"Un chef d'État africain est venu en Iran après la Révolution. Il est célèbre dans le monde mais je ne veux pas mentionner son nom. Je lui ai expliqué comment la Révolution islamique avait réussi sans coup d'État, en Iran. Les jeunes officiers n'étaient pas intervenus pour renverser le régime comme cela se passe souvent dans le monde. Les partis politiques n'étaient pas en mesure de faire quoi que ce soit. Les figures marquantes n'ont joué aucun rôle. C'est seulement le peuple qui est entré dans l'arène pour jouer son rôle et sans recourir aux armes.
Actuellement, dans certains pays, les gens prennent des armes pour atteindre leurs objectifs. Mais le peuple d'Iran n'avait pas d'armes. Les gens sont entrés dans le combat, les mains vides et sans armes. Ils ont donné leur vie dans ce combat. Cela n'est pas possible sans une foi profonde et générale. Le sang a vaincu l'épée. C'est le cas partout où les gens sont prêts à faire des sacrifices, donnent leur vie et combattent, rien ne peut les arrêter. Quand les gens entrent dans le combat, le sang remporte toujours la victoire sur les armes.
Lorsque j'ai expliqué au dirigeant africain certains détails de la victoire de la Révolution islamique en Iran, il a dit qu'il trouvait cela très intéressant. Peu de temps après avoir quitté notre pays, j'ai vu que le même mouvement populaire avait été lancé dans son pays. Je pense qu'il a été inspiré par le comportement de notre peuple et de notre Imam, et il a remporté la victoire dans son pays. Il a réussi à vaincre une superpuissance dominatrice et a sauvé son pays."
(Extrait de : Discours du Guide suprême aux membres des forces armées et leurs familles dans la ville de Noshahr, 18 septembre 2012)