyen-Orient» jusqu’à aujourd’hui par rapport à « l’Extrême-Orient » appelé ainsi car cette région est éloignée de l’Europe. Les Occidentaux ont défini l’Asie de cette manière. Les pays occidentaux sont comme des nouveaux riches arrogants. Ils sont devenus riches, mais cette richesse était plutôt une richesse scientifique. Après tout, la connaissance s’est constamment transférée d’une partie à l’autre du monde. Pour une raison ou pour une autre, ils ont progressé dans le domaine scientifique, puis se sont constamment améliorés et ont acquis différentes autres sciences. De cette façon, ils ont réussi à se relever et une fois arrivés à ce stade, ils ont regardé avec mépris l’humanité tout entière - même les nations dont ils avaient reçu la science. Notre nation était une de ces nations. Malheureusement, dans notre pays, nos dirigeants et les politiciens ont contribué à cet état ce choses et à cette situation humiliante. Tant les Qâdjârs que les Pahlavis - père et fils - nous considéraient comme des peuples de second degré. C’était une chose très dangereuse et très importante.

Quand un pays est considéré comme inférieur à une autre puissance, toutes ses ressources appartiennent effectivement à cette dernière, qu’il le veuille ou non. Cette puissance vient et utilise ses ressources, son pétrole, ses richesses naturelles et sa situation géographique et stratégique. Dans les guerres mondiales, les puissances mondiales se sont battues les unes contre les autres et nous n’avions rien à voir avec ces disputes. Cependant, Puisque la Russie dans une partie de notre pays, et l’Angleterre dans une autre partie de notre pays, avait des bases qui permettaient le transfert des armes par l’Iran, elles l’ont fait sans demander la permission. Le chemin de fer Trans-iranien - il a été désigné comme «Trans-iranien», mais ne couvre pas l’ensemble du pays - a été construit pour servir les objectifs des Occidentaux. D’un côté, il était relié au Golfe Persique et de l’autre au nord, c’est-à-dire à l’Union soviétique. L’Angleterre et l’Union Soviétique devaient être connectées l’une à l’autre - il y a beaucoup de choses à dire à propos de ces événements - pour maitriser les ressources et le marché du pays, un pays passif et inactif qui les laissait emporter son cuivre, son fer, ses diverses ressources, son pétrole et son gaz à bas prix. Puis elles envoyaient leurs produits dans notre pays, parce que ces produits devaient être vendus et être rentables. Elles ont fait de notre pays un marché rentable pour leurs produits sans droits de douane, sans impôts, sans obstacles et sans barrières. C’est ce qui s’est produit en Iran avant la révolution.

La Révolution islamique a provoqué une grande évolution. J’entends par là que la Révolution a été une guerre entre la confiance en soi et la dépendance, où Dieu nous a apporté Son aide. La guerre est une chose amère. La guerre de huit ans a été vraiment amère et nous a infligé un tas de problèmes et de dommages. J’étais présent au milieu de l’arène. C’était vraiment très dur, difficile et tragique. Nous avons eu les larmes aux yeux à maintes reprises, et avons été parfois très fatigués mais en dépit de toutes ces difficultés, l’avantage est qu’elle a montré aux jeunes Iraniens leur puissance et leurs capacités, et qu’ils avaient le pouvoir de surmonter leur rival et leur adversaire s’ils le souhaitaient et s’engageaient dans le combat. Nous avons vraiment réussi à surmonter ces difficultés. Les jeunes Iraniens sont entrés dans l’arène. Sans la guerre, cet événement n’aurait pas eu lieu. La guerre est comme un feu qui éclate quelque part. En cas d’incendie, tout le monde abandonne ses taches et se précipite pour éteindre le feu. À cette époque, tout le monde a concentré son attention sur la guerre. Les talents ont commencé à s’épanouir et les jeunes Iraniens se sont rendu compte de leur pouvoir. Cette présence dans la guerre, la présence des jeunes et notre victoire sur l’ennemi – qui n’était pas un seul pays mais plutôt un ennemi soutenu par tous les pouvoirs dans le monde - ont renforcé cette confiance en nous-mêmes. La Révolution a contribué à la croissance et au renforcement de notre confiance en nous-mêmes en contradiction avec l’ancien esprit de dépendance et d’impuissance. C’est ce qui s’est passé.

Il y a un point qui ne doit pas être ignoré. Contrairement aux guerres militaires, il existe des guerres profondes appelées aujourd’hui « guerres douces » comme les guerres culturelles dont les résultats à court terme ne sont pas déterminants. Ces guerres sont des guerres de longue durée. Dans une guerre militaire, un côté l’emporte en fin de compte sur l’autre et la question arrive à sa fin. Après huit ans de résistance, nous avons réussi à repousser Saddam et la question a été réglée. Mais ce n’est pas le cas dans les guerres douces, les guerres sous jacentes et les guerres culturelles. Une victoire dans une phase, ne signifie pas la victoire finale. Vous devez vous attendre à ce que l’autre côté se prépare, reprenne ses forces et vous attaque à nouveau. Cela est arrivé. La même maladie de dépendance s’est répandue dans le pays, sous différentes formes. Ceci parce que les ennemis ont des agents. Ce n’est pas une chose qu’on peut nier. Notre peuple est un grand et un bon peuple, mais à l’intérieur de notre nation - comme dans les autres nations - il y a des individus pro-occidentaux, matérialistes ou crédules. Ces individus ont commencé à reproduire la même culture de dépendance, mais dans un discours plus sophistiqué et coloré, avec des noms différents et des motivations différentes comme «la globalisation» ou «l’entrée dans la famille mondiale». Aujourd’hui, ce sont les conseils que les Occidentaux et les Américains nous font dans les réunions, ils disent que l’Iran doit « rejoindre la famille mondiale », « faire partie de la famille mondiale » et «devenir international». Ce qu’ils sous-entendent par-là, est la dépendance. C’est la dépendance qu’ils vous proposent et vous ne devez pas vous tromper sur leur but. Je ne suis pas contre les relations avec les autres (pays). J’étais à une époque, Président de la République islamique. A cette époque, une de mes tâches les plus importantes dans le domaine de la politique étrangère, était l’établissement de relations bilatérales avec les autres pays - y compris les pays européens et les autres pays, à une ou deux exceptions près– dans le cadre de réunions collectives qui sont une chose qui n’a rien à voir avec la mondialisation qui a un sens différent à leurs yeux. De leur point de vue, participer à la mondialisation signifie se soumettre à une culture imposée en économie, en politique et dans la sécurité mondiale, par quelques grandes puissances. Cela signifie céder à leur politique et entrer dans ce moule. C’est le sens de la globalisation selon eux. C’est ce qu’ils entendent quand ils disent que nous devrions « devenir mondiaux » et « entrer dans la famille mondiale ». C’est exactement de la dépendance dont il s’agit sans aucune différence !

Un grand objectif exige de tous les responsables une attention particulière aux élites - comme responsabilité et obligation incontournable. Il y a un grand objectif ici. Selon cet objectif, notre attention aux élites doit être une attention sérieuse, concrète, soucieuse et persistante. Quel est cet objectif ? Cet objectif est la transformation de l’Iran en un pays avancé, puissant et digne – digne face à la malveillance et la malfaisance de certains pouvoirs – un pays avec de nouvelles idées dans le domaine des questions internationales et humaines. L’Iran doit devenir un pays qui propose de nouvelles idées dans le domaine des questions humaines et des questions liées à la vie humaine. Il doit présenter de nouvelles idées car l’humanité se porte mal. Aujourd’hui, quel penseur dans le monde, est content de la situation de l’humanité ? L’Est et l’Ouest partagent ce mécontentement. Vous devriez jeter un coup d’œil sur les déclarations des intellectuels dans le monde. Tous se lamentent et se plaignent de la vie pénible de l’homme, à notre époque. Certaines idées et pensées sont nécessaires. Un chemin doit être ouvert pour sortir de cette impasse. L’Iran islamique doit avoir et proposer ce nouveau discours.

Notre pays doit devenir un pays estimé et respecté. Parfois, vous êtes cher et précieux, mais vous n’avez pas le sentiment d’être estimé. L’une des questions que je poursuis sérieusement ces dernières années, est le sentiment de respect que nous devons ressentir envers nous. Nous devons ressentir cette estime qu’Allah le Très-Haut, nous a donnée. Nous devons nous sentir estimés. Le sentiment d’être estimé est un des éléments qui constituent une réelle honorabilité.

Notre pays doit aussi être rempli de spiritualité et de foi. Nous avons dit qu’il devrait être un pays avancé et puissant mais la spiritualité et la foi sont nécessaires à côté de ces caractéristiques. La grande maladie du monde d’aujourd’hui est que dans les lieux où le pouvoir existe, la foi n’existe pas. Regardez les élections présidentielles américaines. Les candidats étaient réduits à deux personnes. Regardez leurs débats, ce qu’ils ont fait et dit l’un à l’autre. L’une de ces deux personnes va devenir Président. Où ? Dans un grand pays peuplé et riche, qui est au sommet de la science humaine. Un de ces deux individus va devenir le Président de ce pays. Il aura à sa disposition le plus grand nombre d’armes atomiques et le plus de richesses. Il aura aussi sous son pouvoir, les plus grands médias du monde. Le chef d’état de ce pays sera l’un de ces deux personnages, et vous avez pu voir ce qu’ils font et qui ils sont. Ceci vient du manque de spiritualité et du manque de foi.

Notre pays doit lever le drapeau de la nouvelle civilisation islamique. Nous estimons avoir un tel pays avec cet objectif. Je me suis référé à neuf critères. Nous voulons faire de notre pays un pays avec de telles caractéristiques. Bien entendu, notre pays n’a malgré tout, pas eu de mauvaises performances dans ce domaine. Nous avons eu quelques réalisations mais incomplètes. Nous devons avancer et atteindre les sommets. Cela est impossible sans une génération jeune et les élites. Nous devons avoir une génération qui permette d’atteindre cet objectif. Personne ne peut douter de la nécessité de cet objectif. Personne ne peut douter qu’en tant qu’être humain, individu responsable, musulman et iranien - car ceux qui ne croient pas en l’Islam sont Iraniens de toute façon et être iranien entraîne certaines responsabilités - sommes responsables d’aider le pays à atteindre ce stade.

Quel est le moyen pour y parvenir ? Le moyen est d’éduquer une génération courageuse, instruite, pieuse, novatrice, pionnière, confiante en soi et zélée. Bien entendu, beaucoup de ces caractéristiques existent déjà dans la jeune génération d’aujourd’hui, mais elles doivent être développées. Nous avons besoin d’une telle génération. Cette génération doit avoir la foi, être instruite, zélée, courageuse, confiante, motivée et puissante physiquement et intellectuellement, pour pouvoir progresser, préserver son objectif et ses objectifs à long terme, et comme le dit le Commandeur des croyants (as) : « Donne à Allah ta tête » [Nahjul Balaghah, Sermon 11], c’est à dire consacrer sa vie et son existence à cet objectif et se déplacer vers lui de façon sérieuse.

Pour parler brièvement, elle doit avoir une essence révolutionnaire. Voilà ce que signifie « être révolutionnaire ». Certains par inimitié, définissent «révolutionnaire» dans le mauvais sens. Ils présentent le «révolutionnaire» comme illettré, insouciant et indiscipliné. Mais ce n’est pas le cas et c’est exactement le contraire. « Révolutionnaire » signifie être instruit, discipliné, pieux, dynamique, sage et intelligent. Nous avons besoin d’une telle génération. Cette génération est notre jeune génération. Le capital principal de ce mouvement est cette génération et les jeunes élites en sont le moteur. Voici ce que signifie une élite. Vous êtes le moteur de ce mouvement. Si vous travaillez bien, cette jeune génération se déplacera dans la direction dont je viens de parler. Ce sont les raisons pour lesquelles j’attache une telle importance aux jeunes élites et c’est pourquoi j’apprécie leur valeur. Les élites sont précieuses.

Ce mouvement a commencé. Comprenant que le pays avait besoin d’un tel système et d’un tel mouvement, j’ai soulevé la question de la révolution scientifique, du mouvement logiciel et du grand mouvement scientifique, il y a 15 ans ou un peu avant. Les scientifiques, les jeunes, les professeurs, les universités et de nombreux autres secteurs dans les différentes administrations qui occupaient des fonctions concernées par ces questions, ont accueilli ce mouvement et l’ont fait progresser. Cependant, ce mouvement n’est pas facile. Ce mouvement est confronté à certains obstacles qui doivent être identifiés et éliminés. Ce mouvement a un ennemi. Qui est l’ennemi ? Certains diront : « Dès qu’il mentionne le mot «ennemi», il est clair qu’il s’agit des États-Unis et des sionistes. Il a la phobie du complot». Or il ne s’agit pas d’une illusion du complot mais au contraire d’une vision et d’une connaissance complète du complot. Quand je constate le complot et quand j’en suis témoin, je ne peux pas vous le cacher. Je dois en discuter avec vous. Dès que je parle de l’ennemi, certaines personnes disent que je parle tout le temps de l’ennemi ! Ne devons-nous pas parler de l’ennemi ? Dans le Saint Coran, Dieu a mentionné tant de fois le nom de Satan. De ce point de vue, il aurait été suffisant de le mentionner une seule fois. Pourquoi le Coran répète-t-il son nom tant de fois ? La raison est que nous ne devons pas oublier cet ennemi. L’ennemi doit être maintenu devant nos yeux de manière continue, parce qu’il ne reste pas inactif et parce qu’il est en constante progression. S’ils [les ennemis] le peuvent, ils arrêteront ce mouvement scientifique. S’ils voient qu’ils ne peuvent pas l’arrêter, ils vont essayer de le détourner. Nous pouvons contribuer à ce détournement par notre naïveté. C’est la raison pour laquelle j’ai répété à plusieurs reprises [Discours du Guide suprême le 11 novembre 2015 lors d’une rencontre avec les présidents des universités, des centres de recherche et des parcs scientifiques et technologiques], et certains de nos chers jeunes l’ont souligné aussi au début de la réunion, que les recherches, les articles et les thèses devaient être au service des besoins du pays et produits dans cet objectif et dans cette intention, et dans une orientation qui empêche le détournement du mouvement scientifique. S’ils [les ennemis] ne peuvent pas l’arrêter ou le détourner, ils vont essayer de lui nuire et de tacher sa réputation. Il est arrivé que quelqu’un vienne dans notre pays en tant que chercheur invité, puis s’est rendu devant une université et a pris en photo les annonces de ventes de thèses qu’il a publiées dans le monde, pour porter atteinte au mouvement scientifique. Qui invite ces gens en Iran ? Sont-ils vraiment des scientifiques ? Pourquoi ne comprenons-nous pas ces réalités et faisons-nous de telles erreurs?

Ces dernières années, la jeunesse du pays et les responsables chargés de ces tâches, ont aidé le pays à atteindre un taux de croissance scientifique qui était un record dans les bases de données réputées dans le monde. Quand je dis que le taux du progrès scientifique du pays, telle ou telle année, a été 13 fois plus rapide que la moyenne mondiale, ce n’est pas un avis personnel car je n’ai pas accès aux informations avec lesquelles vous êtes familiers, mais c’est ce qu’affirment et confirment les bases de données réputées dans le monde. Est-ce une réussite mineure de voir que le mouvement (scientifique) de notre pays est 13 fois plus rapide que la moyenne mondiale ? Vous ne devez pas permettre que ce taux diminue car nous sommes très en retard. Notre taux de progression doit augmenter rapidement pour nous permettre d’atteindre les premières lignes. Je l’ai dit plusieurs fois. Les responsables m’ont expliqué que notre rang scientifique n’avait pas baissé. Était-il censé baisser ? Au contraire, il devait s’élever de manière rapide ! C’est tout le problème. Nous ne devons pas permettre que ce mouvement scientifique soit endommagé. Ce mouvement scientifique a des ennemis. Si ce mouvement scientifique est victime de ces inimitiés sans que nous le remarquions et sans que nous le protégions, ceci aura des résultats très lourds et très amers. Un de ces résultats sera un désespoir croissant chez les jeunes forces du pays. Si ce sentiment de désespoir s’installe, il sera difficile d’y remédier. Un sentiment d’espoir est apparu dans la société jeune, savante et studieuse du pays, ces dernières années. Depuis de nombreuses années, j’ai des réunions avec les jeunes dans ce lieu qui viennent et parlent, et quand je fais une comparaison, je vois que leurs déclarations d’aujourd’hui ont radicalement changé par rapport à celles que j’entendais il y a quelques années. Nos jeunes ont évolué et progressé, ils ont acquis une expérience et approfondi et élargi leurs perspectives. Ce sont des choses très précieuses. Si ces jeunes sont déçus et découragés, il ne sera pas facile de les aider à revenir à l’état précédent.

Quand certaines personnes sont déçues par leur pays, elles vont dans d’autres pays où il y a beaucoup de pièges qui leur sont tendus. Les réunions et les expositions pour afficher nos réalisations scientifiques et autres sont une très bonne mesure cependant, vous devez prendre soin de ne pas permettre que cela devienne l’occasion de présenter nos talents aux étrangers qui les identifient et nous les enlèvent. Cela ne devrait pas être le cas. Avant qu’ils [les étrangers] les identifient, nos propres organisations doivent le faire. Bien sûr, on ne peut pas les dissimuler derrière des rideaux. Ils finiront par se montrer, mais nos organisations doivent les identifier avant que les autres ne le fassent, les attirer et leur procurer des emplois. Aucun jeune ne préfère à son milieu de vie et de famille, la solitude dans un pays étranger. Bien sûr, ils leur donneront certains avantages en échange de ce sentiment, mais vous pouvez leur donner des choses même moins importantes et les employer dans leur pays et pour vous-mêmes. Je vous dirai qu’en ce qui concerne la défense des élites et du mouvement scientifique du pays, je travaillerai jusqu’à mon dernier souffle ! Je sais que ce mouvement est un mouvement béni et qu’In-cha-Allah, il aura un bon destin. Je souhaite que nous allions de l’avant, si Dieu le veut. Maintenant, je voudrais soulever quelques points:

L’une des choses qui peuvent vraiment faire avancer le cycle de la science et de la technologie et le soutien aux élites dans le pays, est de créer des entreprises fondées sur le savoir comme l’ont indiqué le Dr Sattari et quelques autres amis à cette réunion. Ces entreprises ont heureusement augmenté en nombre. Mon premier conseil est que cette augmentation en nombre continue. Deuxièmement, comme l’un des chers jeunes l’a souligné au début de la réunion, ces entreprises doivent être établies dans les domaines importants et principaux de la technologie et de l’industrie du pays. Ces entreprises doivent établir un lien avec les zones dont l’importance a été spécifiée dans les politiques générales. Troisièmement, la qualité de ces entreprises doit aussi bénéficier de notre attention. Bien entendu, il est bon et important d’avoir beaucoup d’entreprises de ce genre, mais vous devez en même temps, définir certains critères et normes de qualité et de priorité, et sur la base de ces critères, évaluer le rendement de ces entreprises. Si ces entreprises se développent, si elles ont une haute qualité et si elles fonctionnent bien, nous n’aurons pas de problèmes pour attribuer des fonds gouvernementaux aux élites. En effet, ces entreprises aideront des élites de sorte qu’elles n’auront plus besoin des fonds gouvernementaux et de l’administration qui « un jour a de l’argent pour les aider » et « un autre jour n’en a pas ». Ceci est un point très important.

L’une des tâches qui peuvent aider les entreprises fondées sur le savoir, est la publicité de leurs produits. J’ai dit beaucoup de choses sur les importations en général, et sur l’importation de produits qui ont des équivalents à l’intérieur du pays, et d’autres questions. Et ils [les responsables gouvernementaux] effectuent certaines tâches, mais je tiens à souligner que les produits fabriqués par nos entreprises fondées sur le savoir, doivent être encouragés. L’un des principaux moyens de les encourager est d’éviter de consommer et d’acheter d’autres produits. Il faut tirer profit de ces entreprises car l’administration elle-même, est le plus grand et le plus important consommateur.

Un autre point concerne la formation de noyaux d’élites à l’intérieur des universités. J’ai recommandé qu’à l’intérieur des universités, un ou deux professeurs réunissent un groupe de jeunes et créent des noyaux d’élites. Cela peut être développé car c’est une très bonne chose. Toutefois, aucun rapport ne m’a été livré disant qu’une telle chose avait eu lieu jusqu’ici. L’année dernière, je l’ai dit une ou deux fois dans différentes réunions [discours du Guide suprême du 14 octobre 2015 lors d’une rencontre avec les jeunes élites et les chefs d’entreprises fondées sur le savoir]. Cela doit être fait. Cela ne relève pas de l’administration mais des groupes universitaires eux-mêmes.

Un autre point est que je suis préoccupé par la question de Sampad (abréviation persane pour l’Organisation Nationale pour le Développement des Talents). L’honorable ministre de l’Éducation n’est pas présent à la réunion, mais cela doit lui être transmis. Les rapports que je reçois ne sont pas satisfaisants. Cette question est très importante. On a souligné à la réunion, qu’un grand nombre d’écoles avaient été fondées sur la base de ce projet, mais sa réussite dépend des performances et de la bonne gestion de cette organisation. Les rapports que je reçois à ce sujet ne sont pas des rapports satisfaisants.

Une autre question qui me préoccupe – j’en ai parlé brièvement avec M. Sattari - concerne la Fondation des Élites, elle-même. La Fondation d’Élites est très importante. Il est nécessaire que cette Fondation soit vivante et dynamique. Bien sûr, j’ai vraiment confiance en M. Sattari, en ses capacités intellectuelles et scientifiques, et en sa sincérité. M. Sattari, si vous voyez que le bureau de l’adjoint scientifique du Président et la Fondation d’Élites ne s’entendent pas – c’est à dire, si les responsabilités de la Fondation des Élites ne sont pas compatibles avec les activités du bureau de l’adjoint scientifique - vous devez résoudre ce problème, soit en les séparant soit en nommant un gestionnaire performant à la Fondation des Élites dans le cadre des activités du bureau de l’adjoint scientifique. Ne confiez pas les tâches de la Fondation des Élites aux universités. Si les universités pouvaient mener à bien cette tâche, nous n’aurions pas du créer la Fondation des Élites.

Un autre point est que je reçois des rapports montrant que certains grands projets de recherche – dans l’aérospatiale, les satellites etc, - sont soit en suspend soit à moitié accomplis. Cela me préoccupe. Je tiens à dire à cette réunion que cela doit être une demande publique et je demande aux responsables de prêter attention à ces questions. Ces projets sont des projets très importants. Même certains projets de recherche liés à l’énergie nucléaire sont dans le même état. Ces projets ne doivent cesser en aucune façon ! Ces programmes ne doivent pas être interrompus ou suspendus. On dit que certains d’entre eux sont à moitié fermés ou sur le point d’être fermés. À mon avis, le bureau de l’adjoint scientifique peut jouer un rôle dans ce domaine. C’est très important. Cela (la suspension ou la fermeture) entraînerait des dommages scientifiques et d’autre part, les jeunes scientifiques qui travaillent avec espoir dans le domaine de l’énergie nucléaire, de l’aérospatiale, de la nanotechnologie et de la biotechnologie, se décourageront s’ils constatent que ces zones sont ignorées ou fermées. J’ai dit avant que le découragement de notre jeunesse est un danger très grave. J’ai noté ici que ces projets doivent être remis au bureau de l’adjoint scientifique ou être au moins, surveillés par ce bureau de manière très sérieuse et attirer les talents.

Un autre point que je voudrais soulever est qu’ils ont heureusement mis en place un bureau chargé des affaires culturelles à l’intérieur du bureau de l’adjoint scientifique. Ceci est une bonne initiative mais il faut que cette activité culturelle ait un niveau avancé. Heureusement aujourd’hui, le niveau des pensées religieuses parmi les jeunes du pays, s’est amélioré. Je voudrais saisir cette occasion pour remercier les organisations qui ont organisé les cérémonies de deuils pendant le mois de Muharram et le jour d’Achoura, que j’ai constatées moi-même ou dont j’ai été informé. Le niveau des cérémonies de deuils a augmenté dans une large mesure. Il y a de très bons orateurs et ils présentent de très bons points. J’ai même demandé à des gens qui fréquentaient ces cérémonies de me donner des informations sur les sujet abordés dans ces cérémonies de deuil - cela fait partie de mes devoirs parce que je suis un expert sur ces questions - et j’ai vu que les sujets étaient vraiment bons et d’un bon niveau. Les orateurs ont présenté de bons discours et de bons sujets, et il y avait un grand nombre de jeunes participants. Nous aussi, nous avons organisé de telles cérémonies ici. Peut-être 90% - ou même plus - des participants étaient des jeunes. De bons discours ont été faits ici. Dans certains endroits, ces cérémonies qui duraient 10 jours à 15 jours - avaient de très bons orateurs qui ont récité des élégies très bonnes et très significatives. Ce sont des choses très précieuses. Le niveau de la jeunesse dans le domaine religieux, s’est développé. Le travail culturel doit aussi se développer de la même manière.

Une des choses qui peuvent aussi être très bénéfiques est d’organiser des camps de travail volontaire pour des élites. Ces camps de travail volontaire sont une initiative très précieuse. Tout d’abord, la présence des jeunes élites dans ces lieux, les familiarise avec les conditions du pays, avec des gens de différents milieux sociaux, avec les responsabilités difficiles qui leur incombent (moi y compris) et avec les insuffisances dans le travail après la Révolution - nous avons négligé certains domaines. Ces camps de travail volontaire nous poussent progresser et une simple présence dans de tels endroits est très motivante.

Pour résumer mes propos, j’ajouterai que nous voulons une société et un pays prospères dans la sphère scientifique internationale qui pourront sauver le monde de l’ignorance et des écarts dont il souffre. Chers jeunes, cela est possible ! Si vous pouvez développer la science, la confiance en soi, les innovations et la diligence dans ce monde rempli d’ignorance et de déviations, ce pays émergera sur la base des critères reconnus dans le monde entier - les critères de la science, du progrès technologique, de la richesse, du bien-être et des valeurs humaines. Ce pays bénéficiera de la spiritualité, de l’honneur, de l’attention à Dieu, de la foi et de la confiance en Dieu. Si cela se produit, ce seront les facteurs les plus efficaces et influents pour attirer la foi et le cœur du peuple. Vous pouvez sauver l’humanité. Si nous expliquons ces choses à des personnes en particulier, pour les attirer à la foi en Dieu et à l’Islam, ce sera une goutte d’eau dans la mer. Les gens dans le monde et l’humanité toute entière, doivent être libérés de ces déviations et de cette ignorance. C’est vous qui pouvez le faire.

Aujourd’hui, les appareils et les puissances du monde satanique poussent les gens vers ce bourbier d’ignorance et de déviations, et combattent tout ce qui est opposé à leur mouvement satanique. Ces messieurs américains qui rencontrent nos responsables se plaignent du pessimisme de cette humble personne (que je suis) à leur sujet. Eh bien, dois-je être optimiste ? Dans de telles conditions, peut-on être optimiste à votre égard ? Il y a quelques jours, parlant de sanctions contre l’Iran, un de ces messieurs a déclaré dans un programme que nous avons diffusé à la télévision, que tant que la République islamique d’Iran défendra et aidera la résistance dans la région, on ne sait pas si les sanctions seront levées ou non. Notez que c’est ce que j’ai dit maintes et maintes fois. Je l’ai dit aux responsables, en privé et dans des réunions publiques ! Je leur ai dit: « Pensez-vous que votre problème avec les États-Unis sera réglé quand vous aurez cédé sur la question nucléaire ? » Certainement pas ! Si nous faisons cela, ensuite ce sera la question des missiles qui sera soulevée. Ils nous demanderont pourquoi nous avons des missiles. Si cela n’a pas de résultat, ce sera la question de la résistance. Ils nous demanderont pourquoi nous soutenons le Hezbollah, le Hamas et la Palestine. Si cette question est réglée et que vous reculez, une autre question va émerger, par exemple, la question des droits de l’homme. Si le problème des droits de l’homme est résolu et si vous dites que vous agirez selon leurs normes dans la question des droits de l’homme, la question de l’ingérence de la religion dans les affaires gouvernementales sera soulevée. Pensez-vous qu’ils vont vous laisser en paix ? Ils ne peuvent tolérer la présence d’un régime dans un pays avec une telle expansion, une telle population et de telles ressources, lesquelles sont d’ailleurs exceptionnelles.

Sachez que l’immensité de notre pays, notre population, nos ressources humaines et nos ressources souterraines sont parmi les plus grandes du monde. Je ne veux pas me vanter. Dans une déclaration que les Européens ont récemment publiée – à laquelle nous avons également eu accès - sur l’établissement de relations avec l’Iran et l’analyse de notre pays - toutes les choses que j’ai dis sur les ressources du pays et que je n’évoque pourtant que dans une faible mesure, étaient mentionnées. Ce rapport affirmait que l’Iran est un pays avec de telles ressources, de tels marchés, une telle population, de tels talents, de telles ressources souterraines et un tel emplacement stratégique. Voici ce que disent les autres ! Eh bien, il est difficile pour eux de voir qu’un pays avec ces caractéristiques et une telle importance, se soulève face à leurs intimidations. Il leur est intolérable de voir la formation d’un gouvernement islamique et religieux, fondé sur la foi, les principes et les pensées islamiques. Voilà pourquoi ils font preuve d’hostilité envers nous, s’opposent à nous et nous confrontent. Nos jeunes et nos personnalités doivent le savoir. Je ne dis pas que vous devez constamment dire « mort à telle ou telle personne » ou « vive telle ou telle personne». Ce n’est pas ce que je veux dire. Je n’attends pas que nos jeunes le fassent - bien entendu, ils le font quand cela est nécessaire - mais ils doivent en plus, être familiers avec les questions politiques de la région et du pays, et être en mesure de les analyser. Par conséquent, je demande à Allah le Très-Haut, de vous accorder le succès et de vous garder pour le bien du pays. Vous êtes les enfants du peuple d’Iran et son espoir. Je souhaite que Dieu vous préserve et vous guide tous vers ce qu’Il aime et Le satisfait.

Avec mes salutations et que la miséricorde d'Allah et Ses bénédictions vous accompagnent !