J'ai été témoin dans de nombreux pays républicains et non  monarchiques, que les relations entre les fonctionnaires de haut rang et ceux de rang inférieur, étaient semblables à la relation entre un maître et son serviteur. J'ai été témoin de cela à plusieurs reprises, sans exagérer. En ma présence, un de ces fameux dirigeants que vous connaissez assez bien et dont je ne mentionnerai pas le nom, s'est adressé au vice-président, qui était au deuxième rang dans la hiérarchie du pays, sans utiliser le mot «monsieur», et le vice-président disait toujours en réponse "Oui, mon seigneur"! Influencés par ces cultures, certains ont essayé d'imiter ce comportement dans notre pays. A l'époque où Abol-Hassan Banisadr était président, il ne se levait jamais [en signe de respect] lorsque le martyr Mohammad Ali Radjaï entrait dans son bureau. Nous lui avons demandé pourquoi il ne se levait pas, et en réponse il nous a déclaré "qu'un président ne devait jamais se lever devant un premier ministre." 

(Cité par le Guide suprême au cours d'une réunion avec les responsables des pays, le 12 janvier 1999)