"En ce qui concerne la question nucléaire, à un moment, nous avons collaboré avec eux et avons reculé dans ce domaine, ce qui s'est passé fut une grande expérience pour nous. Ils ont tellement progressé que j'ai dit dans ce même Hosseinyeh que s'ils continuaient, j'interviendrais personnellement dans cette affaire et c'est ce que j'ai fait. J'ai dû intervenir. Ce genre de comportement ne nous convient pas du tout.
Nos marches arrière les ont enhardis. A une époque nos représentants du gouvernement auraient été satisfaits s'ils nous avaient permis d'avoir vingt-cinq centrifugeuses dans le pays, mais ils ont dit que cela n'était pas possible. Nos responsables ont même baissé le nombre à cinq centrifugeuses, mais ils n'ont pas accepté de même que les trois centrifugeuses que réclamait le gouvernement iranien. Selon le rapport que vous avez entendu aujourd'hui, nous avons actuellement onze mille centrifugeuses dans le pays. Si nous avions continué à reculer et à faire preuve de souplesse, nous n'aurions jamais fait aucun de ces progrès dans le domaine nucléaire et cela aurait porté atteinte à la vitalité scientifique qui s'est développée dans le pays ces dernières années, au mouvement scientifique, à ces jeunes, à ces innovations, à ces inventions et à ces différentes avancées que nous avons réalisées dans plusieurs domaines. Premièrement, ils auraient trouvé des prétextes pour chacun de ces domaines et deuxièmement, le mouvement et l'industrie nucléaire d'un pays sont le symbole du progrès de ce pays. Ceci est une autre réalité."
(Extrait de : Discours du Guide suprême aux représentants du gouvernement, 24 juillet 2012)