Guide suprême : ""Soutenir les universitaires a été la politique constante de la RII mais on attend aussi des universitaires qu'ils se considèrent véritablement responsables envers la génération des étudiants, de l'avenir scientifique du pays et de la réforme du système d'enseignement, tout en renforçant leur présence dans les universités."
Un nombre de professeurs, des membres des corps enseignant, des élites, des doyens des universités et des présidents de centres de recherche ont été reçu, dimanche soir par le Guide suprême de la Révolution islamique. Au début de cette rencontre les messieurs et mesdames :
Le docteur Reza Mohammadzadeh de l'Université Imam Sadiq ( béni soit-il), professeur de philosophie et de scolasique
Le docteur Abdel Hossein Rûh al-Amini, professeur à la faculté de pharmacologie de l'Université de Téhéran
Le docteur Mehrangiz Zamani, gynécologue et professeur à l'Université des sciences médicales, Hamedan
Le docteur Mohammad Reza Marandi, membre du corps enseignant de l'Université Shahid Beheshti, professeur des sciences politiques
Le docteur Kamal Mohamadpour, maître de conférences dans la discipline de télécommunication, à l'Université Khajdeh Nassir al-Din Tusi
Le docteur Rafizadeh, professeur de génie de chimie polymère à l'Université Amir Kabir
Le docteur Farid Azizi, endocrinologue, professeur à l'Université Shahid Beheshti
Le docteur Gholam Ali Afrouz, membre du corps enseignant à la Faculté de psychologie à l'Université de Téhéran
ont présenté leurs propositions et points de vue à propos de différentes questions universitaires, scientifiques, culturelles, sociales et politiques. Les thèmes phares en étaient :
- l'intérêt tout particulier accordé à la spiritualité en parallèle aux thèmes enseignés à l'université
- l'impératif de soutenir les recherches interdisciplinaires notamment les sciences religieuses
- la propagation de l'esprit ouvert pour répondre, assumer la responsabilité et s'excuser
- l'impératif de faire distinction entre individus et personnalités et de l'Ordre islamique
- la transparence des procédés et des processus de la promotion des membres des corps enseignants des universités
- La négligence des intérêts nationaux par certaines élites politiques, des partis et des groupes durant les événements post-électoraux
- Les bases et les lignes rouges sont brouillées dans les rivalités politiques
- La révision constante des cursus et des sources didactiques en vue de promouvoir le niveau scientifique des universités
- L'impératif de réhabiliter les droits de ceux qui ont été victimes de préjudices dans les troubles post-électoraux
- le fait que les personnes liées à de hauts responsables ne restent pas épargnées de la poursuite judiciaire
- Réagir avec fermeté et sans ambages aux principaux fauteurs de troubles post-électoraux.
- Un intérêt plus grand de la part du Conseil suprême de la révolution culturelle en vue d'accélérer la présentation du projet opérationnel de la restructuration culturelle
- Un plus grand effort de la part du gouvernement pour élargir la sphère de consultation avec les élites
- L'impératif de définir les frontières dans les changements au sein du gouvernement
- L'impératif de la redéfinition des rapports actuels des universités avec les centres industriels
- Accélérer les procédés censés identifier et châtier les auteurs de l'attaque contre le campus de l'Université de Téhéran
- L'augmentation du budget alloué aux recherches et le rendre ciblé dans le sens des objectifs nationaux
- Eviter des prises de décisions hâtives et précipitées dans les questions liées à la science et à la recherche
- Et l'impératif de soutenir sur les plans matériel et spirituel les chercheurs et les élites scientifiques
Lors de cette rencontre, le Guide suprême de la Révolution islamique a évoqué la tâche lourde des universitaires et des professeurs d'universités pour assurer la constance du mouvement scientifique et de son élan. "La réalisation du progrès et de l'équité dans les décennies avenir trouve un de ses principaux piliers dans l'extension de la science et de son approfondissement dans le pays", a déclaré l'Ayatollah Khamenei, pour qui la tenue des réunions annuelles avec les professeurs d'université et les élites scientifiques est une manifestation symbolique du respect tout particulier de l'Ordre de la République islamique à la science et à ses tenants.
"Faire accéder le pays à son véritable niveau scientifique nécessite l'institutionnalisation de la science et l'établissement d'une véritable équilibre entre les différentes disciplines.", a-t-il ajouté.
Le Guide suprême de la Révolution islamique a ensuite réitéré l'impératif d'un 'intérêt plus renforcé aux recherches avant de souligner: les recherches devront être liées aux besoins véritables du pays. "La résonances des recherches dans les instances mondiales s'avère nécessaire mais il ne faut pas que la publication des articles dans certaines instances internationales devienne un standard du progrès scientifique du pays.", a rappelé le Guide suprême de la Révolution islamique, qui en référence aux propos de certains professeurs au sujet du plan scientifique global du pays, a souligné: de tels propos montrent que le travail des responsables liés aux questions scientifiques et universitaires au sujet du plan scientifique global du pays ne s'est pas encore réalisé et que les démarches effectuées sont restées inachevées.
"L'actuelle programmation dans les différentes disciplines scientifiques ne bénéficie pas d'un partage équitable et logique des besoins du pays, mais ce problème peut être résolu par le plan scientifique global du pays.", a déclaré le Guide suprême de la Révolution islamique en mettant l'accent sur l'impératif d'accorder un intérêt tout particulier et sérieux à la présentation de ce projet.
En faisant allusion au nombre élevé des étudiants qui se sont consacrés aux sciences humaines, L'Honorable Ayatollah Khamenei a tenu à souligner: cette question est inquiétante car la compétence des centres scientifiques et des universités dans les recherches islamiques et les sciences humaines ainsi que les professeurs érudits et adeptes de l'idéologie islamique dans les sciences humaines ne sont à la hauteur de tant d'étudiants.
"Nombreuses sont les disciplines des sciences humaines qui reposent sur des philosophies dont les bases sont matérialistes et l'incroyance aux enseignements divins et islamiques; l'enseignement de telles sciences sera responsable de l'incroyance aux enseignements divins et islamiques.", a ajouté le Guide suprême de la Révolution islamique, avant de faire remarquer la nécessité qui consiste que les décideurs que ce soit le gouvernement, le Majlis et le Conseil suprême de la Révolution islamique accordent un intérêt plus sérieux à ce sujet.
L'Ayatollah Khamenei a ensuite appelé à éviter l'extension des formations dans différents secteurs liés aux questions scientifiques; Il faut renforcer les institutions et les organisations existantes et les rendre plus efficaces et il faut bénéficier des personnes érudites, révolutionnaires et courageuses dans le ministère des Sciences et dans d'autres centres.
"Soutenir les universitaires a été la politique constante de la RII mais on attend aussi des universitaires qu'ils se considèrent véritablement responsables envers la génération des étudiants, de l'avenir scientifique du pays et de la réforme du système d'enseignement, tout en renforçant leur présence dans les universités.", a-t-il ajouté. Le Guide suprême de la Révolution islamique a tenu à souligner l'impératif de l'élargissement de l'ambiance spirituelle au sein des universités. "Plus les jeunes et les étudiants font preuve de piété, moins leur conduite et leur pensée seront exposées à des préjudices; et la société en bénéficiera davantage.
Plus loin dans ses propos et en référence aux troubles qui ont émaillé le paysage politique post-électoral, le Guide suprême de la Révolution islamique a souligné: de telles questions ont exposé le pays à une épreuve politique décisive que l'Ordre de la République islamique a su surmonter, à l'appui de sa haute capacité.
"On pouvait s'attendre à de tels événements et incidents en raison de la mission assignée à l'Ordre islamique et des libertés au sein de la société dans le cadre de l'Islam.", a constaté l'Honorable Ayatollah Khamenei avant d'évoquer les préjudices portés à un certain nombre de gens durant ces événements post-électoraux. Il a ensuite souligner: Tous ceux qui ont souffert des événements récents doivent savoir que le système n'a pas l'intention d'avoir une attitude d'oubli et de pardon à l'égard de ceux qui ont commis des actes répréhensibles et des crimes, tout comme il réagira conformément à la loi contre tous ceux qui ont ouvertement confronté l'Ordre.
L'Ayatollah Khamenei a tenu à réitérer que l'Ordre de la République islamique croyait en la liberté, ce qui était une vérité indéniable. "La liberté, a-t-il ajouté, dans l'optique de l'Ordre islamique est une liberté vraie, et c'est l'Islam qui en définit les contours. La RII n'admet nullement la fausse liberté, plaidée par l'Occident; et elle l'assume sans ambages ni considération.", a renchéri le Guide suprême de la Révolution islamique, qui a ensuite rappelé la tâche qui incombait à chaque classe sociale en différentes conjonctures comme au moment de la survenance des événements post-électoraux. " Il va sans dire que ce que l'on attend des professeurs d'université dans la guerre soft va nettement au-delà de ce que l'on attend des étudiants.", a déclaré le Guide suprême de la Révolution islamique avant de rappeler: les étudiants sont les jeunes officiers de ce front qui sont présents au devant de la scène tout en agissant avec réflexion et perspicacité, mais les professeurs des universités sont les commandants de ce front.
"Il incombe aux commandants de ce front d'avoir une juste et complète conception des questions et d'identifier les objectifs de l'ennemi; ce professeur qui assumera dûment un tel rôle, méritera sa place en tant que professeur dans le présent et le futur de l'Ordre de la République islamique.", a réaffirmé le Guide suprême.
Parlant toujours sur ce sujet, le Leader de la République a précisé que l'une des plus importantes responsabilités des universitaires consiste à permettre aux étudiants d'exprimer leurs points de vue. " Le meilleur moyen pour créer une ambiance favorable à la libre expression est d'accélérer le lancement des chaires de la pensée libre au sein des université.", a-t-il souligné.
D'autre part il a déclaré: « Si les débats d'expertise sur les plans politique et social et même intellectuel et religieux se tiennent dans les milieux sains et en présence des personnes compétentes, les répercussions négatives de tels débats ne déborderont pas dans la société ».
Au terme de cette rencontre, la prière collective du soir et de la nuit a été célébrée sous l'imamat de l'Honorable Ayatollah Khamenei; et ensuite les assistants ont rompu leur jeûne en compagnie du Guide suprême de la Révolution islamique.