L'honorable Ayatollah Khamenei a rendu hommage à la participation grandiose et massive de la nation iranienne à la manifestation, vendredi, à l'occasion de la Journée mondiale de Qods. « La Journée mondiale de Qods est le symbole de la confrontation entre le Vrai et le Faux. »
En guise de gratitude et de reconnaissance pour un mois de jeûne, et de prières et d'invocations, la nation croyante et fière d'Iran a célébré, partout dans le pays, la prière de l'Aïd al-fitr.
A l'apogée de cette immense manifestation spirituelle, les citoyens fidèles de Téhéran se sont rassemblés dimanche dans l'enceinte de l'Université de Téhéran et les rues avoisinantes pour célébrer la prière de l'Aïd al-fitr, sous l'imamat du Guide suprême de la Révolution islamique, l' Ayatollah Khamenei.
Le Guide suprême de la Révolution islamique, a tenu, lors du sermon, à féliciter la nation iranienne et l'Umma islamique, à l'occasion de la fête bénie de Fitr. Il a déclaré que le mois béni de ramadan était une occasion propice à remédier les douleurs et guérir les maladies qui rongent de l'intérieur l'âme humaine, et a conseillé tout le monde à préserver les acquis précieux du mois majestueux du ramadan notamment le bagage lumineux de la vertu et de la piété.
L'honorable Ayatollah Khamenei a rendu hommage à la participation grandiose et massive de la nation iranienne à la manifestation, vendredi, à l'occasion de la Journée mondiale de Qods. « La Journée mondiale de Qods est le symbole de la confrontation entre le Vrai et le Faux. »
Le Guide suprême a ajouté que la Journée mondiale de Qods était porteuse d'un message au monde, pour affirmer que l'Umma islamique ne plierait pas, face à l'oppression, même si l'oppresseur bénéficie du soutien des puissances arrogantes. Les milieux politiques et médiatiques occidentaux ont lancé une série de matraquages propagandistes pour affaiblir la participation de l'Umma musulmane à la Journée mondiale de Qods et tenter d'influer sur la volonté et la détermination du peuple iranien, mais la présence massive des Iraniens à la grande marche de vendredi a transformé leur espoir de diviser la nation iranienne en un immense dépit.
En référence à la diffusion télévisée, de certains procès, l'Ayatollah Khamenei a précisé que les aveux de chaque accusé devant le tribunal et face aux caméras et des millions de spectateurs sont légitimement, conventionnellement et logiquement audibles et influents mais les propos des accusés sur autrui ne sont d'aucune preuve légitime. Il ne faut pas perturber ainsi l'ambiance et l'assombrir d'accusation et de suspicion.
Le Guide suprême de la Révolution islamique a commandé les appareils exécutif et judiciaire de poursuivre, de traduire en justice et de punir les fauteurs. "A ce propos, a-t-il ajouté, il faut agit conformément aux lois avec fermeté mais le châtiment du fauteur ne consiste pas à accuser quelqu'un sur la base de doute ou d'imagination et de propager ces accusations au sein de la société."
Le Guide suprême de la Révolution islamique a évoqué la malveillance des médias étrangers envers les questions iraniennes. "Il ne faut divulguer et répéter les allégations de ces médias malveillants sous prétexte de faire de la transparence et d'accuser injustement les autres de trahison; par contre, cela ne signifie pas de la transparence, c'est de ternir le climat.", a rappelé le Guide suprême de la Révolution islamique et en évoquant le sens véritable de la transparence, il a jugé nécessaire l'action des responsables à présenter clairement leur bilan au peuple. "Le sens véritable de la transparence est de présenter le bilan des travaux au peuple et personne n'a le droit d'évoquer des questions qui ne sont pas prouvés et de mettre les autres sous le poids d'accusation."
Le Guide suprême de la Révolution islamique a estimé plus lourde, la faute de l'accusation portée au gouvernement que celle portée aux individus. "Il ne faut pas accuser la totalité de l'Ordre aux problèmes qu'il ne mérite pas puisque le prestige du gouvernement va au-delà de telles accusations."
Plus loin dans sa prêche de la prière de l'Aïd al-fitr, l'Ayatollah Khamenei a rappelé l'arrivée de la semaine de la Défense sacrée, et a souligné que les huit années de la Guerre imposée ont renforcé "la confiance en soi nationale", ont favorisé la découverte des potentiels inconnus et l'épanouissement des talents. "La grande partie de la présence glorieuse de la nation et de ses jeunes sur la scène des sciences et de la technologie est redevable à ces années pleines de gloire.", a souligné le Guide suprême de la Révolution islamique.
Il a ensuite loué la défense audacieuse des forces de l'armée, celles des Gardiens de la Révolution et du Bassij face à l'agression de l'ennemi et a déclaré : "Ceux qui avaient promis la prise rapide de Téhéran sont aujourd'hui jeté aux oubliettes de l'Histoire mais la nation iranienne plus puissante que jamais et l'Ordre islamique plus ancré et plus solide, seront toujours sur cette même ligne."
L'Ayatollah Khamenei a appelé la nation, les trois pouvoirs et tous les responsables à l'entente et à la coopération. "Le cher Iran à la quatrième décennie de la Révolution, c'est-à-dire la décennie du progrès et de l'équité, a besoin d'élan dans différents aspects afin de compenser les arriérations et de donner essor à la prospérité et au développement." A-t-il déclaré.
Selon le Guide suprême la clé de plein progrès du pays réside dans la science. "Que toutes les institutions, notamment les universités, les centres d'enseignements religieux, les élites, et les étudiants œuvrent et qu'ils veillent à ce que ce mouvement scientifique mené il y a quelques années ne se ralentissent ni ne s'arrête.", a-t-il ajouté.
Évoquant l'accueil chaleureux du peuple, des responsables et de l'élite au fait de baptiser cette année, celle de réajustement de mode de consommation; et en critiquant l'immobilité manifestée dans ce domaine, l'Ayatollah Khamenei a ajouté: Malheureusement le pays a perdu, ces derniers mois, en raison des émotions factices, un temps précieux. Certes, le réajustement de mode de consommation demande des années consécutives de travail mais il incombe à tout un chacun de poursuivre sérieusement cette question et il revient au gouvernement d'être le pionnier sur ce chemin.