À l'époque de la Défense sacrée, pendant la guerre qui nous a été imposée, les puissances matérialistes de l'Est et de l'Ouest - puissances tant capitalistes que socialistes et communistes - donnaient les meilleures armes à Saddam, alors que nous avions les mains liées. Comme tout le monde le savait, ils ne nous vendaient même pas du fil barbelé. C'était bien sûr difficile, mais cette difficulté a poussé nos jeunes, nos penseurs et nos personnalités talentueuses et créatives, à chercher à nous libérer de notre dépendance aux armes étrangères. Par la grâce d’Allah, aujourd’hui, nos conditions en matière de défense, sont supérieures à celles de presque tous les pays de la région. Nos ennemis aussi le soulignent.

Eux aussi le reconnaissent pour en faire un outil de pressions. Bien sûr, cela ne deviendra pas un outil de pressions. Malgré leurs vœux insensés, nous continuerons à renforcer nos capacités de défense. À cette époque, s'ils nous avaient vendu des armes, s'ils nous avaient donné des chars, des missiles et des munitions, nous n'aurions pas pensé à les produire nous-mêmes. Si nous les avions eus, nous aurions continué à être dépendants, et le besoin d’autres produits n’aurait pas été supprimé, comme dans beaucoup d’autres pays de notre région que vous connaissez bien.

Ces pays sont des entrepôts d’armes, mais ces armes appartiennent à d’autres et leur utilisation dépend de la volonté des autres. Ils n'ont eux-mêmes, ni le savoir, ni le pouvoir ni la capacité de les utiliser correctement. Nous serions comme eux aujourd’hui. Aujourd’hui, par la grâce d’Allah, ce n’est pas le cas. Par conséquent, le besoin génère en nous, le mouvement et la motivation. Si nous ne pouvons pas avoir accès aux revenus pétroliers dans leur intégralité, nous chercherons naturellement des alternatives. C’est une tâche qui a été déjà effectuée et par la faveur d’Allah, elle produira des résultats. La nation iranienne goûtera plus tard, aux fruits de ces efforts. Les gens seront témoins des résultats dans l'avenir.

Je tiens à souligner que nous ne devons pas nous plaindre au sujet des sanctions ni avoir de grandes attentes de ceux qui imposent ces sanctions - les États-Unis et l'Europe. Dans la partie relative à l’Occident, j’expliquerai pourquoi nous ne pouvons rien attendre d’eux. Nous devons réfléchir et élaborer des plans pour faire face aux sanctions et les appliquer sérieusement. C'est notre responsabilité aujourd’hui. Cette responsabilité incombe aux organisations gouvernementales, aux comités de recherche du pouvoir législatif et à nos jeunes, penseurs et intellectuels du pays qui doivent examiner et trouver les moyens de faire face aux sanctions en tenant compte des affaires du pays. Il existe de nombreuses façons de faire face aux sanctions, oppressives et malveillantes, imposées par l'ennemi. Bien entendu, j’ai reçu un rapport indiquant que de hauts responsables préparaient les programmes pour faire face aux sanctions mais il faut agir de manière plus sérieuse, plus urgente et plus pratique. Les affaires du pays ne doivent pas être retardées.

21 mars 2019

Un autre point concerne leurs idéaux. Quels étaient les idéaux et les objectifs élevés de ces jeunes qui sont allés au front et qui ont combattu ? La question était-elle limitée à un conflit terrestre et frontalier ? S’agissait-il seulement d’un ennemi qui avait transgressé nos frontières et que nous voulions forcer à reculer ? Était-ce le seul objectif ?

Quels étaient les motivations des parents qui avaient élevé leurs enfants et qui n’étaient pas prêts à voir leurs jeunes se blesser ou attraper la moindre maladie – quand ils envoyaient leurs jeunes au front sans être sûrs de le revoir ? C’est très important. Dans quels objectifs ces parents ont-ils envoyé leurs jeunes à la guerre ? Ces points sont importants. Vous devez prêter attention à ces points. Beaucoup de gens essaient de les dissimuler. Leurs motivations étaient l’Islam, Dieu et le gouvernement religieux et islamique. C’est ce qui poussait les jeunes vers les lignes de front. Ceux qui ne le croient pas devraient regarder leurs testaments.

Notre magnanime Imam Khomeiny disait que Dieu acceptait 50 ans d’adoration mais qu’il fallait aussi lire ces testaments au moins une fois. La raison pour laquelle il a dit cela, est que ces testaments montrent pourquoi ces jeunes sont allés au front et quelle force les a poussés. Ces testaments montrent comment ils ont oublié les désirs de la jeunesse, leurs cours, leur université et leur milieu confortable de vie avec leurs parents, et comment ils ont supporté le froid dans l’ouest du pays, ou la chaleur dans la province du Khuzestân, lutté contre l’ennemi et donné leur vie. Lutter contre l’ennemi semble facile de loin. Tant que vous n’entendez pas le bruit des canons, des fusils et des explosions, vous ne comprenez pas vraiment ce qui se passe. Ces jeunes sont allés là-bas, ont mis leur vie en danger et ont affronté de nombreux dangers. Pourquoi ? Cela est reflété dans ces testaments. Ils l’ont fait pour Dieu, pour l’Imam Khomeiny et pour le hidjab.

Vous avez vu combien l’accent est mis sur le hidjab dans les testaments des martyrs. Le hijab est une règle religieuse et un idéal que les martyrs n’avaient pas oublié. Nous ne devrions pas penser que c’était une guerre comme les autres guerres dans le monde, où un pays a un ennemi, où une guerre éclate et où des jeunes vont au front, se battent, sont tués ou blessés, ou rentrent chez eux vivants. Il ne faut pas penser que cette guerre était comme les autres guerres. Ce n’était pas le cas. C’étaient la religion, des idéaux divins, l’autorité de l’Islam, de la Révolution et de l’Islam révolutionnaire qui poussaient ces jeunes à aller au front.

26 septembre 2016

 

Chaque fois que nous avons résisté, nous avons obtenu un résultat positif, y compris pendant la Défense sacrée, dans divers domaines et même dans leurs attaques dans le domaine de la sécurité et le domaine économique. Un jour, nos revenus pétroliers annuels - le seul moyen de gagner des revenus – atteignaient environ les six milliards de dollars. Y a-t-il une difficulté pire que celle-là ? Bien sûr, à cette époque, la population du pays était beaucoup moins nombreuse mais néanmoins, cinq à six milliards de revenus ne sont rien pour un pays. Cependant, nous avons réussi à rester fermes et à résister. Les gens sont restés fermes. Et ce n'était pas très difficile. Ce n'était pas très difficile de rester ferme. Donc, la résistance est très importante.

14 mai 2019