« Quelques mois après la victoire de la Révolution, lorsque la Constitution n'avait pas encore été rédigée et qu'il était nécessaire que l'Assemblée des experts soit formée, l'imam Khomeiny a convoqué les membres du Conseil révolutionnaire à Qom. Nous sommes allés à Qom. L'imam était très fâché et a dit : «Pourquoi ne prenez-vous pas les mesures nécessaires pour former un majlis qui puisse rédiger la constitution? ». Pour l'imam, ce retard était inadmissible. C'est la nature de la République islamique. Heureusement, cette démarche a été préservée dans la République islamique. Beaucoup de gens ont tenté de minimiser les élections ou de les reporter à une date ultérieure. Ils voulaient affaiblir la participation du peuple. Ils étaient très déterminés mais ils ont échoué. Ils n'ont pas réussi à le faire jusqu'à ce jour. Inshallah, ils ne pourront pas le faire non plus dans l'avenir. Pourquoi veulent-ils troubler les élections? Parce qu'ils savent que la force de la République islamique dépend de la présence et du vote du peuple. Si les gens n'entrent pas en scène, la République islamique n'aura aucun sens. La République islamique n'est pas composée de quelques responsables comme moi. La République islamique signifie la présence généralisée du peuple d'Iran et sa marche vers ses idéaux concrets et ses grands objectifs. C'est la signification de la République islamique. »
(Extrait de : Discours du Guide suprême aux responsables de l'organisation des élections, 6 mai 2013)