Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux le Très Miséricordieux

Louange à Allah, Seigneur de l’univers, et paix et salutations sur notre maître et prophète Abel-Qassem Al-Mustafa Mohammad, ses Descendants immaculés, purs et élus, en particulier celui qui représente le Trésor d'Allah sur terre, et que Dieu maudisse tous leurs ennemis !

Chers frères et sœurs, soyez les bienvenus. Le 29 Bahman (18 février) de chaque année est une journée épique et glorieuse de ce Hosseinyah à cause de votre présence. Quant à moi - je suis très heureux de vous avoir rencontrés, chers gens de Tabriz et d'Azerbaïdjan – et si je ne peux pas rencontrer tous les gens d'Azerbaïdjan, ce fut l'occasion de rencontrer un certain nombre de jeunes, de responsables, d'ulémas et de gens de diverses origines sociales. Vous êtes tous les bienvenus ! Envoyez mes salutations aux autres chers habitants de Tabriz et des autres villes d'Azerbaïdjan. Envoyez mes salutations à mes concitoyens [Parlant en Azéri].

Le 29 de Bahman n'est pas un simple évènement historique mais plutôt une leçon et un exemple. Je m’adresse aux jeunes : non seulement le peuple d'Azerbaïdjan et le peuple de Tabriz ont eu une influence sur l’évolution de la Révolution, mais le 18 février 1978 a été un moteur qui a contribué à la victoire de la Révolution le 11 février de l'année suivante. Il a été une force motrice dans la réalisation de la tâche et a fait progresser la révolution, et les habitants de cette région ont été un des principaux pivots de la lutte dans tous les importants événements sociaux et politiques du pays, depuis 120 à 130 ans. Nos chers jeunes doivent le savoir. C’est l'identité de l'Azerbaïdjan. L'Azerbaïdjan a été une des régions les plus importantes et les plus influentes dans le boycott du tabac par le regretté Hadj Mirza Javad Mujtahid Tabrizi, dans le Mouvement constitutionnel – le rôle de l'Azerbaïdjan dans cette question est bien connu - et dans la nationalisation de l'industrie pétrolière et la libération de notre pétrole de la mainmise de l'Angleterre. Ce sont les gens d'Azerbaïdjan qui ont joué un rôle important dans la victoire de la Révolution islamique, dans la guerre imposée et les événements qui ont eu lieu avant la guerre, à Tabriz et en Azerbaïdjan.

Au début de la Révolution, certains ont lancé un mouvement d'opposition à la Révolution et cherché à créer des divisions au sein du peuple révolutionnaire d'Iran. Ils avaient naïvement imaginé que Tabriz était un endroit propice pour cela. Cela a toujours été une des anciennes politiques de l'Angleterre et des éléments anti-iraniens. Ils sont allés à Tabriz et ont cherché à semer le trouble. À cette époque, j'étais membre du Conseil révolutionnaire. Cela a été discuté à Téhéran et certains étaient inquiets mais l’Imam Khomeiny a déclaré que personne ne devait s'inquiéter et que les gens de Tabriz eux-mêmes, leur répondraient, et c'est exactement ce qui s'est passé. En fin de compte, il ne fut pas nécessaire que d'autres interviennent. Les gens d'Azerbaïdjan sont des gens de cette trempe. Pendant la guerre, les forces d'Achoura étaient une armée de première ligne. L'armée n’était pas seule à agir, les ulémas, les forces de soutien d'Azerbaïdjan et les gens de divers milieux sociaux de cette région étaient tous présents dans l'arène. Voilà l'Histoire de l'Azerbaïdjan qui a toujours résisté à ceux qui voulaient créer des divisions ethniques dans le pays, et qui poursuivent aujourd'hui aussi, les mêmes complots.

Notre pays a différentes langues et différentes ethnies. Nous avons le turc, le farsi, l'arabe, le baloutche, le lori et le kurde. La diversité des langues est une richesse mais l'ennemi l’a toujours utilisée pour créer des divisions. Les grandes ethnies iraniennes elles-mêmes - et la meilleure est celle du peuple d'Azerbaïdjan - se sont toujours opposées à cette politique malveillante des ennemis. Nos chers jeunes dans tout le pays, doivent être attentifs à cette politique de l’ennemi qui veut profiter de toutes les failles pour provoquer un tremblement qui détruira les piliers de l'indépendance de ce pays et de cette révolution. Il veut profiter de toutes les ressources. Il crée des failles imaginaires dans son esprit alors qu'il n'y a pas de faille car les gens sont unanimes et unis.

Vous qui venez de Tabriz et de l'Azerbaïdjan, vous êtes conscients de vos propres sentiments. Nous connaissons l’exactitude du poème que vous avez récité ici - « Nous jurons par le Coran que nous allons honorer notre allégeance ». Ceci est clair et évident. Le peuple d'Azerbaïdjan l'a prouvé non seulement dans les mots mais aussi dans les actes. Il a montré qu'il se tenait debout face à cet ennemi tentant et séditieux. C’est aussi le cas des autres ethnies iraniennes heureusement et chez les gens du Khorasan – étant donné la diversité des confessions religieuses dans le Khorasan oriental – chez les Kurdes et les Baloutches. Parmi les Baloutches, des ulémas se sont dressés contre les ennemis de la Révolution à l'époque révolutionnaire. J'ai vécu là longtemps et je connais leurs ulémas. Permettez-moi de mentionner leurs noms pour que les gens les connaissent : le regretté Molavi Abdul-Aziz Sadaati qui était de Saravan. Ce vieillard, qui n’avait que la peau sur les os, s’est dressé contre les adversaires, les critiques et les opposants, et a défendu la révolution vigoureusement. C'était un Baloutche sunnite. Au Kurdistan, le feu cheikh ul-Islam a fait la même chose. A Sanandaj, il a prononcé un discours convaincant et vigoureux. Ils étaient sunnites - les Kurdes sont chaféites - mais ils ont défendu la Révolution parce qu'ils ont vu que la Révolution avait soulevé le drapeau de l'Islam. Cependant, les antirévolutionnaires ont tué le cheikh ul-Islam à cause de ce discours et en raison de ses positions. Dans le Khuzestân, les jeunes Arabes se sont dressés contre l'invasion du régime de Saddam. Les Irakiens étaient arabes et ces jeunes du Khuzestân étaient aussi arabes, mais ils se sont dressés contre Saddam. Le nom du martyr Ali Hachemi - un jeune général arabe du Khuzestân et d'Ahwaz - et le nom de ces jeunes resteront dans les mémoires ! Les Irakiens parlaient l'arabe, tout comme le martyr Ali Hachemi, mais il comprenait la vérité. Il a identifié le complot de l'ennemi et a lutté avec fermeté. Il en est de même pour les autres ethnies iraniennes. Les gens d'Azerbaïdjan sont les meilleurs à cet égard et en avance sur les autres. Ils [les ennemis] fomentent constamment des complots, élaborent des plans, en discutent, dépensent de l'argent et consacrent les pétrodollars des riches pour créer des discordes dans le pays, mais ils échoueront !

Les gens sont unis. Les gens sont unanimes. Aujourd'hui, je parlerai du 11 février, des responsables et de leurs responsabilités. Toutes ces questions constituent un ensemble. Le peuple iranien est resté ferme. Les gens sont unis. Certains ont appris des expressions comme «réconciliation nationale» et en parlent. À mon avis, ces déclarations n'ont aucun sens. Les gens sont d’accord et unis. Chaque fois qu’il est question de l'Islam, de l'Iran, de l'indépendance et de la résistance à l'ennemi, les gens sont fermes et forts. Il est possible que deux individus aient des divergences d'opinion sur telle ou telle question politique, mais cela n'a aucune influence. Pourquoi parler de «réconciliation» ? Les gens sont-ils en mauvais termes et doivent-ils se réconcilier ? C'est la presse qui met en relief ces expressions. Ils (les journalistes) ne sont pas conscients que de telles phrases posent problème. Lorsque vous parlez de «réconciliation», cela signifie qu’il existe des divisions alors que ce n'est pas le cas. Bien sûr, les gens ne sont pas en bons termes avec ceux qui ont manqué de respect au jour d'Achoura. Les gens sont en mauvais termes avec ceux qui ont dénudé et battu ce jeune membre du Bassidj dans la rue, de manière si cruelle et si vulgaire. Nous ne nous réconcilierons pas avec ces individus ni avec ceux qui sont opposés à la Révolution et disent que le système est leur cible et que les élections ne sont qu’un prétexte. Bien sûr, ces individus sont très peu nombreux par rapport au vaste océan du peuple iranien, ils ne sont qu’une goutte d'eau. Ils ne comptent pas. Cet océan est unanime et uni. Cette unité existe et elle est nécessaire mais doit être renforcée chaque jour davantage.

Heureusement, les personnalités exceptionnelles de l'Azerbaïdjan ont toujours été conscientes de cela. La jeunesse courageuse d'Azerbaïdjan et les gens de divers milieux sociaux d’Azerbaïdjan en ont toujours été conscients et ont résisté aux complots, aux tentations et aux activités de l'ennemi. Ils ont défendu l'unité nationale et offert leur vie sur ce chemin. En premier lieu, vous-mêmes, et en second lieu, nous tous, les responsables et le peuple, devons apprécier la valeur de l'Azerbaïdjan. L'Azerbaïdjan est un soutien pour la Révolution et la République islamique. C'est le premier point que je voulais aborder.

Quant au 22 Bahman [11 février], tout d'abord, je remercie le peuple d'Iran du fond du cœur ! Cette année, le 11 février a renforcé la réputation et la dignité de la Révolution, de la République islamique et de l'Iran islamique. L’évaluation des responsables nationaux et des centres qui évaluent le taux de participation, était que dans les grandes villes et dans 70% des villes en général, le nombre de participants était plus élevé que les années précédentes. Dans certaines villes, il était plus important, dans certaines beaucoup plus important et dans quelques villes, il était même deux fois plus important. C’est ce qu’ont dit nos estimateurs nationaux et ils ne sont pas les seuls à avoir reconnu cela. Les étrangers l'ont également reconnu ainsi que les ennemis de la Révolution qui avaient l'habitude de minimiser chaque année, le nombre des participants aux rassemblements du 11 février. Ceux qui disaient que seulement quelques milliers étaient descendus dans la rue parlent maintenant de millions de personnes. Oui c'est correct. Des millions de gens dans le pays, sont descendus dans la rue. Je ne peux pas vraiment décrire cela par des mots et je ne suis pas d’ailleurs, le mieux placé, pour remercier les gens. La Révolution appartient au peuple. Il faut remercier Dieu. C'est Dieu qui doit être remercié pour avoir guidé les cœurs dans cette direction.

Le point important est que pendant toute l'année, des centaines de médias ont parlé contre la Révolution avec l'argent de la CIA, du Mossad et des services d'espionnage et d'intelligence de l'Angleterre, et les recettes pétrolières des richissimes (exportateurs de pétrole). Ils ont travaillé jour et nuit, tout au long de l'année, trouvé des dizaines de politiciens en faillite qui se sont enfuis de l'Iran, les ont payés pour qu’ils fassent des analyses, écrivent des rapports et prononcent des discours contre la Révolution et la République islamique, se moquent de gens comme l'Imam, se moquent du peuple iranien et des diverses activités de la Révolution – je développerai ces questions plus tard. Ces individus tentent d'affaiblir la Révolution et d'accuser la République islamique. Ils ont travaillé une année entière mais le 11 février, la pluie de la miséricorde divine et l’immense présence du peuple ont lavé cette atmosphère polluée et poussiéreuse. Le 11 février comme un courant, a nettoyé les esprits et les a débarrassés de cette pollution. Le 11 février a ces caractéristiques.

En plus du 11 février, nous avons aussi la « Journée de Qods ». Chacun de ces jours a une signification et un but spécifique. Les gens en ont bien saisi le sens et entrent dans l'arène en prêtant attention à ce sens. Qui est dans l'arène ? C'est un point très important. A Tabriz, dans d'autres villes et à Téhéran, il faudrait regarder cette grande foule de gens qui avancent dans la rue. La plupart d'entre eux ont moins de 37 ans - la Révolution a 37, 38 ans. En d'autres termes, il s’agit de gens qui n'ont pas connu la période révolutionnaire, n'ont pas vu l’Imam, n'ont pas connu la Défense Sacrée ni l’époque amère et sombre de l'oppression taghuti (époque du Chah). Cependant, ils descendent dans la rue, serrent le poing, scandant des slogans avec le même enthousiasme, les mêmes sentiments, la même compréhension, la même ouverture d'esprit et la même intelligence. Qu'est-ce que cela veut dire ? Cela signifie que la Révolution est vivante, se développe et évolue. Ces jeunes sont les nouveaux arbres de la Révolution. Ceux qui se dressent contre l'ennemi et expriment leurs points de vue de cette manière déterminée, font partie des troisième et quatrième générations de la Révolution. Cela est très important.

L'ennemi essaie de faire croire à l’inefficacité de la Révolution. Bien sûr, ses efforts sont inutiles. Bien entendu, nous avons certains problèmes. Quel endroit et quel pays dans le monde, a résolu tous ses problèmes ? Les problèmes existent partout. Nous avons aussi des problèmes - j'y reviendrai plus tard - et nous ne les oublions pas. Sans aucun doute, il y a des problèmes mais l'ennemi en se focalisant sur ces problèmes, tente de cacher les réalisations de la Révolution. Pendant ces 38 années, la Révolution et la République islamique ont accompli des grandes tâches. J'ai une liste des projets les plus importants qui ont été mis en œuvre au cours de ces 38 années, et montrent les efforts qui ont été faits pour le pays, qui dépassent les efforts que pourrait faire un gouvernement compétent et actif pendant 100 ans !

Comparons cela avec la période prérévolutionnaire. Dans le domaine des infrastructures - qui est très important pour le progrès futur du pays - les progrès du pays dans la période postrévolutionnaire, ont atteint les 1000% dans certains cas. C'est-à-dire 10 fois plus que dans la période prérévolutionnaire. Dans certains cas, le chiffre atteint deux à six mille. Cela signifie que les progrès sont soixante fois plus importants que dans la période prérévolutionnaire. Comparons le nombre d'étudiants, les progrès scientifiques, les travaux d'infrastructures, les nombreux et grands changements culturels, la réputation du pays et la dignité nationale à l'époque révolutionnaire et prérévolutionnaire. À l’époque des taghut (du chah) et de la domination des États-Unis, Téhéran était un lieu de repos et de loisirs pour les sionistes qui venaient ici pour s'amuser dans le jardin de Shian quand ils se sentaient fatigués. Ils venaient ici sept, huit, dix jours, puis repartaient. Faites la comparaison. Cette comparaison montre que le pays a fait des progrès, qu'il a progressé et fait un saut en avant. À cette époque, le pays était contrôlé par un gouvernement soumis. Le régime taghuti était un régime soumis aux États-Unis, à l'Angleterre et aux grandes puissances qui humiliaient et rabaissaient le peuple. Ils avaient complètement bloqué les capacités du pays. Certaines de ces capacités avaient été données à l'ennemi. Cependant, la Révolution est venue et a activé beaucoup de ces capacités. Aujourd'hui, le pays est réputé au niveau régional. Rien ne se passe tant que l'Iran ne le veut pas, tant qu'il ne manifeste pas sa présence et tant qu'il ne souhaite pas que quelque chose se produise, et c'est le cas dans presque toutes les questions régionales. Les Iraniens ont montré qu'ils étaient une nation résistante. Toutes ces choses sont présentes dans les analyses de nos ennemis qui reconnaissent qu’on ne peut pas s’opposer au peuple iranien et que c’est un peuple qui résiste et ne cède pas à l'ennemi. C'est cela la dignité. Qu’on compare cette dignité avec l'époque de l'humiliation imposée à notre peuple et à notre pays ! Eh bien, il est clair que c'est une source de bonheur et de joie pour les jeunes qui entrent dans l'arène. Le 11 février en est la manifestation. Le 11 février est une bénédiction divine et une occasion pour le peuple de se montrer et d'exprimer sa volonté à haute voix. Ce qui existe dans le cœur du peuple se reflète dans les slogans scandés le 11 février partout dans le pays. Nous cherchons le progrès, nous poursuivons l'Islam et nous aspirons à l'établissement d'un gouvernement islamique populaire qui puisse résoudre ses problèmes. C'est le slogan du 11 février de chaque année. Et le peuple a été ferme. Tous les responsables qui se distancent du peuple et refusent de résister, seront sans aucun doute, rejetés par le peuple lui-même. Voilà à propos du 11 février.

La prochaine question dont je veux parler est adressée aux honorables responsables du pays qui ne devraient pas interpréter la présence massive de la population, le 11 février, comme un signe de satisfaction de leurs activités. Les gens se plaignent de nombreuses choses qui se passent dans le pays. Ils ne tolèrent pas les discriminations. Chaque fois qu'ils constatent des discriminations, ils se sentent malheureux et perturbés. Ils ont le même sentiment quand ils voient un manque de sérieux, l'indifférence envers les problèmes et que les choses n’avancent pas. Les gens sont mécontents. Le 11 février est une question différente. La résistance du peuple à un ennemi en embuscade qui veut avaler le peuple iranien est une chose – qui s'est manifestée le 11 février - mais les attentes que le peuple a de nos responsables sont une autre chose.

Nous avions nommé cette année «Année de l'économie de résistance, action et mise en œuvre». L'année approche de sa fin. Nous sommes maintenant aux derniers jours du mois de Bahman. Le thème «Action et mise en œuvre» devrait être visible dans la pratique. Au début de l'année, j'ai dit que tous les responsables du pays - qu'il s'agisse des responsables de l’exécutif, du pouvoir judiciaire et du parlement - devaient montrer à la fin de l'année, ce qu'ils ont fait cette année, dans le domaine de l'action et de la mise en œuvre. Il ne suffit pas de dire que de telles mesures devraient être adoptées en premier lieu, mais plutôt que de telles et telles tâches ont été réalisées. Ils doivent montrer ce qu'ils ont fait.

Aujourd'hui, nous avons certains problèmes. Les problèmes et les revendications des gens ne doivent pas être ignorés. Les responsables doivent les prendre au sérieux. Le chômage, la récession économique et l'inflation sont des problèmes importants et réels. Bien entendu, les responsables travaillent et nous sommes témoins de leurs efforts, mais les possibilités sont plus grandes. In cha Allah, j’expliquerai que nous ne sommes pas dans l’impasse. Nous ne sommes pas dans une impasse dans le domaine économique. Des problèmes existent. Il y a des problèmes dans deux, trois ou quatre côtés, mais la solution de ces problèmes est claire. Comment pouvons-nous éliminer ces problèmes ? Les fonctionnaires doivent y travailler.

Il y a cinq ou six ans, j'ai dit dans le discours de la nouvelle année, que les ennemis de la nation iranienne se concentraient actuellement sur la question de l'économie. Ils essaient de faire pression sur l'économie du pays pour que les gens soient confrontés à de graves problèmes. Quand les gens sont confrontés à de graves problèmes, ils deviennent frustrés et déçus. C’est ce que veut l'ennemi. L'ennemi veut que les gens soient déçus de leur révolution, de leur système politique, de leur gouvernement et de leur pays. C'est pourquoi ils ont décidé de faire pression sur l'économie et ils l'ont fait. Les responsables doivent prêter attention à ce point.

Bien entendu, nous ne nous limitons pas à la question de l'économie. Tout le monde sait que je suis très sensible à la question de la culture et à la question de la science. Toutefois, parmi les priorités à court terme, la question de l'économie nationale vient en tête parce que l'ennemi s'est concentré sur cette question. Aujourd'hui aussi, ils poursuivent les mêmes complots. Tout le monde doit faire attention à ce point. L'une des méthodes que l'ennemi a constamment utilisée, que ce soit dans la précédente ou dans l’actuelle administration américaine, consiste à nous menacer d’attaques militaires. Ils disent que l'option militaire est sur la table. Un responsable européen a dit à nos responsables qu'une guerre contre l’Iran aurait été inévitable sans le Plan Global d’Action Conjoint. Ce responsable a dit que si le Plan Global d’Action Conjoint n'avait pas été signé, la guerre aurait été inévitable. C'est un mensonge flagrant ! Pourquoi parlent-ils de guerre ? La raison est qu'ils veulent occuper nos esprits par une guerre militaire alors que la vraie guerre est ailleurs. La vraie guerre est une guerre économique, la vraie guerre est la guerre des sanctions, la vraie guerre est celle de l’emploi, des activités et des technologies à l'intérieur du pays. C'est la vraie guerre ! Ils attirent notre attention sur une guerre militaire afin que nous ignorions cette guerre, la vraie guerre, qui est une guerre culturelle. Il y a une multitude de chaines de télévision et de sites Internet qui cherchent à détourner les cœurs et les esprits de notre jeunesse de la religion, de nos croyances sacrées, de la morale, de la vertu et d’autres valeurs. Ils travaillent sérieusement et dépensent beaucoup dans ce domaine. La vraie guerre est celle-ci.

Les responsables doivent faire attention. J'ai dit à l'honorable Président qu'il devait exiger de ses gestionnaires la clarté dans la gestion. Un gestionnaire doit superviser et suivre les tâches. Le travail ne se fera pas sur un simple souhait de notre part, ou en attendant que les autres le fassent. Il doit être clair sur le terrain, que le travail a été effectué. Ce sont des choses nécessaires qui doivent recevoir notre attention.

Sachez que dans le saint verset « Et préparez [pour lutter] contre eux tout ce que vous pouvez comme force » [Coran 8:60], le mot "force" ne signifie pas seulement la force militaire. Bien sûr, la force militaire est une des interprétations mais elle n'est pas la seule. «Et préparez [pour lutter] contre eux tout ce que vous pouvez comme force » signifie que vous devez vous renforcer de l'intérieur autant que possible. C’est cela que signifie « Renforcer le pays de l'intérieur » - dont je parle constamment -. Vous devez vous renforcer en termes de science, de technologie, de production nationale, d'influence sur les marchés étrangers et de découverte des nombreuses capacités inexploitées qui existent dans le pays. Ces capacités doivent être utilisées. En annonçant les politiques, nous avons dit que le pays devrait atteindre un taux de croissance de 8%. Certains ont dit que ce n'était pas possible. Plus tard, les experts et les spécialistes ont reconnu qu’en fonction de nos capacités, le pays pouvait même atteindre un taux de croissance supérieur à 8%. Je ne veux pas dire que la croissance signifie une augmentation des ventes de pétrole - bien sûr, cela est bénéfique aussi, mais ce n'est pas ce que nous avons à l'esprit – nous entendons plutôt la croissance dans le sens du développement de la production intérieure du pays et du renforcement de l'économie du pays. C'est à dire l'économie de résistance dont nous avons parlé à maintes reprises alors que certaines personnes ne remarquent que les lacunes, les agrandissent et évitent de mentionner les réalisations et les solutions. En fait, ce sont ces mêmes personnes qui ont demandé à l'ennemi d'imposer des sanctions à l'Iran. Ils ont donné leur assentiment pour l’imposition de sanctions. Plus que tout le monde, ces personnes se focalisent sur les points faibles et bien sûr, à l'extérieur du pays, d’autres le font encore plus.

Mes chers frères et mes chères sœurs, chers jeunes braves et courageux d'Azerbaïdjan, qui êtes sortis victorieux des combats difficiles, si nous avançons de la même manière et à la même vitesse, la nation iranienne connaitra la victoire. Tout le monde doit penser, travailler et faire preuve de diligence. Chacun doit penser à l'avenir, garder à l’esprit les idéaux et avancer vers eux. Chacun doit préserver cet espoir sacré. Nous remercions Dieu d’avoir gardé vivantes les flammes de l'espoir dans nos cœurs, et de n’avoir jamais connu de découragement même un instant. Heureusement, nous avons atteint plus que ce que nous espérions. Mais ce ne sont pas tous nos rêves et nos souhaits. Ce n’est pas tout ce que nous attendons de Dieu. Nous avons fait de petits pas jusqu'ici. Par la faveur d'Allah, nous prendrons des mesures plus importantes et progresserons vers la réalisation de ce que le gouvernement islamique a promis, à savoir l'établissement d'une société islamique, juste, pionnière, puissante, digne et forte. Nous y parviendrons certainement par la grâce et avec la permission d'Allah. J'espère que Dieu vous aidera et vous protégera ».

Avec mes salutations et que la miséricorde d'Allah et Ses bénédictions vous accompagnent !