Lors d'une rencontre amicale avec le Guide suprême de la Révolution, des centaines d'élites et d'intellectuelles scientifique, politique, littéraire, culturel, sportif et économique de la province de Kurdistan ont fait leur point sur les différentes questions concernant cette province.

Faisant allusion à la place qu'occupe cette province dans la culture, la lettre et l'art iraniens, les élites kurdes ont demandé plus d'attention à la langue et littérature kurde, l'organisation de la culture et l'économie de l'art, le développement du secteur sportif de cette province, la protection des héros nationaux, attention appropriée aux ressources humaines, l'agriculture moderne, la mise en service des potentiels de Kurdistan dans le processus du développement du pays et la soutenance des élites scientifiques et l'administration de l'économie.

Suite aux interventions des représentants des élites kurdes, l'Ayatollah Khamenei a exprimé dans son discours ses satisfactions et sa joie d'avoir rencontré les intellectuels du Kurdistan et a mis l'accent sur l'application de justes remarques abordées par les élites.

Le Guide suprême a évoqué sa connaissance personnelle de certains hommes de lettre et intellectuels kurdes et son initiation avec d'autres personnalités éminents kurdes par la lecture de leurs ouvrages qui lui a fait connaître le statut culturel des Kurdes comme une réalité indéniable. « Pourtant -a continué l'Ayatollah Khamenei- cette séance m'a révélé le profond et énorme potentiel des personnalités élites de Kurdistan ».

Selon l'Ayatollah Khamenei le peuple du Kurdistan se distinguent par leur dévouement et leur bravoure : « on peut trouver chez ce peuple des belles caractéristiques plus distinguées dont la foi, la bonne humeur, l'amabilité, la clairvoyance, l'esprit de lettre et de poésie. »

Le Guide suprême de la Révolution islamique a considéré l'existence d'une diversité ethnique en Iran comme une occasion avantageuse et a déclaré que la République islamique ne portait de regard sectarisme, fanatique, discriminatoire à aucune partie du pays, et dans ses jugements, elle envisage seulement l'Islam et l'allégeance iranienne ; la réalité qui devait être largement développé par les intellectuels.

Le Guide suprême a ensuite rappelé les efforts des ennemis de l'Islam et de l'Iran, - déclenchés aux premières années de la victoire de la Révolution islamique -, pour fomenter la discorde ethnique et religieuse et pour mettre l'accent sur l'aspect « sécuritaire et militaire » de la province de Kurdistan, et il a ajouté que la République islamique, confiant en son peuple, a su surmonter toutes ces animosités ; et que pourtant, il était nécessaire pour tout le monde, particulièrement pour l'élite du pays, de rester vigilant et conscient à l'égard des étrangers qui n'ont toujours pas cessé leurs complots.

Selon l'Ayatollah Khamenei, une partie des causes du sous-développement de cette province revenait aux complots entrepris au cours des premières années de la Révolution. « Tout le monde, a-t-il insisté, doit faire des efforts sérieux pour rattraper ce sous-développement et faire parvenir cette province au statut qu'il mérite au sein de notre chère patrie »,.

Expliquant les causes des attitudes hostiles des arrogants mondiaux envers la nation iranienne, le Leader de la République a précisé : « la nature même de notre système islamique qui consiste à garder l'indépendance et à ne pas se laisser influer par les politiques des oppresseurs du monde, provoque l'hostilité des pouvoir arrogants ; et dans ce contexte, le système islamique se voit contraint à se défendre devant ces animosités. » Parlant toujours sur ce sujet, l'Ayatollah Khamenei a fait remarquer : « si nous n'étions pas indépendant et si nous supportions les oppressions et les politiques humiliantes des pouvoirs dominateurs, il ne serait plus question d'hostilité, mais comme pendant le régime pahlavi, il ne serait même plus question ni «d'honneur, d'autorité et de progrès national, ni de véritable sentiment de fierté pour la culture et la civilisation iraniennes ».

Son Excellence a souligné d'autre part que la Révolution islamique a mis fin à la période de dépendance et d'humiliation. « Le régime islamique a présenté au monde un nouveau discours apportant une vérité « originale, explicite et de valeur », point essentiel qui mérite d'être prise en considération dans les analyses et calculassions politique ». A continué l'Ayatollah Khamenei.

À la fin de son discours, Le Guide suprême a réitéré : « un Iran uni, solidaire, progressiste et jouissant de grandes gloires a angoissé les oppresseurs du monde, mais tout comme par le passé, les ennemis ne pourront rien faire contre les avancements prometteurs de notre nation, surtout à cause de l'obstacle que créent devant eux, la solidarité des différentes couches, la vigilance des responsables et spécialement l'influence consciencieuse de l'élite et des savants iraniens ».